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30 septembre 2018

La bataille du charbon

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la France est détruite. Pour se reconstruire, elle doit se fournir en charbon. Avec l'appui du Parti Communiste, le gouvernement de l'époque sollicite alors les 200 000 mineurs du pays et leur demande de doubler la cadence. Érigés en modèles devant les autres ouvriers, les mineurs travaillent au péril de leur vie. La propagande et la couverture médiatique galvanisent les Français. Une compétition s'engagent entre les mines : plus de 100 000 tonnes de charbon sont produites au quotidien, mais beaucoup n'y survivent pas. En 1948, les héros oubliés de ce combat d'après-guerre sont violemment trahis.

29 septembre 2018

Einstein et la relativité générale, une histoire singulière

Albert Einstein, peut-être le plus grand génie et "découvreur" de la célèbre Théorie de la Relativité Générale, c'est éteint en 1955. Mais si pouvais aujourd'hui nous raconter cette histoire de la relativité ? Et nous apprendre qu'il en reste encore tant a découvrir...

24 septembre 2018

AVERTISSEMENT - La bulle immobilière menace d'éclater !

Le marché immobilier a indiqué qu'une crise allait arriver en 2007 et 2008. La même chose se reproduit-elle en 2018 ? Pendant plusieurs années, le marché immobilier a été l’un des points positifs de l’économie américaine. Les prix immobiliers avaient fortement augmenté. Mais maintenant, cela a complètement changé et les vendeurs immobiliers réduisent les prix à un rythme que nous n’avons pas connu depuis la dernière récession. Au cas où vous vous poseriez la question, il s’agit certainement d’un drapeau rouge majeur pour l’économie. Selon CNBC, les vendeurs immobiliers "réduisent les prix au plus haut depuis au moins huit ans"…
Après trois années de flambée des prix, le marché immobilier américain est en train de disparaître. Les vendeurs immobiliers réduisent les prix au plus haut depuis au moins huit ans , en particulier dans l’ouest où les hausses de prix ont été les plus fortes.
Il est intéressant de noter que les prix sont réduits plus rapidement sur les marchés qui étaient autrefois les plus tendus, car c'est exactement ce qui s'est passé lors de la crise des subprimes en 2007.

Dans un article précédent, j'ai documenté le fait que les experts avertissaient que "le marché immobilier américain semble se diriger vers son pire ralentissement depuis des années" , mais j'ai été abasourdi par la gravité de ces nouveaux chiffres.

Selon Redfin , plus d'une maison sur 4 à vendre en Amérique a connu une baisse de prix au cours des quatre dernières semaines…
Selon Redfin, une société de courtage immobilier, plus d’un quart des logements mis en vente ont été vendus au cours des quatre semaines se terminant le 16 septembre. C’est le niveau le plus élevé depuis que l’entreprise a commencé à suivre l’indicateur en 2010. Redfin définit une baisse de prix comme une réduction du prix de liste de plus de 1% et de moins de 50%.
C'est absolument fou.

Je n'ai même jamais entendu parler d'un chiffre proche de cela dans une période de 30 jours.

Bien sûr, la raison pour laquelle les prix ont baissé est que les maisons ne se vendent pas. L'offre de logements disponibles à la vente est en hausse, ce qui est une bonne nouvelle pour les acheteurs, mais une très mauvaise nouvelle pour les vendeurs.

On pourrait faire valoir que les prix des maisons devaient baisser parce qu'ils étaient devenus ridiculement élevés au cours des derniers mois, et je ne pense pas qu'il y ait trop de personnes qui seraient en désaccord avec cela.

Mais s'agit-il simplement d'un ajustement ou s'agit-il du début d'une autre crise pour le marché immobilier ?

Tout comme il y a dix ans, des millions de familles américaines se sont vraiment investies financièrement pour entrer dans des foyers qu'elles ne peuvent vraiment pas se permettre. Si un nouveau ralentissement économique se traduit par un nombre important d’Américains qui perdent leur emploi, nous allons encore une fois voir les défauts de paiement des prêts hypothécaires atteindre des sommets.

Nous vivons à une époque où la classe moyenne recule et où la plupart des familles arrivent à peine à survivre d'un mois à l'autre. Le coût de la vie augmente régulièrement, mais les chèques de paie ne le sont pas, ce qui se traduit par un énorme resserrement de la classe moyenne. J'aime beaucoup la façon dont mon bon ami MN Gordon a fait cette remarque dans son dernier article …
Le fardeau général du travailleur américain est la tâche quotidienne de faire la différence entre l’économie en plein essor rapportée par les bureaux du gouvernement et la triste économie rapportée dans ses chèques de paie toutes les deux semaines. Il y a de bonnes raisons de croire que cette tâche, ce fardeau du travailleur américain, a été réduit à une sorte de farce. Un jeu épuisant de chasser l'oie sauvage.

Comment se fait-il que l'économie se développe depuis près de dix ans, mais que le travailleur moyen n'a vu aucune augmentation significative de ses revenus ? Les travailleurs ont-ils vraiment sprinté tout ce temps ? Comment se sont-ils retrouvés dans cette situation ridicule?

Le fait est que, pour l'ouvrier américain, la marque américaine d'une économie planifiée ne paie pas. Les doubles entraves de la fausse monnaie et de la folie réglementaire appliquent des exactions qui ne peuvent être surmontées. Il y a des revendications sur les fruits de ses travaux bien avant qu'ils aient été gagnés.

En d’autres termes, l’économie a été truquée. La valeur que produisent les travailleurs afflue à Washington et à Wall Street, où elle est détournée et mal allouée aux cadres, aux copains et aux grands banquiers. Ce qui reste est dépensé pour simplement garder les lumières allumées, la voiture en marche et la nourriture sur la table.
Et malheureusement, les choses ne vont probablement pas aller mieux qu'ici.

