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31 mars 2022

EXPLOSIF - Les bactéries E.Coli deviennent-ils vraiment plus résistantes à la chaleur ?

RISQUE ALIMENTAIRE - Ceci est un fait grave dont le lien est confirmé ! La récente infection par la bactérie E.Coli dans les pizzas de marque Buitoni envoyant des enfants aux urgences dont les parents envisagent une "Class-Action" contre le fournisseur dont ses chaînes de production en piteux état sont arrêtés. Les pizzas en question sont à détruire immédiatement quelque soit la date et gamme ! CARTON ROUGE pour Buitoni et Nestlé pour mise en danger de la vie d'autrui et vu l'état des chaînes de production : A GERBER tellement c'est dégueulasse et les autorités sanitaires tirent la sonnette d'alarme. Quoi qu'il en soit, le bon réflexe est de faire chauffer à feu vif ou bien faire cuire les aliments plus longtemps pour éviter toute infection et intoxication.

Dans les dernières chroniques, nous avons expliqué comment l'utilisation des antibiotiques contribue à l'apparition de bactéries résistantes aux antibiotiques. Le même principe de survie du plus apte s'applique aux stress environnementaux comme la chaleur.

Les bactéries E. Coli productrices de shiga-toxines à l'origine du syndrome hémolytique et urémique  (STEC, y compris E. Coli O157:H7, une bactérie foudroyante) constituent la principale préoccupation en matière de salubrité des aliments dans les installations canadiennes de transformation du boeuf. Les températures élevées tuent les bactéries E. Coli. C'est pourquoi, depuis de nombreuses années, les grandes installations de transformation du bœuf utilisent l'eau chaude et la vapeur pour désinfecter les couteaux, l'équipement, les carcasses et la viande, ainsi que la réfrigération pour empêcher la recroissance microbienne ultérieure. Mais si les usines de conditionnement utilisent systématiquement des traitements thermiques pour lutter contre la contamination microbienne, les STEC et autres bactéries ou souches E. Coli finiront-ils par devenir thermorésistants et poser un risque pour la sécurité alimentaire ?

Le Dr Xianqin Yang et ses collègues du Centre de recherche et de développement de Lacombe d'Agriculture et Agroalimentaire Canada et du ministère de l'Agriculture et de la Forêt de l'Alberta, à Lethbridge, ont récemment posé la question suivante : Les interventions antimicrobiennes sont-elles associées à la présence d'Escherichia Coli thermorésistant dans la viande ? Ils ont également étudié la résistance à la chaleur d'Escherichia Coli et ses implications sur les recommandations de cuisson du boeuf haché au Canada

Ce qu'ils ont fait : Deux ensembles de souches d'E. Coli ont été étudiés. Un ensemble de 700 bactéries E. Coli génériques (non ETCS) avait été collecté dans deux usines d'emballage inspectées par le gouvernement fédéral en Alberta entre 2013 et 2015. L'une des usines disposait de systèmes sophistiqués pour laver les carcasses à l'eau chaude (55°C) avant le dépouillement et utilisait la pasteurisation à la vapeur (90°C) sur les carcasses dépouillées. Des bactéries E. Coli ont été prélevés en janvier/février, avril/mai et septembre/octobre sur des carcasses avant et après le lavage des carcasses à l'eau chaude, ainsi que sur des carcasses dépouillées et habillées. Au lieu d'utiliser de l'eau chaude, l'autre usine a utilisé le parage des couteaux, un rinçage à l'eau froide et le refroidissement à l'air pour combattre la contamination des carcasses. Dans cette usine, des bactéries E. Coli ont été prélevés sur les carcasses avant et après la réfrigération, sur l'équipement avant et après le nettoyage, et sur les produits à base de bœuf. Un deuxième ensemble de 750 STEC a été collecté sur des bovins en parc d'engraissement ou des remorques de transport pendant tous les mois de l'année entre 2002 et 2017.

Même si de nombreuses interventions dans les usines de conditionnement (et la cuisine à domicile) utilisent généralement des températures plus élevées, 60°C est une référence standard dans la recherche sur la résistance à la chaleur. Par conséquent, chaque souche d'E. Coli a d'abord été exposé à 60°C pendant 6 minutes pour évaluer sa résistance à la chaleur. Chaque isolat a également été examiné pour voir s'il était porteur de gènes de résistance à la chaleur. Ils ont également inoculé à des hamburgers deux souches d'E. Coli O157 résistantes à la chaleur qui avaient été prélevées dans le cadre de l'étude sur le bétail et le transport (une souche portait des gènes de résistance à la chaleur connus et l'autre non) et ont examiné si elles pouvaient survivre à la cuisson jusqu'à la température interne recommandée de 71°C.

Ce qu'ils ont appris : Dans l'ensemble, moins de 3 % des souches d'E. Coli ont eu besoin de plus de 2 minutes à 60°C pour tuer 90 % des cellules bactériennes. Les 3 % qui ont survécu étaient également répartis entre les isolats génériques de l'usine de conditionnement et les isolats bovins STEC.

Des gènes de résistance à la chaleur ont été identifiés dans 2 % des isolats génériques d'E. Coli et de STEC. À 60°C, 90 % des c dépourvus de gènes de résistance à la chaleur étaient généralement tués en une minute ou moins, tandis que 90 % des bactéries E. Coli porteurs de gènes de résistance à la chaleur étaient tués en moins de 3 minutes.

Effet des pratiques sanitaires sur la résistance à la chaleur : Aucune différence de résistance à la chaleur n'a été observée entre les bactéries E. Coli recueillis avant ou après le lavage des carcasses à 55°C dans la première usine, ou entre les souches d'E. Coli recueillis avant ou après le refroidissement des carcasses dans l'autre. En fait, la résistance à la chaleur des bactéries E. Coli isolés de l'équipement était plus élevée avant l'assainissement qu'après.

La résistance à la chaleur a-t-elle augmenté au fil des ans ? La résistance à la chaleur des bactéries E. Coli n'a pas augmenté sur une période de 15 ans, d'après les comparaisons des souches de STEC prélevés sur des bovins entre 2002 et 2017.

