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8 novembre 2020

Burn out, flicage en entreprise : quand le travail va trop loin !

Dans un contexte de pression économique, de concurrence de plus en plus dure, les entreprises doivent se battre pour rester compétitives… Au cours des dernières années, la plupart ont dû se restructurer. Dans le public comme dans le privé, les dirigeants mettent en place des organisations de travail qui induisent toujours plus de pression sur leurs employés. Il faut être plus productif. Concrètement, on exige des salariés de faire plus dans le même temps… Mais comment les patrons s’y prennent-ils pour nous pousser à travailler toujours davantage ? Jusqu’où certains sont-ils capables d’aller pour obtenir un meilleur rendement ? et quel impact cette réorganisation du travail peut-elle a-t-elle sur notre vie ? Performance, efficacité, rentabilité… Quel est le prix à payer pour faire tourner nos entreprises ?… 

  • Le travail qui casse !

Réduction des coûts, accélération des cadences, flexibilité à outrance, traumatismes… Parfois, on aime son travail, mais on n'y arrive plus. Rencontre avec des salariés qui craquent et suivi un médecin du travail itinérant.

Sylvana est caissière. Son épaule ne résiste plus aux efforts ni aux nouvelles tâches imposées dans son magasin. Il lui reste sept ans à tenir. Joëlle est en burn-out : secrétaire de syndic, elle se sent dépassée par la réorganisation de sa société. Elle ne peut plus travailler depuis près d’un an.

Louise et Julie sont de jeunes infirmières : épuisées, elles songent déjà à s’arrêter. Fatima, elle, a été victime d’un braquage très violent dans le supermarché qui l’emploie. Traumatisée, elle ne sort plus de chez elle, elle va devoir quitter son entreprise. Toutes aiment leur travail, mais elles ne le supportent plus.

Un cabinet médical dans un camion 

Ce travail qui casse, le docteur Marielle Dumortier le voit depuis trente-cinq ans. Elle est médecin du travail a été suivie dans des consultations itinérantes et étonnantes : deux fois par mois, dans un camion transformé en cabinet médical, elle se rend au contact des salariés qui n’ont pas de médecin au sein de leur entreprise.

Réduction des coûts, accélération des cadences, flexibilité et optimisation à outrance : le docteur Dumortier tente de les aider à encaisser l’impact d’un travail qui fait mal.

Pour les patrons sans scrupules, ce message hardcore est cadeau. Content c'est bien, pas content : c'est pareil !

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