La guerre commerciale commence vraiment à peser sur l’économie mondiale et continue de s’aggraver. Pendant la Grande Dépression, nous avons été confrontés à un scénario similaire, et nous serions bien avisés d'apprendre de l'histoire. Dans un article récent , Robert Wenzel a partagé une citation du Dr Benjamin M. Anderson tirée de son livre intitulé : "Economie et bien-être public: une histoire économique et financière des États-Unis, 1914-1946"

En 1930, il y a eu une autre folie de l'intervention du gouvernement, qui a transcendé tout le reste. Dans un monde stupéfiant sous un fardeau de dette internationale qui ne pourrait être porté que si les pays sous pression pouvaient produire des biens et les exporter vers leurs créanciers, nous, le grand pays créancier du monde, avec des droits déjà beaucoup trop élevés. Le Hawley-Smoot Tariff Act en juin 1930 était la folie suprême de la période de 1920 à 1933…

Le protectionnisme s'est répandu dans le monde entier. Les marchés ont été coupés. Les lignes commerciales ont été réduites. Le chômage dans les industries d’exportation du monde entier a augmenté très rapidement et les prix des produits d’exportation, notamment les produits agricoles aux États-Unis, ont chuté avec une rapidité inquiétante….

Les dangers de cette mesure étaient si bien compris dans les milieux financiers que, jusqu’à la dernière minute, le district financier de New York espérait que le président Hoover opposerait son veto à la facture. Mais tard le dimanche 15 juin, il a été annoncé qu'il signerait la facture. C'était la grande nouvelle lundi matin. Le marché boursier a battu douze points dans les moyennes de temps de New York ce jour-là et les industriels ont cassé près de vingt points. Le marché, pas le président, avait raison.

Bien que le marché boursier soit en plein essor, tout semble indiquer que l'économie américaine ralentit.

Si les prix des logements continuent de chuter rapidement, cela va mettre encore plus de pression sur le système et il ne faudra pas longtemps pour atteindre un point de rupture.

Article traduit sur TEC

22 septembre 2018

Plastique : la grande intox et le recyclage, c'est une option ?

Dans le monde, 10 tonnes de plastique sont produites chaque seconde. Un dixième finit dans les océans, laissant présager qu'en 2050, il y aura plus de plastique que de poissons dans la mer. Face à ces chiffres effarants, ce documentaire va explorer ce « continent plastique », surnommé le 7e continent, qui ne cesse de grandir. Les responsables ? Les grands marques qui s'acharnent à développer une addiction à cette matière. Pour éviter d'endosser la responsabilité de la pollution, certains industriels ont trouvé la parade : la mettre sur les épaules des consommateurs. Enquête sur les stratégies secrètes de l'un des géants mondiaux des sodas et les promesses de recyclage des emballages.

20 septembre 2018

Les révoltés de Linky

Un joli boîtier vert appelé Linky qui est prêt à vous espionner mais il peut vous péter à la gueule et faire exploser les factures. Les techniciens Enedis peuvent être agressifs voire violents alors en cas d'agressivité : claquez-lui la porte en pleine gueule et appelez la police !

Des compteurs qui disjonctent, des factures qui explosent, prennent feu,... mais aussi des techniciens violents ! Par le passé, dans le Var, un technicien s'est fait péter la gueule alors qu'il installait le compteur chez un particulier. De plus, Linky peut être neutralisé soi-même !

Des milliers de Français refusent l’arrivée de ce nouveau compteur dans leur foyer, et certains affirment même vivre un enfer depuis son installation. Tous craignent que cet appareil "intelligent" ne collecte toutes leurs données personnelles...

C’est l’histoire d’un simple compteur électrique qui met le feu aux poudres : Linky. Des milliers de Français refusent catégoriquement l’arrivée de ce nouveau compteur dans leur foyer, et certains affirment même vivre un enfer depuis son installation.

Chez Jean-Daniel et Laurence, impossible d’utiliser en même temps deux appareils ménagers sans tout faire disjoncter ! Delphine a vu le montant de ses factures d’électricité exploser sans raison, un comble pour cet appareil censé l’aider à faire des économies d’énergie.

Quant à Denise, elle a carrément été agressée par un technicien qui voulait le lui poser de force. Tous craignent surtout que cet appareil intelligent ne collecte toutes leurs données personnelles : Linky serait-il un espion dans la maison ? A quoi sert vraiment ce drôle de compteur ?



Il est peut-être déjà chez vous, où sera installé dans peu de temps, dans tous les cas, le nouveau compteur électrique, dit intelligent, de ERDF fait polémique. Va-t-il véritablement nous faire faire des économies, n'est-il pas trop intrusif dans notre vie privée ?

19 septembre 2018

FLASH - Quand Linky perd les pédales !

Le but du compteur Linky est de mieux maîtriser sa consommation d'énergie et au passage d'espérer réduire la facture. C'est tout l'inverse qui est arrivé à un habitant près de Dinan, dans les Côtes-d'Armor, raconte Ouest-France.

Son compteur a été remplacé par un Linky en avril 2017. Stupeur récemment : il a reçu une facture de régularisation de plus de... 4500 € ! En épluchant tous ses relevés de consommation, il a fait une étonnante découverte. En février, la facture de ce Breton a été multipliée par près de... 10 par rapport à l'année précédente à la même période ! Pour passer de 120 € à 1 018 €....

Des chiffres astronomiques incompréhensibles

Pourtant, il l'assure : il n'a pas changé ses habitudes de consommation d'un iota. "Les chiffres étaient astronomiques, c’est là que j’ai compris qu’il y avait un problème", raconte-t-il à nos confrères. Sans tarder, il demande à EDF de bloquer les prélèvements. Il devait recevoir une réponse sous 15 jours, mais n'a jamais rien reçu. Une trentaine d'appels plus tard, la situation n'a toujours pas évolué, dit-il.

"On est démunis. À chaque appel, on tombe sur une plateforme téléphonique où un conseiller nous dit qu’il va transmettre la réclamation", déclare-t-il, cité par le quotidien. Il est aujourd'hui en attente d'une réponse du médiateur d'EDF qui a été saisi. Ce cas serait loin d'être isolé, selon le collectif Jeconservemoncompteur, farouchement opposé à Linky. EDF assure de son côté qu'il s'agit bien d'un cas isolé. "Au final, le client ne payera que ce qu'il a consommé", assure l'entreprise.