Résistance à la chaleur des STEC par rapport aux bactéries E. Coli génériques : les souches de STEC ont pu survivre à un chauffage à 60°C pendant 6 secondes de plus que les bactéries E. Coli génériques. Cette différence de 6 secondes dans la survie était statistiquement significative mais peut être trop brève pour être importante dans la vie réelle.

Effet de la saison : la résistance à la chaleur des différents souches d'E. Coli de l'usine de conditionnement était similaire, quelle que soit la saison à laquelle ils ont été recueillis.

Recommandations de cuisson : Lorsque des hamburgers auxquels on avait inoculé des bactéries E. Coli thermorésistants étaient cuits à une température interne de 71°C et laissés au repos pendant cinq minutes après avoir été retirés du gril, plus de 99 % des bactéries E. Coli thermorésistants étaient tués.

Qu'est-ce que cela signifie pour moi ? La plupart des souches d'E. Coli prélevées chez les bovins et dans les usines de transformation du bœuf sont sensibles à la chaleur. Cela indique que les pratiques de nettoyage des carcasses et des équipements par la chaleur n'ont pas sélectionné les bactéries E. Coli thermorésistants. Étant donné que la cuisson à la maison ou au restaurant expose le boeuf à la chaleur pendant des périodes beaucoup plus longues, ces résultats suggèrent également que les recommandations actuelles de cuisson du boeuf, qui consistent à cuire le boeuf haché à une température interne d'au moins 71°C et les coupes de muscle à 63°C, sont toujours appropriées. Il est même recommandé de chauffer à haute température au coeur de tout type d'aliments (= bien cuit)

Article traduit sur TCS

29 mars 2022

DOCU - La tentation de l’émeute

Qu’a-t-on fait pour éviter que les émeutes de 2005 se renouvellent ? Que sont devenus les émeutiers et que reste-t-il de leur motivation ? Les médias, le pouvoir politique, la hiérarchie policière et les experts de tout bord ont souvent simplifié le débat et réduit au silence la population des quartiers concernés. C’est à eux que ce film veut rendre la parole : émeutiers d’hier ou de demain, parents, éducateurs ou simples acteurs de la vie locale. Ils s’appellent Moussa, Mara, Paul ou Penda. Ils habitent aux Hautes-Noues, quartier populaire de Villiers-sur-Marne, marqué comme tant d’autres par la pauvreté, le chômage des jeunes et la ségrégation urbaine. Ils nous disent les raisons de leur colère, et ce qui parfois en découle : la tentation de l’émeute. Pourquoi ça pète et pourquoi ça va péter ?

Vidéo complète sur Dailymotion

28 mars 2022

DOCU - Vers un crash alimentaire

Conjuguées au dérèglement climatique, les logiques économiques actuelles conduisent à brève échéance à une catastrophe alimentaire planétaire. Est-il trop tard pour inverser la tendance ?

 


La récente flambée des prix agricoles a été un coup de semonce : jamais le monde n’avait affronté une crise alimentaire d’une telle ampleur. Mais comme le montre l’enquête d’Yves Billy et Richard Prost, les difficultés ne font que commencer. Les stocks mondiaux de céréales baissent depuis huit années consécutives et n’assurent plus à la population mondiale qu’une avance de vingt jours d’alimentation, bien en deçà du niveau officiel de sécurité fixé à soixante-dix jours. Aujourd’hui, rappellent-ils, 925 millions de personnes souffrent de la faim sur la planète et leur nombre croît de plus en plus vite. À la hausse du prix des matières premières, à la raréfaction de l’eau et des surfaces arables et aux ravages causés par les dérèglements climatiques, se sont ajoutés deux phénomènes récents : au moment même où la demande chinoise en céréales s’accélérait brutalement, les biocarburants ont commencé à redessiner la carte de l’agriculture mondiale. Par exemple, la production américaine d’éthanol à base de maïs, qui engloutit le tiers des récoltes du pays, devrait passer de 80 millions de tonnes en 2007 à 120 millions cette année.

Quant au productivisme agricole, qui en un demi-siècle a épuisé les sols et pollué l’environnement, il a atteint ses limites. Tout comme le dogme néolibéral, qui a poussé les pays du Sud à tout miser sur des cultures d’exportation, mettant la survie des populations locales à la merci des cours mondiaux. De plus en plus nombreuses, des voix s’élèvent pour que ces logiques économiques soient remises à plat, même au sein du FMI et de la Banque mondiale, afin de prendre en compte les besoins des différents pays, y compris des plus pauvres.

VIDEO 1 - VIDEO 2

26 mars 2022

EXPLOSIF - Faut-il faire face au crash alimentaire désormais droit devant ?

La hausse fulgurante du prix qu'atteignent les produits alimentaires et fertilisants est à l'origine d'une scénario catastrophe que les dirigeants mondiaux ne peuvent plus nier.

Veuillez lire cet article très attentivement, car il contient des informations très importantes qui vont vous concerner, vous et votre famille.  En fait, cela va affecter chaque homme, femme et enfant sur la surface de la planète.  Au cours des deux dernières années, j'ai spécifiquement averti qu'une crise alimentaire mondiale majeure était à venir.  En fait, ces derniers mois, j'ai écrit à ce sujet plusieurs fois par semaine.  Au début, je pense que beaucoup de gens pensaient que j'exagérais, mais à ce stade, la réalité que nous nous dirigeons vers une crise alimentaire mondiale majeure est devenue indéniable.  En fait, Joe Biden vient de déclarer lors d'une conférence de presse à Bruxelles que les pénuries alimentaires mondiales "vont être réelles"...
Le président Joe Biden a déclaré que le monde connaîtra des pénuries alimentaires à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, et l'augmentation de la production a fait l'objet de discussions lors d'une réunion du Groupe des Sept jeudi.

"Cela va être réel", a déclaré Joe Biden lors d'une conférence de presse à Bruxelles. "Le prix des sanctions n'est pas seulement imposé à la Russie. Il est imposé à un très grand nombre de pays également, y compris les pays européens et notre pays également."
Et Biden n'est définitivement pas seul.

