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29 juin 2023

Les émeutes soulignent la profondeur des tensions sociales en France

La mort d'un adolescent aux mains de la police place Emmanuel Macron devant un nouveau défi

Trois nuits d'émeutes à travers la France ont une fois de plus mis en évidence les tensions sociales aiguës du pays à un moment où la polarisation politique s'accentue.

Les dernières manifestations montrent que les quartiers pauvres et ethniquement mixtes de France restent une poudrière, déchirée par un sentiment d'injustice, de discrimination raciale et d'abandon de la part de l'État. Les désordres criminels, bien que choquants, n'ont pas encore atteint l'ampleur de 2005, lorsque plus de 10 000 voitures avaient été incendiées et plus de 230 bâtiments publics endommagés au cours d'une orgie de violence qui avait duré trois semaines. Mais les autorités craignent, à juste titre, que cela ne se reproduise.

Les troubles de cette semaine, comme ceux d'il y a 18 ans, ont été déclenchés par la mort d'un adolescent à la suite d'un contrôle routier avec la police. Cette fois-ci, la différence réside dans le pouvoir des réseaux sociaux à propager les troubles. L'extrême droite est également plus forte qu'en 2005. Et cette fois-ci, le président Emmanuel Macron et son gouvernement ont cherché à désamorcer les tensions plutôt qu'à les attiser.

En 2005, Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'intérieur, avait qualifié les jeunes impliqués dans les troubles des cités de la banlieue parisienne de « racaille » dont il fallait « se débarrasser ». Quelques jours plus tard, deux adolescents, l'un d'origine mauritanienne, l'autre d'origine tunisienne, ont été électrocutés alors qu'ils se cachaient de la police dans un poste électrique de la banlieue nord-est de la capitale. M. Sarkozy et son premier ministre, Dominique de Villepin, se sont rangés du côté de la police et ont laissé entendre que les deux garçons étaient des voleurs.

En revanche, M. Macron a qualifié d'« inexcusable » et d'« inexplicable » le fait que la police ait tiré sur un jeune homme de 17 ans d'origine nord-africaine alors qu'il prenait la fuite en voiture à Nanterre, au nord-ouest de Paris. Le policier concerné a été suspendu de ses fonctions, arrêté et mis en examen pour meurtre.

M. Macron a été attaqué par ses opposants de droite et par les syndicats de police pour avoir porté atteinte à la présomption d'innocence, et a été accusé de trahir la police. Mais la nécessité de l'intervention du président est devenue évidente lorsqu'une vidéo de la fusillade est apparue sur les réseaux sociaux, contredisant clairement le récit initial de sources policières selon lequel le policier avait tiré parce que sa vie était en danger. Ne pas donner l'impression de cautionner les violences policières est un premier pas nécessaire, sinon suffisant, vers le rétablissement de l'ordre public.

Certains experts ont attribué la fusillade de mardi à une loi adoptée en 2017, avant l'arrivée au pouvoir de M. Macron. Cette loi semble donner à la police davantage de pouvoirs pour tirer sur une voiture si ses occupants ne respectent pas un ordre de la police et mettent la vie d'un agent en danger.

Les détracteurs de M. Macron seront tentés d'affirmer qu'il a favorisé le dysfonctionnement des forces de police, avec son ministre de l'intérieur intransigeant Gérald Darmanin, en calculant qu'agir autrement ferait le jeu de l'extrême droite. Mais les preuves récentes des lacunes de la police sont nombreuses : usage excessif de la force lors des manifestations antigouvernementales ; violence raciste, comme le passage à tabac sauvage d'un producteur de musique d'origine africaine filmé par une caméra ; maintien de l'ordre public incompétent, comme on l'a vu lors de la finale de la Ligue des champions l'année dernière ; rupture de la confiance avec les résidents locaux, qui pourrait être inversée grâce à une réorientation vers la police de proximité. La police manque de ressources, mais aussi de formation. Le niveau élevé de soutien à l'extrême droite parmi les officiers est également inquiétant.

Les émeutes rappellent les problèmes sociaux et économiques profondément ancrés dans les quartiers pauvres de France et le long héritage de la négligence du gouvernement. Des progrès ont été accomplis depuis que Macron a pris le pouvoir en 2017, notamment la baisse du chômage global et du chômage des jeunes. Mais la pauvreté, la criminalité, la discrimination raciale et les mauvais résultats scolaires, qui sont profondément enracinés, requièrent davantage d'attention et de ressources de la part du gouvernement, même si les finances publiques sont serrées. Le plan Quartiers 2030 promis par Macron pour ces zones tarde à prendre forme.

Aucun de ces problèmes ne justifie un déchaînement de violence. Certains des jeunes hommes qui se battent contre la police dans les rues éprouvent une juste colère ; d'autres se contentent de savourer le frisson - et aiment encore plus le partager sur les médias sociaux. Plus les émeutes se prolongeront, plus il sera difficile pour le gouvernement de ne pas adopter une approche plus musclée. Si les troubles s'étendent, cela ne peut que favoriser l'extrême droite, qui a le vent en poupe et tout intérêt à brandir le spectre du désordre civil voire une guerre civile.

28 juin 2023

AVERTISSEMENT - La France risque de plonger dans la guerre civile !

Pendant des décennies, les gouvernements ont évité de regarder de trop près l'aggravation de la situation. Nous approchons maintenant d'un point de non-retour vu que ça va péter en France selon le Général H. Bonneau qui met en garde dans une lettre au vitriol !

Il y a deux ans, après deux nouvelles nuits d'émeutes dans les banlieues, vingt généraux français à la retraite ont écrit une lettre ouverte à Emmanuel Macron, alors sur le point de briguer un second mandat, l'avertissant que les divisions entre les communautés et la montée de la "violence et du nihilisme en France finiraient par provoquer un effondrement social, avec un risque de chaos menant à une guerre civile qui nécessiterait alors une intervention militaire... dans une mission dangereuse pour protéger nos valeurs civilisationnelles et sauvegarder nos compatriotes".

Un texte fort, cosigné par une centaine d'officiers supérieurs et un millier d'autres militaires, dans un pays où l'armée est connue comme "la grande muette", c'est-à-dire qu'elle n'exprime jamais de préférence en matière de politique nationale. Dans le seul cas de la guerre d'indépendance algérienne, lorsque quatre généraux ont tenté un putsch contre le président Charles de Gaulle le 21 avril 1961 pour protester contre le projet de départ de la France de sa colonie rebelle, ils ont été suivis par un nombre pitoyable de militaires, et le coup d'État s'est éteint en trois jours. Six décennies plus tard, la lettre des généraux a été accueillie avec mépris, la plupart des commentateurs qualifiant ses auteurs de "hors sujet", interprétant ses prédictions apocalyptiques comme une "menace" contre la République.

Pourtant, cette semaine, Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, a semblé partager ces conclusions lorsque, en visite dans le village dans la Drôme, au sud de Lyon, il a averti que la France pourrait être à un "point de basculement" après l'agression mortelle à l'arme blanche d'un jeune garçon de 16 ans de la localité. Condamnant à la fois les attaques au couteau lors d'un bal du samedi soir et la marche subséquente de militants d'extrême droite désireux de se battre dans le quartier où vivent les suspects, le ministre a promis que le gouvernement se tiendrait aux côtés de la famille endeuillée et a appelé à une condamnation sévère, "jusqu'à la prison à vie [sans] circonstances atténuantes, pour les coupables. Il aurait ajouté que le gouvernement est clairement conscient que la violence des meutes fait monter les tensions... vous ne pouvez plus supporter ces gangs... nous non plus, promettant la mobilisation totale de l'État pour garantir la sécurité de tous les citoyens".

Trop peu, trop tard : les paroles bien intentionnées du ministre ont été mal accueillies. L'un des villageois aurait crié à Véran : "Vous avez fait beaucoup plus pour eux que pour les gens qui travaillent dur à la campagne, qui n'ont pas d'allocations et qui élèvent leurs enfants avec des valeurs".

"Ils", ce sont les groupes à problèmes des HLM, dont beaucoup sont des enfants ou des petits-enfants d'immigrés musulmans, comme les agresseurs qui on mené une expédition punitive dans la Drôme, armés de couteaux, qui ont perturbé le bal du samedi soir en criant "on est venu casser du français". La justice de Valence a refusé, contre l'avis général, de donner les prénoms des suspects qu'elle a arrêtés. Le pays tout entier se doute de la raison pour laquelle les prénoms n'ont pas été donnés : dans le but bien intentionné de ne pas "stigmatiser" toute une communauté dont l'immense majorité est respectueuse de la loi.

Dire que l'opinion publique française se crispe, c'est sous-estimer la perception actuelle, soutenue par de nombreux sociologues et statisticiens, selon laquelle le pays a gravement échoué dans l'assimilation de tous les citoyens. Pour reprendre un terme inventé par le romancier Michel Houellebecq, la France est de plus en plus "atomisée". Le meilleur sondeur et analyste politique français, Jérôme Fourquet, parle de "l'archipel français", un pays composé d'îles discrètes, toutes repliées sur elles-mêmes.