Linky aussi accusé de sentir mauvais et d'être liés à des incendies suspects

Depuis son déploiement, les détracteurs du Linky se font entendre et ont lancé la fronde, en particulier dans les zones rurales. Ils lui trouvent même tous les défauts.

En Charente-Maritime, les locataires d'un appartement de Rochefort se plaignent de mauvaises odeurs de plastique brûlé en cas de forte consommation d'électricité. Ils l'attribuent à Linky, mais un technicien qui s'est rendu sur place dit n'avoir rien senti et réfute tout lien avec le compteur connecté.

Par ailleurs, ces derniers mois, plusieurs victimes d'incendies dans la région ont mis en cause le compteur, sans qu'un lien puisse être établi par Enedis. Notamment à Saint-Gaudens en mars, mais l'entreprise affirme que le compteur n'est pas en cause.

Une autre affaire a éclaté en juin à Montauban, où les habitants disent avoir "vu des étincelles sortir du compteur" avant l'incendie, mais Enedis assure qu'il est "difficile d'identifier la cause" et que cela peut être dû un simple "problème de connexion", indépendant du type de compteur installé.

En attendant, en Ariège, "le barricadeur" de Linky, Gérard Yon, qui est passé au tribunal le 5 septembre pour avoir barricadé plusieurs compteurs, attend son jugement qui tombera le 9 novembre.

Enedis n'a plus le droit d'entrer chez vous sans votre autorisation. Avant, Enedis enfonçait les portes pour installer leurs compteurs !

Le maire de la commune de Blagnac, en Haute-Garonne, avait publié un arrêté permettant à ses habitants de refuser l’accès à leur logement pour qu’un compteur Linky y soit installé. Le tribunal administratif de Toulouse a donné raison au maire de la commune mardi 11 septembre.

La décision du tribunal administratif de Toulouse marque une première dans la polémique qui entoure les compteurs Linky. Mardi 11 septembre, la juridiction a donné raison à la ville de Blagnac : les habitants pourront refuser l’accès à leur logement par Enedis.

L’affaire remonte au printemps, raconte France 3 Occitanie : le 16 mai dernier, le maire de Blagnac (Haute-Garonne) prend un arrêté municipal permettant à ses concitoyens d’accepter ou non que des compteurs soient posés dans leur habitation. Joseph Carles avait basé sa décision sur les directives de la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) concernant le traitement des données.

L’arrêté avait été contesté par le préfet devant le tribunal administratif, qui a finalement donné raison au maire. Interdiction désormais pour Enedis d’installer un copteur Linky sans la présence et l’accord de l’occupant du logement. Les habitants peuvent aussi refuser la transmission des données collectées par le compteur.

Cette décision inédite pour une commune française devrait satisfaire tous les collectifs opposés aux compteurs Linky et à ses usages. En Bretagne, des plaignants avaient été déboutés alors qu’ils voulaient faire interdire les compteurs au nom de leur « électrohypersensibilité ».

L'UFC-Que choisir rappelle toutefois : "Dans les faits, les employés d'Enedis n'avaient pas le droit de forcer l'accès à une résidence ou une habitation pour installer les compteurs". Mais plusieurs compteurs ont été installés malgré l'opposition des habitants.

Sources : La Dépêche, Ouest France


10 septembre 2018

FLASH - Evitez les pièges des cartes des grands magasins qui cachent un crédit révolving !

Les cartes privatives séduisent : facilités de paiement, avantages et "privilèges " pour l'utilisateur. Mais mieux vaut bien connaître leur fonctionnement... au risque d'affronter un crédit coûteux ou de se retrouver sans recours en cas de perte ou de vol. Quoi qu'il en soit, les cartes des magasins genre Carte Pass chez Carrefour, Aurore chez But et Conforama, Ikea Family, Carte Castorama,.... sont à bannir à tout prix vu que ces dernières sont piégées en raison de la présence du crédit revolving et qui peuvent vous ruiner la vie ! Vous voilà prévenus ! La meilleure solution pour échapper aux pièges est la carte bancaire de votre banque pour payer vos achats.

Ne vous laissez pas éblouir par la poudre aux yeux des arguments publicitaires

A l'approche des fêtes de fin d'année, les magasins redoublent d'efforts pour promouvoir leurs cartes. Ostensiblement placé à l'entrée des hypermarchés ou des grandes surfaces spécialisées, plus discret et plus cosy dans les grands magasins, l'espace "carte", est désormais incontournable dans la plupart des grandes enseignes. Baptisées "cartes de fidélité", "cartes de membre" ou "cartes d'adhérent", elles se présentent un peu comme des cartes bancaires, mais aux couleurs des enseignes qui les proposent. D'où leur nom de cartes "privatives". Vantées par une publicité insistante à la fois sonore et visuelle à l'intérieur des magasins, elles s'affichent partout comme un moyen pratique pour payer ses achats et, surtout, comme un moyen simple pour bénéficier de nombreux "privilèges" tout au long de l'année, donnant ainsi l'impression à leurs détenteurs d'être particulièrement choyés. Dans les grands magasins, elles sont en général proposées par les vendeurs (commissionnés pour cela) qui avancent un argument imparable: le premier achat payé avec elles bénéficie d'une réduction immédiate (- 10 ou - 15 %). Dernier atout: elles sont gratuites ou d'un coût modique (de 5 à 10 € par an) selon les formules. Décidément, pourquoi hésiter?

Un fonctionnement simple en apparence.

