Cette collection de cartes montre l’étendue, semaine après semaine, des violences policières à l’encontre des Gilets jaunes. Ces derniers se mobilisent, depuis le mois de novembre 2018, pour dénoncer le mépris de la classe dirigeante (avec à sa tête le président de la République Emmanuel Macron), la vie chère et des taxes qui augmentent alors que les services publics n’assurent plus leur fonction.
De par son mode opératoire inhabituel (occupation des ronds-points et manifestations hebdomadaires sans dépôt de parcours en préfecture), ce mouvement social inédit a pris le gouvernement par surprise. La brutalité de la répression est illustrée par un bilan, provisoire mais déjà calamiteux, de centaines de blessé·es — dont près d’une vingtaine de personnes mutilées, ayant perdu un œil ou une main — et une personne décédée à Marseille.
Depuis le début du mouvement des « gilets jaunes » en novembre, le documentariste David Dufresne recense les violences policières, dont certaines présentent des manquements déontologiques graves. Pour Mediapart, il cartographie ses signalements auprès du ministère de l’intérieur, qui reste sourd à toutes critiques. Attention, certaines images sont choquantes... ( Lien 1 - Lien 2 )
Parmi les quelque 80 000 policiers et gendarmes mobilisés, encouragés par le gouvernement d’Édouard Philippe à employer la force, les dérives n’ont pas manqué. D’autant que leurs auteurs pouvaient se sentir couverts par le ministre de l’intérieur Christophe Castaner. Ce dernier, exploitant les images des agressions et dégradations provoquées par certains éléments venus en découdre avec la police, allait pouvoir dépeindre les manifestants comme des « factieux (…) venus pour tuer », et choisit en revanche d’ignorer les signalements des violences et irrégularités commises par son appareil de répression.
Brimades, provocations, tirs de gaz lacrymogène à tout-va — et surtout emploi massif et indiscriminé du lanceur de balles de défense (LBD), une arme dite « non létale » mais souvent employée sans aucun discernement et contre des manifestants pacifiques, des street médics ou de simples passants —, ont provoqué nombre d’incidents choquants, aux conséquences parfois tragiques, relayés sur les réseaux sociaux par les centaines d’observatrices et observateurs (manifestant·es, journalistes, passant·es…) qui filment l’action en continu sur leurs mobiles.
David Dufresne, journaliste indépendant, a recensé et recoupé ces vidéos et informations sur son fil Twitter et publie sur Mediapart une base de données de ces incidents, en tentant de les classer (par type de blessure occasionnée, par type d’arme, etc.), pour comprendre comment on a pu en arriver là.
Le pouvoir, qui commence tout juste, en cette fin janvier, à reconnaître du bout des lèvres quelques dysfonctionnements, porte la responsabilité politique de cette débâcle du « maintien de l’ordre à la française », un soi-disant « modèle » qui a désormais volé en éclats. Bon sujet pour un « grand débat » !
- Pourquoi la police française est devenue la plus violente d’Europe occidentale ?
Police et gouvernement n’ont pas le savoir et l’expérience utiles à la répression violente qui pratiquent ? Ils sont maladroits ? Il n’y a pas de dérive autoritaire ou vers un Etat policier-militaire. C’est la logique dominante qui exclut toute négociation. Fascisme «démocratique» et soi-disant démocratie coexistent toujours. Mais cela n’aboutira qu’à provoquer des révoltes de plus en plus dures.Après le G8 de Gênes ce sont les forces de police italiennes qui ont été considérées les plus violentes en Europe occidentale. Mais, force est de constater que dès lors un peu toutes les polices ont adopté des modalités, techniques et moyens de plus en plus violentes.
La dérive vers des pratiques violentes de la part de la police française commence avec Sarkozy. Ceci apparaît évident grâce aux différentes contributions au livre sous la direction de Laurent Mucchielli, La frénésie sécuritaire, en particulier par Christian Mouhanna, Serge Slama et Mathieu Rigouste, qui est aussi auteur de La domination policière, une violence industrielle, dans lequel montre la généalogie coloniale des BAC.