Pendant près de trois décennies, les gouvernements successifs ont choisi de ne pas regarder de trop près une situation qui s'aggravait. Pendant des siècles, la France a été une terre d'assimilation réussie. Les Italiens, les Espagnols, les Juifs russes, les Polonais sont venus et sont devenus français. Mais le nombre, ainsi que le passage de l'obligation d'"assimiler" à celle, plus facile, d'"intégrer", signifient que le modèle français est en train de s'effondrer.

Chaque échec concourt à l'effondrement général du pacte national. Le système éducatif français, longtemps admiré, n'est plus adapté : nos écoles sont passées en quelques années de la première à la dernière place du classement PISA, en particulier dans les régions où les enfants non francophones sont majoritaires dans la plupart des classes. Les professeurs des écoles sont de moins en moins respectés, tant par le corps politique - qui a laissé leurs salaires diminuer de moitié en termes réels - que par leurs élèves, turbulents et souvent violents. Dans certaines régions, l'histoire du XXe siècle, et notamment de l'Holocauste, est quasiment impossible à enseigner depuis des années : les incursions de l'islamisme dans les classes, longtemps niées, ont contribué à l'assassinat de deux enseignants en trois ans.

Quant aux policiers, mal payés, mal considérés, craignant souvent pour leur vie dans les zones où ils doivent faire régner l'ordre, ils démissionnent en masse le taux de suicide de la profession est l'un des plus élevés de France. En conséquence, le temps de formation a été réduit d'un an à huit mois, tant le besoin de bottes sur le terrain est important.

En conséquence, la confiance entre les classes dirigeantes et le peuple s'est dégradée au même rythme que le déclin économique et culturel de la France. Si vous habitez dans le centre de Paris ou de Lyon, voire de Marseille, vous pouvez envoyer vos enfants dans de bonnes écoles privées et de grandes écoles, ce qui vous garantit presque de bons emplois qui leur permettront de continuer à vivre là où la crise ne se fait pas sentir.

Comme ses prédécesseurs, Emmanuel Macron a d'abord affiché son indifférence à l'égard du système chaotique de l'immigration : le nouveau projet de loi sur l'immigration, sur le point d'être débattu à l'Assemblée nationale, tente de corriger les tendances laxistes de ces dernières années, mais il ne s'attaquera ni au problème des citoyens nés en France qui professent la haine de leur pays, ni à l'augmentation des arrivées en provenance des zones en difficulté. Il ne faudra pas attendre longtemps pour que la prochaine vague d'émeutes ait lieu, ou qu'une droite dure décide de prendre les choses en main. La guerre civile que les généraux avaient prophétisée, il y a deux ans, pourrait bien être à nos portes.

Article traduit sur The Telegraph

27 juin 2023

Quand la fiction dystopique devient réelle en France !

DU CINEMA AU REEL - De plus en plus de manifestations dégénèrent en émeutes et les manifestants franchissent des limites jusqu'alors impensables quitte à franchir la ligne rouge.

En septembre dernier, j'ai assisté à Paris à la projection du film Athena de Netflix, qui raconte une insurrection apocalyptique suite à l'assassinat sur vidéo d'une adolescente d'origine nord-africaine par un groupe d'hommes déguisés en policiers.

Les troubles commencent dans un hyperghetto français isolé et se transforment en une guerre civile à l'échelle nationale, une progression lugubre qui ne semble plus tout à fait farfelue. Se connecter aux médias sociaux ou allumer la télévision en France au cours de la semaine écoulée, c'est être transporté dans le monde d'Athéna.

À la fin du mois dernier, un policier de la banlieue parisienne de Nanterre a abattu Nahel Merzouk, un citoyen français d'origine algérienne et marocaine âgé de 17 ans qui conduisait illégalement, après avoir accéléré pour échapper à un contrôle routier. Sa mort a déclenché des jours de violence qui ont secoué le pays, frôlant parfois la révolte ouverte. Des groupes de jeunes mécontents ont incendié des voitures, des bus, des tramways et même des bibliothèques publiques et des écoles. Des foules itinérantes ont affronté des policiers en armure ; des adolescents écervelés ont saccagé des magasins de chaussures et des épiceries ; des jeunes hommes frénétiques se sont filmés en train de tirer en l'air sur ce qui semble être des kalachnikovs pointés vers le ciel.

Lorsque des scènes de ce type apparaissent dans une fiction, nombreux sont ceux qui, par réflexe, sursautent. Après la première d'Athena en septembre, le démagogue d'extrême droite Éric Zemmour a qualifié le film de propagande contre l'ordre public. D'autres critiques ont accusé son créateur, Romain Gavras, de se complaire dans une représentation réactionnaire et à la limite du racisme de la vie dans les banlieues, qui joue sur les stéréotypes nationalistes de la sauvagerie des immigrés. Avant Athena, Gavras était déjà largement connu pour son travail de caméra virtuose et époustouflant dans certains des clips musicaux les plus étonnants de ce siècle, ainsi que pour ses scènes expansives et hautement chorégraphiées d'émeutes, de manifestations de masse et d'autres représentations d'exclus sociaux résistant au contrôle autoritaire. Son clip pour « Stress », du duo électronique français Justice, montre une bande d'adolescents, pour la plupart noirs, menaçant la banlieue de Paris, frappant les passants et occupant agressivement l'espace public. Dans « Born Free » de M.I.A., les roux sont rassemblés et exterminés par des agents du gouvernement américain. Pour « No Church in the Wild », de Jay-Z et Kanye West, il montre une foule hétéroclite de jeunes masqués qui enflamment les rues de Prague avec des cocktails Molotov, tandis que des policiers militarisés à cheval les frappent.

Gavras est un de mes amis. Alors que le pandémonium s'intensifiait au cours de la semaine dernière, je lui ai envoyé un message pour lui dire qu'Athéna était prophétique.

Mais sa vision lucide ne vient pas de nulle part. Ces dernières années, les manifestations de masse en France ont évolué vers un désordre de plus en plus violent. Le mouvement des « Gilets Jaunes » a effectivement fait dérailler le gouvernement du Président Emmanuel Macron, et les troubles annexes qu'il a déclenchés ont duré de 2018 à 2020, jusqu'à ce que la pandémie de coronavirus ne vienne changer la donne. Au début de l'année, le pays a été paralysé par des grèves et des manifestations parfois violentes - et, oui, enflammées - en réponse aux réformes des retraites profondément impopulaires de M. Macron, qui retardent le départ à la retraite de deux ans. Pendant la majeure partie du XXIe siècle, le pays a souffert d'une rage ambiante qui reste en partie inexplicable et ne connaît pas de frontières raciales. Comme me l'a dit le philosophe Pascal Bruckner lorsque je l'ai appelé, la triste vérité est que « tout type de protestation dégénère désormais en émeute. »

Dans le même temps, les émeutiers semblent rajeunir et franchir plus volontiers des limites jusqu'alors impensables. À L'Haÿ-les-Roses, une ville de banlieue au sud de Paris, il y a quelques jours, des assaillants non identifiés ont foncé avec une voiture sur le domicile du maire, Vincent Jeanbrun, et ont mis le feu à la voiture pour tenter de détruire sa maison. La femme et les enfants de M. Jeanbrun dormaient. Deux membres de sa famille ont été blessés en tentant de s'échapper. Même si les Français sont devenus insensibles aux excès, on sent que peu de limites subsistent. Jeanbrun a fait remarquer à juste titre qu'il s'agissait d'une tentative d'assassinat et que « la démocratie elle-même est attaquée ». Au total, 99 mairies et 250 commissariats ou gendarmeries ont été pris d'assaut ; environ 3 400 personnes - âgées en moyenne de 17 ans seulement - ont été arrêtées ; plus de 700 policiers ont été blessés ; 5 000 véhicules ont été incendiés ; et 1 000 bâtiments ont été endommagés ou pillés.

Ces chiffres incroyables ne rendent pas compte de l'intensité des destructions ni du nihilisme qui s'est emparé d'un pays pourtant habitué aux manifestations et aux émeutes. Cette fois-ci, selon Le Monde, « cinq nuits et autant de jours de violence ont dépassé la gravité des émeutes de l'automne 2005, qui avaient duré trois semaines » et sont restées une sorte de point culminant national de l'insurrection violente.