Si vous pouvez le croire, la situation est déjà si grave en France que le gouvernement envisage de mettre en place un système de bons d'alimentation...
Le président français Emmanuel Macron a déclaré que son gouvernement envisageait de mettre en place des bons d'alimentation pour aider les familles à revenus moyens et faibles à se nourrir, qualifiant le problème de "crise alimentaire mondiale".

"Je veux mettre en place un [système] de bons alimentaires pour aider les ménages les plus modestes et la classe moyenne à faire face à ces surcoûts", a déclaré Macron dans une interview à la radio France Bleu mardi.
WOW.

Je suis resté sur le cul quand j'ai lu ça.

Les gens doivent comprendre que ce n'est pas un jeu.

L'une des principales raisons pour lesquelles les perspectives pour les mois à venir sont si sombres est la flambée du coût des engrais.  L'American Farm Bureau Federation nous dit que dans certains cas, le prix des engrais a quadruplé...
Les engrais sont une nécessité pour les agriculteurs, car ils leur permettent d'obtenir les rendements élevés nécessaires pour répondre à la demande et maintenir leur exploitation à flot. Selon l'American Farm Bureau Federation, le coût des engrais a été multiplié par 4 dans certaines régions, ce qui ajoute une pression importante sur le portefeuille des agriculteurs.
Si les prix mondiaux de l'énergie continuent d'augmenter, il en sera de même pour le prix des engrais.

Et maintenant, la guerre en Ukraine menace d'aggraver les choses, car la Russie est un exportateur clé de divers engrais...
En 2021, la Russie était le premier exportateur mondial d'engrais azotés et le deuxième fournisseur d'engrais potassiques et phosphorés, selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture.
La plupart des Américains ne comprennent pas que lorsque nous sanctionnons d'autres nations comme la Russie, nous nous sanctionnons également nous-mêmes.

Nous sommes imprudemment devenus très dépendants du reste du monde pour de nombreuses choses, et cela nous met dans une position très vulnérable.

Dans un avenir prévisible, le prix des engrais va être incroyablement élevé.  Par conséquent, les agriculteurs du monde entier utiliseront moins d'engrais, ce qui entraînera une réduction de la production agricole.

En d'autres termes, on produira beaucoup moins de nourriture.

Et dans certains cas, les agriculteurs qui sont encore prêts à payer pour les engrais ne sont pas en mesure de les obtenir.  En fait, dans certains cas, c'est même en train de se produire aux États-Unis...
Le producteur de maïs et de soja Jon Bakehouse est confronté à une question redoutable. Dans les années passées, il n'a jamais eu à demander ce qu'il pouvait obtenir ou ce qu'il pouvait appliquer à ses cultures dans le cadre du système agricole habituel. Mais aujourd'hui, la situation a complètement changé.

"Pour la première fois, on parle de 'c'est tout simplement pas disponible, les engrais ne sont tout simplement pas disponibles, certains produits chimiques ne sont tout simplement pas disponibles'. Pour la première fois, vous vous rendez compte que vous vous trouvez sur un tabouret à trois pieds dont l'un des pieds commence à faiblir", a déclaré M. Bakehouse.
De toutes mes années, je n'ai jamais entendu parler d'un producteur de maïs de l'Iowa incapable d'acheter des engrais.

Mais nous y sommes.

Et Bakehouse admet qu'un manque d'engrais aurait un impact réel sur la quantité de maïs qu'il est en mesure de produire cette année...
"Si, par exemple, nous ne pouvions obtenir que la moitié de nos besoins en engrais, cela réduirait considérablement les rendements de maïs, probablement d'au moins 30 %, peut-être plus selon l'année", a déclaré Bakehouse.
C'est très alarmant à entendre.

Malheureusement, il y a des millions et des millions d'autres agriculteurs dans le monde qui sont confrontés à des choix incroyablement difficiles en ce moment ?
Le pivot est visible au Brésil, puissance agricole, où certains agriculteurs appliquent moins d'engrais sur leur maïs, et où certains législateurs fédéraux font pression pour ouvrir des terres indigènes protégées à l'exploitation de la potasse. Au Zimbabwe et au Kenya, les petits agriculteurs reviennent à l'utilisation du fumier pour nourrir leurs cultures. Au Canada, un producteur de canola a déjà stocké des engrais pour la saison 2023 en prévision de prix encore plus élevés à venir.
Pendant ce temps, d'autres catastrophes majeures menacent également la production alimentaire.

La nouvelle pandémie de grippe aviaire qui a éclaté aux États-Unis en février continue de s'aggraver.  En fait, nous venons d'apprendre que plus d'un demi-million de poulets de chair du Nebraska devront être abattus...
Le département de l'agriculture du Nebraska (NDA) a annoncé mardi qu'il avait confirmé un cas de grippe aviaire hautement contagieuse dans un troupeau commercial de 570 000 poulets de chair et que les oiseaux seront "dépeuplés et éliminés sans cruauté".

La NDA, en collaboration avec le ministère américain de l'agriculture (USDA), a déclaré dans un communiqué de presse que la présence de la grippe aviaire hautement pathogène (IAHP) avait été confirmée dans un troupeau de poulets du comté de Butler, au Neb.
Au total, plus de 12 millions de poulets et de dindes sont déjà morts aux États-Unis à la suite de cette horrible épidémie.

Inutile de dire que cela va faire grimper le prix de la viande à des niveaux encore plus élevés.

À l'autre bout du monde, des essaims colossaux de criquets dévorent cette année encore les cultures en Afrique.

Cette fois-ci, c'est l'Afrique du Sud qui est la plus touchée...
Les agriculteurs du Cap Nord, du Cap Ouest et du Karoo du Cap Est luttent pour contrôler les essaims de criquets qui ont endommagé et dévoré des milliers d'hectares de pâturages.

