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29 juin 2023

AVERTISSEMENT - La France risque de plonger dans la guerre civile !

Pendant des décennies, les gouvernements ont évité de regarder de trop près l'aggravation de la situation. Nous approchons maintenant d'un point de non-retour vu que ça va péter en France !

Il y a deux ans, après deux nouvelles nuits d'émeutes dans les banlieues, vingt généraux français à la retraite ont écrit une lettre ouverte à Emmanuel Macron, alors sur le point de briguer un second mandat, l'avertissant que les divisions entre les communautés et la montée de la "violence et du nihilisme en France finiraient par provoquer un effondrement social, avec un risque de chaos menant à une guerre civile qui nécessiterait alors une intervention militaire... dans une mission dangereuse pour protéger nos valeurs civilisationnelles et sauvegarder nos compatriotes".

Un texte fort, cosigné par une centaine d'officiers supérieurs et un millier d'autres militaires, dans un pays où l'armée est connue comme "la grande muette", c'est-à-dire qu'elle n'exprime jamais de préférence en matière de politique nationale. Dans le seul cas de la guerre d'indépendance algérienne, lorsque quatre généraux ont tenté un putsch contre le président Charles de Gaulle le 21 avril 1961 pour protester contre le projet de départ de la France de sa colonie rebelle, ils ont été suivis par un nombre pitoyable de militaires, et le coup d'État s'est éteint en trois jours. Six décennies plus tard, la lettre des généraux a été accueillie avec mépris, la plupart des commentateurs qualifiant ses auteurs de "hors sujet", interprétant ses prédictions apocalyptiques comme une "menace" contre la République.

Pourtant, cette semaine, Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, a semblé partager ces conclusions lorsque, en visite dans le village dans la Drôme, au sud de Lyon, il a averti que la France pourrait être à un "point de basculement" après l'agression mortelle à l'arme blanche d'un jeune garçon de 16 ans de la localité. Condamnant à la fois les attaques au couteau lors d'un bal du samedi soir et la marche subséquente de militants d'extrême droite désireux de se battre dans le quartier où vivent les suspects, le ministre a promis que le gouvernement se tiendrait aux côtés de la famille endeuillée et a appelé à une condamnation sévère, "jusqu'à la prison à vie [sans] circonstances atténuantes, pour les coupables. Il aurait ajouté que le gouvernement est clairement conscient que la violence des meutes fait monter les tensions... vous ne pouvez plus supporter ces gangs... nous non plus, promettant la mobilisation totale de l'État pour garantir la sécurité de tous les citoyens".

Trop peu, trop tard : les paroles bien intentionnées du ministre ont été mal accueillies. L'un des villageois aurait crié à Véran : "Vous avez fait beaucoup plus pour eux que pour les gens qui travaillent dur à la campagne, qui n'ont pas d'allocations et qui élèvent leurs enfants avec des valeurs".

"Ils", ce sont les groupes à problèmes des HLM, dont beaucoup sont des enfants ou des petits-enfants d'immigrés musulmans, comme les agresseurs qui on mené une expédition punitive dans la Drôme, armés de couteaux, qui ont perturbé le bal du samedi soir en criant "on est venu casser du français". La justice de Valence a refusé, contre l'avis général, de donner les prénoms des suspects qu'elle a arrêtés. Le pays tout entier se doute de la raison pour laquelle les prénoms n'ont pas été donnés : dans le but bien intentionné de ne pas "stigmatiser" toute une communauté dont l'immense majorité est respectueuse de la loi.

Dire que l'opinion publique française se crispe, c'est sous-estimer la perception actuelle, soutenue par de nombreux sociologues et statisticiens, selon laquelle le pays a gravement échoué dans l'assimilation de tous les citoyens. Pour reprendre un terme inventé par le romancier Michel Houellebecq, la France est de plus en plus "atomisée". Le meilleur sondeur et analyste politique français, Jérôme Fourquet, parle de "l'archipel français", un pays composé d'îles discrètes, toutes repliées sur elles-mêmes.

Pendant près de trois décennies, les gouvernements successifs ont choisi de ne pas regarder de trop près une situation qui s'aggravait. Pendant des siècles, la France a été une terre d'assimilation réussie. Les Italiens, les Espagnols, les Juifs russes, les Polonais sont venus et sont devenus français. Mais le nombre, ainsi que le passage de l'obligation d'"assimiler" à celle, plus facile, d'"intégrer", signifient que le modèle français est en train de s'effondrer.

Chaque échec concourt à l'effondrement général du pacte national. Le système éducatif français, longtemps admiré, n'est plus adapté : nos écoles sont passées en quelques années de la première à la dernière place du classement PISA, en particulier dans les régions où les enfants non francophones sont majoritaires dans la plupart des classes. Les professeurs des écoles sont de moins en moins respectés, tant par le corps politique - qui a laissé leurs salaires diminuer de moitié en termes réels - que par leurs élèves, turbulents et souvent violents. Dans certaines régions, l'histoire du XXe siècle, et notamment de l'Holocauste, est quasiment impossible à enseigner depuis des années : les incursions de l'islamisme dans les classes, longtemps niées, ont contribué à l'assassinat de deux enseignants en trois ans.

Quant aux policiers, mal payés, mal considérés, craignant souvent pour leur vie dans les zones où ils doivent faire régner l'ordre, ils démissionnent en masse le taux de suicide de la profession est l'un des plus élevés de France. En conséquence, le temps de formation a été réduit d'un an à huit mois, tant le besoin de bottes sur le terrain est important.

En conséquence, la confiance entre les classes dirigeantes et le peuple s'est dégradée au même rythme que le déclin économique et culturel de la France. Si vous habitez dans le centre de Paris ou de Lyon, voire de Marseille, vous pouvez envoyer vos enfants dans de bonnes écoles privées et de grandes écoles, ce qui vous garantit presque de bons emplois qui leur permettront de continuer à vivre là où la crise ne se fait pas sentir.

Comme ses prédécesseurs, Emmanuel Macron a d'abord affiché son indifférence à l'égard du système chaotique de l'immigration : le nouveau projet de loi sur l'immigration, sur le point d'être débattu à l'Assemblée nationale, tente de corriger les tendances laxistes de ces dernières années, mais il ne s'attaquera ni au problème des citoyens nés en France qui professent la haine de leur pays, ni à l'augmentation des arrivées en provenance des zones en difficulté. Il ne faudra pas attendre longtemps pour que la prochaine vague d'émeutes ait lieu, ou qu'une droite dure décide de prendre les choses en main. La guerre civile que les généraux avaient prophétisée, il y a deux ans, pourrait bien être à nos portes.

Article traduit sur The Telegraph

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