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14 juin 2015

Pour quelques degrés de plus

L'incertitude est le maître mot des scientifiques lorsqu'on leur demande d'évaluer l'exposition de nos sociétés au risque climatique. Or, celle-ci est parfois utilisée dans le débat public pour justifier l'inaction face au changement climatique. Voilà pourquoi, dans ce document montre que les risques de l'action face au risque climatique sont sans commune mesure avec ceux, dramatiques, qui résulteraient de l'inaction. Sa démonstration se fonde sur une connaissance exceptionnelle de la négociation climatique internationale et des instruments comme les marchés de permis d'émission dont le fonctionnement est expliqué avec rigueur et illustré par de nombreux exemples.

Dans cinquante ans, la température de notre planète aura augmenté, c’est n’est plus une question, c’est une certitude. Le réchauffement climatique n’est pas pour demain, il a déjà commencé. L’enjeu est de limiter cette hausse à 2 degrés contre 8 prévus à la fin de ce siècle. Si dès aujourd’hui nous ne changeons pas nos habitudes de vie, la catastrophe est inéluctable : 4 milliards d’humains manqueront d’eau, et d’autres seront touchés par les inondations. Si nous voulons qu’en 2050 notre planète soit vivable, alors que nous serons 9 milliards d’hommes sur la Terre, nous devrons avoir divisé par 4 nos émissions de gaz à effet de serre. C’est le grand défi du XXIe siècle. Seule planche de salut : une diminution drastique et radicale de notre consommation d’énergies fossiles : pétrole, charbon et gaz. Habitat, transports, production industrielle et agricole, consommation… nous devons tout repenser. Quel sera le scénario des décennies à venir ?

Sous la forme d’un documentaire, le réalisateur a choisi d’illustrer et relayer l’action et le combat de l’ancien vice-président Al Gore, qui depuis cinq ans sillonne le monde pour persuader ses concitoyens de l’urgente nécessité de réagir avant qu’une catastrophe planétaire ne survienne : un dérèglement majeur du système climatique.

Notre planète est menacée de mort, le compte à rebours a commencé. La communauté scientifique internationale s'accorde pour dire qu'il nous reste à peine dix ans pour éviter une catastrophe générale – un bouleversement majeur du système climatique entraînant des perturbations météorologiques extrêmes, des inondations, de longues périodes de sécheresse, des crues, des épidémies, des vagues de chaleur meurtrières d'une ampleur sans précédent.

L'humanité est assise sur une bombe à retardement. Les savants du monde entier s'accordent pour dire qu'il nous reste à peine dix ans pour éviter une catastrophe planétaire - un dérèglement majeur du système climatique qui entraînerait des perturbations météorologiques extrêmes, des inondations, de longues périodes de sécheresse, des vagues de chaleur meurtrières.

Cette catastrophe d'une ampleur sans précédent, nous en serions les premiers responsables ; nous seuls pouvons encore l'éviter. Plutôt que de sonner le tocsin de l'apocalypse ou de céder à la délectation morose, UNE VÉRITÉ QUI DÉRANGE a choisi d'illustrer et relayer l'action et le combat passionné d'un homme, l'ancien Vice-président Al Gore, qui depuis cinq ans sillonne les États-Unis pour persuader ses concitoyens de l'urgente nécessité de réagir à cette crise.

Plus un documentaire qu'un film ordinaire, ce film devrait faire partie des programmes de classe terminale et dont le ticket d'entrée devrait bénéficier d'un crédit d'impôt ! C'est un véritable acte civique, mené de main de maître par un Al Gore rodé à la manoeuvre et convaincant, qui nous tient en haleine pendant 100 minutes, sans que l'on s'ennuie un instant.

Les arguments sont reçus en plein plexus et font mal à notre conscience occidentale. Cela s'appelle poser les bonnes questions,mais pour une fois, celui qui se présente lui-même comme l'ex-futur Président des USA, veut dépasser les constats et entraîner par sa force de conviction les individus et les Etats à (enfin) bouger, prendre les mesures idoines et agir ... agir !

Tout est implacable et rien n'est contestable. Le débat n'est plus écologique mais politique. Les "Verts" doivent se sentir à la fois un peu "largués" par tant de rationalisme scientifique et spoliés par l'appropriation du problème par un tiers.

Al Gore ne dit-il pas avec humour que "la volonté politique est une énergie renouvelable ... surtout en Amérique ?". On sent par ci, le réflexe du candidat battu qui règle ses comptes avec l'administration Bush mais à fleuret moucheté et sans premier degré.

Le pays recordman mondial de la pollution et du réchauffement de la planète ("global warming") est mis au pilori par le réquisitoire implacable d'Al Gore, fils de sénateur et de fermier, qui profite de son statut de réalisateur pour se forger un auto-portrait de politicien idéal et visionnaire.

On n'est jamais si bien servi que par soi-même et l'on ne sait jamais, ça peut servir au cas où l'intéressé décide de se relancer pour la course à la Maison Blanche.

En conclusion, programme obligatoire avec récitation écrite à la sortie et surtout... décisions concrètes, foyer par foyer, car c'est là que tout commence, chacun étant responsable du petit caillou qu'il destine à l'édifice commun. Pourquoi de pas l'assortir d'une amende de 45.000 euros en cas de déni, comme les génocides ?


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