Mais, c’est surtout avec Valls et ensuite avec Collomb-Castaner-Macron que se développe la dérive musclée de la police française version XXI siècle. En particulier, le premier épisode flagrant de cette montée violente semble bien avoir été le 1er May 2016. J'y étais et j’ai vu, à l’auteur de Ledru Rollin, la police pénétrer violemment la manif pour couper le cortège avec des grilles de plus de 4 mètres, lançant des grenades de désencerclement et des lacrymogènes et coups de matraques). Une action que depuis longtemps était inimaginable lors d’une manif de 1er mai et qui encore plus a choqué lors du 1er Mai 2019 avec l’attaque direct meme sur la tête du cortège de la CGT. Après les premiers actes des gilets jaunes on a vu aussi la montée de la virulence policière, l’abus de ces nouveaux armes, notamment le flashball faisant des centaines de blessés meme graves, le matraquage systématique meme des manifestants pacifiques, des journalistes, et l’action de policiers en civile jusqu’au tentative d’assassinat comme a été le cas de la jeune à Marseille.
Selon quelques commentateurs la police française ne serait pas encore assez formée/entrainée dans la gestion des manifs et ce serait pour cela qu’elle fait un emploi «maladroit» des moyens dont elle vient d’être équipée. De meme, selon ces opinions l’action policière révèle l’improvisation et la confusion face à une mobilisation inédite telle que celle des gilets jaunes qui souvent se mêlent avec le black bloc ou adoptent les modalités d’action de cette composante des manifs (depuis Seattle et meme avant). Par ailleurs, on fait remarquer aussi que la dotation des flash ball tout comme des pistolets tazer a été adoptée pour éviter le recours à l’arme à feu, voir pour éviter des morts. Cela est vrai mais au prix d’un nombre désormais impressionnant de blessées meme graves.
Les quelques experts français de la police qui ont souvent exprimé leurs évaluations à ce propos (en particulier dans Médiapart, Le Monde, Libération et ailleurs) ne semblent pas avoir donné des explications convaincantes (notamment Fabienne Jobard et De Maillard).
Dans un article que propose plusieurs points de vue sur les violences policières on évoque aussi que meme les propos du Défenseur des droits Jacques Toubon, qui dans son rapport du 10/1/2018, avait préconisé l'interdiction des flash ball (LBD40) dans le cadre du maintien de l'ordre disant: "Annulons le risque qui existe de dangerosité de ces armes en suspendant leur utilisation … prévenir plutôt que soigner". Il est connu que la «police des polices (l'IGPN), a reçu des centaines de signalements d’actes très violents et de blessés graves de la parte de la police depuis le début du mouvement des gilets jaunes. Mais les résultats des enquêtes de cette structure ne promettent rien que puisse freiner la dérive en cours. Et les enquêtes judiciaires ne promettent non plus rien d’apaisant vu les condamnations injustes voire carrément réactionnaires des manifestants dits violents. On l’a déjà évoqué : les modalités de l’action policière un peu partout dans les pays soi-disant démocratiques montrent une hybridation de pratiques policières et militaires ; voir par exemple, l’emploi des flashball comme une arme au calibre de guerre qui cependant est considérée comme «non létale» ; on est bien dans la conjoncture de l’inflation des oxymores («guerre humanitaires», «action proactive» qui justifierait le recours à l’action musclée pour prévenir ou meme pour « garantir la liberté de manifester»).
Selon quelque uns la police aurait été contrainte au recours à la violence parce que les manifestants seraient aujourd'hui plus violents : M.me Isabelle Sommier (dans Libération) cite le chiffre que seules 5% des manifestations étaient violentes dans les années 80-90 (dans la manie de donner des chiffres, n’importe quelle élucubration chiffrée passe par source fiable).