« L'esprit de rébellion ne peut exister que dans une société où une égalité théorique cache de grandes inégalités de fait », écrit Camus dans Le Rebelle. « Le problème de la rébellion n'a donc de sens qu'à l'intérieur de notre propre société occidentale. Presque nulle part en Occident l'égalité entre les citoyens n'est exprimée de manière plus directe ou plus cohérente qu'en France ; les États-Unis sont peut-être la seule exception. Cela pourrait expliquer pourquoi, même si le filet de sécurité sociale français est beaucoup plus généreux qu'en Italie, en Allemagne, au Royaume-Uni et dans d'autres nations européennes riches et diversifiées, le malaise et la fureur manifeste - la violence aveugle qui est toujours prête à éclater même si la société devient mesurablement moins discriminatoire - restent beaucoup plus persistants ici. L'écart entre les belles promesses philosophiques et les déceptions granulaires de la réalité empirique ne peut pas non plus être entièrement ignoré dans toute considération de la vague de terrorisme d'origine intérieure qui a marqué le milieu des années 2010, lorsque plus de citoyens français que n'importe quelle autre nation occidentale sont partis combattre pour l'État islamique, et que les sympathisants du groupe ont perpétré une série d'horribles massacres en France même. »

Depuis les émeutes de Lyon au début des années 1980 - qui ont conduit à la Marche pour l'égalité et contre le racisme de 1983, largement considérée comme un tournant en matière de droits civiques pour la minorité musulmane du pays - aucune émeute en France n'a débouché sur un mouvement politique productif. « On a l'impression que les quartiers existent dans un vide politique, que la colère et les révoltes ne débouchent sur aucun processus politique, que les élus commentent les événements au lieu de transmettre la colère », a déclaré le sociologue François Dubet au journal Le Monde. C'est ce qu'il appelle « la violence et le silence », poussant plus loin la célèbre formule de Martin Luther King Jr. selon laquelle l'émeute est le langage de l'inaudible : En France aujourd'hui, l'émeute est le langage de ceux qui sont muets.

Le pouvoir du spectacle et de la rage fonctionne dans les deux sens et favorise rarement les classes inférieures qui nourrissent un ressentiment à l'égard de la société dans laquelle elles sont condamnées à vivre.

Dans Athena, les hommes déguisés en policiers qui sont responsables du meurtre viral sont démasqués comme étant des néo-nazis dont le but était de déclencher une rébellion dans les banlieues qui diviserait le pays, en submergeant les frustrations légitimes des communautés d'immigrés isolées et surveillées dans une discussion plus large « nous contre eux » sur la loi, l'ordre et la sécurité publique. Là encore, la fiction et la réalité se rapprochent à grands pas. Sur Twitter et d'autres plateformes, l'extrême droite française réelle est également rapidement dynamisée par la profusion de vidéos d'émeutes dans les rues. 

La semaine dernière, deux des principaux syndicats de police du pays ont publié une déclaration coordonnée étonnante. « Nos collègues, comme la majorité des citoyens, ne supportent plus la tyrannie de ces minorités violentes. L'heure n'est pas à l'action syndicale, mais au combat contre ces nuisibles », ont-ils déclaré avant de menacer de se révolter. « Aujourd'hui, la police est au combat parce que nous sommes en guerre. Demain, nous serons en résistance et il faudra que le gouvernement en prenne conscience. »

Dans le monde d'Athéna, la révélation que les assassins en uniforme sont des fascistes offre au public une certaine d'apaisement. Dans la France d'aujourd'hui, aucun déluge de ce type ne peut venir à bout de cette histoire. La même intrigue nauséabonde se répète. L'énigme qui se pose aujourd'hui à ce pays est une énigme qu'il a longtemps prétendu avoir résolue : Comment faire croire à une nation multiethnique de citoyens égaux que la liberté, l'égalité et la fraternité existent vraiment ? Tant que cette question n'aura pas trouvé de réponse convaincante, la politique de la France continuera à se faire pathétiquement dans la rue.

Préparez-vous ! La guerre civile est IMMINENTE !

25 juin 2023

CARTON ROUGE - Quand l'école part en couille !

Racket, attaques, intimidations, menaces, dégradations, violences en classe,... Y a rien de tel quand des élèves sèment la terreur au sein des établissements scolaires.

Des élèves s'en prenant aux professeurs pendant les cours quand un fait ne leur plaît pas et à qui la faute ? Les réseaux sociaux qui s'emballent dont quelqu'un a émis une fatwa pour l'éliminer (Samuel Paty en a fais les frais en 2020). Autrement dit, la laïcité à l’école faisant face à une guerre civile à bas bruit risque de prendre cher si rien est fait !

Le système scolaire français en danger « à cause de l'islam radical », selon un rapport du Sénat. Un rapport accablant du Sénat français dresse un tableau désastreux de la situation dans les écoles françaises. Une incarnation rigide de la religion a pris racine dans de nombreuses salles de classe, menaçant les valeurs libérales de la France. Il s'agit d'une mise en garde avant que ça pète !

La « terrible solitude » des enseignants face aux menaces et aux attaques figurait parmi les problèmes soulignés.

Alors que la situation s'aggrave, le rapport sénatorial publié le 6 mars exhorte l'État à engager une « démarche proactive » et le ministère français de l'Éducation nationale à « reprendre le contrôle » pour rétablir la sécurité et se défendre contre l'islamisme radical avant qu'un drame majeur n'arrive.

Les sénateurs François-Noël Buffet et Laurent Lafon, co-rapporteurs du rapport, ont constaté une recrudescence des violences dans les établissements scolaires et pointé un « décalage entre les chiffres du ministère de l'Éducation et la réalité du terrain. »

« Les chiffres du ministère de l’Éducation nous indiquent que 0,2 % des enseignants du collège et du lycée déclarent avoir été menacés avec une arme [au cours de l’année scolaire 2021-2022]. »

« Cela peut paraître très peu, mais cela représente près de 900 enseignants. C'est quatre par jour »
, ont-ils déclaré.

Au cours de la même année, le nombre de démissions d’enseignants a augmenté de 36 pour cent par rapport à l’année scolaire précédente, tant dans l’enseignement primaire que secondaire.

« Le constat le plus frappant est la terrible solitude vécue par les membres du personnel éducatif face à un quotidien marqué par des tensions et des conflits », a déclaré Buffet.

Lafon a constaté une « méfiance » croissante entre les enseignants et leur hiérarchie administrative, qui a conduit à l’édification d’un « mur » entre eux et les autorités compétentes.

Buffett a souligné que « la communauté éducative est prise dans la violence ». Il a cité de multiples « formes de pression et d’agression » – des « insultes misogynes » aux agressions physiques.

Il a également souligné le fait que plus de la moitié des enseignants français choisissent de s'autocensurer lorsqu'ils sont confrontés à des parents en colère et à des élèves qui ne sont pas d'accord avec les programmes scolaires.

« Ils choisissent de ne pas aborder certaines œuvres, certains sujets », a expliqué le sénateur. Avant des sorties culturelles programmées, par exemple, « certains parents appellent pour savoir [le sujet], ce qui sera sur scène, s'il y aura des gens nus. »

Il en va de même pour les directeurs d'école, qui sont souvent confrontés aux parents dans leurs bureaux, tandis que les soi-disant conseillers pédagogiques voient les sanctions remises en cause à la fois par les parents et les élèves, parfois accompagnés d'avocats.

Selon les sénateurs, l'islam radical est un problème majeur au sein de la population scolaire. L'islamisme « devient monnaie courante », ont-ils déclaré.

Ils ont également noté une augmentation de « l'utilisation par certains élèves de la menace proférée à l'encontre d'un enseignant pour le faire passer pour un Paty. »

Samuel Paty était un enseignant décapité à Paris en 2020 par un musulman radicalisé et son meurtre a incité le Sénat français à lancer son rapport à la demande de la famille de la victime.

Les sénateurs ont déclaré que la situation actuelle était le produit de la montée du communautarisme ethnique et des politiques identitaires, favorisant la manifestation de « l’islam radical », ajoutant que « certaines nouvelles formes de spiritualité ne doivent pas être ignorées. »

Ils ont également noté que ces problèmes étaient amplifiés par les réseaux sociaux « où les rumeurs sont instrumentalisées par les groupes de pression ».

Les deux sénateurs ont formulé 38 recommandations, notamment l'élargissement de l'interdiction du port de symboles religieux ostentatoires aux événements prévus après les heures de cours, dans le cadre d'un effort visant à rétablir l'autorité des éducateurs.

Ils ont également suggéré l’introduction d’une nouvelle charte, dans laquelle les parents devraient promettre que les décisions des écoles « ne peuvent être contestées et n’ont pas à être justifiées. »

Les deux coauteurs du rapport recommandent également l'installation de caméras de vidéosurveillance à l'extérieur des écoles « sans l'accord du conseil d'administration [de l'école] » et suggèrent l'établissement d'un lien de communication direct entre les écoles et la police.

En outre, ils ont suggéré d’améliorer la formation du personnel éducatif, soulignant la crainte qu’un certain nombre de jeunes enseignants puissent être influencés [négativement] par la montée de termes tels que « laïcité ouverte » ou « laïcité plurielle », ainsi que par des débats publics qui confondent laïcité et tolérance.

RAPPORT : L'école de la République attaquée : agir pour éviter de nouveaux drames.

