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26 mai 2022

DOCU - Danse avec les poissons

Le Belge Frédéric Buyle, un des meilleurs plongeurs en apnée au monde, aime le contact avec les animaux marins. Il a ainsi nagé au milieu des requins blancs, au large du Mexique. Il s'est également rendu en Polynésie française pour plonger au milieu des baleines à bosse, qui évoluent dans l'eau avec élégance malgré leur poids et leur taille. Puis plus à l'ouest, Frédéric est parti dans le sillage des mystérieux requins-marteaux. Au cours de son périple sous-marin, il a également croisé barracudas, dauphins, éléphants de mer et tortues marines.

Des images à couper le souffle, des explorations sous-marines palpitantes et des explications scientifiques sur le monde des abysses : cette série documentaire en cinq parties livre des images inédites en qualité HD de la faune et de la flore sous-marines. Le célèbre photographe sous-marin Christian Pétron accompagne trois plongeurs, notamment Frédéric Buyle, ancien champion du monde de plongée en apnée.

Là, dans les profondeurs de la mer, les apnéistes côtoient de très près des poissons connus pour être plutôt farouches, voire dangereux. Ils plongent à plus de 50 mètres de profondeur, disposant de quelques minutes seulement pour leurs observations. Contrairement aux plongeurs traditionnels, dont l’équipement fait du bruit et forme des nuages de bulles d’air qui perturbent la faune sous-marine, ces explorateurs évoluent en silence. Pour étudier le comportement naturel des poissons, l’équipe décide de ne pas utiliser de leurres comme les appâts et les substances odorantes. Les scientifiques qui participaient à l’émission ont apporté un éclairage neuf sur de nombreuses espèces d’animaux aquatiques, dont certaines sont déjà connues. La série documentaire montre des images fascinantes sur le comportement social des poissons, leur système de reproduction et leur mode d’alimentation


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25 mai 2022

La crise alimentaire mondiale apocalyptique à laquelle on nous a dit de nous préparer a déjà commencé en 2022

Il n'y aura pas assez de produits alimentaires pour tout le monde cette année. Nous avons attendu la crise alimentaire mondiale cauchemardesque dont tant de personnes nous ont avertis, mais nous n'avons plus à l'attendre car elle est déjà là. Des millions et des millions de personnes dans le monde auront désespérément faim ce soir, mais ce que nous vivons en ce moment n'est que la partie émergée de l'iceberg, car les choses seront bien pires d'ici à la fin de 2022.  Si vous ne voulez pas me croire, j'espère que vous croirez certains des experts que je cite dans cet article.

Par exemple, le PDG de Gro Intelligence vient de déclarer au Conseil de sécurité de l'ONU que nous sommes confrontés à une crise "sismique" qui atteindra une phase extrêmement douloureuse dans environ 10 semaines...

    Le monde n'a plus que 10 semaines de blé pour faire face à la crise, selon Sara Menker, PDG de Gro Intelligence.

    "C'est sismique", a déclaré Mme Menker lors d'une réunion spéciale du Conseil de sécurité de l'ONU. "Même si la guerre prenait fin demain, notre problème de sécurité alimentaire ne disparaîtra pas de sitôt sans une action concertée."
Bien entendu, de nombreuses autres personnes lancent des avertissements similaires. Un haut collaborateur de Vladimir Poutine, Maksim Oreshkin, affirme qu'une famine mondiale "se produira vers l'automne"...
    "Il est important que dans les conditions, par exemple, d'une famine mondiale qui se produira plus près de l'automne, d'ici la fin de cette année dans le monde entier, la Russie ne souffre pas, mais soit entièrement approvisionnée en nourriture", a déclaré Oreshkin.
De l'autre côté du conflit, le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy prévient que la guerre dans son pays va avoir un impact catastrophique dans le monde entier...
    "La Russie a bloqué presque tous les ports et toutes, pour ainsi dire, les possibilités maritimes d'exporter des denrées alimentaires - nos céréales, notre orge, notre tournesol, etc. Beaucoup de choses", a déclaré Zelenskyy samedi. "Il y aura une crise dans le monde. La deuxième crise après celle de l'énergie, qui a été provoquée par la Russie."

    "Maintenant, cela va créer une crise alimentaire si nous ne débloquons pas les routes pour l'Ukraine, si nous n'aidons pas les pays d'Afrique, d'Europe, d'Asie, qui ont besoin de ces produits alimentaires", a-t-il ajouté.
Laissez-moi vous donner une autre source.  Le chef du Programme alimentaire mondial des Nations unies nous dit que les pénuries alimentaires mondiales sont "pires" que tout ce que nous avons connu en 2011...
    S'exprimant lors du Forum économique mondial (WEF) à Davos, en Suisse, David Beasley, directeur exécutif du Programme alimentaire mondial des Nations unies, a averti que les conditions de sécurité alimentaire dans le monde sont "pires" que celles observées lors du printemps arabe il y a plus de dix ans.
Il est particulièrement préoccupé par le manque d'exportations de l'Ukraine, car ce pays "alimente normalement 400 millions de personnes"...
    "Ce qui se passe lorsque vous prenez une nation [l'Ukraine] qui alimente normalement 400 millions de personnes et que vous la mettez sur la touche... c'est dévastateur pour la sécurité alimentaire mondiale", a-t-il averti.
Cette crise est bien réelle, et elle va toucher chaque homme, femme et enfant de la planète entière.

La vérité est que nous nous dirigions vers une crise alimentaire mondiale effrayante avant même que la guerre en Ukraine n'éclate, et ce parce que les prix des engrais sont devenus absolument fous.  Bien sûr, la guerre a encore aggravé la situation, car la Russie représente normalement à elle seule environ 20 % de toutes les exportations mondiales d'engrais azotés.  Et il serait extrêmement difficile de surestimer l'importance des engrais azotés...

     En fait, selon Vaclav Smil, chercheur canadien réputé dans le domaine de l'énergie, les deux cinquièmes de l'humanité - plus de trois milliards de personnes - sont en vie grâce aux engrais azotés, principal ingrédient de la révolution verte qui a dopé le secteur agricole dans les années 1960. Le trio d'engrais chimiques qui a triplé la production céréalière mondiale - azote (N), phosphore (P) et potassium (K) - a permis la plus forte croissance démographique que la planète ait jamais connue. Aujourd'hui, l'azote se fait rare et les agriculteurs, les fabricants d'engrais et les gouvernements du monde entier se démènent pour éviter une chute apparemment inévitable des rendements agricoles.

    "Je ne suis pas sûr qu'il soit désormais possible d'éviter une crise alimentaire", déclare le président de l'Organisation mondiale des agriculteurs, Theo de Jager. "La question est de savoir quelle sera son ampleur et sa profondeur. Plus important encore, les agriculteurs ont besoin de paix. Et la paix a besoin des agriculteurs."
Ici, aux États-Unis, la flambée des prix des engrais fait peser un stress financier extraordinaire sur nos agriculteurs.

Un agriculteur de l'Indiana nommé Rodney Rulon est horrifié par le montant supplémentaire qu'il doit payer cette année...
    Rodney Rulon est mieux loti que de nombreux agriculteurs cette année. Agriculteur progressiste d'Arcadia, dans l'Indiana, il utilise depuis 1992 des techniques de semis direct, des cultures de couverture et de la litière de poulet sur les 7 200 acres de champs de maïs et de soja de sa famille. Grâce aux analyses approfondies du sol qu'il effectue chaque année, il a pu réduire de 20 à 30 % sa consommation d'engrais chimiques, mais ces derniers constituent toujours son principal intrant.

    "Nous réduisons considérablement nos dépenses en engrais cette année", explique M. Rulon. "Le prix du P et du K est de 1 200 $ la tonne, alors qu'il était de 450 $ l'année dernière. L'azote coûtait 500 à 550 dollars la tonne l'année dernière. Maintenant, c'est bien plus de 1 000 $. Vous avez simplement pris notre plus grosse dépense et l'avez doublée."
La plupart des agriculteurs du monde occidental vont serrer les dents et payer les prix plus élevés.

Mais dans les pays pauvres du monde entier, ce sera une autre histoire.  De nombreux agriculteurs de ces pays vont soit réduire considérablement leur consommation d'engrais, soit ne pas en utiliser du tout cette année.

En conséquence, la production sera très réduite.

Et cela signifie que les réserves alimentaires mondiales seront de plus en plus restreintes.

Vous pouvez être tenté de penser que la faim est un problème qui concerne l'autre côté de la planète, mais la réalité est qu'elle commence déjà à se faire sentir dans certaines des nations les plus riches.

Par exemple, une enquête récente a révélé qu'environ un quart des Britanniques "sautent déjà des repas"...

    Un quart des Britanniques ont décidé de sauter des repas alors que les pressions inflationnistes et l'aggravation de la crise alimentaire se conjuguent dans ce que la Banque d'Angleterre a récemment qualifié de perspective "apocalyptique" pour les consommateurs.

    Selon une nouvelle enquête publiée mardi, plus de quatre Britanniques sur cinq s'inquiètent de la hausse du coût de la vie et de leur capacité à se procurer des produits de première nécessité comme la nourriture et l'énergie au cours des prochains mois.
Ici, aux États-Unis, le niveau national de rupture de stock de lait maternisé vient d'atteindre un nouveau record alarmant...
    Le pourcentage de rupture de stock pour les préparations pour nourrissons s'élevait à 45 % au niveau national pour la semaine se terminant le 15 mai, selon la société de données sur la vente au détail Datasembly.

