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26 juin 2012

CARTON ROUGE - Quand les "Ad Blockers" se font bannir par les sites Web et la pub dérape !

C'est officiel, les webmasters déclarent la guerre aux filtres anti-publicités (= Ad Blockers). 
 
Si votre navigateur Internet a un filtre anti-pub en activité, le serveur du site refusera purement et simplement l'accès au contenu avec un message bloquant vous notifiant que le filtre est activé et vous invite à le supprimer immédiatement ou, carrément, afficher une erreur 403 !

Pourquoi les sites Web refusent l'accès, c'est pour préserver la gratuité des contenus. Selon GNT, un blogueur a carrément bloqué l'accès à son blog aux utilisateurs de Firefox et oblige d'utiliser un autre navigateur [#].
 
D'autres filtres anti-publicités tel que No Script et Ghostery peuvent se faire refouler par les sites Web.

Voici les détails de l'arme de destruction massive du Web :
Adblock Plus coûte la peau du cul aux entreprises sur le Web. Et comme de nouvelles lois s’imposent pour réglementer la publicité en ligne, l’extension Adblock Plus pourrait ravager les revenus de la publicité à l’échelle planétaire.

Quels dégâts deux allemands de Cologne peuvent-ils bien causer à Google ?

"Oui, nous leur avons sans doute déjà coûté des milliards," déclare Till Faida. "J’ai demandé combien de milliards. 3, 4, 5,... ? Ça pourrait bien être cinq milliards m’a répondu Faida. Il n’en est pas sûr."

Faida et son collègue Wladimir Palant constituent l’équipe derrière Adblock Plus, l’extension Firefox la plus téléchargée de tous les temps. Adblock Plus est gratuite. Elle ne réalise qu’une seule petite tâche, mais une tâche hautement destructive. Elle bloque toute la pub sur le Web.

En installant Adblock Plus vous pouvez être sûr de ne plus jamais voir de publicité. Y compris les annonces sur lesquelles reposent les revenus de Google.

Je l’ai découverte il y a des années.

Land Rover avait une publicité incroyablement gênante. Je me souviens avoir essayé de lire le site du Financial Times et avoir vu la Land Rover dans le coin rouler au dessus du texte, faire un demi-tour au frein à main au milieu, tourner brusquement vers la gauche puis glisser vers le bas de la page rose. C’était une intrusion intolérable. J’ai cherché comment résoudre le problème et découvert Adblock Plus. Je l’ai installé en deux clics, et… soudain le Web était à nouveau décrassé.

Au revoir la publicité Land Rover. Adieu les publicités Google. Et adios les bannières clignotantes me racontant que j’avais gagné un téléphone portable. Adblock Plus vous permet de naviguer en paix sur le Web. Les pages se chargent plus vite. Même les vidéos YouTube démarrent sans le préambule publicitaire.

L’extension fonctionne avec les navigateurs Firefox et Google Chrome. D’autres versions existent pour tous les autres navigateurs.

Naturellement, Adblock Plus est très populaire. Les chiffres d’utilisation ne sont pas certains, mais Faida estime qu’en Amérique, l’extension bloque 4% des publicités. En Allemagne, ça serait 12%. "Ces chiffres sont vieux, ça pourrait être d'avantage," dit Faida.

L’extension a déjà été téléchargée 149 millions de fois, au rythme actuel de 100 mille par jour, même s’il est important de préciser que de nombreux téléchargements sont des ré-installations ou des installations sur une autre machine du même utilisateur.

Plus les utilisateurs sont technophiles, plus il y a de chances qu’ils installent Adblock Plus. "Sur certains blogs techniques en Allemagne, jusqu’à 70% des publicités sont ainsi bloquées," déclare Faida. D’autres sites, plus grand public, évoquent seulement un chiffre de 10%.

L’effet d’Adblock Plus sur le trafic publicitaire peut être dévastateur.