Rappelons juste que dans les années 1970 et meme 1980 on a eu en Italie et dans d’autres pays dits démocratiques des manifestations encore plus violentes qu’aujourd’hui (avec des manifestants qui arrivaient à soustraire les armes à feu aux policiers … et ce n’était pas les groupes armés genre brigades rouges). Et cela le rappelle aussi Christian Mouhanna (interviewé ici). Il est vrai que le durcissement de l’action policière correspond aussi au souci du pouvoir de « marquer le coup» pour montrer qu’il défend les quartiers des nantis, qui depuis très longtemps se croient à l’abris de cette «populace dangereuse». Mais on a vu que le résultat de cette action n’a pas de tout protégé les boutiques des riches. Cependant Castaner-Macron ont insisté à répéter et infléchir ce meme déploiement et cette meme pratique aboutissant à l’échec de ce qui serait le but de l’action répressive. En réalité, comme a été souligné dans nombre de commentaires, le mouvement des gilets jaunes et davantage le black bloc ont évidemment mis en échec la modalité traditionnelle de l’action répressive de la police parce qu’ils ne sont pas structurés, n’ont pas de leaders qui vont négocier avec la police, ni la modalité des manifs avec cortège encadré (mais les dirigeants de la CGT qui onr négocié ont été attaqué ...).
Quelques experts de police s’interrogeant sur la légitimité ou l’illégitimité de la violence policière pensent que c’est le fait du manque de négociation entre manifestants et police due aussi à l’attitude négative du gouvernement. Mais quel a été, entre autres, l’un des buts principaux que le gouvernement prétendait atteindre? Comme le dit Mouhanna: utiliser la rhétorique visant à dire que ça pouvait être dangereux d'aller manifester. (Alors) les gens ne se sentent pas écoutés et on a une instrumentalisation de la police pour ne pas négocier".
Contrairement à l’illusion de la doctrine du maintien de l'ordre dite de la "dé-escalade" (visant à chercher de minimiser les violences collatérales, inutiles ou dangereuses et donc le dialogue permanent avec la foule" -comme le rappellent les experts de police et protestations, Fillieule et Jobard), Castaner-Macron ont misé sur le déploiement d’un nombre énorme de flics par ailleurs pour les 2/3 meme pas formés au maintien de l’ordre auquel meme ceux formés s’y prenaient très maladroitement (du point de vue du professionnalisme répressif).
Or, au-delà des spécificités et particularités du contexte français, comme on peut le déduire aussi à travers les divers reportages et dossiers publiés par Médiapart depuis des mois, il apparaît évident que le problème n’est pas que la gestion Castaner-Macron et la police ne soient pas dotées d’un savoir et de moyens appropriés pour la gestion de l’ordre. Le fait est que ce gouvernement a choisi le «MUR», la négation de toute négociation, ce qui est évident dans le dernier discours par lequel Macron prétendait boucler l’histoire des gilets jaunes, et le baratin de son prétendu écouter les gens.
Or, cela était bien prévisible non seulement parce que ce gouvernement croit tenir sans risque le «couteau par le manche» avec la majorité absolue dont dispose au Parlement et le soutien de tous les grands et petits dominants. Le choix du gouvernement est propre à la logique libériste qui use et abuse de la force de l’Etat au service des lobbies prêtes à tout faire pour le soutenir. Une logique qui exclue précisément la négociation qui veut éroder et meme faire disparaitre les syndicats et les oppositions (comme le montre matériellement l’attaque à la tête du cortège de la CGT, et il est stupéfiant que les dirigeants de ce syndicat ne se rendent pas compte que c’est ça le libérisme).
Il faut aussi rappeler que la question n’est pas qu’on est en face à une dérive autoritaire ou allant vers un Etat policier ou d’exception. Autoritarisme et pseudo-démocratie, exception et gestion pacifique des conflits que les pouvoir provoquent, coexistent toujours. Qu’on le demande aux jeunes des banlieues ou aux gens de la Zad et à bien d’autres victimes de tous les maux et tout d’abord d’une mortalité due aux pollutions et qui quand ils réagissent sont massacrés ou traités comme des terroristes, voir en ennemis de l’Etat.