    En avril, les ruptures de stock de lait maternisé ont atteint 30 % avant de grimper à 40 % à la fin du mois, selon Datasembly. Début mai, le taux de rupture de stock est passé à 43 %.

Malheureusement, ce n'est que le début.

Le véritable problème sera la nourriture qui n'est pas cultivée et qui n'est pas récoltée dans les mois à venir.

Le blé d'hiver sera bientôt récolté aux États-Unis et, en raison de la sécheresse historique qui sévit dans la moitié ouest du pays, on prévoit que la quantité totale récoltée sera "la plus faible depuis 1963"...

     Certains agriculteurs passent déjà en pertes et profits les céréales desséchées. Le ministère américain de l'agriculture s'attend à une baisse des rendements au Kansas, l'État le plus producteur de blé de force rouge d'hiver, un produit de base utilisé pour la fabrication de la farine de pain. Selon le ministère américain de l'agriculture, ce déficit fait baisser la production nationale à son niveau le plus bas depuis 1963, ce qui alimente la crainte d'une pénurie alimentaire mondiale, alors que la guerre en Ukraine et les difficultés météorologiques ailleurs mettent les approvisionnements en danger.
En 1963, la population des États-Unis était de 189 millions d'habitants.

Aujourd'hui, la population des États-Unis est de 329 millions.

En plus de tout le reste, la montée en flèche des prix de l'énergie rend la situation extrêmement difficile pour nos agriculteurs.

Lundi, le prix moyen d'un gallon d'essence aux États-Unis a atteint un nouveau record historique...
    Les prix à la pompe ont atteint un nouveau record lundi, le jour même où le président Joe Biden a évoqué l'"incroyable transition" des États-Unis et du monde entier vers l'abandon des combustibles fossiles.

    La nouvelle moyenne nationale s'établit désormais à un peu moins de 4,60 dollars le gallon, soit le prix le plus élevé jamais enregistré par le système de suivi des prix de l'essence de l'American Automobile Association (AAA).
Mais si vous pensez que 4,60 dollars, c'est mal, vous devriez regarder les prix en Californie.

Dans une station de Los Angeles, les consommateurs devaient payer 7,29 dollars le gallon.

C'est fou !

Et comme les choses vont de mal en pis, le peuple américain devient de plus en plus agité.  En fait, un sondage CBS/YouGov qui vient d'être publié a révélé que seulement 6 % des Américains pensent que les choses vont "très bien" dans ce pays.

6 %.

Alors, à quoi ressemblera ce chiffre dans six mois, lorsque les réserves alimentaires mondiales seront beaucoup plus serrées qu'elles ne le sont en ce moment.

De toute ma vie, nous n'avons jamais été confrontés à quelque chose de semblable, et la grande majorité d'entre nous n'a donc absolument aucun cadre de référence pour ce qui est sur le point de se produire.

Une "tempête parfaite" est là, et la grande majorité de la population n'y est absolument pas préparée.

Article traduit sur TEC

22 mai 2022

"Nous sommes au bord du précipice" - L'avertissement de J. Rickards dans son édito au vitriol

Je ne pense pas que beaucoup de gens saisissent l'énormité de la crise alimentaire mondiale à laquelle nous allons être confrontés dans les mois à venir. Mais le monde pourrait être au bord d'une crise humanitaire massive. Plongeons-y...

L'effondrement de la chaîne d'approvisionnement a précédé la guerre en Ukraine, mais la guerre n'a fait qu'intensifier les problèmes. Vous pouvez le constater de vos propres yeux lorsque vous entrez dans un supermarché et que vous trouvez de longues étendues d'étagères vides dans des magasins qui étaient auparavant remplis de produits alimentaires et d'autres marchandises.

Même les produits disponibles, comme l'essence, sont vendus à des prix beaucoup plus élevés. Les prix de l'essence (et du diesel, qui est essentiel au transport des marchandises) ont plus que doublé au cours des neuf derniers mois. Tout cela est clair. La question est de savoir si la situation va empirer à partir de maintenant.

Malheureusement, la réponse est oui.

Bob Unanue est le PDG de Goya Foods, qui est l'un des plus grands distributeurs alimentaires au monde. Peu de personnes sont mieux placées pour évaluer la situation alimentaire mondiale qu'Unanue, qui s'occupe des livraisons de produits bruts d'une part et des clients du secteur de la vente au détail d'autre part.

Bob Unanue lance aujourd'hui un avertissement : "Nous sommes au bord du précipice d'une crise alimentaire mondiale." D'autres experts sont cités faisant le même constat. Ce n'est pas une hyperbole ou un discours alarmiste, mais une analyse sérieuse. Voici pourquoi...

29 % de toutes les exportations de blé en péril

Dans l'hémisphère nord, la saison des semis pour 2022 est bien avancée. Les cultures ont été plantées (ou non) en mars et avril. Sur cette base, vous pouvez déjà former des estimations de la production en septembre et octobre prochains pendant la saison des récoltes (sous réserve d'une certaine variabilité en fonction des conditions météorologiques et d'autres facteurs).

Les plantations ont été très inférieures à la normale en 2022, soit en raison d'un manque d'engrais, soit en raison des coûts beaucoup plus élevés des engrais lorsque les agriculteurs ont simplement choisi de planter moins. Cette pénurie prévisible s'ajoute aux pénuries beaucoup plus importantes dues au fait que la production russe est sanctionnée et que la production ukrainienne est inexistante car elle est en guerre.

La Russie et l'Ukraine représentent ensemble 29% des exportations mondiales de blé et 19% des exportations mondiales de maïs.

La Russie et l'Ukraine produisent ensemble 29% des exportations mondiales de blé. Cela ne signifie pas qu'elles cultivent 29% du blé dans le monde. Cela signifie qu'elles produisent 29 % des exportations de blé.

Les États-Unis, l'Australie, le Canada et d'autres pays cultivent beaucoup de blé mais en consomment la majeure partie eux-mêmes. Ils exportent relativement peu. Il est important de noter qu'ils ne se contentent pas de le consommer. Ils le donnent à leurs animaux de ferme. Les gens ne font pas souvent le lien entre les céréales et les produits d'origine animale, mais c'est essentiel.

De nombreux pays obtiennent 70 à 100 % de leurs céréales de la Russie, de l'Ukraine ou des deux. Le Liban en reçoit 100 %. L'Égypte en reçoit plus de 70 %. Le Kenya, le Soudan, la Somalie, de nombreux pays d'Afrique centrale, la Jordanie et d'autres pays du Moyen-Orient reçoivent une grande partie de leurs céréales de Russie ou d'Ukraine.

Pas de plantations, pas de récoltes

Mais c'est pire que cela, car non seulement de nombreuses exportations ukrainiennes sont fermées, mais la saison des semailles est presque terminée. Et vous ne recevrez pas de céréales en octobre si vous ne les avez pas plantées en avril ou en mai. Et ils ne l'ont pas fait pour des raisons évidentes.

Cela signifie que si vous vous projetez en octobre, novembre et décembre de cette année, les pays que j'ai mentionnés ne seront pas en mesure de s'approvisionner en céréales. Il n'y en aura tout simplement pas, ou elles seront fortement réduites. La population combinée des pays qui obtiennent entre 70 et 100 % de leurs importations de la Russie ou de l'Ukraine est de 700 millions de personnes.

C'est 10% de la population mondiale. Vous risquez donc une famine de masse. Une crise humanitaire d'une ampleur sans précédent, probablement la pire depuis la peste noire du 14e siècle. Cette crise est imminente, même si la plupart des gens ne la voient pas venir ou n'en saisissent pas toute la profondeur.

En bref, nous en savons suffisamment aujourd'hui pour prévoir des prix beaucoup plus élevés, des rayons vides et, dans certains cas, une famine massive au cours du quatrième trimestre de cette année et au-delà.

Au-delà de l'aspect humanitaire des pénuries alimentaires à venir, il existe également des ramifications sociales et géopolitiques potentiellement graves.

Un autre printemps arabe ?

Vous vous souvenez du "printemps arabe" qui a débuté en 2010. Il a commencé en Tunisie et s'est propagé à partir de là. Eh bien, il a été déclenché par une crise alimentaire. Il y avait une pénurie de blé, ce qui a déclenché les protestations.

Il y avait des problèmes sous-jacents dans ces sociétés, mais une crise alimentaire a été le catalyseur des protestations.

Aujourd'hui, de nombreux pays pauvres du Moyen-Orient et d'Afrique sont confrontés à une crise bien plus grave, car l'impact des pénuries se manifestera plus tard cette année et l'année prochaine. Verrons-nous encore plus de mouvements sociaux qu'en 2011 ?

C'est très possible, et cela pourrait être encore plus déstabilisant que le printemps arabe. Nous pourrions également assister à des vagues d'immigration massive en provenance d'Afrique et du Moyen-Orient, alors que des personnes désespérées et affamées fuient leur pays.

L'Europe a connu une vague d'immigration massive en 2015. De nombreux migrants tentaient de fuir la guerre en Syrie, mais il y avait de grandes quantités de personnes qui n'étaient pas affectées par la guerre. Ils cherchaient simplement une vie meilleure dans les États-providence d'Europe.

Une famine massive pourrait déclencher une migration encore plus importante, ce qui poserait d'énormes problèmes à l'Europe.