  • L'ancien proviseur du lycée Maurice-Ravel menacé de mort appelle à « ne surtout pas céder à la panique »

« Au début, j'étais dans le déni. » Philippe Le Guillou est l'ancien proviseur du lycée Maurice-Ravel du XXe arrondissement de Paris. En février, après avoir demandé à une élève de retirer son voile, il a été la cible de menaces et d'intimidations. Le 27 mars, le rectorat a annoncé sa démission.

Dans une interview accordée à nos confrères du Figaro, publiée le mercredi 27 novembre 2024, il revient sur cette affaire, qui rappelle celle de l'assassinat de Samuel Paty, professeur de collège assassiné par un islamiste radical à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines) le 16 octobre 2020 et dont le procès se déroule en ce moment même.

« Il a été reconnu coupable, c'est important »

« Sur les réseaux sociaux comme dans la vie réelle, les élèves sont allés très loin dans les insultes et les menaces. Je n'ai pas regardé internet car ce n'est pas du tout dans ma culture, mais mon entourage m'a alerté sur tout ce qui y circulait. Ils étaient beaucoup plus inquiets que moi »
, témoigne Philippe Le Guillou, qui révèle avoir été encouragé à démissionner par le rectorat : « C'était une demande du rectorat. Il ne m'a pas dit explicitement que j'étais en danger mais voulait s'assurer du risque zéro. A mon avis, cette recommandation avait plus à voir avec la mort de Dominique Bernard [professeur de lettres assassiné le 13 octobre 2023 à Arras (Pas-de-Calais)] qu'avec le danger réel de ma situation.   »

Ibni-Akram Assoumani, qui avait appelé sur les réseaux sociaux à « brûler vif » le proviseur du lycée, a été condamné lundi 18 novembre par le tribunal correctionnel de Paris à une amende de 600 euros, à un stage de citoyenneté et à verser 3 000 euros de dommages et intérêts à Philippe Le Guillou. Une peine jugée légère par certains, que le proviseur relativise auprès de nos confrères du Figaro : « Il a été reconnu coupable, c'est important [...] mais j'ai compris que cette peine était faible et qu'elle envoyait un message négatif aux personnels de l'Education nationale. »

« Les enseignants et les chefs d'établissement doivent être soutenus »

Face à ce type de situation, il appelle les enseignants, les surveillants et les chefs d'établissement à « surtout ne pas baisser les bras ». Mais pour y parvenir, les enseignants et les directeurs doivent être soutenus, quel que soit le sujet, par leur hiérarchie.

Pour l'avenir, l'ancien proviseur souhaite « conserver une certaine forme d'anonymat. J'ai même renoncé à un projet de livre parce que la maison d'édition insistait pour que je montre mon visage sur la couverture. Tout cela est lourd. Je ne crains pas une fatwa mais je crains de tomber sur un fou qui me reconnaîtrait par hasard. »

  • Des écoles françaises pris dans l'engrenage de l'islamisme

Il y a vingt ans, l'histoire d'une bande d'adolescents français protestant qu'ils avaient été « choqués » par leur professeur leur montrant une peinture de 1603 représentant cinq femmes nues aurait provoqué l'hilarité dans tout le pays, et non la peur. « Qu'est-ce qu'ils ont à se plaindre ? » aurait été le mot d'ordre universel. Pourtant, les enseignants du lycée Jacques Cartier d'Issou, à l'ouest de Paris, savent depuis des années qu'il n'en est rien. Le scénario qui s'est déroulé la semaine dernière dans une classe de littérature française s'est produit de très nombreuses fois à travers le pays, dans le même type d'écoles publiques. Au cours des trois dernières années, deux enseignants ont été assassinés par des élèves ou des amis d'élèves, avec l'aide de nombreux parents censés s'indigner d'une quelconque atteinte à la stricte « morale » religieuse.

La scène qui s'est déroulée est la suivante, nous dit-on : une fille s'est levée pendant le cours pour s'opposer à l'utilisation du tableau (l'original se trouve au Louvre). Un groupe d'élèves l'a soutenue bruyamment, en insultant le professeur. Le cours s'est terminé dans une grande discorde. L'heure suivante, plusieurs élèves s'en prennent au chef de classe, traitant le professeur de littérature de « raciste » ; le lendemain, une mère menace le chef de classe d'un procès.

Alors que l'affaire fait la une des journaux télévisés locaux puis nationaux, Gabriel Attal, le nouveau ministre militant de l'éducation nationale, se rend dans l'établissement pour parler fermement des atteintes à la laïcité française et des perturbations scolaires, et promet que les contrevenants seront sanctionnés. Le personnel enseignant lui a rappelé qu'il s'agissait du 16e incident de ce type enregistré au cours des deux mois précédents. En octobre, l'agression mortelle à Arras d'un autre enseignant, Dominique Bernard, par un ancien élève tchétchène, a suscité l'indignation : elle a réveillé la colère des Français face à ce qui est de plus en plus évident : les échecs d'intégration de poches de communautés dans un pays qui avait jusqu'à récemment une tradition séculaire d'assimilation heureuse.

Une variante très rigide de l'islam, dérivée du wahhabisme, a été activement encouragée par des organisations islamistes radicales comme Al-Qaïda et les Frères Musulmans depuis la fin des années 1970, modifiant les traditions de la communauté musulmane en France, et celles de leurs pays d'origine. L'historien colonial Pascal Blanchard, l'une des têtes pensantes du Musée de l'immigration de Paris, qui a beaucoup travaillé sur des documents contemporains, note avec quelle facilité la première vague de travailleurs maghrébins venus reconstruire la France d'après-guerre dans les années 1950 et 1960 s'est intégrée dans les communautés mixtes des logements sociaux. Les indépendantistes algériens étaient aussi laïques que leurs alliés communistes français : trois décennies plus tard, le même régime a mené une guerre civile sanglante contre la terreur islamiste, qui a fait plus de 200 000 morts. Il n'est pas surprenant que la chaîne d'information Al-Jazeera, et son incarnation AJ+, qui ressemble à un TikTok orienté vers les jeunes, s'attaque presque quotidiennement au prétendu « racisme » français : ses sponsors semblent considérer la laïcité française et la liberté de choix qu'elle favorise, qu'ils semblent ne pas comprendre, comme leur ennemi le plus mortel.

La guerre existentielle menée sans relâche contre la culture et les libertés occidentales devrait servir d'avertissement à la Grande-Bretagne : l'intégration n'est pas une « oppression » mais un cadeau fait aux populations qui ont choisi de vivre dans nos sociétés ; une promesse de réussite et de bonheur dans le système économique et politique qui a rendu cette promesse possible. La gauche française, comme la gauche britannique, s'est ralliée à un discours qui sert ceux qui veulent le détruire, et le danger est que leurs alliés centristes, qui ont besoin de leurs votes, refusent d'être mis en garde. À mesure que les gouvernements, des Pays-Bas au Danemark en passant par l'Italie et les États-Unis, sont confrontés à la colère de l'opinion publique face à une intégration bâclée, la droite radicale, qui n'a peut-être pas de meilleures réponses, mais qui semble au moins reconnaître la réalité, remportera de plus en plus de victoires.

En cas de danger immédiat, il faudra changer d'école sans oublier de quitter également les réseaux sociaux avant qu'une vie soit mise en jeu. Si possible, déménager pour quitter le secteur et changer les cordonnées personnelles (numéros de téléphone, adresses postales, emails,...). Préférer le privé pour une meilleur scolarité et sécurité alors que le public dérape !

Article traduit sur BS, Telegraph et DFE

EXPLOSIF - 8 signes indiquant que le programme mondialiste progresse rapidement

L'avenir est là, et si vous aimez être dominé par des fous du pouvoir, vous allez l'adorer. L'identification numérique est l'un des principaux domaines sur lesquels les mondialistes se concentrent actuellement et, comme vous le verrez ci-dessous, les changements radicaux qui sont actuellement proposés sont extrêmement effrayants. Mais la plupart des Américains n'ont aucune idée de ce qui se passe.

Au lieu de cela, beaucoup d'entre eux sont obsédés par les drames relativement insignifiants que nos organes d'information corporatifs ne cessent de mettre en avant. Pendant ce temps, les mondialistes atteignent leurs objectifs à la vitesse de l'éclair, et il n'y a pratiquement aucune résistance. Voici 8 signes qui montrent que l'agenda futuriste des fous du pouvoir mondialiste avance rapidement au nom du N.O.M ....

#1 - À partir de septembre, l'Union européenne imposera à tous les États membres d'offrir un "portefeuille d'identité numérique" à l'ensemble de leurs citoyens et de leurs entreprises...