Selon Agri SA, il s'agit de l'un des plus grands essaims de criquets depuis des années et, avec l'aide des donateurs et du ministère de l'agriculture, les agriculteurs font tout pour sauver leurs terres et leur alimentation.
Je pourrais en dire tellement plus sur la crise alimentaire mondiale, mais je vais m'arrêter là pour aujourd'hui.

Le chef du Programme alimentaire mondial des Nations unies a déclaré qu'il s'agissait de la pire crise alimentaire mondiale que nous ayons connue depuis la Seconde Guerre mondiale, et je suis tout à fait d'accord avec lui.

Mais même si les dirigeants mondiaux admettent aujourd'hui que les choses vont vraiment mal tourner, la plupart des gens dans le monde occidental semblent encore penser que tout va s'arranger d'une manière ou d'une autre.

Quoi qu'il en soit, faites vos stocks alimentaires vu que le choc alimentaire actuel peut déclencher une panique alimentaire aux 4 coins du monde

Article traduit sur TEC

 

22 mars 2022

FLASH - Quand les patrons cèdent à la parano !

Pourquoi chercher la petite friture au lieu de la grosse pièce pour virer ? Ambiance glaciale, harcèlement, stress pouvant aboutir en surmenage voire burn out, flicage à gogo, tenue correcte exigée, caméras et micros,... de quoi péter les plombs, se mettre en arrêt maladie ou quitter l'entreprise en vitesse ! Au travail, quand la technologie devient contremaître !

Vidéosurveillance, bracelet connecté, application vérifiant l’apparence des hôtesses d’accueil… Sur le lieu de travail, la technologie est aussi un outil de management et de contrôle. Les cas d’utilisation des nouveaux outils technologiques contre les salariés se multiplient.

« Coiffure soignée » et « maquillage discret » pour les femmes ; « barbe bien taillée » et « cheveux coiffés et entretenus » pour les hommes : chez Pénélope Welcome, les hôtesses de l’entreprise ne sont pas des salariées comme les autres. L’agence de placement, l’une des plus importantes du secteur en France, attend d’elles une mission simple : « devenir la vitrine » de l’entreprise cliente dont elles assurent l’accueil.

Une tâche dans laquelle leur employeur entend les soutenir grâce à une application miracle. « Pour vous aider dans ce challenge quotidien, nous avons conçu une application, Pénélope Selfie, à télécharger sur votre téléphone, lit-on dans un document de présentation du logiciel remis aux salariées. Cela vous permettra de réaliser chaque jour une photo de vous qui montrera votre coiffure, votre bonne mine, votre tenue et vos chaussures. » Un cliché que les salariées doivent prendre, précise le flyer, « dès que possible » après leur arrivée sur site.

« Flicage », « infantilisation », « surveillance généralisée » : les mots sont durs dans les bouches des rares salariées de l’agence qui ont accepté de parler à Mediapart, sous couvert de l’anonymat. C’est que le projet émeut. Présentée en comité social et économique (CSE) en janvier 2021, l’application a d’abord été annoncée comme obligatoire. Le syndicat Sud-Solidaires de l’entreprise a immédiatement alerté la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil), qui confirme avoir enregistré la plainte.

Le syndicat a aussi saisi l’inspection du travail et, en interne, a mis la pression sur la direction. Le projet initial est remplacé par une expérimentation, présentée en CSE courant juin. « Cette expérimentation a été faite dans le cadre d’un marché bien précis à l’issue duquel nous avons décidé, récemment, de ne pas étendre le dispositif », explique aujourd’hui la communication de l’entreprise.

Côté syndical, on maintient que l’entreprise souhaite l’utiliser plus largement. « Sur le papier, Pénélope Selfie n’est plus obligatoire, précise un représentant du personnel. La direction s’est aussi engagée à ne pas l’utiliser pour sanctionner. Mais l’outil a été mentionné dans au moins un appel d’offres auquel l’entreprise a répondu, et a déjà été utilisé sur plusieurs sites. »

J’ai vu des hôtesses licenciées car leur étole était mal mise. Ces technologies, c’est une étape de plus. Charlène Gourdin, secrétaire fédérale Sud-Solidaires

Une autre réforme voulue par l’entreprise nourrit le conflit. Pour répondre aux exigences de certains clients, Pénélope Welcome envisagerait de mettre en place un service de pré-prise de poste. « Jusqu’alors, on appelait un serveur téléphonique quand on arrivait sur notre lieu de travail, pour que Pénélope soit au courant de notre présence, confie une source syndicale. L’entreprise voudrait que certaines collègues le fassent au moment où elles partent de chez elles. » Interrogée, l’entreprise mentionne une nouvelle fois une expérimentation, abandonnée à ce jour.

Dans un secteur qui compte plus de 80 % de femmes, généralement à temps partiel et payées au Smic, Sud-Solidaires craint l’escalade. « Les filles du secteur subissent déjà une pression folle, indique Charlène Gourdin, secrétaire fédérale du syndicat, qui suit de près le dossier. J’ai vu des hôtesses licenciées car leur étole était mal mise. Ces technologies, c’est une étape de plus. Les salariées le vivent comme une intrusion dans leur vie privée. Si on doit déposer des gens à l’école avant d’aller travailler, aller acheter un paquet de cigarettes sur la route, la société peut être au courant. »

Une pointeuse mobile censée faire gagner de l’argent

Portée par les conséquences du Covid-19, la surveillance technologique, de l’espace public comme des personnes en télétravail, a été largement visibilisée depuis le début de la pandémie. Le marché de la surveillance au travail est aussi en plein boom. Sysnav, une entreprise spécialisée dans les solutions de navigation, de géolocalisation et de capture du mouvement, propose, par exemple, des bracelets permettant de géolocaliser les personnes travaillant sur des postes isolés.

Née à Amiens, l’entreprise Teleric, qui fabrique de longue date des pointeuses, s’est, elle, spécialisée dans les pointeuses de nouvelle génération comme la Mini V4. L’appareil, que l’entreprise revendique avoir vendu à plus de 10 000 exemplaires, permet « de suivre en temps réel l’activité d’un agent tout au long de sa journée de travail ». Sa bonne utilisation est censée « procurer rapidement » à l’entreprise l’utilisant « des gains en termes de marge et de chiffre d’affaires ».