Les États-Unis pourraient également connaître une nouvelle vague de migration à la frontière sud, qui est actuellement inondée de migrants. Une crise alimentaire mondiale pourrait faire grimper les chiffres en flèche jusqu'à des limites incontrôlables.

Et si la guerre s'éternisait ?

Et si la guerre en Ukraine se prolongeait jusqu'à l'année prochaine ? La saison de culture de l'année prochaine serait également perturbée et les pénuries pourraient se prolonger jusqu'à la fin de 2023 et au-delà.

Certains diront peut-être que d'autres pays pourraient prendre le relais et cultiver des céréales supplémentaires. C'est bien beau en théorie, mais ce n'est pas si simple.

La Russie est le plus grand exportateur d'engrais, et les sanctions coupent les approvisionnements. De nombreux agriculteurs ne peuvent pas du tout se procurer d'engrais, et ceux qui le peuvent paient entre deux et trois fois le prix de l'année dernière.

Cela signifie que les cultures effectivement produites auront des prix beaucoup plus élevés en raison de l'augmentation du prix des intrants tels que les engrais, et de l'augmentation des coûts de transport due à la hausse des prix des carburants.

Comme je l'ai dit précédemment, nous sommes confrontés à une crise humanitaire d'une ampleur sans précédent, probablement la pire depuis la peste noire du XIVe siècle.

Et nous ne sommes pas préparés à y faire face.

Merci,

J. Rickards sur Daily Reckoning (article traduit)

21 mai 2022

DOCU - Avant le déluge

Before The Flood (Avant le déluge) est le produit d'un incroyable voyage de trois ans qui s'est déroulé avec mon co-créateur et réalisateur Fisher Stevens. Nous sommes allés aux quatre coins du globe pour documenter les effets dévastateurs du changement climatique et nous avons remis en question la capacité de l'Humanité à inverser ce qui pourrait être le problème le plus catastrophique auquel l'Humanité ait jamais été confrontée. Il y avait beaucoup de choses à assimiler. Tout ce dont nous avons été témoins au cours de ce voyage nous montre que le climat de notre monde est incroyablement interconnecté et qu'il est à un point de non-retour urgent autrement dit, échec et mat !

Que ce soit à travers sa fondation, ses prises de parole publiques, sa présence à la COP21 ou ses productions documentaires, Leonardo DiCaprio ne manque jamais de mettre sa notoriété au service des enjeux climatiques. Dans ce document, l'acteur oscarisé parcourt le monde afin d'analyser et de comprendre l'impact de l'homme sur son environnement. il interroge directement des personnalités de premier plan, comme Barack Obama, Ban Ki-moon, le pape François, John Kerry, Elon Musk… mais aussi des scientifiques, des économistes et des activistes locaux.

Vidéo complète sur Youtube

20 mai 2022

Selon l'ONU, les troubles sociaux sont la conséquence d'un choc alimentaire "alimentée par la guerre".

David Beasley, l'actuel chef du Programme alimentaire mondial des Nations unies, prévient qu'une tempête parfaite d'effondrement économique mondial se forme rapidement.

Les conditions météorologiques extrêmes, la guerre, le coronavirus de Wuhan (Covid-19) et la faillite financière préparent tous simultanément le terrain pour une crise "alimentée par la guerre" aux proportions bibliques.

"Si les gens ne peuvent pas alimenter leurs enfants et leurs familles, alors la politique se dérègle", a déclaré Beasley à CNN lors d'une récente conférence. 

Les Nations Unies elles-mêmes doivent maintenant rationner leur approvisionnement alimentaire en raison des prix élevés et des ruptures d'approvisionnement. Cela fait souffrir des millions de personnes qui dépendent de cette subsistance.

"Si nous ne sommes pas là avec un programme de filet de sécurité, les extrémistes politiques ou autres exploiteront cette situation", a déclaré M. Beasley, notant que de nombreux enfants affamés souffrent.

"La prochaine chose que vous savez, vous avez des émeutes, la famine, la déstabilisation et puis la migration de masse par nécessité."

Le plus gros problème cette année, selon Beasley, est le prix des denrées alimentaires. L'année prochaine, il se transformera en un problème de disponibilité de l'alimentation, les approvisionnements se tarissant en raison de divers facteurs.

"En 2023, vous aurez un problème de pénurie alimentaire", affirme Beasley.
L'année 2022 sera marquée par la pire crise humanitaire depuis la Seconde Guerre mondiale (et elle sera probablement bien pire).

Le monde entier ressent la douleur de tout cela, mais ce sont les pays les plus pauvres qui la ressentent le plus. Beasley explique que de nombreux pays africains sont déjà en proie à des troubles sociaux en raison du manque de produits alimentaires qui deviennent trop chères pour les familles.

"Aux États-Unis, certaines personnes achètent peut-être moins de Netflix, mais vous avez assez d'argent pour acheter la nourriture dont vous avez besoin", dit-il. "Cela va être difficile pour les gens, mais rien à voir avec le Tchad, le Mali et l'Éthiopie".

Les Américains à revenu fixe et les autres personnes à l'extrémité la plus pauvre du spectre économique sont également confrontés à des temps difficiles à l'épicerie ainsi qu'à la station-service. Si les conséquences sont déjà aussi mauvaises ici, imaginez comment elles sont ailleurs ?

"Vous pouvez imaginer ce qui se passe dans des endroits comme le Tchad, le Malawi et la RDC (République démocratique du Congo)", explique M. Beasley.

La guerre en Syrie et le soulèvement du printemps arabe en 2011 ont tous deux été précédés par une inflation alimentaire et des problèmes d'approvisionnement. Cependant, les conditions actuelles sont déjà beaucoup, beaucoup plus mauvaises et aucune fin n'est en vue.

En janvier dernier, l'ONU a averti que 2022 serait confronté à une crise humanitaire sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale. La situation s'annonce d'ores et déjà bien pire que cela, pouvant entraîner une 3e guerre mondiale.

L'ONU a fait ces déclarations avant que la Russie n'envahisse l'Ukraine, ce qui rend la situation encore plus précaire.

Le commerce mondial est actuellement en train de s'arrêter, semble-t-il. Et comme l'Ukraine est le "grenier à blé" de l'Europe, la crise alimentaire va absolument s'aggraver au fil de l'année.

Dans des circonstances normales, l'Ukraine produit suffisamment de nourriture pour alimenter environ 400 millions de personnes. Les exportations étant désormais coupées, beaucoup vont mourir de faim.

"Il n'y aura plus de nourriture pendant de nombreux mois", a déclaré M. Beasley à propos des exportations alimentaires de l'Ukraine qui ont été interrompues.

Des ports essentiels de la mer Noire sont également hors service en raison du conflit, ce qui empêche physiquement les marchandises d'être acheminées là où elles doivent l'être.

"La situation va être bien pire que vous ne le pensez", a déclaré M. Beasley d'un ton sinistre pendant son discours.

Les milliardaires pourraient aider la situation s'ils n'étaient pas aussi avides, a ajouté Beasley.

"J'ai juste besoin de deux jours d'augmentation de votre valeur nette", dit-il à la haute société. "C'est trop demander ?"

Article traduit sur Natural News

16 mai 2022

La famine menace de faire disparaître 300 millions de personnes.

Les médias grand public ont répété la logique simple concernant la chaîne de causalité supposée de la perturbation actuelle des flux commerciaux et d'approvisionnement et des pénuries d'approvisionnement mondiales : Il s'agit des séquelles de la guerre en Ukraine, des conséquences inévitables des sanctions moralement justifiées contre la Russie, et des répercussions de la "pandémie".

Mais les coupables ont été clairement identifiés. En fait, la crise se déroule comme prévu.

Le fait que la guerre et les sanctions aient des conséquences de plus en plus catastrophiques pour de grandes parties du monde a fait l'objet d'une récente interview publiée dans le quotidien allemand Bild, dans laquelle la ministre allemande du développement, Svenja Schulze, a exprimé ses pensées. Elle a déclaré qu'il y avait maintenant une menace de "la pire famine depuis la Seconde Guerre mondiale, avec des millions de morts à cause du coronavirus, des sécheresses extrêmes et maintenant de la guerre qui a augmenté les prix des aliments dans le monde entier d'un tiers" et qui sont "maintenant à des niveaux records". Le Programme alimentaire mondial "part actuellement du principe qu'il y a bien plus de 300 millions de personnes souffrant de famine aiguë" et doit "constamment revoir ses prévisions à la hausse".

Les conséquences d'un confinement calculé

Pas un mot sur le fait que la plupart de ces victimes sont les victimes de ce qui est de plus en plus reconnu comme une mise en scène planifiée de la pandémie et de ses conséquences à long terme. Les confinements coordonnés politiquement au niveau international, avec leurs conséquences fatales sur le commerce mondial des biens et des services ainsi que les interruptions de production, ont massivement accru la dépendance des pays du tiers monde et des pays émergents vis-à-vis des pays industrialisés, de leurs pionniers de la haute technologie et des pays donateurs d'aide au développement.

Non seulement les géants pharmaceutiques et les fabricants de vaccins, qui ont réalisé d'énormes bénéfices grâce à la redistribution des biens de l'État et des recettes fiscales (souvent à crédit), sont les grands gagnants de cette crise mise en scène, mais les ONG et les fondations milliardaires qui détiennent des brevets et font pression pour obtenir les programmes gouvernementaux correspondants en ont également largement profité.