    L'Union européenne rendra obligatoire l'identité numérique dans le cadre de l'eIDAS 2.0, qui entrera en vigueur en septembre 2023 et garantira que tous les États membres proposent un portefeuille d'identité numérique (DIW) à leurs citoyens et à leurs entreprises. Selon la Commission européenne, "au moins 80 % des citoyens devraient pouvoir utiliser une solution d'identification numérique pour accéder aux principaux services publics d'ici à 2030".
#2 - Un système d'"empreintes digitales numériques" pour les Américains est soudain devenu le principal cheval de bataille de Barack Obama...
    L'ancien président Barack Obama a suggéré dans une nouvelle interview le développement d'"empreintes digitales numériques" pour lutter contre la désinformation et distinguer les informations vraies des informations trompeuses pour les consommateurs.

    M. Obama s'est entretenu avec son ancien conseiller principal à la Maison Blanche, David Axelrod, dans le cadre du podcast de ce dernier, "The Axe Files", sur CNN Audio. Au cours de l'entretien, M. Axelrod a indiqué qu'il avait vu "de la désinformation, de la désinformation [et] des deepfakes" ciblant M. Obama.
#3 - Une note d'information des Nations unies (ONU), que vous pouvez trouver ici, propose un système mondial d'identification numérique lié à nos comptes bancaires...
    Les identifiants numériques liés aux comptes bancaires ou aux comptes d'argent mobile peuvent améliorer la couverture de la protection sociale et permettre de mieux atteindre les bénéficiaires éligibles. Les technologies numériques peuvent contribuer à réduire les fuites, les erreurs et les coûts dans la conception des programmes de protection sociale.
#4 - L'Organisation mondiale de la santé a adopté "le système de certification numérique de l'Union européenne (UE)" et prévoit de le transformer en "système mondial"...
    En juin 2023, l'OMS adoptera le système de certification numérique de l'Union européenne (UE) pour mettre en place un système mondial qui contribuera à faciliter la mobilité mondiale et à protéger les citoyens du monde entier contre les menaces sanitaires actuelles et futures, y compris les pandémies. Il s'agit du premier élément constitutif du réseau mondial de certification de la santé numérique de l'OMS (GDHCN), qui développera une large gamme de produits numériques afin d'améliorer la santé de tous.

    "En s'appuyant sur le réseau de certification numérique de l'Union européenne, qui connaît un grand succès, l'OMS entend offrir à tous ses États membres l'accès à un outil de santé numérique à source ouverte, fondé sur les principes d'équité, d'innovation, de transparence et de protection des données et de la vie privée ", a déclaré le docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS. "Les nouveaux produits de santé numérique en cours de développement visent à aider les populations du monde entier à recevoir des services de santé de qualité plus rapidement et plus efficacement".
#5 - Des agences fédérales américaines ont acheté des quantités massives d'informations sur des citoyens américains auprès de courtiers en données, et nous sommes avertis que ces informations pourraient potentiellement être utilisées à des fins de "chantage, de traque, de harcèlement et d'humiliation publique"...
    Les agences fédérales accumulent secrètement des montagnes de données qui pourraient être utilisées pour "le chantage, la traque, le harcèlement et l'humiliation publique" des citoyens américains.

    Cette allégation n'émane pas d'un fanatique des libertés civiles aux cheveux roses, mais d'un nouveau rapport destiné au chef des services d'espionnage de la nation, Avril Haines.
#6 - Il a été révélé que le Pentagone utilisait des outils en ligne très effrayants afin de "suivre, localiser et identifier secrètement toute personne exprimant une dissidence ou même un mécontentement à l'égard des actions de l'armée américaine et de ses dirigeants"...
    Dans un rapport choquant publié par The Intercept le 17 juin, des détails ont été révélés sur une stratégie de surveillance de la sécurité nationale des États-Unis visant à suivre, localiser et identifier secrètement toute personne exprimant une dissidence ou même un mécontentement à l'égard des actions de l'armée américaine et de ses dirigeants.

    Ces mesures, prises par le bataillon des services de protection de l'armée, s'inscrivent dans le cadre de leur mission de protection des généraux contre "l'assassinat, l'enlèvement, les blessures ou l'embarras".
#7 - Comme je l'ai indiqué hier, l'ONU a mis au point un système mondial de vérification des faits appelé "iVerify", en collaboration avec de grandes entreprises technologiques et des organisations financées par Soros.  L'objectif est de pouvoir contrôler la "désinformation" et les "discours de haine" sur toute la planète...
    Les Nations unies ont dévoilé un service "automatisé" de vérification des faits pour lutter contre la désinformation et les discours haineux sur Internet, dans le cadre d'un projet mené en partenariat avec des entreprises de haute technologie et des organisations financées par Soros.

    En réponse à ce qu'ils appellent la "pollution de l'information en ligne", qui constitue selon eux un "défi mondial", le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a lancé sa plateforme iVerify pour lutter contre la désinformation présumée et les discours de haine en ligne.
#8 - Le FMI admet publiquement qu'il est en train de construire "une plateforme CBDC mondiale" pour toutes les monnaies numériques des banques centrales nationales qui seront bientôt déployées...
    Lors d'une présentation à une conférence au Maroc, Kristalina Georgievahe, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), a annoncé que l'organisme mondial "travaille dur sur le concept d'une plateforme CBDC mondiale".

    Mme Georgieva a déclaré que les monnaies numériques des banques centrales devaient être interopérables entre les pays, précisant que "si nous voulons réussir, les CBDC ne peuvent pas être des propositions nationales fragmentées".

    "Pour que les transactions soient plus efficaces et plus équitables, nous avons besoin de systèmes qui relient les pays", a poursuivi Mme Georgieva, ajoutant : "En d'autres termes, nous avons besoin d'interopérabilité".
Si vous pouvez lire toute cette liste sans vous alarmer, je ne sais pas s'il y a de l'espoir pour vous.

Les mondialistes construisent une grille de contrôle numérique mondiale qui leur donnerait potentiellement un pouvoir sans précédent sur la vie de chaque homme, femme et enfant de la planète entière.

Dans un tel système, si vous insistez pour être un rebelle, votre accès au système numérique pourrait être complètement révoqué.

Que feriez-vous alors ?

Comment survivriez-vous si vous ne pouviez pas acheter, vendre, trouver un emploi ou ouvrir un compte en banque ?

La technologie extrêmement avancée que nous possédons aujourd'hui nous a permis de faire beaucoup de bonnes choses, mais elle a aussi le potentiel d'être utilisée pour imposer la tyrannie à l'échelle mondiale.

Nous devons résister aux changements que les mondialistes tentent de nous imposer.

Malheureusement, la plupart des Américains ne parlent même pas de ces changements, et ce parce que les grands médias leur disent de se concentrer sur d'autres choses.

  • Ils veulent mettre en place un système mondial d'identification numérique "pour tous" qui serait relié à nos comptes bancaires

Il n'est pas nécessaire d'être un génie pour comprendre où cela pourrait mener.  Pendant un instant, j'aimerais que vous imaginiez un scénario "fictif" plutôt effrayant.  Dans un avenir pas si lointain, tous les "citoyens du monde" sont tenus de posséder une "identification numérique" appropriée, faute de quoi ils ne seront pas autorisés à accéder au nouveau système financier numérique mondial.  Les banques centrales du monde entier ont lancé leurs nouvelles "monnaies numériques", mais pour les utiliser, il faut "prouver que l'on est bien qui l'on prétend être", et le seul moyen d'y parvenir est d'utiliser le nouveau système mondial d'identification numérique qui a été mis en place.  Au fur et à mesure que l'argent liquide disparaît, ceux qui résistent à ce nouveau système mondial sont de plus en plus repoussés à la périphérie de la société.  Presque plus personne ne veut les employer, il leur est devenu pratiquement impossible d'obtenir des prêts et ils sont méprisés par une grande partie de la population.  Et puis, après que la grande majorité de la population mondiale a "volontairement" adhéré au nouveau système mondial d'identification numérique, on annonce que ce système va devenir obligatoire.  Cela signifie que toute personne qui ne s'y soumet pas ne pourra pas acheter, vendre, obtenir un emploi ou posséder un compte bancaire.

Vous pensez peut-être que j'exagère les dangers d'un système mondial d'identification numérique.

J'aimerais bien que ce soit le cas.

Une fois qu'un système mondial d'identification numérique sera mis en place, il deviendra rapidement la forme d'identification la plus importante.

Il deviendra plus important que votre permis de conduire et plus important que votre numéro de sécurité sociale.

Très vite, elle sera exigée pour la quasi-totalité des transactions financières effectuées en ligne.

Nombreux sont ceux qui pensent que c'est une bonne chose.  Après tout, il y a tellement d'escrocs et de voleurs sur l'internet de nos jours.

Je suis d'accord pour dire qu'il est nécessaire de renforcer la sécurité financière sur l'internet, mais je suis totalement opposé à tout type de système d'identification numérique mondial, car le potentiel de tyrannie serait sans commune mesure avec la réalité.

Malheureusement, c'est exactement le type de système qui est aujourd'hui proposé par les décideurs politiques des Nations Unies.