La toile est jonchée de plaidoiries de propriétaires de contenus et de publicitaires qui veulent se débarrasser de cette extension. Voici une complainte typique : "Je suis webmaster et Adblock Plus endommage mon site de la même façon aussi sûrement que si votre maison brûlait ! J’aimerais que tous ses utilisateurs ressentent ce que nous, les webmasters, ressentons. Notre seule source de revenus est constituée des publicités sur le côté de nos pages. Si vous bloquez ces publicités, qui va payer nos factures ?"

Même le puissant Google a une section dédiée à cette menace dans son rapport annuel. Elle indique que "l’essentiel de nos revenus proviennent des annonceurs qui nous paient pour afficher des publicités sur les pages Web. De ce fait, les technologies de blocage des publicités peuvent défavorablement affecter notre résultat opérationnel."

À présent, voici le problème. Au mois de mai, il va devenir obligatoire pour tous les sites Web d’informer leurs visiteurs de la présence de cookies autorisant à les tracer. Contrairement à aujourd’hui il faudra alors explicitement demander à l’internaute la permission d’installer des cookies sur sa machine. La méthode choisie sera probablement un formulaire nécessitant de cliquer sur Oui ou Non.

La nécessité du consentement au cookie va faire tout d’un coup prendre conscience aux internautes qu’ils sont traqués et ciblés par les publicités. Pour beaucoup ça sera une révélation dérangeante. Il est probable qu’il utilisent le Web depuis des années sans savoir ce qu’est un cookie, ni ce qu’il fait.

Le souhait de bloquer les pubs pourrait alors monter en flèche, avec des potentiellement conséquences désastreuses pour les annonceurs et les éditeurs de contenus.

Les gars derrière Adblock Plus

J’ai réalisé une interview avec les gars d’Adblock Plus pour entendre leur son de cloche. Peuvent-ils vraiment détruire la poule aux œufs d’or sur Internet ? Quel est leur but ? Et quelle a été la réaction de Google quand plusieurs milliards de dollars lui sont passés sous le nez ? Aucune entreprise ne peut se permettre d’affronter une telle menace en restant passive et inerte. Pas plus Google que Facebook, Yahoo, AOL et des millions d’autres sites dépendants de la publicité.

Wladimir Palant est le développeur d’AdBlock Plus. Il a repris le projet en 2006 (d’où l’ajout du Plus), après l’abandon de celui-ci par Henrik Aasted Sorensen qui l’avait lancé en 2002. Palant a entièrement réécrit l’application, et en a fait presque aussitôt l’extension pour Firefox la plus téléchargée au monde.

Till Faida a rejoint Palant il y a deux ans après l’avoir rencontré à l’occasion d’une recherche pour sa thèse universitaire dont le sujet était justement l’influence des bloqueurs de pub sur les revenus d’Internet.

Palant m’a confié par mail que l’anglais de son collègue était meilleur, et que donc c’est Faida qui répondrait.

Au téléphone, Faida a immédiatement insisté sur le fait qu’il n’ont rien d’un duo d’anarchistes, et qu’ils ne se délectent pas à l’idée de priver des sites de leurs sources de revenus
"Wladimir est bien conscient que les pubs sont nécessaires. Il ne veut en aucune façon détruire la publicité. Un tas de personnes dans la communauté savent bien que la publicité est jusqu’à ce jour le seul mécanisme de financement des contenus libres sur Internet. Il veut seulement que les utilisateurs aient le contrôle sur ce qu’ils voient sur leur écran."
Les duettistes sont-ils conscients des torts qu’ils causent aux propriétaires des sites ?
"Oui. Un site techno ici en Allemagne nous a dit que 40% de leurs pubs étaient bloquées. Ils ont envoyé un journaliste assister à une conférence aux États-Unis. S’ils avaient eu des revenus supérieurs ils en auraient envoyé deux. Nous savons bien qu’Adblock Plus est maintenant si populaire qu’il peut devenir une arme destructrice pour l’écosystème d’Internet."
Le pire scénario possible ? "Globalement, 50% de toutes les pubs pourraient être bloquées."