Il existe désormais une transformation globale qui peut être mise en œuvre dans divers domaines du développement humain. Des villes intelligentes avec un haut degré de numérisation et de surveillance, une dépendance complète du système de santé à l'égard de courtiers de pouvoir centralisés (considérez le rôle de l'OMS et de ses financiers), la subordination de toutes les autres tâches politiques à un agenda d'urgence qui n'est pas seulement lié aux virus, mais aussi à la "protection du climat".

Prétexte à la redistribution et au détournement de fonds

Les mêmes géostratèges qui veulent faire passer cette internationalisation des "défis" par-dessus les autorités démocratiquement légitimées des différentes nations sur une toile de fond mondiale mènent également la véritable guerre par procuration pour l'avenir en Ukraine. Il n'est donc pas étonnant que cette scène serve aussi de prétexte non seulement au détournement de fonds publics pour de nouveaux profiteurs (biens d'armement, oligarques ukrainiens) qui n'ont plus rien pour lutter contre la faim.

Mais aussi pour justifier le prochain "no alternative" après la protection du climat, qui se trouve être les sanctions contre la Russie, qui créent de nouveaux profiteurs dans l'esprit des élites économiques occidentales - des exportateurs américains de GNL par fracturation aux partenaires britanniques, français et américains dans la production pétrolière arabe - qui peuvent s'attendre au boom du siècle.

Il s'agit de l'arrière-plan, imperceptible pour la plupart des gens, derrière lequel sont prises les grandes décisions qui, en fin de compte, entraînent des bouleversements dans l'approvisionnement de base mondial en nourriture, en énergie, en médicaments et bien plus encore. Dans une ridicule simplification excessive du contexte, Svenja Schulze, avec un pin's coloré du WEF à son revers, a néanmoins accusé le président russe Poutine de mener une "guerre contre la faim".

Il profite du "fait que de nombreux pays dans le monde sont dépendants des produits agricoles russes et ukrainiens". Il a également "volé des céréales à l'Ukraine" qu'il ne partage qu'avec les pays "qui soutiennent sans équivoque la Russie". Elle voit dans le fait que 40 pays de l'Assemblée générale de l'ONU, "dans laquelle vit la moitié de la population mondiale", n'ont pas condamné "la guerre d'agression de Poutine" un "résultat concret de la sensibilité au chantage alimentaire".

Combattre Poutine avec de l'huile végétale

Afin de ne pas participer à ce prétendu stratagème, M. Schulze a appelé à mettre fin à l'utilisation des cultures vivrières et fourragères pour la production de biocarburants.

"Personne ne veut être responsable de l'alimentation de la faim dans le monde. Nous devons cesser de mettre de la nourriture dans le réservoir - qu'il s'agisse de blé, d'huile de palme, de canola ou de maïs. Environ 4,4 % du carburant est constitué de denrées alimentaires et d'aliments pour animaux. Ce pourcentage devrait être réduit à zéro, non seulement en Allemagne, mais aussi dans le monde entier. En Allemagne, nous versons chaque année 2,7 milliards de litres de carburant issu d'huiles végétales dans les réservoirs des voitures. Cela représente presque la moitié de la récolte d'huile de tournesol de l'Ukraine".

Un cap est également fixé que le monde entier doit suivre, et qui provoque finalement aussi des effets en cascade et des problèmes ultérieurs dans le monde entier. La ministre fédérale de l'environnement, Steffi Lemke (Verts), a formulé des demandes similaires à la fin du mois d'avril. L'association de l'industrie allemande des biocarburants (VDB) a rejeté cette demande, soulignant que le marché avait déjà réagi car la production de biocarburants était déjà limitée par les prix agricoles élevés. Quoi qu'il en soit, le mélange de biodiesel dans le carburant diesel en Allemagne a sensiblement diminué en janvier et février, selon l'Union pour la promotion des plantes oléagineuses et protéagineuses (Ufop).

Selon le groupe de réflexion européen Farm Europe, l'utilisation des biocarburants fera baisser le prix du carburant dans l'UE de 10 cents par litre. Le gouvernement américain a même décidé le mois dernier d'augmenter délibérément le mélange de biocarburants afin de freiner la hausse des prix des combustibles fossiles. Il semble que Schulze et Lemke soient une fois de plus engagés dans un combat aussi infondé que désespéré. Au final, seules les élites en sortiront gagnantes.

Couper le flux de gaz

Les réserves de gaz de l'Europe pourraient s'épuiser plus vite que prévu après que l'Ukraine a coupé cette semaine environ un tiers des flux de gaz vers l'Europe. Dans la région de Lougansk, dans l'est de l'Ukraine, l'approvisionnement en gaz de la Russie vers l'Europe centrale a été interrompu le 11 mai à l'instigation du gouvernement ukrainien. Les raisons de cette interruption ne sont pas claires.

Jusqu'à présent, le gaz était acheminé vers d'autres stations de distribution en direction de l'Europe centrale via les plateformes gazières de Sochranivka et de Novopskov. Les opérateurs justifient la fermeture par la survenue d'un "cas de force majeure". Mais le fournisseur russe Gazprom a déclaré qu'aucun dommage n'avait été constaté sur les lignes touchées. Les observateurs s'accordent à dire que le gouvernement de Kiev veut apparemment forcer la fermeture pour des raisons politiques, et non pour des raisons techniques. À Kiev, on espère que l'escalade du conflit se poursuivra et que les gouvernements européens seront poussés dans leurs retranchements.

Le gestionnaire du réseau gazier ukrainien a annoncé que jusqu'à 32,6 millions de mètres cubes de gaz par jour sont tombés à cause du plafonnement, soit près d'un tiers de la quantité maximale pouvant être transportée chaque jour vers l'Europe via l'Ukraine. Il n'est techniquement pas possible de détourner les livraisons qui ne sont plus disponibles par d'autres voies. C'est également pour cette raison - et parce que l'Ukraine a, par le passé, extrait à plusieurs reprises et illégalement du gaz des gazoducs traversant son territoire - que le projet Nord Stream 2 a été mis en œuvre. La mesure actuelle du gouvernement de Kiev confirme rétrospectivement la justesse du projet Nord Stream 2, qui a entre-temps été mis à mal par Washington et le nouveau gouvernement allemand.

La destruction de l'approvisionnement alimentaire est le programme : L'Australie met à la poubelle des avocats frais, tandis que des préparations pour nourrissons sont expédiées à la frontière américaine et que les bébés américains ont faim.

Dans le podcast Situation Update de demain, nous couvrirons tout le carnage cryptographique et l'implosion du marché qui s'accélèrent en ce moment, mais pour le podcast d'aujourd'hui, nous nous concentrons sur la destruction délibérée de nourriture qui a lieu dans le monde entier afin d'organiser une famine de masse.

Aux États-Unis, la plus grande usine de fabrication de lait maternisé a été fermée en février par la FDA, en raison de la malpropreté des sols et de la contamination microbiologique des produits en poudre. La société en question s'appelle Abbott Laboratories, et je trouve étonnant qu'elle n'ait pas disposé de suffisamment de sols en époxy et de surfaces murales non poreuses pour répondre aux exigences de la FDA dans son usine de fabrication. C'est pourquoi la FDA l'a fait fermer, et il semble que dans ce cas, la FDA ait fait son travail correctement.

Mais la pénurie de lait maternisé est désormais si prononcée que l'on commence à entendre des appels à la réouverture de l'usine, même sans les mesures de sécurité en place, ainsi que des affirmations bizarres selon lesquelles même si certains enfants meurent d'une contamination bactérienne, un nombre bien plus important d'entre eux pourraient mourir d'un manque de lait maternisé. Par conséquent, l'argument est qu'il n'y a pas de problème à vendre des préparations pour nourrissons contaminées - une idée complètement folle qui ressemble à la justification du "bien commun" pour les vaccins toxiques, en fait.

Nous rappelons aux mères qu'elles peuvent faire leur propre préparation pour nourrissons à la maison, car les préparations des Laboratoires Abbott sont, à mon avis, des déchets complets d'ingrédients alimentaires transformés tels que des solides de sirop de maïs et des protéines de lait transformées. La pénurie de cette malbouffe est en fait une bénédiction si elle apprend aux mères à fabriquer leur propre lait maternisé ou à revenir à l'allaitement maternel.

La Weston A. Price Foundation propose ici des recettes de préparations pour nourrissons faites maison. (Indice : vous aurez besoin d'huile de foie de morue...). Le régime Biden expédie du lait maternisé à la frontière sud pour nourrir les bébés des immigrants illégaux pendant que les bébés américains meurent de faim.

Alors que les bébés américains sont confrontés à la famine, le régime de Biden - porté au pouvoir par une "élection" criminellement truquée - a expédié des palettes de lait maternisé à la frontière sud des États-Unis pour nourrir les bébés des immigrants illégaux.

C'est une preuve supplémentaire de la politique de "l'Amérique d'abord" du régime Biden, qui semble se donner beaucoup de mal pour punir le peuple américain et démanteler l'infrastructure de l'Amérique, presque comme si les marionnettistes de Biden faisaient la guerre à l'Amérique. (Eh bien en fait, ils le font.)

Il n'y a pas que la frontière. Alors que l'infrastructure alimentaire américaine s'effrite, de plus en plus d'Américains se demandent pourquoi Joe Biden et le Congrès américain envoient 40 milliards de dollars à l'Ukraine alors que les enfants américains sont affamés. L'abeille de Babylone offre le titre parfait qui résume cette folie : Il semble que, pour obtenir du lait maternisé en Amérique aujourd'hui, il faille être l'enfant d'un immigrant illégal ou l'enfant d'un ressortissant ukrainien.