Dans un document de mai 2023 intitulé "Un pacte mondial pour le numérique - un avenir numérique ouvert, libre et sûr pour tous", on nous dit qu'"un avenir numérique ouvert, libre, sûr et centré sur l'homme" est absolument essentiel pour "atteindre les objectifs de développement durable"...

    Le présent document propose l'élaboration d'un Pacte mondial pour le numérique qui énoncerait des principes, des objectifs et des mesures visant à promouvoir un avenir numérique ouvert, libre, sûr et centré sur l'être humain, ancré dans les droits de l'homme universels et permettant d'atteindre les objectifs de développement durable. Il décrit les domaines dans lesquels il est urgent de mettre en place une coopération numérique multipartite et explique comment un Pacte mondial pour le numérique peut contribuer à concrétiser l'engagement pris dans la déclaration relative à la commémoration du soixante-quinzième anniversaire des Nations unies (résolution 75/1 de l'Assemblée générale) d'"élaborer une vision commune de la coopération numérique" en fournissant un cadre mondial ouvert à tous. Un tel cadre est essentiel à l'action multipartite requise pour surmonter les fractures liées au numérique, aux données et à l'innovation et pour parvenir à la gouvernance nécessaire à un avenir numérique durable.
La plupart des gens ne s'alarmeraient pas trop à la lecture de ce paragraphe d'introduction.

Mais comme on dit, le diable se cache dans les détails.

Si vous allez à la page 8 du document d'orientation, vous trouverez la section où un système d'identification numérique "lié à des comptes bancaires ou d'argent mobile" est proposé...
    Les identifiants numériques liés aux comptes bancaires ou aux comptes d'argent mobile peuvent améliorer la couverture de la protection sociale et permettre de mieux atteindre les bénéficiaires éligibles. Les technologies numériques peuvent contribuer à réduire les fuites, les erreurs et les coûts dans la conception des programmes de protection sociale.

J'en ai brièvement parlé l'autre jour, mais je ne pense pas que la plupart des gens aient compris les implications que cela a pour chacun d'entre nous.

Dans le cadre d'un tel système, si votre score de crédit social devient trop bas, vous pourriez être mis en "prison numérique" pendant un certain temps.  Vos "privilèges numériques" seraient suspendus pendant un certain temps, ce qui signifierait que vous ne pourriez pas acheter, vendre ou mener une vie normale pendant la durée de votre bannissement.

Bien entendu, si vous persistez à être un "récidiviste" suffisamment de fois, vos "privilèges numériques" pourraient être révoqués définitivement.

Que feriez-vous alors ?

Vous ne pourriez ni acheter ni vendre quoi que ce soit.

Vous ne pourriez pas trouver un emploi.

Vous ne pourriez pas avoir de compte bancaire.

Au mieux, vous seriez totalement exclu de la société.

Il ne faut pas croire que ce type de système est encore loin.

Dans trois mois, l'Union européenne imposera à tous les États membres d'offrir un "portefeuille d'identité numérique" à chacun de leurs citoyens et à chacune de leurs entreprises...

    L'Union européenne rendra obligatoire l'identité numérique dans le cadre de l'eIDAS 2.0, qui entrera en vigueur en septembre 2023 et garantira que tous les États membres proposent un portefeuille d'identité numérique (PID) à leurs citoyens et à leurs entreprises. Selon la Commission européenne, "au moins 80 % des citoyens devraient être en mesure d'utiliser une solution d'identification numérique pour accéder aux principaux services publics d'ici à 2030".
Dans un premier temps, la participation des particuliers et des entreprises au système européen sera volontaire.

Mais ces dernières années, nous avons vu à quelle vitesse les mesures "volontaires" peuvent devenir "obligatoires".

Lorsque je dis que nous vivons l'une des périodes les plus critiques de toute l'histoire de l'humanité, je ne plaisante pas.

Ce n'est pas pour rien que le Royaume-Uni, l'Union européenne et les États-Unis s'apprêtent tous à mettre en place des CBDC.

Et ce n'est pas pour rien que l'"identification numérique" est soudain devenue un sujet d'actualité.

Ils veulent vraiment construire une prison numérique pour chacun d'entre nous, et si vous avez l'intention de vous y opposer, c'est maintenant qu'il faut le faire.

Article traduit sur TEC

22 juin 2023

La France serait-elle en situation de guerre civile ?

La France, pays de l'amour, de l'art et de la gastronomie, a connu une période de troubles et d'agitation ces dernières années. Le pays est aux prises avec plusieurs problèmes sociaux, politiques et économiques qui ont suscité des manifestations, des violences et des divisions parmi ses citoyens. La question que tout le monde se pose est la suivante : la France est-elle en train de vivre une guerre civile ? Dans cet article, nous allons nous pencher sur ces questions et tenter d'y répondre.

Qu'est-ce qu'une guerre civile ?

Avant de nous pencher sur la situation en France, définissons ce qu'est une guerre civile. Une guerre civile est un conflit de grande ampleur et de longue durée entre deux ou plusieurs groupes de personnes au sein d'un pays qui sont fidèles à des gouvernements, des idéologies ou des groupes ethniques différents. Les principales caractéristiques d'une guerre civile sont les suivantes :
  • Intensification du conflit : Les batailles entre les forces gouvernementales et les groupes d'opposition armés qui entraînent d'importantes pertes en vies humaines, des dégâts matériels et des déplacements massifs de population.
  • Chute du gouvernement : L'effondrement de l'autorité du gouvernement central, qui entraîne une perte du pouvoir et une absence de gouvernance efficace.
  • Divisions idéologiques : Conflits alimentés par des différences idéologiques profondément ancrées, telles que les croyances politiques, les identités ethniques ou les convictions religieuses.
La France connaît-elle une guerre civile ?

Bien que la France ne connaisse pas actuellement une guerre civile traditionnelle au sens d'une violence généralisée à grande échelle, il est indéniable que le pays est confronté à d'importantes divisions internes et à des troubles sociaux. Plusieurs indicateurs suggèrent que la France est au bord de la guerre civile :
  • La montée des tensions et de la violence : La France a connu une recrudescence des incidents violents, notamment la décapitation d'un enseignant, Samuel Paty, et l'attaque au couteau d'un commissariat de police à Nice. Depuis 2015, les violences liées à l'extrémisme ont fait plus de 100 morts et 700 blessés en France.
  • Des divisions sociales croissantes : La France connaît des tensions sociales croissantes, avec un écart de richesse grandissant, des pénuries de logements et des taux de chômage. Le coefficient de Gini, qui mesure les inégalités de revenus, est passé de 0,34 en 2009 à 0,37 en 2020.
  • Polarisation politique : La politique française est de plus en plus divisée, avec plus de 50 % des électeurs soutenant le gouvernement du président Emmanuel Macron et environ 40 % soutenant l'opposition, selon une enquête de l'institut de sondage Ifop.
Facteurs contribuant à la situation

Plusieurs facteurs ont contribué à l'aggravation des troubles et des divisions en France :
  • La mondialisation et les inégalités économiques : L'écart croissant entre les richesses a conduit à un sentiment de désillusion parmi de nombreux citoyens français, qui se sentent laissés pour compte par la mondialisation et les réformes économiques.
  • Le terrorisme et les problèmes de sécurité : La série des attentats terroristes perpétrés en France depuis 2015 a créé un sentiment d'insécurité et d'anxiété au sein de la population.
  • Divisions politiques et populisme : La montée des mouvements populistes et nationalistes, tels que le parti Rassemblement national (RN), a alimenté les sentiments anti-immigrés et anti-Union européenne.
  • Patrimoine historique et culturel : L'histoire complexe de la France, notamment la guerre d'Algérie, le passé colonial et l'Holocauste, continue d'influencer les débats politiques et sociaux contemporains.
Relever les défis

Pour faire face aux divisions et aux troubles croissants en France, il est essentiel de :
  • Promouvoir l'inclusion sociale et les opportunités économiques : Mettre en œuvre des politiques visant à réduire les inégalités de revenus, à augmenter le nombre de logements abordables et à offrir des possibilités de formation et d'emploi aux jeunes.
  • Renforcer la sécurité nationale : Renforcer la coopération entre les forces de l'ordre, accroître les mesures de sécurité et s'attaquer aux causes profondes du terrorisme, telles que la pauvreté, l'inégalité et l'exclusion sociale.
  • Favoriser le dialogue national et la réconciliation : Encourager un dialogue et des débats respectueux, reconnaître les torts historiques et promouvoir la réconciliation et la compréhension entre les différents groupes.
Conclusion

Bien que la France ne connaisse pas une guerre civile à proprement parler, elle est confrontée à d'importantes divisions internes et à des conflits sociaux. Pour éviter que ces tensions ne dégénèrent en une véritable guerre civile, il est essentiel de s'attaquer aux causes profondes des problèmes et de promouvoir l'inclusion sociale, les opportunités économiques et le dialogue national. La France a une longue tradition de résolution pacifique des conflits et, avec les bonnes politiques et stratégies, elle peut continuer à le faire.