Tout semble facile pour obtenir ces petits morceaux de plastique. Il suffit de remplir un formulaire, de présenter des papiers d'identité (avec le domicile actuel) et de donner ses coordonnées bancaires (un chèque annulé ou un relevé d'identité bancaire) pour ceux qui acceptent le prélèvement automatique. Votre dossier, constitué dans le magasin, est ensuite immédiatement transmis à l'organisme de crédit qui lui est associé: Finaref (Printemps, Redoute, Fnac), Cofinoga (Galeries Lafayette, Nouvelles Galeries, Monoprix, BHV), Cetelem (Conforama, But), Accord (Auchan, Leroy-Merlin, Attac), S2P (Carrefour), Sofinco (La Samaritaine, Darty, Décathlon, Intermarché, Leclerc). Dès l'acceptation du dossier par l'établissement financier, ce qui ne prend que quelques minutes, vous bénéficiez d'une "réserve d'achats", d'une "autorisation de découvert", d'une "réserve disponible", d'une "ligne de crédit" ou d'un "crédit autorisé", selon les différentes dénominations utilisées par les établissements financiers. En réalité, il s'agit d'un réservoir de crédit mis à votre disposition pour effectuer vos achats, de 300, 500 ou 1 500 € par exemple, variable selon les enseignes. Si vous souhaitez disposer d'un réservoir de crédit supérieur à celui qui est automatiquement accordé, on vous demandera probablement un justificatif de revenus. Ensuite, vous pourrez librement l'utiliser pour payer vos amplettes, dans la limite de la réserve d'achats, naturellement. En fin de mois, vous recevrez de l'établissement financier qui gère votre compte un relevé récapitulant vos achats. Là, vous aurez quelques jours pour choisir entre tout payer comptant ou ne payer qu'une partie de la facture, autrement dit recourir au crédit. Une seule exception, la carte Aurore (Cetelem), qui est une carte de crédit pure : vous paierez des agios dès le jour du premier achat effectué avec elle.

Si vous optez pour la solution du crédit, vous pourrez le rembourser à votre rythme puisque vous pouvez choisir le montant et le délai de vos remboursements (à condition d'assurer un remboursement minimal chaque mois fixé par l'organisme). À la différence du crédit classique à la consommation, dont le montant et le nombre d'échéances de remboursement sont fixés dès le départ, cette formule est donc très souple. Autre différence avec le crédit classique qui, lui, est à taux fixe, son taux d'intérêt est variable en fonction des conditions en vigueur sur le marché monétaire. Enfin, au fur et à mesure de vos remboursements, le réservoir de crédit (dont le niveau baisse dès le premier achat) se reconstitue. D'où le nom de cette formule de crédit un peu particulière: le crédit renouvelable (ou, en anglais, "revolving"). Enfin, au bout d'un an, le contrat de la carte est renouvelé automatiquement, à moins que vous ne vous y opposiez dans les délais.

En réalité, ces cartes, conçues pour être à la fois des moyens de paiement pratiques pour les consommateurs, des moyens simples de vendre du crédit pour les établissements financiers et des moyens astucieux de fidéliser la clientèle pour les magasins, sont moins anodines qu'il n'y paraît. Leur mécanisme de crédit est, au contraire, très complexe et leur maniement assez subtil. En particulier, un consommateur non averti peut se trouver "piégé" sur trois points précis: celui du fonctionnement du crédit, celui de la sécurité du paiement et celui de la fidélisation des achats.

Le piège du paiement à crédit.

Si tous les achats effectués avec les cartes privatives ne débouchent pas automatiquement sur un crédit, il faut être particulièrement vigilant pour l'éviter. En effet, à certains moments clés, les choix effectués par le consommateur peuvent le conduire à des situations qu'il n'a pas souhaitées. Ainsi, dans les magasins Fnac, au moment du paiement, le client peut utiliser sa carte de deux façons. Soit il paie en liquide, par chèque ou par carte bancaire, et il présente en plus la carte Fnac afin de faire créditer son compte des points de fidélité auxquels les achats donnent droit. Soit il paie avec la carte Fnac, en composant son code. Le montant de l'achat vient alors diminuer la réserve de crédit et, en fin de mois, il recevra un relevé de compte à partir duquel il pourra, s'il le souhaite, opter pour un paiement à crédit. De même, dans d'autres magasins (Auchan, Carrefour ou Galeries Lafayette, par exemple), en payant avec la carte, il faut préciser à la caisse si l'on opte pour le "débit immédiat" ou pour le "débit différé". Cette option ressemble à celle offerte par les cartes bancaires: soit votre compte est débité tout de suite après un achat, soit il n'est débité de tous les achats du mois que le 5 du mois suivant. À ceci près que, pour les cartes bancaires, ce choix s'effectue une fois pour toutes au moment où vous prenez une carte et non au moment de chaque paiement. Avec une carte privative, si vous choisissez le paiement différé chaque fois que vous achetez quelque chose, tous ces achats seront mentionnés sur le relevé de compte envoyé en fin de mois. Pour tous les utilisateurs de ces cartes, la réception en fin de mois du relevé de compte représente un moment clé. Si le client croit se souvenir qu'il a opté pour le débit immédiat alors qu'il a choisi le débit différé, il peut négliger d'ouvrir l'enveloppe contenant son relevé de compte, pensant que son compte sera débité automatiquement. De ce fait, il risque fort de ne pas respecter la date limite pour payer (fixée au 5 ou au 8 du mois qui suit les achats), et de se retrouver avec un crédit sans vraiment l'avoir voulu. Il peut aussi jeter le relevé par mégarde avec la publicité qui l'accompagne en général, croyant qu'il s'agit d'une relance commerciale. Enfin, la présentation peu claire de ce relevé peut prêter à confusion et inciter le consommateur à faire un versement d'un montant inférieur à celui qu'il aurait pu faire. En particulier, il n'est pas évident de comprendre que "votre nouveau solde" désigne le montant total de vos achats et que "votre règlement" correspond au montant minimal de remboursement indiqué par l'organisme de crédit. Cette mensualité minimale, fixée à 5 % du montant total des achats, avec un plancher de 25 ou de 30 €, n'est qu'une proposition: vous êtes libre de rembourser davantage. "Plus la somme remboursée chaque mois est faible, explique Serge Maistre, secrétaire général de l'Association française des usagers des banques (Afub), plus la part des intérêts est importante et plus la reconstitution de la réserve de crédit est lente."