L'Australie jette des milliers de produits frais à base d'avocat dans des décharges et prétend que c'est nécessaire pour "soutenir les agriculteurs".

Pendant ce temps, il semble que les lobotomies induites par les vaccins aient vraiment fait des ravages en Australie, où les dirigeants de l'industrie de l'avocat sont devenus si attardés mentalement qu'ils jettent des milliers d'avocats dans des décharges tout en prétendant que cela "soutient les agriculteurs."

Ils déversent littéralement des camions remplis de produits frais et sains, alors même qu'une grande partie du monde est confrontée à une pénurie alimentaire. Ce sont probablement les mêmes personnes qui ont ordonné à tout le monde de porter des masques et de recevoir des injections de vaccin contre le coronavirus. Aujourd'hui, ils ont perdu la capacité de fonctionner de manière rationnelle, et ils pensent que l'agriculture est le processus par lequel on fait pousser des aliments et on la jette avant que quiconque puisse la manger.

On se demande vraiment combien de temps il reste à l'humanité, si nous avons déjà perdu la capacité de reconnaître la valeur des aliments.

Article traduit sur SCW

15 mai 2022

FLASH - Les médecins signent une tribune au vitriol pour dénoncer le mauvais bilan de Hirsch

Après l'avertissement de fermetures des urgences, les médecins rajoutent une couche en signant une tribune au vitriol sur les Echos comme pour les médecins-psychiatres sur Le Parisien. Le système hospitalier est à deux doigts de se casser la gueule !

« L’hôpital public français a acquis depuis des décennies une réputation d’excellence [...] Nous vous alertons car ce système s’écroule et nous ne sommes plus en mesure d’assurer nos missions dans de bonnes conditions de qualité et de sécurité des soins ».

Voilà neuf ans maintenant que Martin Hirsch dirige d'une main de fer l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), gigantesque structure hospitalière de plus de 100 000 salariés. Très médiatique, l’ancien haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté multiplie les sorties dans les médias, plus ou moins heureuses (on se souvient de sa proposition de faire payer leurs hospitalisations aux non-vaccinés atteint de la Covid-19).

Dernière intervention en date, le directeur de l’AP-HP a fait publier le 3 mai dernier dans le journal Les Echos une série de propositions pour réformer l’hôpital public, telle que la mise en place d’un salarie modulée selon la spécialité ou la fin du statut de PH. Un programme qui n’a pas manqué de faire réagir des médecins franciliens, une trentaine d’entre eux ayant pris la plume et fait publier une tribune en réponse ce mardi (toujours dans les Echos). Mais plutôt que de répondre sur le fond des propositions, le collectif de praticiens préfère mettre Martin Hirsch devant son bilan de directeur de l’AP-HP, qu’ils jugent désastreux.

1 400 postes d’infirmiers vacants et 10 à 20 % de lits fermés

Les auteurs de la tribune abordent tout d’abord le bilan financier du haut fonctionnaire. « L’endettement a augmenté de 47 %, passant de 2,1 milliards d’euros en 2014 à 3,1 milliards d’euros en 2021 » constatent-t-ils, alors que le déficit s’élève à 290 millions d’euros en 2021. Les médecins attaquent ensuite Martin Hirsch sur sa politique de « grands projets qui prennent beaucoup de retard ». « Le nouvel Hôtel-Dieu, annoncé pour 2020, sera inauguré au mieux en 2026, s’il est inauguré un jour ; l’hôpital Nord, qui devait ouvrir en 2025, est repoussé de plusieurs années ».

Mais le gros des critiques de ce collectif de médecins se porte sur les conditions de travail et l’attractivité. Et d’égrener quelques chiffres : 1 400 postes vacants d’infirmiers, entre 10 et 20 % de lits fermés selon les services, 30 % de blocs opératoires à l’arrêt. Les médecins évoquent notamment la situation du service d’hématologie de l’hôpital Saint-Louis, menacé de fermeture par manque de personnels et pointent du doigt les effets selon eux désastreux de la réforme du temps de travail mené en 2016 par Martin Hirsch, « un échec qui n’a fait qu’inciter davantage d’agents à quitter l’AP-HP ».

Un soignant sur deux exposé au burn out !

« L’accès au diagnostic et aux soins médicaux et chirurgicaux à l’hôpital public est extrêmement difficile, et les équipes soignantes démotivées. Les délais de programmation des interventions s’allongent, les soins urgents ne sont plus réalisés dans des délais raisonnables », alertent-ils. Conséquence : « Les usagers sont de plus en plus obligés de se tourner vers les établissements privés », déplorent les signataires.

Selon les responsables, de nombreux postes de soignants ne sont pas pourvus et des personnels vont jusqu’à quitter les hôpitaux. « 49 % des professionnels de santé sont exposés au burn out », constatent-ils.

Pour pallier ce problème, les signataires de la tribune proposent trois pistes. Ils appellent à « réviser à la hausse » l’objectif national des dépenses d’assurance maladie et à revaloriser « le salaire des personnels paramédicaux, infirmiers en premier lieu, et des médecins ». Plus globalement, cela signifie « une refonte complète » de l’hôpital public français.

Les soignants ont reçu le soutien de plusieurs partis, à l’instar du Parti socialiste. « L’hôpital se meurt et le gouvernement regarde ailleurs. Face à cet abandon du système de santé à la française, il est de notre responsabilité commune d’apporter des réponses »

L’abbé Pierre ou Caligula ?

La tribune critique également la mise en place par Martin Hirsch en 2018 de la « nouvelle AP-HP ». Une réforme reposant sur le regroupement en structures plus grandes, le nombre de groupes hospitaliers passant de 12 à 6, qui a « épaissi le millefeuille administratif et éloigné les décideurs du terrain » selon ses détracteurs. « Les personnels de ces ensembles étalés parfois sur des hôpitaux distants ont le sentiment d’être utilisés comme des pions ; cette réforme est un échec de plus ». La tribune conclue sans doute par ses attaques les plus graves, accusant Martin Hirsch de fermer les yeux sur les cas de harcèlement, voire de protéger les agresseurs. « La maltraitance ruisselle du sommet au bas de l’échelle ».

Les médecins auteurs de la tribune le concèdent : Martin Hirsch n’est pas le seul responsable des difficultés de l’AP-HP. L’ensemble de l’hôpital public connait des difficultés structurelles (pénurie de médecins, manque d’attractivité, lourdeurs administratives…) qui ont été accentuées par la crise sanitaire. Ce que les auteurs de la tribune reprochent avant tout à l’ancien président d’Emmaüs, c’est un certain mépris pour les médecins et une gestion brutale. « Ceux qui ne le connaissent pas le prennent pour l’abbé Pierre, ceux qui le connaissent pour Caligula » disait le Dr Gérard Kierzk en 2020. Sources : Jim et RT

14 mai 2022

EXPLOSIF - Réchauffement climatique, l'Humanité va le payer cher ! L'AVERTISSEMENT !

LA PLANETE BRULE - Selon la source à laquelle vous vous adressez, le dernier rapport du GIEC est soit surprenant, soit déprimant, soit désastreux - ou plus probablement une combinaison des trois. L'Humanité sera ECHEC ET MAT !!

Lorsque le soleil se couchera sur la race humaine, et que la cause de la mort ne sera pas un astéroïde détruisant la planète, celui ou celle qui viendra après notre espèce découvrira peut-être les documents qui nous ont définis - la Grande Charte, un certain nombre de constitutions nationales et de traités internationaux, des œuvres de fiction classiques. 

Plus récemment, ce canon s'est enrichi d'une série de rapports spéciaux du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) des Nations unies, qui mettent en garde contre la catastrophe que nous avons créée pour nous-mêmes. Le dernier en date, qui porte sur les océans et la cryosphère (les parties glacées de la planète), est publié aujourd'hui et, selon la personne à qui vous le demandez, il est soit surprenant, soit déprimant, soit terrible, ou plus probablement une combinaison des trois.

La principale conclusion est la suivante : Le changement climatique est un changement d'océan. Les mers continuent à absorber la chaleur de l'atmosphère, les vagues de chaleur marines paralysent les écosystèmes et la diminution de la neige et de la glace menace les réserves d'eau. L'océan s'est réchauffé sans relâche depuis 1970, absorbant plus de 90 % de l'excès de chaleur du système climatique. "Les conséquences pour la nature et l'humanité sont vastes et graves", a déclaré Ko Barrett, vice-président du GIEC, lors d'une conférence de presse annonçant les conclusions.

Commençons par la conséquence la plus apparente du changement climatique dans les océans : l'élévation du niveau moyen mondial de la mer. Entre 1902 et 2015, elle a été de 0,16 mètre. Mais ce taux s'accélère. Entre 2006 et 2015, il a augmenté d'environ 3,6 millimètres par an, soit plus du double de ce qu'il était entre 1901 et 1990. Dans le même temps, la population des zones côtières de faible altitude compte aujourd'hui 680 millions de personnes, chiffre qui devrait exploser pour atteindre plus d'un milliard dans les 30 prochaines années. Au cours de ces trois prochaines décennies, de nombreuses mégapoles et îles de faible altitude pourraient commencer à voir se produire des événements extrêmes liés au niveau de la mer, qui n'avaient lieu qu'une fois par siècle - des ondes de tempête menaçant la vie des habitants, par exemple - tous les jours. chaque. année.