La rébellion a toujours pris une forme de désobéissance et de droit au sens juridique, mais c'est un droit que certains prennent malgré les risques, et le considèrent comme une sorte de force, pour prendre un aspect politique contre l'injustice et l'arbitraire. Les temps varient contre la réforme des retraites. Paris souffre déjà d'un problème plus grave que les troubles actuels. Aujourd'hui, dans le centre de Paris, sur les Champs-Elysées, les gens respirent des gaz lacrymogènes au milieu des émeutes qui ont envahi les rues depuis l'assassinat de Nael, un jeune franco-algérien, par un policier dans un quartier résidentiel de Nanterre.

Au moment où la France vit des moments difficiles et retient son souffle alors que l'agitation s'étend à travers le pays, déclenchée par les banlieues souvent socialement négligées après l'assassinat cette semaine d'un jeune Algérien par la police, elle en appelle ainsi aux systèmes, aux lois, aux constitutions et à l'ensemble des formules utilisées, ce qui donne à ce qui se passe un caractère arrogant, surtout après que la police a publié un communiqué qualifiant les manifestants de « vermine » et de « populace barbare », avertissant que la France s'enfonce au milieu d'une guerre civile.

La position de l'opinion publique sera donc difficile pour le président français Emmanuel Macron. Il craindra qu'une telle campagne ne déclenche une plus grande colère dans les rues et ne dénature davantage la position internationale de la France, avec le bruit des revendications de masse et la divergence des idéologies dans leur vision de la résolution des problèmes et de la maîtrise des phénomènes. Des partis nationalistes avides de gloire passée, et d'autres partis d'extrême droite qui deviennent très populaires.

L'Europe assiste-t-elle à la montée de l'extrême droite ? L'infection se propage au reste des pays, surtout après que le parti d'extrême droite des Démocrates de Suède a réalisé d'importants gains lors des récentes élections suédoises, car il est susceptible de devenir le deuxième parti politique du pays après le parti social-démocrate, et il est maintenant le plus grand parti de droite, et la prolifération de ces partis augmente généralement dans les régimes faibles, et personne ne peut éliminer cette concurrence ou ce conflit, et l'affrontement entre la population et l'autorité indique que la situation est hors de contrôle, et peut conduire à une guerre civile à l'avenir.

Dans la plupart des cas, ces groupes ont des préjugés religieux, car leurs membres se considèrent comme des défenseurs de la religion chrétienne, et en fait, toutes les tentatives reposent sur certaines observations concernant la poursuite des troubles, de sorte que les gens ne savent pas comment vivre dans un concept vague et flou qui manque de justice et d'égalité, après avoir constaté que la politique n'est pas conforme à la morale et contribue à répandre davantage de chaos, avec la montée des voix des partis extrémistes qui utilisent la religion comme une excuse pour préserver les valeurs chrétiennes et attiser les conflits avec d'autres religions telles que l'islam et le judaïsme, par exemple. L'Europe paie-t-elle le prix du manque d'intégration des personnes d'autres origines parmi ses citoyens, et a-t-elle tardé à s'attaquer à cet aspect ?

Jusqu'au jour que votre téléviseur affichera un flash spécial ....

20 juin 2023

CARTON ROUGE - A quoi sert de multiplier les blocages et restrictions sur internet ?

Concrètement, si les ayants droit tel que les producteurs de cinéma veulent lutter contre le piratage numérique et audiovisuel : il faudra s'attaquer directement à la source en faisant fermer les serveurs pirates !

Le principal fournisseur de serveurs DNS suggère de considérer tout type de blocage de l'internet comme de la censure et appelle à plus de transparence.

De plus en plus de pays, notamment en Europe, appliquent depuis peu des mesures strictes pour mettre un terme à la diffusion de contenus piratés. Cependant, Cloudflare, l'un des principaux fournisseurs de serveurs DNS, a déclaré à TechRadar que « le blocage du réseau ne sera jamais la solution. »

Les fournisseurs de DNS ont été les premiers à faire l'objet d'ordonnances de blocage et de poursuites judiciaires de la part des autorités françaises, espagnoles et italiennes. Cependant, ces autorités ont maintenant commencé à cibler certains des meilleurs services VPN pour des raisons similaires. Cependant, les technologues avertissent depuis longtemps que ces tactiques conduisent à des incidents de surblocage disproportionnés tout en portant atteinte à la liberté d'Internet des citoyens.

« Ces efforts de blocage des réseaux ont des effets collatéraux et ruinent l'internet », a déclaré à TechRadar, Alissa Starzak, vice-présidente et responsable mondiale de la politique publique chez Cloudflare, suggérant que nous devrions considérer tout blocage de l'internet comme de la censure.

Pourquoi les DNS et les VPN sont-ils la cible des ayants droit ?

Abréviation de « domain name system » (système de noms de domaine), le DNS fait office d'annuaire téléphonique sur l'internet. Il traduit essentiellement les demandes des utilisateurs en chaînes de chiffres - les adresses IP - afin de les mettre en relation avec les sites web appropriés. Les serveurs DNS sont donc essentiels pour naviguer sur l'internet, ce qui fait de ces services une cible pour les censeurs et, comme dans le cas présent, pour les titulaires de droits.

Un réseau privé virtuel (VPN) est un logiciel de sécurité qui masque les adresses IP réelles des utilisateurs. Si cette compétence est essentielle pour contourner les restrictions strictes imposées par les gouvernements, elle peut également être utilisée pour contourner les tactiques actuelles de lutte contre le piratage, qui consistent à bloquer l'accès aux sites de piratage en fonction du lieu de navigation de l'utilisateur. C'est exactement ce que certains titulaires de droits européens veulent empêcher.

Après avoir intenté avec succès une action en justice contre les services DNS l'année dernière, le géant français de la diffusion en continu Canal+ veut maintenant bloquer également l'utilisation des VPN. Il s'est associé à la Ligue de football professionnel (LFP) pour émettre des ordonnances judiciaires contre des services tels que NordVPN, ProtonVPN, CyberGhost, ExpressVPN et Surfshark.

L'Italie a également annoncé son intention d'améliorer son célèbre système Piracy Shield afin d'étendre les ordonnances d'interdiction aux VPN et aux fournisseurs de DNS publics. Plus précisément, les titulaires de droits peuvent exiger que les noms de domaine liés au piratage et les adresses IP soupçonnées d'enfreindre le droit d'auteur soient bloqués dans un délai de 30 minutes (= Ban IP).

Le cas italien montre comment cette action peut conduire à des incidents de surblocage dangereux, explique Mme Starzak.

« Ils ont bloqué certaines de nos adresses IP à plusieurs reprises et même Google Docs a été bloqué [par erreur] à un moment donné », a-t-elle déclaré, soulignant le manque de transparence et d'obligation de rendre compte de ces événements. « Si vous acceptez qu'un certain contenu soit ciblé et que vous en bloquez d'autres, cela devrait poser des problèmes juridiques. »

La nouvelle attaque contre l'utilisation des VPN est une nouvelle escalade de ces mesures anti-piratage « agressives » en Europe, qui a soulevé encore plus de questions sur la légalité de ces actions.

Comme l'a expliqué Starzak à TechRadar, le procès français n'est pas basé sur des chiffres et des faits, mais simplement sur l'idée que des personnes pourraient accéder à des contenus pirates par l'intermédiaire d'un VPN.

Elle a déclaré : « On pourrait dire qu'une fermeture de l'internet résoudrait également votre problème. Il n'y aurait pas de streaming si l'on fermait l'internet, n'est-ce pas ? C'est là que la proportionnalité entre en jeu. Ce n'est pas parce que tous les mécanismes possibles pour empêcher quelque chose sont la bonne réponse ».

Que se passe-t-il ensuite ?

Alors que les serveurs DNS sont toujours en litige en France, la VPN Trust Initiative (VTI), dont les membres ciblés comprennent NordVPN, ExpressVPN et Surfshark, a confirmé à TorrentFreak que les fournisseurs envisagent de quitter le pays en raison des demandes de blocage.

« Nous avons déjà vu cela sur des marchés comme l'Inde et le Pakistan, où les exigences réglementaires ont forcé certains services VPN à se retirer plutôt que de faire des compromis sur les normes de cryptage ou les politiques de conservation des journaux », a déclaré le directeur exécutif du VTI, Christian Dawson. « La décision potentielle de la France d'obliger les fournisseurs de VPN à bloquer des contenus pourrait placer les entreprises dans une position similaire. »

Les secteurs des DNS et des VPN craignent également que ces actions en justice ne servent de modèle à d'autres pays.

M. Starzak estime que les législateurs et les ayant droits devraient trouver une approche plus équilibrée de la lutte contre le piratage en ligne, dans laquelle la surveillance, la cohérence et la transparence iraient de pair.