On est dans ce qui déjà par le passé on a appelé le «fascisme démocratique», mais qui passe sans besoin de coup d’Etat ou d’involution à coups de parades policière-militaires. Et cela davantage car est consubstantielle à la montée du soi-disant souverainisme-populisme. Les populations des pays dits démocratiques seront contraintes à choisir entre les Macron et les autres pseudo-démocrates ou les Trump, les Le Pen, les Salvini, voir entre deux faces de ma meme médaille.
Comme le montre l’Histoire populaire de la France de Gérard Noiriel, ainsi que toute l’histoire de l’humanité, on a toujours vu des conjonctures de défaites des luttes des travailleurs et en général des dominés, et quelques leurs victoires mais éphémères. Mais l’instinct meme de survie et la violence du pouvoir ne peuvent que repousser à la révolte et aux Résistances. La tendance des dominants à profiter de l’asymétrie de pouvoir et refuser toute négociation et concession aux dominés ne pourra que pousser à des révoltes de plus en plus dures et il est probable que la modalité black bloc sera généralisé parmi tous les révoltés. Et, hélas, il ne faudra pas s’étonner si à l’avenir on verra resurgir aussi le recours aux armes à feu de la part des polices et meme de la part des manifestants.
- Mediapart accuse !
Face à la dérive autoritaire du gouvernement, un très large collectif d'universitaires et de membres de la société civile s'insurge contre la «criminalisation» de toute personne s'opposant «à ses lois et à ses politiques funestes» et contre une «violence d'État» servie par l'usage d'armes de guerre. Ils appellent l’ensemble des citoyens «à se joindre au mouvement social».Depuis le 17 novembre 2018, plusieurs centaines de milliers de citoyen·ne·s expriment leur inquiétude face à un pouvoir sourd à leurs revendications. Ils trouvent la force et le courage de prendre la parole en disant haut et clair qu’ils en ont assez et ne subiront plus les effets des politiques néfastes qui depuis plusieurs décennies pillent impunément leur travail et les biens communs.
Les voix des gilets jaunes ont permis de mettre à nu les mensonges et les pseudo-justifications « scientifiques » données par le pouvoir et la meute de ses courtisans pour couvrir l’ampleur et l’importance de la prédation. Leur soulèvement a montré le vrai sens d’une politique qui a sciemment organisé le transfert des biens laborieusement accumulés par 95 % de la population vers les 5 % des couches les plus aisées. Leur force a été de faire prendre conscience de la duplicité d’un pouvoir, osant se féliciter d’avoir multiplié par quatre les énormes richesses détenues par une infime minorité. Avec la grande majorité des Français.es, nous nous sommes reconnu.e.s dans la prise de conscience des gilets jaunes. Chacun.e de nous a pu constater que, dans tous les secteurs de la société, nous étions confronté.e.s aux effets des mêmes politiques qui tendent à aggraver constamment les inégalités sociales.
D’emblée, les demandes et les attentes de changement nées avec ce soulèvement populaire ont été clairement développées. Elles se sont aussitôt heurtées à un pouvoir qui n’a cessé d’en ignorer le contenu pour en affadir la portée déstabilisante. Ce fut d’abord le silence assourdissant d’un président et de sa cour, murés dans leur palais. Ce fut ensuite la tentative de duper la foule avec les fausses promesses et les petites aumônes concédées en faisant encore payer les moins aisés et les services publics. Ce fut aussi la mise en place d’un simulacre de consultation d'où l'on avait avait très savamment extirpé toute possibilité d’interaction et de débat. Ce fut, surtout, la décision claire et réfléchie d’empêcher par tous les moyens l’expression publique des demandes et des revendications.