Cela diminuerait d’un coup la valeur de Google de 90 milliards de livres, celle de Facebook serait divisée par deux. Les quotidiens, depuis le Telegraph et le Guardian jusqu’aux sites Web comme The Register et The Daily Mash devraient lutter pour leur survie.

En fait, Palant et Faida sont si conscients du pouvoir de leur produit qu’ils ont décidé de l’atténuer. En décembre, ils ont modifié Adblock Plus de sorte qu’un nombre limité de publicités puissent être affichées, par défaut.

Les utilisateurs en devinrent fous furieux, accusant le duo de s’être vendus. L’exacerbation des passions en ligne mérite le détour.

Pourquoi ont-ils autorisé ce changement ?

Faida déclare : "Nous avons enquêté et découvert que les utilisateurs ne sont pas contre les publicités, mais seulement contre celles qui sont agaçantes. Nous voulions trouver un juste milieu. L’initiative des publicités acceptables est le premier pas qui doit permettre d’atteindre ce but."

Il explique que les utilisateurs peuvent toujours bloquer complètement les publicités, mais qu’ils doivent pour cela modifier les réglages par défaut. Pas compliqué, mais en permettant à quelques publicités de se glisser ici et là, deux buts ont été atteints. Tout d’abord, les utilisateurs prennent conscience de la sophistication du produit. Et plus important encore, les concepteurs de publicité sont incités à créer des publicités claires et non intrusives.

"Nous avons un ensemble de critères que doit respecter une publicité pour être affichée," déclare Faida. "Les publicités ne doivent pas clignoter, ne doivent pas cacher le texte, se déplacer, ou essayer de duper les utilisateurs. Le millionième utilisateur qui cliquera ici aura un prix !!!
"Nous voulons rendre la publicité meilleure. C’est notre mission : améliorer le Web dans son ensemble."
Selon la nouvelle réglementation, énoncée ici, les publicités qui se conforment à la politique de bonne conduite seront ajoutées manuellement à la liste blanche, ce qui leur donnera un statut privilégié par rapport à la liste de base d’Adblock Plus. Les utilisateurs peuvent modifier les préférences pour restaurer un bloquage complet, mais Faida et Palant sont persuadés que la plupart d’entre eux seront heureux de laisser passer les bonnes pubs. "Nous pensons que 75% des utilisateurs l’accepteront volontiers," déclare Faida.

Curieusement, la société de Faida et Palant; Eyeo GmbH, n’a aucun revenu. Adblock Plus est distribué gratuitement. Comment donc font-ils pour survivre ?
"Nous recevons des dons, mais pas suffisamment pour couvrir nos frais. Nous avons eu un investisseur privé qui partage nos objectifs. C’est comme cela que nous pouvons nous financer seuls pendant une période assez longue. Nous devons réfléchir au moyen de générer des revenus, mais il n’y pas d’urgence."
Il dit que Google ne les a jamais contactés. Je le charrie en lui signalant que ça vaudrait le coup pour Google de proposer un milliard de livres pour acheter Adblock Plus et tirer le rideau. "Wladimir ne ferait jamais une chose pareille," répond Faida.

Je ne le crois pas sur parole.

Un scénario cauchemardesque

Au mois de mai, il va donc y avoir grand changement sur le front publicitaire quand la directive de l’acceptation du cookie entrera en vigueur. De plus, il y a aussi le projet de faire ajouter une icône pour chaque publicité déclenchée par un cookie. European Advertising Standards Alliance et Internet Advertising Bureau of Europe sont derrière ce projet. Les internautes vont davantage se rendre compte qu’on les observe.

Ces initiatives bien intentionnées vont-elles envenimer les choses à l’heure où la popularité d’Adblock Plus grimpe en flèche ?