« Cela ne veut pas dire que le blocage des réseaux n'a pas sa place dans des cas limités, mais nous devons commencer à mettre en place des contrôles au lieu de bloquer au hasard. Nous devons comprendre ce qui est acceptable et ce qui ne l'est pas », a-t-elle déclaré. « Une fois que l'on commence à s'engager sur la voie du blocage du réseau, on risque d'oublier qu'il existe toute une série d'autres solutions potentielles qui n'ont pas été prises en compte. »


12 mesures à prendre dès maintenant pour mieux résister à l'effondrement, à la famine et à la guerre

Il ne fait aucun doute que les acteurs mondialistes sont déterminés à exterminer massivement la race humaine qui sera bientôt échec et mat. Ce qui est à la fois effrayant et fascinant, c'est que si la plupart des êtres humains sont plutôt faciles à tuer (lentement) pour les mondialistes, une minorité d'individus peut se rendre très difficile à exterminer en prenant des mesures spécifiques qui permettent d'atteindre la résilience.

Résilience signifie " déficient " et, dans le contexte de la survie, être résilient signifie être capable de rebondir après des pertes ou des erreurs parce que l'on a des redondances et des plans alternatifs prêts à l'emploi. La redondance est un concept clé de la planification de la résilience, et vous remarquerez que les douze étapes décrites ci-dessous mettent l'accent sur la résilience.

Si vous suivez les étapes décrites ci-dessous, vous serez difficile à tuer. Vous serez difficile à affamer, difficile à mettre en faillite, difficile à piéger et difficile à réduire au silence. Ce que vous êtes sur le point de lire, ce sont les compétences des survivants qui prévoient de survivre à l'abattage en cours de la race humaine - un plan infâme qui ne réussira pas complètement, ce qui signifie qu'il y aura des survivants qui auront une occasion extraordinaire de déterminer l'avenir de notre monde.

Apprenez et appliquez ces 12 principes (et compétences) pour survivre au programme d'extermination globale qui a été déclenché contre l'Humanité.

  • Douze mesures à appliquer qui feront de vous un survivant résilient.

1) Retirez une partie de vos actifs du système monétaire esclavagiste basé sur la dette et la monnaie fiduciaire, car ce système va s'effondrer (et il est de toute façon truqué). Maîtrisez l'utilisation de l'or, de l'argent et des crypto-monnaies comme moyens d'échange, car ces actifs sont plus "honnêtes" dans le sens où aucun gouvernement ne peut gonfler artificiellement leur offre. (En d'autres termes, aucun gouvernement ne peut imprimer de l'or, de l'argent ou du bitcoin).

2) S'éloigner des villes de la "zone de mort", dont beaucoup ne pourront pas survivre. Déménagez dans une zone locale qui reflète la culture et l'État de droit dans lesquels vous souhaitez vivre. Les choses sont sur le point de devenir très locales, vous devriez donc choisir une zone de vie locale qui reflète les philosophies de résilience, d'autonomie, d'honnêteté, de compassion et de droit à l'autodéfense.

3) Gardez votre passeport à jour au cas où vous devriez chercher une nouvelle destination autour du globe. Ayez un portefeuille de crypto-monnaies dont vous avez mémorisé la phrase d'initialisation afin de disposer d'un "portefeuille cérébral" auquel vous pouvez accéder de n'importe où. Utilisez des pièces de monnaie privées intraçables pour protéger votre vie privée et éviter les tentatives de confiscation de crypto-monnaie. Utilisez des sites d'agrégation de crypto-monnaies comme SwapSpace.co pour échanger des BTC contre des pièces de monnaie privées. Surveillez l'annonce prochaine de ma nouvelle émission Brighteon axée sur les solutions de décentralisation pour l'humanité.

4) Maîtrisez la technologie de messagerie sécurisée et privée. Déployer l'application Session. Apprendre et déployer des crypto-monnaies privées (Monero, FIRO, etc.). Renseignez-vous sur les clés USB Apricorn avec chiffrement par clavier. Assurez-vous également d'acquérir des téléphones satellites (un sponsor) et des communications radio comme moyens de communication alternatifs qui ne dépendent pas des tours cellulaires et ne peuvent pas facilement trianguler votre emplacement physique.

5) S'habiller moins. Éliminez les signes visibles de richesse ou d'abondance. N'adoptez pas un style de vie tape-à-l'œil. Débarrassez-vous de vos bijoux tape-à-l'œil. Déménagez de votre maison de maître. Ne conduisez pas de véhicule de luxe. N'exhibez pas d'argent liquide ou d'or. Adoptez la philosophie de l'"homme gris". Fondez-vous dans la population locale.

6) Stockez des produits alimentaires & eau et apprenez à la cultiver afin d'être prêt pour le rationnement alimentaire à venir. Apprenez à cultiver des aliments d'une manière qui n'est pas immédiatement évidente pour tout le monde (jardinage de guérilla). Faites des réserves de suppléments nécessaires comme la vitamine D et le zinc. Acquérir des semences de jardin sans OGM. Apprenez les techniques de conservation des aliments, comme la mise en conserve ou le séchage.

7) Apprenez un moyen d'autodéfense et devenez compétent dans ce domaine. L'outil le plus facile à maîtriser est l'arme à feu, et l'arme à feu la plus facile à apprendre est le fusil. Les pistolets sont beaucoup plus difficiles à utiliser et nécessitent beaucoup plus d'entraînement que les fusils. (Si vous ne savez pas quoi acheter, procurez-vous un AR-15 et un Glock 19. Envisagez d'acquérir un blindage balistique si vous prévoyez que des actes de violence seront commis dans votre foyer ou votre communauté.

8) Préparez-vous à ce que votre lieu d'habitation soit envahi et disposez d'un stock de réserve d'articles essentiels dans un autre lieu (plan d'évacuation). (Plan d'évacuation.) Soyez prêt pour le scénario marxiste/communiste du "jour d'activation". Ayez suffisamment de provisions dans votre lieu de repli pour avoir une chance de reprendre votre maison, votre ferme ou les bâtiments de votre communauté s'ils sont envahis. Ne faites pas l'erreur de penser que vous n'aurez jamais à vous retirer de votre maison, de votre ranch ou de votre ville. Il y aura de nombreux réfugiés à travers l'Amérique qui fuiront des villes effondrées et des conflits cinétiques régionaux. C'est pourquoi il est essentiel de disposer d'un "portefeuille cérébral" en crypto-monnaie, car il ne peut être ni détecté ni confisqué.

9) Assurez-vous d'un approvisionnement fiable en eau à la fois sur votre site principal et sur votre site secondaire. La pénurie d'eau est un moyen de contrôle facile pour soumettre la population. Un approvisionnement fiable en eau nécessite des solutions de traitement de l'eau telles qu'un filtre à gravité ou un filtre à pompe / filtre de camping de haute qualité. Prévoyez un plan pour acquérir et filtrer l'eau sans utiliser d'électricité. Pensez à l'eau de surface, à l'eau de puits et à l'eau de pluie. Veillez à préparer des réserves d'eau à la fois sur votre site principal et sur votre site secondaire.

10) Faites des réserves de fournitures médicales d'urgence et d'articles de premiers soins. Nombre d'entre eux seront pratiquement impossibles à acquérir une fois que l'effondrement aura commencé. Pensez en particulier aux ordonnances (y compris les antibiotiques), à l'ivermectine et aux produits antiseptiques tels que l'iode de povidone. En savoir plus : Natural News lance un nouveau partenariat de télésanté qui vous donne accès à des médecins agréés qui peuvent rédiger les ordonnances nécessaires en cas de besoin médical.

11) Entretenez votre forme physique en pratiquant des exercices de cardio et de musculation, afin d'être prêt à affronter les dures réalités physiques de la survie à un effondrement (et du travail dans un jardin). La densité osseuse est essentielle à la résilience et à la survie. L'endurance sera nécessaire pour répondre aux exigences physiques élevées de la "vie dans l'effondrement". Tout ce que vous pouvez faire dès maintenant pour augmenter votre force, votre endurance et votre densité osseuse vous sera utile dans les années à venir.

12) S'entraîner à vivre sans électricité. Bien qu'une panne totale du réseau électrique puisse ne jamais se produire, nous nous attendons à des pannes régionales intermittentes qui pourraient instantanément plonger de nombreuses régions du pays dans l'obscurité. Sans électricité, les pompes à eau cessent de fonctionner. Les stations-service ferment. Les commerces de détail ne peuvent pas fonctionner. Les réfrigérateurs et les congélateurs s'arrêtent et la climatisation s'arrête. Il existe des moyens de vivre sans électricité, mais aucun n'est pratique ou facile. Prévoyez de déployer des dispositifs de recharge solaire pour recharger au compte-gouttes les petits appareils électroniques tels que les téléphones portables et les lampes de poche, mais prévoyez également que les tours de téléphonie cellulaire locales cesseront de fonctionner pendant de longues périodes.

Article traduit sur Natural News