Tout a été fait pour réduire au silence les manifestants. Dès les premiers actes, le pouvoir a choisi la violence en demandant aux forces de l’ordre de dégager les péages d’autoroutes, les ronds-points, de bloquer l’accès aux points de convergence des manifestations et, surtout, d’intervenir avec « fermeté ». Nous avons tou.te.s vu la traduction de ces ordres sur le terrain : nous avons constaté de nos yeux les filtrages et les arrestations arbitraires aux entrées des villes, empêchant les manifestations de se dérouler et la parole de s’exprimer. Nous avons vu les cabanes des ronds-points détruites et toujours courageusement reconstruites. Les techniques d’intervention policière consciemment choisies (nassage, lancement de gaz lacrymogène dès le début des manifestations, tirs de LBD sans sommation) provoquaient elles-mêmes les rares actes de violence en cherchant délibérément l’affrontement avec les manifestants.
Semaine après semaine, cette technique meurtrière et liberticide a été appliquée avec une intensité croissante. Protégées par le pouvoir et couvertes par l’omerta d’une grande partie des médias, des troupes policières épuisées par le travail se laissent aller aux pires exactions. Des centaines d’hommes et de femmes manifestant pacifiquement ont été attaqué.e.s sans aucune raison et très souvent avec un acharnement insensé. Depuis le mois de décembre, le nombre des blessés graves augmente sans cesse : les personnes ayant subi de graves traumatismes se comptent par centaines. Aucune parole n’a été prononcée par le président de la République ou son gouvernement à l‘égard des victimes, et en particulier de Zineb Redouane, tuée après avoir été atteinte alors même qu’elle fermait sa fenêtre. Rien ne semble plus pouvoir arrêter cette dramatique escalade et nous avons honte de devoir assister à la mise en scène des autofélicitations du pouvoir censé contenir une « foule haineuse ».
Le choix de la répression violente contre toutes celles et ceux qui osent se lever pour prendre la parole contre ces agissements n’est certes pas nouveau, il a notamment été mis en pratique dans les quartiers populaires et contre des groupes vulnérables comme les migrant.e.s et les roms ou encore contre les mouvements sociaux, mais depuis novembre 2018 un seuil a été franchi. Cette stratégie de la répression violente a trouvé son apogée lors de la manifestation du 1er mai 2019 : non seulement on a assisté au déploiement de tout l’éventail de l’arsenal répressif de l’État, mais le gouvernement s’est rendu coupable une fois de plus de mensonge avéré en criant au scandale d’une supposée « attaque » de l’hôpital de la Pitié Salpêtrière par des manifestant.e.s venu.e.s trouver refuge. Ce mensonge d’État est le mensonge de trop. Il révèle l’état de fébrilité et de panique d’un pouvoir aux abois.
Il faut que s’arrête cette violence d’État !
Nous accusons le ministère de l’Intérieur de provoquer sciemment les réactions de violence dans nos villes, sur les ronds-points et les lieux de discussions publiques, afin de criminaliser toute personne qui s'oppose à ses lois et à ses politiques funestes.
Nous accusons le gouvernement d’employer contre des civils des armes de guerre bannies dans l’ensemble des pays occidentaux en ignorant les mises en garde répétées de plusieurs organismes internationaux.
Nous accusons la hiérarchie de la magistrature d’avoir accepté de couvrir cette politique néfaste en appliquant aveuglément et servilement les ordres donnés par le pouvoir exécutif.
Nous accusons l’Inspection Générale de la Police Nationale d’avoir diligenté des enquêtes de façade et qui, à notre connaissance, n’ont débouché sur l'interpellation d’aucun membre des forces de « maintien de l’ordre ».
Nous accusons celles et ceux de la presse et des médias télévisuels qui ont accepté de se transformer en porte-voix du ministère de l’Intérieur et de la préfecture sans accomplir aucun contrôle sur leurs sources.
Nous appelons l’ensemble des citoyens à se joindre au mouvement social pour dénoncer la dérive autoritaire du gouvernement et nous exigeons la démission de M. Castaner ainsi que l’ouverture d’une commission d’enquête indépendante afin de faire la lumière sur les dérives des vrais responsables de sorte qu’ils soient traduits en justice.
Source : Mediapart
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