Enfin, certaines cartes (Aurore, Cofinoga, Pass) permettent de retirer de l'argent liquide dans les distributeurs automatiques de billets (DAB) installés dans les magasins et, parfois (cartes Accord), dans ceux de La Poste. Au moment de faire son retrait dans les DAB en place chez Carrefour, le détenteur de la carte Pass peut choisir entre le paiement à crédit (donnant tout de suite lieu au paiement d'agios sur le montant du retrait) et le paiement comptant (figurant sur le relevé de compte, comme un autre achat). De même pour la carte Accord, utilisée dans les magasins Auchan, par exemple. En revanche, pour les cartes Cofinoga, Aurore et Accord utilisées à La Poste, aucun choix n'est possible: les retraits donnent immédiatement lieu à un crédit. Là encore, il faut connaître ces distinctions et ne pas se tromper.

Les crédits à la consommation les plus onéreux. Ces oublis, erreurs ou confusions auraient peu d'importance si ce type de crédit était bon marché. Mais c'est le crédit le plus cher qui soit. Les taux pratiqués pour des découverts inférieurs à 1 524 € - la quasi-totalité des crédits consentis sous cette forme - dépassent 21 %, soit des niveaux proches du taux de l'usure (23,13 % pour les prêts inférieurs à 1 524 € au 1er juillet 2002) et sont toujours supérieurs aux taux des crédits classiques des banques (de 5 à 8 %). Les consommateurs connaissent rarement ces taux avec précision, inscrits en petits caractères sur les relevés de compte ou les dépliants publicitaires. Ne sont mentionnés en gros caractères que les taux mensuels, moins effrayants. Rappelons au passage que depuis le 1er juillet 2002, le taux mensuel ne se calcule plus à partir du taux annuel divisé par 12 (voir le n° 957 du Particulier, p. 7). Aux agios s'ajoutent, le cas échéant, les frais d'assurance "décès-invalidité-maladie" (prélevés sous diverses formes selon les cartes). Avec les cartes Finaref (Printemps, Fnac...), cette assurance s'applique sur le montant des achats, même si le client décide de les payer comptant à réception de son relevé mensuel Cette assurance est en principe facultative. Mais le candidat à l'emprunt peut être fortement incité à y souscrire lorsqu'il constitue son dossier. Au total, acheter à crédit de cette façon est assez coûteux. Supposons un achat de 600 € remboursé chaque mois à raison du minimum fixé, soit 30 e. Sur la base d'un taux d'intérêt mensuel de 1,615 % et d'un coût d'assurance de 0,5 % par mois, cet achat reviendra au bout de 27 mois à 810 e, soit 35 % plus cher que son prix comptant.

Dénoncés régulièrement par les associations de consommateurs, ces crédits "renouvelables" continuent pourtant de séduire de très nombreux clients. L'Association française des sociétés financières (ASF) estime actuellement à 16 millions le nombre de crédits de ce type, pour un encours total de 20 milliards d'euros. "Il y a plusieurs explications à cela, commente Odile Nicolas Étienne, porte-parole de l'association UFC-Que Choisir? Beaucoup de personnes ne se rendent pas compte qu'elles s'engagent dans un processus de crédit en acceptant ces cartes. Soit parce qu'on ne le leur dit pas clairement, soit parce qu'elles ne saisissent pas la logique du système. Les offres sont toujours alléchantes et le crédit est présenté comme une formalité très banale et accessible à tous."

Une incitation au surendettement. Le rapport de la Banque de France sur la situation du surendettement en 2001 indique que le crédit permanent y joue un rôle très important: plus de 80 % des ménages en difficulté y ont eu recours. On compte en moyenne 4 crédits de ce type par ménage surendetté, et certains foyers en ont accumulé plus de 15 À l'origine de cette situation, on trouve une information insuffisante sur l'utilisation de la carte et une certaine légèreté des organismes de crédit lors de l'acceptation des dossiers. En effet, les renseignements concernant le niveau réel des revenus d'un couple et l'existence d'autres crédits en cours sont toujours déclaratifs... "Dans les formulaires, la place laissée pour signaler les autres charges de remboursement est souvent réduite à une demi-ligne, ce qui n'incite pas à détailler des informations que l'on n'a pas forcément envie de donner", constate Katia Bellanger, chargée de mission à la Maison de la consommation et de l'environnement, à Rennes. Un fichier unique recensant tous les crédits en cours n'existe pas pour l'instant en France. Mais les organismes de crédit et les associations de consommateurs pourraient être d'accord pour en créer un. "À condition que sa consultation soit obligatoire, faute de quoi la société de crédit pourrait se voir interdire de percevoir des intérêts", insiste Laurent Gomis, juriste au sein de la Confédération du logement et du cadre de vie (CLCV). La fausse sécurité des cartes privatives.

Pour éviter les risques évoqués précédemment, on peut décider de renoncer au crédit mais continuer d'utiliser ces cartes comme de simples moyens de paiement et profiter ainsi des avantages qu'elles offrent. Pourtant, même dans ces conditions, elles peuvent donner lieu à quelques déconvenues. En effet, la majorité d'entre elles est encore dépourvue de code. Autrement dit, ce sont ce qu'on appelle des cartes "au porteur". En cas de perte ou de vol, n'importe qui peut les utiliser. Certes, la signature du titulaire doit figurer au dos de la carte pour pouvoir être comparée, au moment de l'achat, à celle apposée sur le ticket de caisse. Mais il est relativement facile d'imiter une signature (souvent mal formée en raison du peu de place disponible), et les vérifications de signature ne sont pratiquement jamais effectuées par les caissières. C'est pourquoi, dès que vous constatez la perte de votre carte, vous devez la signaler au service compétent du magasin qui fera opposition, afin que plus personne ne puisse l'utiliser aux caisses. Mais si vous ne vous apercevez pas tout de suite de la disparition de votre carte et si vous n'avez pas souscrit une assurance "perte et vol" (qui est facultative), le voleur pourra s'en servir à vos dépens entre le moment du vol et celui de l'opposition, avec pour seule limite le montant de la réserve disponible sur votre compte. Certains consommateurs qui utilisent leur carte occasionnellement ne découvrent les dégâts qu'en recevant leur relevé de compte mensuel. Sans assurance "perte et vol", il n'y a que deux solutions possibles. Soit accepter de payer pour le voleur, au comptant ou à crédit. Soit contester les achats effectués avec la carte en demandant à comparer votre signature à celles apposées sur les tickets de caisse par le voleur. Mais, en attendant que le service contentieux de l'établissement financier réagisse, le crédit sur les montants contestés continue à courir...