Oliver Jameson, propriétaire du site de rencontres Cougared.com (où les hommes doivent avoir moins de 35 ans et les femmes, plus de 40) est très inquiet : "Si une masse critique d’internautes installe des logiciels de navigation qui empêchent l’affichage des publicités, inévitablement, les publicitaires verront une réduction du nombre de clics (car les clics aussi mesurent le trafic) et de la notoriété des marques. Comme à peu près tout ce qui est en ligne est quantifiable, les effets seront rapides et dévastateurs. Les publicitaires vont mettre en doute l’intérêt de placer leurs publicités sur les sites Web, ce qui signifie que de nombreux sites dont la survie dépend des rentrées publicitaires seront dégradés, abandonnés, et finiront simplement par cesser d’exister. En fait, beaucoup cesseront d’exister sous leur forme actuelle, en tant que services gratuits, et certains tenteront sans garantie de se recycler sous la forme d’une offre payante."

D’autres sont plus optimistes. Richard Beaumont, du Cookie Collective, un organisme de recherche qui aide les entreprises à affronter le défi d’obtenir le consentement des internautes tout en respectant la nouvelle directive, déclare : "La nouvelle loi peut réduire le besoin de recourir à des outils comme Adblock Plus. Les sites vont devoir obtenir le consentement des internautes, et vont donc concevoir leurs publicités de manière plus réfléchie." Il ajoute que ça pourrait se révéler être une opportunité à saisir. "Les entreprises qui jouent la transparence et suscitent la confiance s’en sortiront bien."

S’il a raison, il n’y a pas lieu de s’inquiéter.

Si c’est Jameson qui a raison, et que le blocage des pubs s’apprête à se répandre comme un virus, alors l’Internet va se retrouver en état de choc.

article traduit sur LLB
Rassurez-vous, le blog restera accessible à tous même ceux qui ont activé Adblock. Il y a aussi Ghostery pour protéger votre vie privée et peut bloquer certaines publicités. Si vous y tenez à la gratuité du Web, supprimez Adblock de votre navigateur ou cochez la case "Autoriser les publicités non-intrusives" dans les paramètres du filtre. Cependant, le serveur bloquera l'accès au site tant que vous n'avez pas retiré Adblock.

Accès refusé ? Mettez le site Web en liste blanche

Aussi, vous pouvez mettre un site Web en liste blanche donc il suffit de cliquer sur Adblock Plus et de cocher la case "Désactiver pour ..... ". Le réglage est pris en compte immédiatement. Malgré la liste blanche, le serveur peut refuser l'accès aux contenus du site vous obligeant de désinstaller PUREMENT et SIMPLEMENT Adblock pour vous faire avaler sa publicité. Certaines publicités peuvent choquer.

Toutefois, Ghostery peut se faire refouler par les sites Web ! Pour mettre un site Web en liste blanche, il suffit de cliquer sur le fantôme bleu et ensuite le bouton bleu "White List Site" (liste blanche). Le fantôme devient gris et vous permettra d'accéder aux contenus.

Certains sites Web peuvent afficher un message comme quoi il faut désactiver tous les filtres anti-publicité tel que Ghostery et Adblock. Voici un message de ce type :


NOTE : Certains hébergeurs vidéos peuvent bloquer l'accès aux vidéos publiées sur les sites Web donc il suffira de le mettre en liste blanche.

Publicités envahissantes et intrusives parfois piégées
 
A noter que certaines publicités peuvent s'afficher en plein écran, parfois de force et impossible de fermer la fenêtre ou vidéo publicitaire pour pouvoir accéder aux contenus du site. Aussi, il y a des publicités qui provoquent des ralentissements de la navigation sur le Web en saturant la connexion, une surcharge des ressources de l'ordinateur (processeur utilisé au maximum) pouvant aboutir à un plantage du système (freeze ou BSOD). Certaines publicités peuvent vous envoyer un virus dans votre ordinateur. Le fait d'activer un "Ad Blocker" tel que Ublock Origin couplé avec Malwarebytes Browser Guard résolvent les problèmes de ralentissements et virus. Pour les cookies, c'est dans ce carton rouge que ça se passe

NOTE : Sur Ublock Origin, le fait de décocher toutes les cases de la rubrique "Publicités" permettront aux sites de fonctionner correctement et sans restrictions vu que les filtres sont violents et déclenchent des avertissements parfois bloquants ou paywalls

ATTENTION : Lorsque vous voyez des publicités genre "Windows a détecté des erreurs systèmes ...." ou "Votre ordinateur est infecté par un virus ....", ne JAMAIS cliquer sur ces bannières sous peine d'infection voire destruction totale du système.
 