« Si on prend une perspective historique, la surveillance au travail émerge à la fin du XIXe siècle, en même temps que le management scientifique, rappelle François-Xavier de Vaujany, enseignant-chercheur à l’université Paris-Dauphine, spécialiste de théorie des organisations, auteur d’Apocalypse managériale (éditions Les Belles Lettres). Il faut imaginer des populations d’ouvriers, initialement ruraux, qui s’installent dans des zones urbaines et que le management va chercher à fixer, surveiller et accompagner dans la productivité. »

Qu’elle soit effectuée par un contremaître, automatisée ou numérique, la surveillance au travail est l’héritière de ces premières théories et d’un courant de pensée qui émerge à l’aube de la Seconde Guerre mondiale, la cybernétique. « À l’approche de la guerre, on cherche à construire des modèles représentant la bonne stratégie de production, avec un mécanisme de correction pensé pour que les individus soient le plus productif possible », rappelle le chercheur.

Cette approche pluridisciplinaire tend vers un seul but : rationaliser au maximum les acteurs principaux du modèle de production capitaliste, c’est-à-dire les travailleurs. « On est toujours dans ce présent, où cybernétique et management se sont rencontrés sans jamais se séparer », constate François-Xavier de Vaujany.

Vidéosurveillance à l’appui

L’entreprise Seris, qui emploie plus de 8 000 agents de sécurité en France, a pour sa part fait le choix d’une technologie plus ancienne. En juin, la direction de l’entreprise a présenté devant le CSE un projet d’« utilisation des systèmes de vidéosurveillance à des fins de contrôle de l’activité des salariés ». Projet qui rappelle la surveillance dont assurent être victimes les agents de sécurité de la fondation Louis Vuitton – la direction a démenti ces allégations.

Le document détaille le projet du leader français de la sécurité privée. L’entreprise explique vouloir « utiliser les systèmes de vidéosurveillance comme mode de contrôle de l’activité des salariés et comme mode de preuve à l’appui d’une sanction ou d’un licenciement disciplinaire », en s’appuyant sur les réseaux de caméras déjà existants chez leurs clients.

Le projet provoque, sans surprise, un tollé. « Il a tout de même été mis en place », confie un syndicaliste maison, qui craint que le système ne puisse être utilisé pour licencier ses collègues.

La vidéosurveillance a-t-elle servi à des fins de sanction ? Interrogée par Mediapart, Seris ne répond pas précisément, mais ne dément pas. « Pour mener [nos] missions, nous avons notamment recours aux systèmes de vidéoprotection mis en place par nos clients dans le respect des dispositions légales, indique l’entreprise. Ces dispositifs permettent d’établir de façon certaine les dysfonctionnements susceptibles de se produire sur les sites de nos clients, d’en comprendre les causes et de prendre toutes les mesures nécessaires pour y remédier. »

Rayons X détournés ?

À l’aéroport Saint-Exupéry de Lyon, le groupe Seris a longtemps géré la sécurité passagers pour Vinci, qui exploite le site. Depuis 2019, c’est le groupe Atalian qui s’occupe de la sécurité de l’aéroport, via sa filiale AFPS, pour un budget de 79 millions d’euros annuels – lors du dernier appel d’offres, qu’il a perdu, Seris avait demandé 116 millions d’euros.
 
Le nouveau prestataire, historiquement spécialiste du ménage, emploie à l’aéroport 190 personnes, qui assurent travailler dans une ambiance détériorée. « Course au débit de passagers », effectifs qui tendent à se réduire, management difficile… Publiée en avril 2021, une longue enquête de nos confrères de Mediacités décrit une situation particulièrement difficile.

« Aujourd’hui, la situation est encore plus tendue », constate un salarié. En cause ? L’utilisation d’un outil appelé Dashboard, qui permet à la direction de l’aéroport de repasser les images enregistrées par les machines à rayons X à des fins de sécurité. L’entreprise l’utiliserait pour mettre la pression sur les salariées. « Le contrat entre Atalian et Vinci stipule que l’on ne doit pas passer plus de 30 secondes pour examiner un bagage. Des managers regardent les images et sanctionnent si l’on ne respecte pas la cadence », assure un employé.

Selon le syndicat CGT de l’aéroport, plusieurs salarié(e)s auraient été convoqué·es ces dernières semaines par la direction pour cause d’une trop faible efficacité. « Il est faux de dire que c’est via Dashboard que nous suivons le travail des collaborateurs », répond à Mediapart la direction de l’entreprise.

« Eu égard aux risques et à la menace constante, parfois renforcée, le rôle du management est de maintenir un haut niveau de performance », revendique-t-elle. Elle refuse d’évoquer « des convocations », préférant parler d’« échanges » avec les membres de son personnel, « au sujet de leurs difficultés, pour leur proposer des actions ciblées en fonction de chaque situation individuelle ».

Un agent de sûreté de l’aéroport de Lyon affirme avoir été licencié dès 2019 à l’aide du même logiciel. L’affaire, précise son avocat, est aujourd’hui devant les prud’hommes. Les élu(e)s CGT du CSE de l’entreprise, non consulté(e)s dans la mise en place du dispositif, ont décidé de saisir l’inspection du travail et envisagent une action en justice.

Pour les employeurs paranos, ce message est cadeau :


Source : Mediapart via Reddit

20 mars 2022

Le correspondant de guerre Michael Yon met en garde : la crise alimentaire entraînera une famine mondiale

Le correspondant de guerre vétéran Michael Yon a prévenu qu'il y aura des famines dans le monde.

« La crise alimentaire ne nous a pas encore frappés. Mais ce sera le cas. Je veux dire, à ce stade, les conditions sont réunies. Il y aura des famines. Je ne sais pas exactement où, je ne sais pas quelle est la taille, je ne sais pas combien de temps ils vont durer ou les impacts maintenant », a déclaré Yon à l'animatrice Ann Vandersteel lors de l'épisode du 14 mars de « Steel Truth » sur  Brighteon.TV .