Pour éviter ces inconvénients, depuis plusieurs années, certaines cartes (Finaref et Cofinoga par exemple) sont dotées de codes secrets à quatre chiffres. Cependant, pour Serge Maistre, cette sécurité améliorée reste limitée: "étant donné que ces cartes n'ont pas de puce, elles sont facilement réencodables. De ce point de vue, la sécurité est assez peu fiable, d'autant que l'identité et la signature ne sont presque jamais vérifiées."

Le fil à la patte des points de fidélité. Si le recours au crédit fait les affaires des établissements financiers, il faut bien que les magasins puissent aussi y trouver leur compte. Les cartes privatives servent donc également à fidéliser les clients en les incitant à fréquenter toujours les mêmes enseignes. Et pour cela, tous les moyens sont bons. Les porteurs de cartes se voient accorder sans cesse de nouveaux avantages: parking gratuit, livraison gratuite, remises sur certains articles, ouvertures nocturnes réservées, journées spéciales de réductions, possibilité de payer à certaines périodes en plusieurs fois sans frais (autrement dit, crédit gratuit), caisse réservée, etc. Certaines enseignes ont même retrouvé, pour l'occasion, les bonnes vieilles recettes des cartes de fidélité qu'on donnait à nos grands-parents. Payer avec leur carte respective chez Virgin et à la Fnac permet d'accumuler des points transformables en chèques cadeaux ou en réductions de 6 à 10 % plusieurs fois par an. De même, utiliser la carte Cofinoga aux Galeries Lafayette ou au BHV donne droit à des "points ciel" (rebaptisés en bon français "S'Miles"), fonctionnant un peu sur le même modèle que les "miles" gratuits accordés aux voyageurs aériens. Périodiquement, les porteurs de cette carte se voient proposer des destinations plus ou moins lointaines en payant partiellement avec leurs points ciel. Cependant, lorsqu'on y regarde de plus près, ces points de fidélité sont assez difficiles à obtenir. Chaque achat (non effectué le même jour) rapporte 5 points à la Fnac. Avec 100 points, vous aurez droit à un chèque cadeau de 10 €. Autrement dit, il faut faire 20 visites par an dans ces magasins pour décrocher une remise de 10 €. Avec la carte Cofinoga, 15 € d'achat donnent droit à 10 S'Miles, valables 5 ans. Sachant qu'un aller et retour Paris-Nice (en période la moins chère ) nécessite 6 200 S'Miles (+ 30 €), il faut dépenser 9 300 € dans les magasins concernés pour pouvoir déambuler sur la promenade des Anglais. Autre exemple: une nuit dans un hôtel Citadines à Bordeaux vaut 2 900 S'Miles et 10 €, ce qui nécessite 4 360 € de dépenses avec la carte Cofinoga. Au bout du compte, le jeu en vaut-il la chandelle?

En réalité, la course aux points de fidélité vise surtout à ôter l'envie au consommateur d'aller voir ailleurs et de comparer les prix. Sauf à posséder de nombreuses cartes valables dans plusieurs groupes. Ce qui ne peut que multiplier les risques répertoriés plus haut et compliquer terriblement la gestion personnelle de son compte en banque. Cependant, il y a moyen de faire bon usage de ces cartes, en évitant les pièges tout en profitant des avantages proposés par les magasins. On peut ainsi utiliser sa carte lorsque des remises sont accordées, mais sans recourir au crédit. Pour cela, il faut être attentif et rigoureux, et choisir au moment de l'achat l'option "débit immédiat" ou, mieux, le "débit différé" et régler la totalité de la facture dès réception du relevé de compte. D'une manière générale, mieux vaut éviter les autorisations de prélèvement automatique, qui rendent plus pénalisantes les éventuelles erreurs ou omissions commises. Dépouillées de leur fonction de "crédit", ces cartes sont plutôt bon marché, compte tenu des avantages qu'elles peuvent procurer.
Catherine Salvant

La procédure pour sortir d'un crédit renouvelable

Trois mois avant la date anniversaire de la souscription d'une carte, le magasin doit informer l'emprunteur des conditions de reconduction de son contrat. Ces documents, considérés comme acceptés en l'absence de réponse négative, sont bien souvent perdus au milieu de publicités et passent facilement inaperçus. Pour faire cesser le contrat de crédit, il suffit de refuser ce renouvellement ou, avant les 3 mois précédant l'échéance, de dénoncer le contrat par lettre recommandée avec accusé de réception. Il convient évidemment de rembourser les sommes restant dues. Deux options sont possibles: rembourser en une fois, sans pénalité, ou demander un échelonnement (jusqu'à 60 mois) à taux fixe. Par ailleurs, dans ce type de crédit, un emprunteur peut à tout moment rembourser le solde restant dû, sans préavis ni indemnité.

Les relevés vont enfin devenir plus simples et plus clairs

Peu clairs, incomplets, trop techniques, les relevés de compte des opérations de crédit renouvelable sont sources d'incompréhension. Leurs concepteurs ont fini par l'admettre en acceptant de les simplifier et de les clarifier. Un groupe de travail regroupant neuf associations de consommateurs face à l'Association française des sociétés financières (ASF) a adopté une charte en ce sens: utilisation d'un langage courant, indication qu'à tout moment le client peut payer comptant sans se limiter au montant de l'échéance indiquée ; mention de la date d'arrêté du relevé ; références claires au relevé précédent, indication visible et systématique de la date limite de paiement, mention de la part du capital déjà réglé, indication du taux effectif global et du coût de l'assurance... Périodiquement, un livret pédagogique devrait accompagner ces relevés pour expliquer la variation des mensualités et donner des détails sur les fonctionnalités exactes du compte. Ces mesures doivent être mises en œuvre au plus tard le 31 mars 2003.

Source : Le Figaro (2002)

9 septembre 2018

FLASH - Lumière bleue sur les écrans : attention les yeux !