Après les Ad Blockers, voici les Ad Skippers !

Les Ad Skippers sont des extensions de navigateur qui zappent automatiquement les publicités sur les sites Web. Ils fonctionnent silencieusement en arrière-plan sans perturber votre flux. Ces extensions ne bloquent pas les publicités, mais les zappent, de sorte que les sites Web ne peuvent pas les détecter aussi facilement, comme s'il s'agissait simplement d'un Ad Blocker classique.
 
Un Ad Skipper est indispensable pour naviguer sur Youtube qui exige le retrait des Ad Blockers autrement c'est un paywall qui s'affiche (erreur 402). Par exemple, un Ad Skipper peut prendre la forme d'une extension ou d'un script (nécessite Violent Monkey pour fonctionner)

  • La publicité sur Internet est trop "stressante", "agressive" et "intrusive" !

Publicités sonores, vidéos publicitaires, animations clignotantes en flash, bandeaux extensibles, pages et fenêtres publicitaires,.... Un cocktail bien stressant !

Selon un sondage Ifop pour la régie publicitaire Adyoulike, les internautes français en ont assez de la publicité sur le web qu'ils jugent trop envahissante et stressante.

Stop à la pub ! C'est le cri du coeur d'une majorité de Français, selon un sondage réalisé par Ifop pour la régie publicitaire internet Adyoulike. Ils la trouvent omniprésente (90%), trop "intrusive" (80%) et "stressante" (61%). Les personnes interrogées estiment être autant exposées à la publicité sur internet qu'à la télévision, avec une moyenne de 70 publicités chaque jour sur les deux supports.

Pour près d'un sondé sur deux, la pub sur Internet est une "mauvaise chose" (47% parlent d'une "assez mauvaise chose" et 17% d'une "très mauvaise chose"), contre 36% qui ont une opinion plutôt positive (34% parlent d'une "assez bonne chose, et 2% comme une "très bonne chose").

La pub fait "perdre du temps"

Cet échantillon de 1.010 personnes âgées de 18 ans et plus est constitué d'internautes moyens. 21% des personnes interrogées indiquent passer cinq heures ou plus par jour sur internet, 29% entre trois et quatre heures, 32% une moyenne de deux heures, et 18% une heure ou moins. Pour elles, la publicité est aussi omniprésente sur Internet qu'à la télévision.

Mais c'est surtout dans l'approche qualitative que les publicitaires vont être surpris. Pour 84%, la publicité "fait perdre du temps". Nombreux sont ceux qui ne supportent plus les longs spots qui précèdent les vidéos ou les publicités qui se déroulent à l'ouverture d'un site et nécessitent un certain délai avant de disparaître. Mais près d'un sondé sur cinq la trouve néanmoins "distrayante" quand pour plus d'un sur trois, elle s'avère même "informative". Mais ils ne sont que 17% à juger qu'elle "fait rêver".

Idéalement, la publicité sur internet devrait être plus "contrôlable" en termes de lieu, de durée ou de moment de visionnage, estiment 88% des personnes interrogées, ou offrir des "contenus de qualité" pour 83%.

Une réaction anti-pub qui doit faire réagir

La réponse est par contre sans appel concernant l'utilisation des données personnelles - telles que l'historique de navigation ou les mots recherchés - dans le but de recevoir des publicités plus ciblées: 60% n'y sont "pas favorables du tout", et 25% "peu favorable". "Un rejet aussi massif et sévère doit interpeller les agences tout autant que les annonceurs car non seulement les internautes se sentent envahis par la publicité, mais, de plus, ils disent clairement qu'elle ne leur apporte ni information ni rêve. Plus de 80% des personnes interrogées ne la trouvent même pas distrayante!", résume Julien Verdier, PDG de Adyoulike.