« Mais je dis avec une grande confiance qu'il va y avoir des famines. Plus de famines que la normale, commençant certainement dans des endroits comme l'Afrique. Les grandes famines créent également des pandémies et les guerres créent des migrations massives. Et donc, en plus de la réduction des engrais et d'autres intrants, et de la montée en flèche des prix du carburant, nous allons voir les chaînes d'approvisionnement coupées. Le fait est que la musique est sur le point de s'arrêter et qu'il n'y aura pas assez de calories pour tout le monde. Et donc certaines personnes vont juste mourir de faim. Et je pense que ça va être au-delà d'une simple crise alimentaire. Ce seront de véritables famines.

La famine est une faim grave et prolongée dans une grande partie de la population d'une région ou d'un pays, qui entraîne une malnutrition aiguë et généralisée et la mort par famine et maladie. »
Selon Natural News, les événements actuels continuent de dévaster notre chaîne d'approvisionnement alimentaire, les avertissements bibliques de famine, de famine, de production alimentaire et de stockage des aliments s'appliquent fortement à nous tous aujourd'hui. L'ONU avertit que nous nous dirigeons vers la pire crise alimentaire mondiale depuis la Seconde Guerre mondiale selon Michel Snyder sur TEC

Les famines sont le résultat d'interventions humaines, d'actes de la nature qui se fâche !

L' écrivain-photographe et ancien béret vert a déclaré que les famines sont généralement le résultat d'une intervention humaine claire comme les guerres et les actes normaux de la nature en furie qui vont se produire comme les sécheresses, les ouragans, les incendies de forêt ou les tremblements de terre.

Et Yon pense que l'Amérique est au bord de la famine vers Noël cette année.

Dans une précédente interview, Yon a déclaré à Vandersteel que d'ici la fin de 2022 ou 2023, de nombreuses personnes sur la planète mourront de faim.

« Donc, d'ici un an et demi, disons deux ans, toutes les aiguilles de la boussole indiquent des famines. Je ne sais pas où ils seront. Je ne sais pas comment ils vont jouer. Mais les famines conduisent alors à plus de pandémie et les famines conduisent à plus de guerre. Donc, toutes ces choses s'alimentent les unes les autres. Et c'est ce qui se passe maintenant », a déclaré Yon à l'époque.

Vandersteel a noté que les gens ont vraiment besoin de commencer à s'approvisionner . Elle a ajouté que le gouvernement américain exporte toujours de la nourriture alors que d'autres gouvernements accumulent maintenant de la nourriture, y compris la Chine, qui en accumule depuis deux ans. L'animateur de Brighteon.TV a déclaré que cette catastrophe allait se produire et que la préparation était la clé.

Les camionneurs américains veulent la liberté de choix

Yon a également parlé avec l' animateur de Steel Truth du convoi de camions américain qui a commencé à Barstow, en Californie, et s'est terminé à Washington DC.

Le correspondant de guerre a déclaré qu'il avait rejoint le convoi pour examiner les problèmes de chaîne d'approvisionnement, ainsi que les problèmes de production, qui, selon lui, sont un problème énorme, en particulier avec le conflit en cours en Ukraine.

Il a déclaré que les camionneurs avaient fait un travail incroyable depuis la Californie jusqu'au Maryland et à Washington DC. Il a noté que les camionneurs veulent évidemment la liberté de choix et qu'ils ne veulent pas être forcés de prendre les vaccins contre le coronavirus de Wuhan (COVID-19) qui, selon lui, tuent clairement un grand nombre de personnes.

Yon a mentionné que les plus de 61 000 décès supplémentaires parmi la génération du millénaire l'année dernière sont liés aux faux vaccins, et que la Thaïlande émet déjà de l'argent du gouvernement pour les personnes endommagées par les vaccins. Le photographe-écrivain a ajouté qu'il avait mis en garde son personnel de bureau en Thaïlande contre la prise du vaccin.

Article traduit sur SCW

12 mars 2022

FLASH - De multiples vulnérabilités mettent les utilisateurs de Ubuntu en danger !

Carton rouge pour le format snap compromettant la sécurité d'Ubuntu. De plus, il est déconseillé d'utiliser le format snap vu que c'est propriétaire et gourmand en ressources favorisant le ralentissement des applis voire Ubuntu. Canonical qui évolue dans le monde du libre, un passage en force pourrait provoquer une vive réaction générale selon Next Inpact pouvant aboutir à un appel au boycott de Ubuntu.

Les chercheurs en sécurité ont récemment découvert de « multiples vulnérabilités » sur les systèmes Ubuntu, dont certaines permettraient à un acteur malveillant d’obtenir des privilèges root sur le terminal cible.

Dans un article de blog, Bharat Jogi, directeur de la recherche sur les vulnérabilités et les menaces chez Qualys, a déclaré que l’équipe avait découvert les failles de la fonction snap-confine sur les systèmes d’exploitation Linux. Environ 40 millions d’utilisateurs sont à risque.

Jogi décrit snap comme un “système de conditionnement et de déploiement de logiciels” qui a été construit par Canonical pour les systèmes d’exploitation sur le noyau Linux. Ces packages, ou “snaps”, ainsi que l’outil qui les utilise, “snapd”, fonctionnent sur une large gamme de distributions Linux, permettant aux développeurs d’expédier des applications directement aux utilisateurs.

Obtenir un accès root

"Les snaps", explique Jogi, "sont des applications autonomes s’exécutant dans un bac à sable avec un accès médiatisé au système hôte. Snap-confine in sa programme utilisé en interne par snapd pour construire l’environnement d’exécution des applications snap."

En abusant de la faille, identifiée comme CVE-2021-44731, l’attaquant peut élever les privilèges d’un compte de base jusqu’à l’accès root. Des chercheurs de Qualys affirment avoir indépendamment vérifié la vulnérabilité, développé un exploit et obtenu des privilèges root complets sur les installations par défaut d’Ubuntu.

L’équipe n’a pas expliqué si l’exploit se présentait sous la forme d’un logiciel malveillant ou s’il avait adopté une approche différente.