Le niveau des mers augmente plus rapidement parce que les calottes glaciaires fondent à un rythme accéléré, principalement au Groenland et en Antarctique. Nous devrions être très, très inquiets pour la calotte glaciaire de l'Antarctique, qui pourrait s'effondrer avec des conséquences catastrophiques. Si cela devait se produire, "il est possible que le niveau de la mer augmente de plusieurs mètres au cours des deux ou trois prochains siècles", a déclaré l'auteur principal coordinateur Regine Hock lors de la conférence de presse. "Pour l'instant, la fourchette probable ne dépasse pas un mètre, mais en raison de toutes les incertitudes qui sont encore associées à tous ces processus, aux mécanismes de rétroaction qui entrent en jeu et qui renforcent les cycles, il est très difficile de faire des projections."

Le pergélisol, lui aussi, est une crise imminente. Selon le rapport, le pergélisol arctique et boréal contient jusqu'à 1 600 gigatonnes de carbone organique, soit près de deux fois la quantité de carbone présente dans l'atmosphère. Et les températures du pergélisol ont atteint des niveaux record. Si le pergélisol fond à grande échelle, cela déclenchera une boucle de rétroaction vicieuse, le carbone libéré entraînant encore plus de réchauffement et de fonte. Et le réchauffement frappe l'Arctique avec plus de férocité que le reste de la planète.

Et puis il y a la neige. "L'épaisseur, l'étendue et la durée de la couverture neigeuse ont diminué dans presque toutes les régions montagneuses, en particulier à basse altitude", a déclaré Heidi Steltzer, auteur principal coordinateur, lors de la conférence de presse. "La neige est bonne, et nous en avons moins. La neige arrive plus tard, fond plus tôt et couvre moins de terrain." La diminution de la fonte des neiges menace l'approvisionnement en eau potable et l'irrigation des cultures, et peut réduire la production des barrages hydroélectriques.

Dans les océans, le réchauffement entraîne un chaos écologique. Selon le rapport, le nombre de vagues de chaleur marines a doublé au cours des quatre dernières décennies, et leur intensité ne cesse de croître. Les conséquences sur la vie marine sont désastreuses. Les eaux chaudes contiennent moins d'oxygène, ce qui entraîne la formation de zones mortes ; les organismes ayant la capacité de fuir doivent trouver de nouveaux habitats. En effet, les espèces se sont déplacées vers les pôles pour échapper à la chaleur : Depuis les années 1950, les espèces qui vivent dans les 200 mètres supérieurs de la mer se sont déplacées de 52 kilomètres par décennie, tandis que les organismes du plancher océanique ont parcouru 29 kilomètres par décennie.

Pour compliquer encore les choses, aucune espèce marine ne vit en vase clos. Si votre proie de prédilection disparaît ou s'éloigne, et que vous ne pouvez pas trouver une nouvelle source de nourriture, vous êtes en difficulté. "La vie dans les océans, telle que nous la voyons, est en train de se déchirer", déclare Emily Pidgeon, responsable des programmes marins à Conservation International, qui n'a pas participé à la rédaction du rapport. "L'acidité change, la température change, et aussi la structure de l'océan - donc son degré de salinité et les températures de haut en bas. Des animaux différents aiment des combinaisons différentes, et doivent donc se déplacer vers de nouveaux endroits. C'est comme une immigration massive dans les océans". Ce phénomène se produit à la fois horizontalement, lorsque les espèces se déplacent vers les pôles, et verticalement, lorsqu'elles tentent de trouver le point idéal dans la colonne d'eau d'un océan en mutation.

Ces changements menacent les stocks de poissons, une source majeure de nourriture pour notre espèce. "Je ne pense pas que les gens se rendent compte à quel point leur vie est intimement liée aux océans et à la cryosphère", déclare Cassandra Brooks, spécialiste des sciences de la mer à l'université du Colorado à Boulder, qui n'a pas participé à la rédaction du rapport. "Ils ne comprennent pas que littéralement une respiration sur deux provient de l'océan, du phytoplancton, que le climat serait beaucoup plus chaud si l'océan ne rendait pas tous ces services pour nous."

Même si nous devions réduire les émissions de gaz à effet de serre demain - ce que nous ne ferons pas, à cause du capitalisme - les océans continueraient à se réchauffer. Sans atténuation ou même dans un scénario de faibles émissions, la chaleur se déversera dans les océans à un rythme croissant et dévastateur.

"Bien que ce rapport soit incroyablement déprimant, pour être honnête, je pense que nous pouvons y voir un véritable appel à l'action", déclare M. Brooks.

Avant tout, nous devons ramener les émissions à zéro aussi vite que possible. Mais nous pouvons aussi soutenir l'océan de manière plus proactive. La réhabilitation des écosystèmes de mangroves côtières et d'autres zones humides côtières (nous en avons détruit la moitié au cours du siècle dernier) permet de créer une barrière naturelle contre les ondes de tempête et de piéger le carbone. Et nous devons être plus intelligents en ce qui concerne le ruissellement agricole. Les eaux agricoles polluées transportent dans l'océan des nutriments qui alimentent des proliférations massives d'algues, lesquelles aspirent l'oxygène de l'eau et entraînent des décès massifs.

"Il y a un certain niveau de dépression à la lecture de ce rapport", déclare M. Pidgeon, de Conservation International. "Pour moi, le message est très clair : le changement climatique entraîne un changement des océans. Nous n'avons pas considéré les océans comme faisant partie du système climatique de la manière dont nous devrions le faire."

Il est clair que ce dernier rapport du GIEC ne sera pas l'un des documents dont nous serons les plus fiers.

Changement climatique : Le rapport du GIEC met en garde contre les effets "irréversibles" du réchauffement de la planète.

Selon la dernière évaluation de l'ONU, de nombreux effets du réchauffement climatique sont désormais tout simplement "irréversibles".

Mais les auteurs d'un nouveau rapport affirment qu'il reste un court laps de temps pour éviter le pire.

Selon le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, l'homme et la nature sont poussés au-delà de leurs capacités d'adaptation.

Plus de 40 % de la population mondiale est "hautement vulnérable" au climat, selon cette sombre étude.

Mais il y a un espoir : si la hausse des températures est maintenue en dessous de 1,5°C, cela réduirait les pertes prévues.

Quatre mois à peine après la COP26, au cours de laquelle les dirigeants mondiaux se sont engagés à agir rapidement contre le changement climatique, cette nouvelle étude des Nations unies montre l'ampleur de leur tâche.

"Notre rapport indique clairement que les lieux où les gens vivent et travaillent pourraient cesser d'exister, que les écosystèmes et les espèces avec lesquels nous avons tous grandi, qui sont au cœur de nos cultures et qui informent nos langues, pourraient disparaître", a déclaré le professeur Debra Roberts, coprésident du GIEC.

"C'est donc vraiment un moment clé. Notre rapport indique très clairement qu'il s'agit de la décennie de l'action, si nous voulons que les choses changent."

Ce rapport du GIEC est le deuxième d'une série de trois études réalisées par l'organisme le plus important au monde dans le domaine de la recherche sur le climat.

En août dernier, le premier rapport mettait en évidence l'ampleur de l'impact de l'homme sur le système climatique.

Ce nouveau rapport examine les causes, les conséquences et les solutions du changement climatique. Il donne l'indication la plus claire à ce jour de la façon dont un monde plus chaud affecte tous aux 4 coins du monde.

Le rapport est un compte rendu brutal des conséquences féroces que le monde connaît déjà, comme le nombre croissant de personnes qui meurent de chaud.

Mais les auteurs affirment qu'il reste une brève laps de temps pour éviter le pire.

"L'une des choses qui, à mon avis, est vraiment, vraiment claire dans le rapport, c'est que oui, les choses vont mal, mais en fait, l'avenir dépend de nous, pas du climat", a déclaré le Dr Helen Adams, l'un des principaux auteurs du rapport du King's College de Londres.

Le rapport montre que les phénomènes météorologiques extrêmes liés au changement climatique, tels que les inondations et les vagues de chaleur, frappent les êtres humains et les autres espèces beaucoup plus durement que ne l'indiquaient les évaluations précédentes.

La nouvelle étude indique que ces impacts dépassent déjà la capacité de nombreuses personnes à y faire face.

Si tout le monde est touché, certains le sont beaucoup plus. Ce résultat dépend en grande partie de l'endroit où l'on vit.

Entre 2010 et 2020, les inondations, les sécheresses et les tempêtes ont fait 15 fois plus de victimes dans les régions très vulnérables, dont certaines parties de l'Afrique, de l'Asie du Sud et de l'Amérique centrale et du Sud, que dans les autres régions du monde.

La nature constate déjà des effets dramatiques au niveau actuel de réchauffement.

Les récifs coralliens sont blanchis et meurent à cause de la hausse des températures, tandis que de nombreux arbres succombent à la sécheresse.

Le rapport met en évidence les impacts croissants attendus de l'augmentation des températures mondiales, actuellement de l'ordre de 1,1°C, qui s'oriente vers 1,5°C.

L'élévation continue et accélérée du niveau de la mer touchera de plus en plus les établissements côtiers, les poussant vers la "submersion et la perte".

Tous scénarios d'émissions confondus, le GIEC prévoit qu'un milliard de personnes supplémentaires seront exposées à des risques climatiques spécifiques aux zones côtières au cours des prochaines décennies.