"Ce qui saute aux yeux dans cette étude, c'est la faible adhésion des internautes français, voire leur rejet complet de ce vers quoi les publicitaires poussent de plus en plus les annonceurs. Quand 85% des gens disent qu'ils ne veulent pas que leurs données personnelles soient utilisées à des fins de ciblage publicitaires, l'avenir de la publicité ultra personnalisée paraît nettement moins radieux", ajoute-t-il. 

Carton rouge pour les sites Web qui sont truffés de publicités, n'est-ce pas Clubic.com et La Chaîne Météo mais surtout Overblog :
- Diffusion de la publicité agressive et intrusive envahissant la page
- Ouverture intempestive d'onglets publicitaires
- Affichage obligatoire d'une vidéo plein écran avec impossibilité de fermeture
- Publicités au-dessus de la ligne de flottaison
- Fenêtres publicitaires animées s'affichant au milieu de l'écran
- Ouverture de plusieurs pages ou popups publicitaires
- Des bannières extensibles qui occupent la moitié de la page
- Affichage de messages bloquants voire erreur 402 ou 403

Carton rouge aussi pour les sites peu scrupuleux qui diffusent des publicités pornographiques ou piégées n'est-ce pas Overblog.
 
Carton rouge également pour Youtube qui affiche un message bloquant pour vous forcer à désactiver tout filtrage publicitaire mais aussi TF1 comme indique Numérama

Un exemple d'un site truffé de publicités, chapeau Alterinfo et ses 5 publicités qui masquent la totalité de la page et 2 grandes fenêtres publicitaires ouvertes en arrière-plan (matérialisés par des croix rouges sur la capture écran fait sous Firefox 41 sans Flash Player)




5 commentaires :

Anonyme a dit…

merci pour cet article, je me suis précipité à installer adblock et ghostery. je n'ai pas réussi à installer flashblock. les 2 premiers logiciels sont excellents. fini les pubs qui ne respectent pas les femmes en particulier. n'hésitez pas à nous donner d'autres conseils aussi efficaces et utiles.

rike a dit…

très très bon article - je suis depuis longtemps ce blog - depuis aussi longtemps que j'utilise adblock au moins on est plus ennuyé avec toutes ces pubs ou on peut même plus lire nos articles - je connaissais pas les autres extensions a tester - merci et bonne continuation

mithrandir79 a dit…

Moi même utilisateur depuis de très nombreuse année (depuis Fx 1.9 me semble t il). Personnellement j'estime que la pub c'est bien uniquement quand elle est consentie. Pour ma part Adblock résout 2 problèmes qui sont les publicités choquantes qui peuvent venir aux yeux de mes petites têtes blondes. Par exemple sur un site pas dédié spécifiquement au porno du style feu-megaupload on pouvait voir des demoiselles faire une petite gâterie à un homme. C'est quand même moyen quand un gamin de 5 ans passe à ce moment derrière soit et qu'il dit "ils font quoi les gens là?". "Heu mon garçon tu comprendras plus tard..." lui répondis-je très embarrassé. La deuxième étant la rapidité d'affichage d'une page qui peut dépasser minute quand on est connecté en 3G. La suppression de la pub fait gagner du temps et aussi du volume de donnée à télécharger. Quand on a que 3Go/mois c'est pas négligeable.

J'ai déjà banni des sites de mes favoris tel que GNT qui font le forcing contre les utilisateurs d'Adblock. Désolé mais je suis encore libre de décidé ce que je veux voir sur mes pages ou pas.

Anonyme a dit…

https://addons.mozilla.org/fr/firefox/addon/greasemonkey/ <== pour empêcher la détection de adblock :)

https://github.com/reek/anti-adblock-killer#anti-adblock-killer--reek <== aller au menus step1 et installer les scripts .

adblock ne sera plus la plupart du temps détecter et le surf sans pub pourra continuer :)

Anonyme a dit…

https://github.com/reek/anti-adblock-killer#anti-adblock-killer--reek <== contre les sites qui detecte adblock