Comme d’habitude, au moment où la nouvelle parut dans la presse, un correctif avait déjà été publié, il est donc conseillé aux utilisateurs d’Ubuntu de se mettre immédiatement à jour avec la dernière version. Les clients de Qualys peuvent rechercher dans la base de connaissances des vulnérabilités CVE-2021-44731 afin d’identifier tous les QID et actifs vulnérables, a indiqué la société.

“À l’ère de Log4Shell, SolarWinds, MSFT Exchange (et ainsi de suite), il est essentiel que les vulnérabilités soient signalées de manière responsable et corrigées et atténuées immédiatement”, prévient l’équipe de recherche. “Cette divulgation continue de montrer que la sécurité n’est pas unique et terminée – ce code a été revu plusieurs fois et Snap a des technologies très défensives.”

Source : Numerics (site fermé)

10 mars 2022

AVERTISSEMENT - Le choc énergétique et alimentaire risque de mettre le feu aux poudres !

Le baril de pétrole qui s'envole, le dollar qui flambe, les bourses chutent,.... Une bombe à retardement pour l'économie mondiale selon Mike Adams sur Food Supply News

"La flambée des prix de l’énergie et des denrées alimentaires déclenchée par l’invasion de l’Ukraine par la Russie pourrait exacerber les préoccupations existantes en matière de sécurité alimentaire au Moyen-Orient et en Afrique, et pourrait alimenter des troubles sociaux croissants", a déclaré Carmen Reinhart, économiste en chef de la Banque mondiale.

L’Allemagne accueillera vendredi une réunion virtuelle des ministres de l’Agriculture des économies avancées du G7 pour discuter de l’impact de l’invasion dans un contexte d’inquiétudes croissantes concernant la stabilisation des marchés alimentaires.

« Il y aura des ramifications importantes pour le Moyen-Orient, pour l’Afrique, l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne, en particulier »
, qui connaissait déjà l’insécurité alimentaire, a déclaré Reinhart à Reuters dans une interview.

« Je ne veux pas être mélodramatique, mais il n’est pas loin que l’insécurité alimentaire et les émeutes aient fait partie de l’histoire derrière le Printemps arabe », a-t-elle déclaré, ajoutant que les coups d’État réussis et infructueux avaient augmenté au cours des deux dernières années.

Le Printemps arabe fait référence à une série de manifestations et de soulèvements pro-démocratie qui ont eu lieu au Moyen-Orient et en Afrique du Nord à partir de 2010, commençant en Tunisie et s’étendant à cinq autres pays: la Libye, l’Égypte, le Yémen, la Syrie et Bahreïn.

Des flambées soudaines des prix des denrées alimentaires peuvent entraîner des troubles sociaux, comme cela s’est produit en 2007-2008 et à nouveau en 2011, lorsque les hausses des prix alimentaires mondiaux ont été associées à des émeutes dans plus de 40 pays.

Les produits agricoles étaient déjà 35% plus élevés en janvier, par rapport à il y a un an, et devraient encore augmenter en raison de la guerre puisque la Russie et l’Ukraine sont toutes deux les principaux exportateurs d’huile de blé, de maïs, d’orge et de tournesol, a rapporté la Banque mondiale le mois dernier, quelques jours après le début de l’invasion russe.

Moscou qualifie ses actions en Ukraine d'« opération spéciale ».

La flambée des prix de l’énergie et des denrées alimentaires pourrait également pousser les décideurs politiques à mettre en œuvre davantage de subventions, selon les experts, ajoutant aux lourdes dettes de nombreux pays à faible revenu, dont environ 60 sont déjà en surendettement ou sur le point de l’être.

Le mois dernier, la banque a averti que les impacts pourraient être particulièrement graves au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, où des pays comme l’Égypte importent jusqu’à 80% de leur blé d’Ukraine et de Russie. Le Mozambique est également un grand importateur de blé et d’huile.

Reinhart a déclaré que les pays d’Asie centrale étaient également confrontés à des défis économiques importants, compte tenu de leurs liens économiques et commerciaux étroits avec la Russie, que le Fonds monétaire international prévoit de faire basculer dans une récession cette année en raison des sanctions occidentales.

« Cela a frappé leurs devises, et il y a déjà des signes de ruées sur les banques, des problèmes de confiance, couplés à l’insécurité alimentaire et à la (baisse) des envois de fonds », a-t-elle déclaré, faisant allusion aux flux potentiels de réfugiés comme une complication supplémentaire.

Article traduit sur US News

6 mars 2022

NO COMMENT - L'effondrement de notre société

Quand TOUT se casse la gueule ! En France, alors que
la civilisation s'effondre, chacun tente de survivre. Les vivres manquent, l'essence se raréfie, les plus fragiles sont abandonnés.

Dans cette série anthologique faisant l'effet d'une bombe, on suit plusieurs destins d’individus et de familles, à différents moments de l’effondrement, tentant de survivre tant bien que mal dans un monde devenu totalement incontrôlable, entre manque de ressources (énergie, nourriture…), émeutes, panique et insécurité.

5 mars 2022

Conseils de survie : voici comment se préparer à un crash économique

La pandémie de coronavirus de Wuhan, l'inflation et les problèmes de chaîne d'approvisionnement contribuent tous aux problèmes financiers que connaît le monde aujourd'hui. Bien que les gens ne sachent pas ce qui va se passer, travailler à la liberté financière et se préparer à un crash économique sont des efforts louables.

Être frappé par un obstacle majeur qui pourrait affecter les finances, comme la perte d'un emploi ou une maladie, peut être un fardeau. Toutefois, il est possible de gérer cette situation avec une préparation adéquate.

Voici quelques façons de se préparer à un crash économique :

Faites en sorte que chaque centime compte

Commencez par ne pas avoir de dettes. Placez de l'argent dans un compte d'épargne ou dans un fonds de trésorerie qui sera facilement disponible en cas de besoin. Les comptes en espèces et les comptes du marché monétaire, ainsi que les investissements publics à court terme, seront les plus utiles en cas de crise. Ces ressources sont également plus saines car leur valeur ne fluctue pas en fonction des conditions du marché, contrairement aux actions, aux fonds indiciels ou aux autres instruments financiers dans lesquels on peut investir.