Si les températures augmentent de 1,7 à 1,8 °C par rapport au niveau de 1850, le rapport indique que la moitié de la population humaine pourrait être exposée à des périodes de conditions climatiques potentiellement mortelles dues à la chaleur et à l'humidité.

Commentant le résumé, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, l'a décrit comme un "atlas de la souffrance humaine". Il n'a aucun doute quant à l'origine de la faute.

"Les faits sont indéniables. Cette abdication du leadership est criminelle. Les plus grands pollueurs du monde sont coupables de l'incendie criminel de notre unique foyer."

La santé, une préoccupation croissante

Selon les auteurs de l'étude, les maladies vont probablement se propager plus rapidement au cours des prochaines décennies.

Il existe un risque particulier que l'évolution des conditions climatiques facilite la propagation de la dengue, transmise par les moustiques, à des milliards de personnes supplémentaires d'ici à la fin du siècle.

Outre les effets sur la santé physique, ce rapport indique pour la première fois que le changement climatique pourrait exacerber les problèmes de santé mentale, notamment le stress et les traumatismes liés aux phénomènes météorologiques extrêmes et à la perte des moyens de subsistance et de la culture.
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Le réchauffement menace les espèces

- Environ la moitié des organismes vivants évalués dans le rapport sont déjà en train de se déplacer, vers des terres plus élevées ou vers les pôles.
- Alors que 14 % des espèces évaluées seront probablement confrontées à un risque très élevé d'extinction si le monde se réchauffe de 1,5 °C, ce chiffre atteindra 29 % des espèces si le réchauffement atteint 3 °C.
- Pour les créatures vivant dans des zones classées comme des points chauds de biodiversité vulnérables, le risque d'extinction, déjà très élevé, devrait doubler à mesure que le réchauffement se rapproche de 2 °C, et décupler si le monde atteint 3 °C.

Certains chercheurs ont émis l'hypothèse qu'un dépassement de 1,5 °C pendant une courte période serait acceptable si les températures redescendaient en dessous de ce niveau peu après.

Le rapport indique que cette approche présente des dangers.

"Dans tout dépassement, il y a un risque croissant d'atteindre des points de basculement et de déclencher une rétroaction, dans le système climatique, comme le dégel du pergélisol"
, a déclaré Linda Schneider de l'Institut Heinrich Boll, qui était observatrice lors des discussions du GIEC.

"Cela rendrait beaucoup plus difficile, voire impossible, de revenir en dessous de 1,5 C".

daigne les solutions technologiques telles que la déviation des rayons du soleil ou l'élimination du dioxyde de carbone de l'air, estimant qu'elles pourraient aggraver la situation.

Le résumé à l'intention des décideurs politiques met l'accent sur le "développement résilient au changement climatique", qui, selon le rapport, permet de renforcer la capacité de chaque société à faire face au changement climatique.

"Si nos voies de développement sont celles dans lesquelles les systèmes de santé ne s'améliorent pas beaucoup, l'éducation ne s'améliore pas beaucoup, nos économies ne croissent pas très vite et l'inégalité reste un gros problème, c'est un monde dans lequel une quantité particulière de changement climatique aura un impact vraiment important", a déclaré le professeur Brian O'Neill, un auteur principal de la coordination du GIEC du Pacific Northwest National Laboratory aux États-Unis.

"En revanche, s'il s'agit d'un monde où nous faisons vraiment des progrès rapides en matière d'éducation, de santé et de pauvreté, si le changement climatique est imposé à cette société, le risque sera beaucoup plus faible."

Le point de vue du Guardian sur le rapport du GIEC : l'inaction a coûté cher au monde

Il est plus que temps de s'attaquer aux "pyromanes" de l'industrie des énergies fossiles qui refusent de gérer leur propre déclin

Quelles sont les chances de l'humanité d'éviter une catastrophe de grande ampleur, étant donné que l'histoire suggère que l'effondrement des civilisations a été la norme plutôt que l'exception ? La réponse, selon le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat des Nations unies, est que les chances d'anéantissement sont plus faibles qu'on ne l'imaginait. Les scientifiques sont conscients que les mesures prises pour éviter une catastrophe climatique sont insuffisantes. Le GIEC suggère qu'environ 40 % de la race humaine vit dans la zone dangereuse et que de nombreux écosystèmes sont irrémédiablement dégradés. Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, n'a pas hésité à qualifier de "criminelle" l'abdication du leadership des puissances mondiales. Les plus grands pollueurs du monde, a-t-il déclaré, "sont coupables d'un incendie criminel sur notre seule maison".

Aucun réchauffement de la planète n'est sans danger. Si les températures moyennes de la planète augmentent de 1,5 °C - l'objectif de l'accord de Paris sur le climat - le rapport du GIEC avertit que jusqu'à 14 % des espèces terrestres courent un risque très élevé d'extinction. Si la température augmente de 3 °C, ce qui n'est pas exagéré, près d'un tiers de la vie sur la terre ferme pourrait disparaître. Ce rapport est un dernier avertissement. La prochaine fois que les scientifiques du monde entier se prononceront, ce sera à la fin de la décennie - quand il sera trop tard pour arrêter la pourriture. C'est pourquoi il reste essentiel de s'en tenir aux objectifs des Nations unies, à savoir réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre de 45 % d'ici à 2030 et parvenir à des émissions mondiales nettes nulles d'ici à 2050. Et c'est pourquoi il est extrêmement décevant de constater que les engagements actuels verront les émissions augmenter de 14 %. Cela risque de plonger le monde dans le chaos social.

L'inaction passée et le fait de ne pas avoir commencé à réduire les émissions de manière significative à un stade précoce ont coûté cher au monde. L'idée d'une transition douce des combustibles fossiles vers des alternatives à faible teneur en carbone ne semble plus réaliste. Un événement catastrophique tel que la disparition totale du pergélisol arctique ou la transformation de la forêt amazonienne en savane pourrait signifier que le monde est confronté à une catastrophe climatique bien plus tôt que ne le prévoient les modèles du GIEC. Les gaz à effet de serre ne se limitent pas au dioxyde de carbone. Pourtant, les émissions de CO2 pourraient devoir être réduites encore davantage pour compenser si les gaz autres que le CO2, qui altèrent le climat, ne sont pas freinés assez rapidement. Le monde doit maintenant prendre des mesures d'urgence pour réduire rapidement les concentrations de carbone dans l'atmosphère et s'attaquer aux "pyromanes" de l'industrie des combustibles fossiles qui refusent de gérer leur propre déclin.

Une transition rapide vers un avenir fondé sur les énergies renouvelables est nécessaire, mais elle n'est malheureusement pas en vue. L'invasion de l'Ukraine par la Russie ne concerne pas les hydrocarbures, mais a de nombreuses implications sur leur utilisation. Moscou a utilisé son approvisionnement en gaz comme une épée de Damoclès sur ses principaux clients. L'UE devrait réduire sa dépendance au gaz pour des raisons de sécurité énergétique et pour éviter la destruction de la planète.

La crise ukrainienne montre que les gouvernements sont prêts à dépenser d'énormes sommes d'argent pour faire face à une menace jugée suffisamment grave. L'Allemagne a inversé sa politique étrangère d'après-guerre froide pour dépenser 100 milliards d'euros dans le réarmement de ses forces militaires à la lumière des actions de la Russie. Il est dommage qu'une somme similaire n'ait pu être trouvée sur une décennie pour aider les nations vulnérables à faire face à la crise climatique. On estime que les pays africains dépenseront en moyenne 4 % de leur PIB pour s'adapter à la dégradation du climat. Ce qu'il faut, c'est trouver une façon de vivre nos vies qui allie la justice sociale à la durabilité écologique. Malheureusement, le GIEC révèle que cette recherche n'a pas encore vraiment commencé.



Article traduit sur Wired, Guadian et BBC

11 mai 2022

DOCU - Alcool au volant : attention danger !

AVERTISSEMENT - L'alcool au volant est responsable de plus d'un tiers des accidents mortels. Chaque année en France, plus de 1 000 personnes sont tuées dans un drame de la route impliquant un conducteur ivre. Une sur quatre a entre 18 et 24 ans. Nous étions avec les sapeurs-pompiers qui ont secouru Mathieu et sa petite amie. Ils fêtaient leur mention au baccalauréat, mais ce soir-là, sous l'emprise de l'alcool, le jeune homme perd le contrôle de sa voiture. Choqués, blessés mais en vie : ont-ils pris conscience de leur comportement irresponsable ? Nous sommes retournés les voir. Nathalie, elle, n'a jamais vu revenir sa fille de la fête de la musique. Ils étaient cinq dans la voiture, tous avaient bu. Naïs-Ambre était à l'arrière : éjectée de la voiture, elle n'a pas survécu. Nathalie souhaite que le conducteur soit condamné à une peine exemplaire. Nous avons suivi son combat jusqu'au procès. Pour enrayer l'hécatombe, le gouvernement français s'inspire souvent de méthodes testées hors de nos frontières. En Suède, où l'objectif est « zéro mort » en 2020, l'amende moyenne pour une conduite en état d'ivresse est de 2 000 €...

Pourquoi se défoncer la gueule pour s'éclater ? Faire des "Défonce Express" ('Binge Drinking' en anglais) entre amis peut envoyer des personnes aux urgences ou à la mort alors vous êtes avertis ! Aussi, la "Neknomination" a fait des ravages chez les jeunes et ce jeu pourrait être fatal pour certains.