Ordinateurs, smartphones ou tablettes sont néfastes voire toxiques pour notre vision. La lumière bleue des écrans provoquerait à terme la destruction de notre oeil. C'est ce qu'ont prouvé des scientifiques américains qui donnent l'alerte.

Médiapart avait prévenu en 2015 que les effets de la lumière bleue étaient nocives et dangereux pour les yeux en particulier les écrans à LED. Un futur scandale sanitaire ?

Jouer sur les tablettes et les téléphones portables, regarder la télévision... En moyenne, un Français passe près de quatre heures par jour devant les écrans. Une habitude qui pourrait coûter cher. Selon une étude américaine, la lumière bleue générée par les écrans est nocive pour les yeux. Elle provoque l'autodestruction de la rétine. Les ondes lumineuses entraînent une réaction chimique qui détruit la membrane des cellules de la rétine. Conséquence : la vision est abîmée de façon irréversible.

Ce n’est clairement pas nouveau, mais cela ne cesse de se confirmer suite à de nouvelles études. Fixer des écrans toute la journée n’est pas une bonne chose et la vision peut s’en voir impactée. D’autant que la lumière bleue est forte et peut facilement simuler la lumière du soleil. La nouvelle étude publiée dans Scientifics Reports, souligne que la lumière bleue émanant des smartphones, tablettes et ordinateurs portables augmentait les chances de devenir aveugle. La lumière bleue se propagerait sur les cellules des yeux, et transformerait celles-ci en véritable poison. Ainsi, la lumière bleue amènerait une dégénérescence maculaire liée à l’âge.

Des molécules toxiques dans l'œil

Or la nouvelle étude, effectuée sur des cultures cellulaires in vitro, montre comment ces photons bleus absorbés par la membrane rétinienne produisent, par un mécanisme d'oxydation chimique, des molécules toxiques détruisant nos "photorécepteurs".

En effet, la rétine est une structure complexe tapissant le fond de l'œil. On y trouve ces cellules photoréceptrices (les bâtonnets et cônes) qui transforment les signaux lumineux en signaux chimiques (molécules), ainsi que de neurones, qui réagissent à ces signaux en les traduisant en influx nerveux (vers le nerf optique), et enfin des cellules gliales.

Selon l'étude, très poussée, les photons bleus ne détruisent pas directement les photorécepteurs, plutôt ils oxydent le milieu rétinien qui libère des molécules toxiques. Par accumulation, ces molécules toxiques peuvent produire à terme une destruction des photorécepteurs, ce que l'on nomme dégénérescence maculaire - chez les personnes âgées on parle de dégénérescence maculaire liée à l'age ou DMLA. Soit une cécité (partielle ou totale) irréversible.

Pensez à faire des pauses

Pour minimiser les effets de la lumière bleue, le Professeur Souied recommande néanmoins de réduire les temps d'exposition et d’effectuer toutes les heures, lorsqu’on est face à un écran, des pauses de cinq minutes en gardant les yeux fermés. "Il faut savoir faire des pauses pour retrouver des temps de récupération pour les cellules rétiniennes. Théoriquement, il ne faudrait pas plus d'une heure d'exposition par jour pour un enfant de 6 ans, deux heures à l'âge de 12 ans. Pour les jeunes adultes de 20 ans, c'est au maximum trois heures." Pour se reposer les yeux, il est également possible de pratiquer la technique du 20-20-20 : toutes les 20 minutes, fixer un point à 20 mètres pendant 20 secondes.

Si vous avez un écran à LED, basculez le mode sur "Cinéma" ou "Chaud" (Warm) pour limiter la lumière bleue. Aussi, vous pouvez porter des lunettes qui filtrent la lumière bleue ou placer un filtre écran. Vous pouvez utiliser des programmes tel que Blue Light Filter sur votre smartphone ou activer le mode "Nuit" sur Windows 10.



Sources : France 2, Tixup, Science et Vie, LCI

4 septembre 2018

CARTON ROUGE - Pourquoi les couples pètent si facilement ?

Tel quel est la question qui fait froid dans le dos. En effet, de nombreuses personnes ne savent plus ce qu'ils veulent à part faire des "Short Lovings" (amour de courte durée), souffler le chaud et le froid, peur de s'engager, en mode 'chacun pour soi', ghosting, infidélité,.... Il ne faut pas s'étonner que les ruptures sans raison valable explosent alors, où est passé l'amour ?

Un matin, vous recevez un message de votre petit(e) ami(e) sur votre portable affichant : "Je te quitte, salut et à la prochaine". Rompre par SMS sur un coup de tête est un manque de respect et lâche. Le fait de rompre sans raison valable entraînera d'office le bannissement immédiat pour trahison.

Pourquoi les relations sont-elles si difficiles aujourd’hui ?

Pourquoi échouons-nous à chaque fois en amour, malgré tant d’efforts ?

Pourquoi les humains sont-ils devenus soudainement incapables de faire durer des relations ?

Avons-nous oublié comment aimer ?

Ou pire, oublié ce qu’est l’amour ?

Nous ne sommes pas prêts.

Nous ne sommes pas prêts pour les sacrifices, les compromis, pour l’amour inconditionnel. Nous ne sommes pas prêts à investir tout ce qu’il faut pour faire fonctionner une relation. Nous voulons que tout soit facile. Nous sommes des lâches. Nous nous effondrons au moindre obstacle qui se dresse sur notre chemin. Nous quittons notre relation avant de lui avoir laissé le temps d’évoluer.

Ce n’est pas l’amour que nous recherchons, c’est seulement l’excitation et les sensations fortes de la vie.

Nous voulons quelqu’un pour regarder des films et faire la fête, et non pas quelqu’un pour nous comprendre même dans nos silences les plus profonds. Nous passons du temps ensemble, nous ne créons pas de souvenirs.

Nous ne voulons pas d’une vie ennuyeuse. Nous ne voulons pas un partenaire pour la vie, juste quelqu’un qui peut nous faire sentir en vie en ce moment, à cet instant même. Lorsque l’excitation disparaît, nous découvrons que personne ne nous a jamais préparé pour le banal. Nous ne croyons pas à la beauté de la prévisibilité parce que nous sommes trop aveuglés par le frisson de l’aventure.