Avoir des liquidités prêtes à l'emploi signifie que vous n'avez pas besoin de retirer votre pognon en cas de perte financière.

Veillez à établir un budget adéquat. Si vous avez des obligations importantes, comme un prêt hypothécaire ou le paiement de frais de scolarité, vous devez prévoir un coussin d'au moins trois mois pour vos dépenses.

Il y a aussi le processus consistant à être frugal maintenant pour survivre et prospérer plus tard. Si vous ne savez pas exactement combien d'argent vous entrez et sortez, vous ne saurez pas de combien d'argent vous aurez besoin pour votre fonds d'urgence. Vous devez savoir si vous vivez en dessous de vos moyens ou si vous vous surmenez. Un budget est un outil utile qui peut vous aider à décider où va votre argent et à connaître votre situation financière.

Payez vos factures et remboursez toutes vos cartes de crédit. Si vous avez une dette de carte de crédit, les frais d'intérêt peuvent représenter une part importante de votre budget mensuel, alors mettez un point d'honneur à la rembourser pour réduire vos obligations financières mensuelles.

Commencez à supprimer tout ce qui n'est pas nécessaire. Si vous parvenez à réduire au maximum vos dépenses mensuelles récurrentes, vous aurez moins de difficultés à payer vos factures lorsque les fonds seront limités.

Donnez la priorité aux sources de denrées alimentaires

Conservez au moins un mois de denrées alimentaires. Asseyez-vous et faites un plan de repas pour un mois afin de pouvoir acheter des produits alimentaires et faire des provisions en conséquence. Comme cela peut coûter cher, achetez des ingrédients pour un ou deux repas supplémentaires chaque fois que vous allez au magasin. Les conserves, les mélanges en boîte, les repas emballés et autres produits similaires peuvent être conservés pendant un an ou plus, selon les denrées alimentaires, l'emballage et les conditions de stockage.

Dans la mesure du possible, trouvez des moyens de cultiver des denrées alimentaires et de les conserver en prévision d'une catastrophe naturelle. Beaucoup de gens pensent qu'ils ne peuvent pas faire pousser de la denrée alimentaire, mais il existe un moyen de le faire, même si votre espace est réduit. Les lampes de culture sont une bonne alternative à la lumière du soleil, rendant viable la culture de plantes en intérieur.

Faites pousser des denrées alimentaires à partir de restes de légumes dans des seaux et des conteneurs. Vous pouvez également faire des lits surélevés et aménager votre jardin à l'extérieur.

Établissez des relations

Que vous ayez besoin d'aide pour réparer quelque chose, faire du baby-sitting ou autre, vous aurez besoin de vos amis et de votre famille pour vous aider à traverser une période difficile, alors nouez des relations quand vous le pouvez.

Commencez par établir des relations de travail avec vos voisins, vos collègues et les personnes qui partagent vos idées. Initiez-vous à l'art du troc - offrez de l'aide et recevez de l'aide en retour. Ces relations sont encore plus importantes en cas de crise, car chacun est affecté différemment.

Alors que vous êtes peut-être prêt à prendre soin de vous et de votre famille pendant une crise économique, vous aurez besoin de l'aide des autres pour survivre en raison de circonstances indépendantes de votre volonté. Soyez prêt à tendre la main et à ce que quelqu'un vous tende la main. Les rôles peuvent se retourner très rapidement pendant une crise. Vous ne savez jamais quand vous aurez besoin de l'aide des autres.

Vous ne pouvez pas contrôler toutes les variables d'une crise, mais grâce à une préparation délibérée, vous pouvez atténuer certaines des conséquences possibles lorsque de graves problèmes financiers surviennent.

Article traduit sur Survival News

4 mars 2022

Coluche : un clown ennemi d'Etat

Dans les années 80, entre la censure médiatique et une société française encore muselée par de nombreux tabous, comme l’homosexualité, la drogue ou le racisme, la grossièreté maîtrisée de Coluche vient bousculer l’ordre établi. Sur un texte qu’elle a écrit et qu’elle lit, Josiane Balasko revient sur les motivations de ce comique rebelle, à travers ses sketches mais aussi des images d’archives inédites. Ainsi, ce grand document permet de découvrir comment Coluche, tant dans ses sketches que lors de ses interventions télévisées, s’attaquait aux journalistes, aux hommes politiques, à l’armée ou à la police. Plus de 30 ans après sa disparition en 1986, l’humoriste a laissé des traces indélébiles dans la mémoire collective.

2 mars 2022

CARTON ROUGE - Peur sur la ligne, pourquoi les chauffeurs de bus sont souvent pris pour cible ?

Caillassages, menaces, violences physiques qui peuvent se terminer en drame : le quotidien des chauffeurs de bus est devenu un enfer sur certaines lignes. Des attaques qui se déclenchent souvent pour des motifs futiles, mais qui peuvent tourner au drame. Enquête sur ce phénomène explosif. Des armes blanches ou à feu mais aussi des cocktails Molotov ont été utilisés contre les chauffeurs lors des attaques.

Une chose est certaine, si un chauffeur est pris pour cible : les bus rentrent au dépôt pour exercer leur droit de retrait laissant les usagers sur la touche. Il ne faut pas s'étonner que les bus arrêtent de desservir les quartiers sensibles laissant pour compte les usagers. Des usagers excédés reprennent leurs bagnoles pour aller au boulot vu qu'ils ne sentent plus en sécurité dans les bus et trains. Carton rouge pour les "racailles" qui attaquent sur tout ce qui bouge et la non-assistance à personne en danger qui explose !

Rappelez-vous, un chauffeur de bus a été tué à Bayonne en juillet 2020 suite à une embrouille avec des jeunes qui n'ont pas hésité à le sortir du bus pour l'achever et il y a de quoi glacer le sang selon les témoins. Le port d'arme légal pour les chauffeurs, c'est pour quand ?

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