Vidéo complète sur Rutube

  • Prendre sa bagnole en étant bourré, ça donne ça !


  • NO COMMENT - Les dernières secondes avant le crash fatal !

Sur les images, Michael Owen se trouve du côté passager et filme le conducteur Kyle Careford, drogués et ivres tout les deux. Kyle Careford est en excès de vitesse à plus de 140 km/h dans la nuit du samedi au dimanche 12 avril 2015 en pleine ville. A une vitesse aussi élevée, Kyle Careford ne peut éviter un choc, et fonce droit sur le muret de protection de l'église dans la ville de Crowborough. Les deux garçons sont morts sur le coup.
 

ATTENTION - La sanction contre les alcoolos et toxicos est corsée ! Retrait de permis immédiat si positif aux stups et 8 points en moins si le conducteur est bourré & défoncé au volant...

5 mai 2022

CARTON ROUGE - Quand les ruptures de stock des médicaments explosent !

L'alerte rouge est générale car notre santé est en jeu ! Vous avez un traitement de longue durée ou permanent, se fournir des médicaments en pharmacie devient un parcours du combattant et passer au plan B pourrait être possible si votre médecin trouve un médicament de substitution ou générique. 

Selon LCI, plusieurs centaines de médicaments et vaccins sont en rupture totale de stock et cela inquiète les patients notamment ceux qui souffrent de la maladie de Parkinson qui tirent la sonnette d'alarme.

A qui la faute ? A la mondialisation et organisation des laboratoires pharmaceutiques mais aussi des dysfonctionnements selon Le Parisien qui enrayent la production qui mériterait bien le carton rouge car cela joue sur notre santé.

La liste continue de s'allonger. Alors que des centaines de médicaments et de vaccins disparaissent des rayons des pharmacies et des hôpitaux, comment pouvons-nous expliquer aux patients que nous ne pouvons plus les traiter parce que leur traitement est "en rupture de stock"? Face à l'urgence de la situation, le collectif Parkinson et les neurologues lancent un cri d'alerte qui révèle Le Parisien - Aujourd'hui en France. Qui est concerné ? S'ils sont en première ligne, les patients atteints de la maladie de Parkinson sont loin d'être les seuls touchés par la pénurie. Toute notre pharmacopée est touchée. En 2017, le gendarme des médicaments (ANSM, Agence nationale de la sécurité du médicament) a reçu 530 rapports de traitements "essentiels" en rupture de stock ou de tension d'alimentation. Les médicaments anticancéreux sont une partie importante de la liste. La pénurie d'ImmuCyst, utilisée pour prévenir les récidives de cancer de la vessie, est telle que "600 patients ont eu cet organe retiré entre 2012 et 2017", insiste Yann Neuzillet, urologue à l'hôpital Foch de Suresnes (Hauts-de-Seine) Association française d'urologie - Les patients ont les moyens de se faire soigner en Suisse - "Nous réclamons un plan d'action urgent", alerte Didier Robiliard, le président de l’association France Parkinson.

Les antibiotiques et les vaccins ne sont pas non plus trouvés. "C'est le cas du BCG. Il existe un risque de retour de la tuberculose dans les zones défavorisées", s'inquiète Martial Fraysse, président de l'Ordre des pharmaciens d'Ile-de-France. Les médicaments antiépileptiques, les médicaments pour l'hypo ou l'hypertension sont en rupture de stock. Des traitements très courants tels que la cortisone chez les enfants prescrits en cas de laryngite ou de trachéite sont également indisponibles. "Pour vaincre, il faut bricoler en coupant les comprimés pour adultes," constate Martial Fraysse, ce qui indique un manque de 150 médicaments dans son propre dispensaire du Val-de-Marne. Même la vitamine B5, contre la perte de cheveux chez les femmes, n'est plus vendue ! Comment Les causes de cette pénurie de médicaments sont nombreuses. La pénurie n'est pas prêt d'être résolue et toutes les pharmacies sont touchées au niveau national.

Première raison, la délocalisation de la production : 70% des ingrédients actifs, les molécules à la base des traitements, sont fabriqués aux États-Unis ou en Asie, comptant un petit nombre de sites. Au moindre petit problème dans une usine, c’est la catastrophe et la machine se bloque. C’est ce qui s’est passé avec Sinemet, un traitement contre la maladie de Parkinson utilisé par plus de 40% des patients français. La seule unité de production aux États-Unis a dû fermer ses portes, juste pour revenir à la normale. La rénovation de son site de fabrication au Canada a entraîné "une baisse importante de la production", selon Sanofi Pasteur. "Le laboratoire a fini par fermer son usine en juillet 2017 pour non-rentabilité ", selon l'urologue Yann Neuzillet.

Le phénomène est aggravé par le principe du flux tendu et de la baisse des matières premières. Pour éviter les pertes, limiter les coûts, les laboratoires réduisent leurs stocks autant que possible, tandis que la demande globale et les exigences de qualité augmentent. Et lorsque les quantités sont trop limitées, ils préfèrent vendre aux pays les plus offrant. Ce qui n'est pas le cas de la France qui paie les pots cassés. "C'est une préoccupation réelle pour nous", déclare l'ANSM, qui répertorie sur son site les produits les plus importants qui manquent. Existe-t-il des alternatives ? Le ministère de la Santé déconseille de se fournir sur Internet, au risque de tomber sur des produits d'origine douteuse ou contrefait. "Les patients doivent consulter leur médecin généraliste", insiste le Dr Philippe Vella, directeur des médicaments en neurologie au sein de l'ANSM. Il vous dirigera vers des traitements alternatifs.

Mais parfois, ils sont eux-mêmes en rupture de stock. C'est le cas de la prednisolone. Cette cortisone pour enfants, désormais indisponible, remplaçait déjà la bétaméthasone. L’association française de la santé veut rassurer : "La continuité du traitement doit être assurée et nous y travaillons". L'agence tente en quelque sorte de combler les lacunes, en réservant des lots pour les cas prioritaires.

Récemment, par exemple, des vaccins antirabiques ont été retirés des pharmacies pour alimenter les centres hospitaliers. Cette situation a-t-elle déjà été connue ? Les cas de rapports de drogues en tension ou en rupture de stock ont ​​été multipliés par plus de 10 en moins de 10 ans. Ils sont passés de 44 en 2008 à 530 l’an dernier. "Vous réalisez que nous parlons de la 7ème économie mondiale, la France !" crie Martial Fraysse, également membre de l'Académie de pharmacie. "La pénurie n'est pas terminée. Nous sommes confrontés à un problème sans précédent, aux conséquences inacceptables pour la santé", a déclaré le sénateur (PS) Yves Daudigny, qui a présidé une mission parlementaire sur le sujet. 30 recommandations ont été émises, notamment la création d'un programme public de production de médicaments essentiels. Maintenant, une proposition de loi pourrait être présentée, annonce l'élu. Face au désarroi des malades, il devient urgent de trouver le bon remède voire un remède de cheval.

Article traduit sur Archy Worldys

DOCU - Médicaments : les profits de la pénurie

Fruit d’une enquête menée sur trois continents, une plongée édifiante dans les arcanes complexes de l’économie du médicament, mise à mal par la course aux profits des laboratoires.

Anti-inflammatoires injectables, anticoagulants, anti-infectieux, anticancéreux et même boules de coton font défaut. Comme de nombreuses autres en France, la pharmacie de l’hôpital de Rennes est en permanence sur le fil. Ces deux dernières décennies, les pénuries de médicaments et de produits sanitaires ont été multipliées par vingt en Europe. Tous les laboratoires ou presque étant concernés, les praticiens et les établissements de santé sont contraints de jongler avec les contingentements pour pallier les insuffisances. Certains doivent même se résoudre à prioriser les patients dans l’accès aux traitements, selon des barèmes établis par les agences de santé. Aux Pays-Bas, des pharmacies hospitalières se sont résignées à fabriquer elles-mêmes les molécules dont elles manquent cruellement, tandis que l’arrêt de la distribution de stylos injecteurs d’adrénaline en Espagne, pourtant fabriqués sur le territoire, a obligé les autorités de santé ibériques à ruser pour en importer…

Lobbying et délocalisations

Mises en lumière dernièrement par la pandémie de Covid-19, au début de laquelle l’absence de masques, de surblouses jetables ou de paracétamol s’est avérée criante, les pénuries de produits pharmaceutiques et sanitaires ont des causes multiples. Au-delà de la recherche de profits des grands acteurs du secteur, qui privilégient les molécules innovantes et délaissent les anciennes, moins lucratives, l’enquête de Xavier Deleu (Cannabis : quand le deal est légal, Plus vite, plus haut, plus dopés) et de la journaliste indépendante Rozenn Le Saint pointe le lobbying mené par les labos auprès des gouvernements et des autorités sanitaires pour conforter leurs marges, mais aussi les délocalisations de leurs usines dans des pays à bas coût de production, comme la Chine et l’Inde, où les exigences environnementales sont moindres. Menée sur les continents européen, asiatique et américain, et solidement documentée, cette plongée dans les arcanes de l’économie du médicament recueille la parole, poignante, de patients et de leurs proches, mais aussi de médecins et de spécialistes de la santé, qui ouvrent des pistes pour remédier à ces logiques dommageables pour la vie de millions de malades.

Vidéo complète sur Odysee