Nous nous immergeons dans les banalités de la vie urbaine, ne laissant aucune place pour l’amour.

Nous n’avons pas de temps pour aimer, nous n’avons pas la patience pour faire face aux relations. Nous sommes des personnes occupées à courir après des rêves matérialistes et il n’y a pas de place pour l’amour. Les relations ne sont rien d’autre qu’une convenance.

Nous cherchons la gratification instantanée dans tout ce que nous faisons – les choses que nous mettons en ligne, la carrière que nous choisissons, et les personnes dont nous tombons amoureux.

Nous voulons la maturité dans une relation qui vient avec le temps, le lien émotionnel qui se développe au fil des ans, ce sentiment d’appartenance quand nous connaissons à peine l’autre personne. Apparemment, rien ne mérite notre temps et notre patience – pas même l’amour.

Nous préférons passer une heure avec plusieurs personnes différentes au lieu de passer une journée avec une seule.

Nous croyons avoir des options. Nous sommes des personnes sociables. Nous cherchons plus à rencontrer des personnes qu’à les connaître. Nous sommes avides. Nous voulons tout avoir. Nous entrons dans une relation à la moindre attirance et en sortons,dès que nous trouvons quelqu’un de mieux. Nous ne voulons pas faire ressortir le meilleur dans cette personne. Nous voulons qu’elle soit parfaite. Nous sortons avec beaucoup de personnes, mais nous leur laissons rarement une vraie chance. Nous sommes déçus par tout le monde.

La technologie nous a rapprochés, tellement qu’il est impossible de respirer. Notre présence physique a été remplacée par des SMS, des messages vocaux, des snapchats et des appels vidéo. Nous ne ressentons plus le besoin de passer du temps ensemble. Nous en avons déjà assez l’un de l’autre. Il n’y a rien à dire.

Nous sommes une génération de vagabonds qui ne voulait pas rester au même endroit trop longtemps.

Tout le monde a la phobie de l’engagement. Nous croyons que nous ne sommes pas faits pour les relations. Nous ne voulons pas nous installer. Nous sommes effrayés rien qu’en y pensant. Nous ne pouvons pas imaginer être avec une personne pour le reste de notre vie. Nous partons. Nous méprisons la stabilité comme une plaie sociale.Nous voulons croire que nous sommes différents des autres. Nous voulons croire que nous ne sommes pas conformes aux normes sociales.

Nous sommes une génération qui se dit libérée sur le plan intime.

Nous pouvons distinguer les relations intimes de l’amour, ou c’est ce que nous pensons. Nous sommes la génération "histoires sans lendemain" (= Short Loving). Nous avons des rapports intimes en premier et ensuite nous décidons si nous voulons aimer quelqu’un. Les relations d’un soir c’est facile, la fidélité non. Désormais vous couchez non pas parce que vous aimez l’autre personne, mais parce que vous voulez vous sentir bien, comme lorsque vous êtes torché la gueule.

C’est tout l’épanouissement temporaire dont nous avons besoin. Les relations intimes en dehors ne sont plus un tabou. Les relations ne sont plus aussi simples. Il y a des relations ouvertes, des amis avec des avantages, des aventures d’une nuit, sans aucune condition – nous avons laissé très peu d’exclusivité pour l’amour dans notre vie.

Nous sommes la génération pratique qui fonctionne par la logique seule.

Nous ne savons plus comment aimer follement. Nous ne nous envolerions pas pour une terre lointaine, juste pour voir quelqu’un que nous aimons. Nous le quitterions à cause de la distance. Nous sommes trop sensibles pour l’amour. Trop sensibles pour notre propre bien.

Nous sommes une génération effrayée – nous avons peur de tomber amoureux, peur de l’engagement, peur de l’échec, peur que l’on nous blesse, peur que l’on brise notre coeur. Il ne faut pas s'étonner pourquoi vous êtes constamment célibataire ?

Nous ne nous autorisons pas à aimer tout le monde de façon inconditionnelle. Nous nous cachons derrière les murs que nous avons nous-mêmes créés, cherchant l’amour et le fuyant lorsque nous le trouvons vraiment. Nous ne le gérons pas. Nous ne voulons pas être vulnérables. Nous ne voulons pas dévoiler notre âme. Nous sommes trop prudents.

Nous n’estimons même plus les relations. Nous laissons partir les personnes les plus merveilleuses pour les autres poissons dans la mer. Nous ne les considérons plus comme sacrées.

Il n’y a rien que nous ne puissions pas conquérir dans ce monde, et pourtant, nous sommes maladroits au jeu de l’amour – le plus fondamental des instincts humains. Ils appellent cela l’évolution...

Article traduit sur Apost

2 septembre 2018

Equipement de la maison : faut-il arrêter d'acheter du neuf ?

Document consacré à la vente de produits reconditionnés et anciens entre brocantes et rachats en ligne. Stop à l'obsolescence programmée et achetons tout d'occasion et c'est bon pour la planète dont ses ressources naturelles sont à sec !

Et si au lieu d’acheter systématiquement du neuf, nous nous tournions vers le reconditionné ou l'occasion ? On connaissait la formule pour les smartphones, voilà qu'elle s’attaque aujourd’hui à l’électroménager. Du produit sorti d'usine avec une simple rayure ou un défaut d’emballage à l’appareil d’occasion entièrement démonté et remis à neuf, il est aujourd’hui possible d’acheter frigos, télés, machines à laver,.... avec des remises allant jusqu’à moins 50%. C’est économique et écologique mais que valent ces produits ? Cachent-ils des arnaques et pièges ? Sont-ils garantis ? Comment être sûr de faire une bonne affaire ?

Alors que la saison des brocantes bat son plein dans toute la France, il n'est plus forcément nécessaire de se lever aux aurores pour saisir les bonnes affaires. Ce secteur qui brasserait 2,5 milliards d'euros par an et qui passionne 15 millions de chineurs est en pleine mutation avec le développement à grande vitesse de la brocante en ligne