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22 juillet 2022

CARTON ROUGE - La France est un pays violent et dangereux !

VIOLENCES URBAINES MEURTRIERES - Suite aux meurtres à répétition en France sur 48 heures avec un pouvoir absent et une justice laxiste : tout est fait pour que ça pète de tous les côtés. Les dealers et migrants tapent ou tirent sur tout ce qui bouge et des attentats majeurs sont aussi à redouter alors vous voilà prévenus ! De plus en plus de personnes n'osent plus sortir en soirée ou de nuit sous peine d'être attaqué et quand les policiers, médecins et pompiers vont dans les quartiers sensibles : c'est simple, ils se font canarder !
  • ANALYSE 1 - Les taux de criminalité montent-ils vraiment en flèche en France ?

Une série de récentes attaques violentes a placé la criminalité et la sécurité en tête de l'agenda politique en France. Mais la société française est-elle vraiment plus violente que jamais ou s'agit-il simplement d'un discours politique ?

Dans une longue interview accordée au journal français de droite Le Figaro, publiée dimanche, M. Macron a prévenu que la "violence quotidienne était en hausse en France et a promis de faire reculer la délinquance partout".

Cette déclaration est intervenue après une vague de crimes très médiatisés - notamment des rixes entre gangs, des meurtres et des enlèvements - qui a suscité l'inquiétude en France. Les détracteurs de Macron affirment que le pays devient chaque jour plus dangereux sous son mandat.

Mais est-ce vrai ?

Ce que disent les experts - "Je ne vois aucune preuve que la situation se soit détériorée de manière significative", a déclaré le criminologue Sébastian Roché à The Local.

Roché est l'un des principaux chercheurs français sur la police et la criminalité. L'une de ses spécialités est la délinquance juvénile, qui a fait l'objet d'une attention particulière en France ces derniers temps à la suite de plusieurs cas de bagarres entre bandes, impliquant parfois des adolescents âgés de 15 ans seulement.

"Il y a des problèmes, qui sont réels", a déclaré M. Roché, mais "si on fait un peu de recul historique, la France reste un pays relativement sûr."

Homicides - Le moyen le plus sûr de mesurer l'insécurité, selon M. Roché, est le taux d'homicides. La raison en est simple : ce taux ne dépend pas des tendances en matière de signalement. La police doit enregistrer tous les homicides, qu'ils soient déclarés ou non. C'est donc la meilleure mesure du niveau de criminalité dans un pays, et il est également comparable à celui d'autres pays.

Le taux d'homicides de la France - qui varie entre 1 et 1,5 pour 100 000 habitants - se situe dans la moyenne européenne. Les taux les plus comparables montrent que la France se situe à 1,2, le taux du Royaume-Uni est également de 1,2, tandis que le taux des États-Unis est environ quatre fois supérieur à celui de la France : 5 pour 100 000 habitants, selon des données de 2018.

L'infographie ci-dessous de Notre monde en données illustre la différence.

Le nombre d'homicides en France est resté assez stable ces dernières années, à l'exception de deux pics notables marquant les attaques terroristes de Paris (2015) et de Nice (2016).

Le graphique montre le nombre total d'homicides enregistrés en France entre 2014 et avril 2021.

Le graphique montre qu'il y a eu une augmentation des homicides en 2021, mais il s'agit d'une augmentation qui s'aligne sur la tendance générale des fluctuations plutôt que sur un pic inhabituel et qui fait suite à un faible taux en 2020 (où la plupart des types de crimes ont chuté pendant les deux périodes de confinement).

Si l'on remonte un peu plus loin, la tendance générale est à la baisse constante. Jusque dans les années 1990, la France comptait plus de 1 600 meurtres par an, soit près du double des quelque 850 enregistrés ces dernières années. Lorsqu'il est passé à 970 en 2019, certains médias français ont alerté sur le fait que le taux d'homicides connaissait une hausse "inquiétante", de 8 % en un an. Mais en 2020, le nombre d'homicides est retombé à 863.

La lecture de l'actualité peut donner une impression différente de ces statistiques. En février, le magazine d'extrême-droite Valeurs Actuelles a publié un article avec le titre suivant : "Entre 2000 et 2020, le nombre d'homicides a presque doublé en France"

Cette affirmation, démentie par la suite par les médias français comme étant fausse, était basée sur une autre interview accordée au Figaro, dans laquelle un criminologue avertissait qu'une "discrète épidémie" de criminalité se répandait en France.

Mais le criminologue en question parlait d'"homicidités", un terme générique qui confond homicides et tentatives d'homicides, et dont les responsables préviennent qu'il pourrait être fortement accru par une augmentation générale de la tendance à signaler les crimes, en particulier les violences domestiques.

Autres types de crimes - "Avec des phénomènes aussi sensibles que la peur du crime, il faut être aussi prudent que possible quand on regarde les statistiques", a déclaré à The Local Renée Zauberman, sociologue à l'Observatoire scientifique français du crime et de la justice (OSCJ).

"On ne peut pas tirer de conclusions de chaque enquête à court terme".

Un autre facteur important est que, lorsque la police française collecte des données sur les différents types de crimes, celles-ci ne comprennent que les crimes qui ont été signalés à la police.

Certains crimes - comme les violences sexuelles - sont plus susceptibles de ne pas être signalés que d'autres - comme un cambriolage ou un vol de voiture - pour lesquels la victime doit signaler le crime pour pouvoir prétendre à son assurance.

Pour améliorer ses statistiques sur la criminalité, la France, comme plusieurs autres pays, a commencé à intégrer les rapports des citoyens qui incluent les crimes non signalés.

Ces rapports, connus sous le nom d'enquêtes Cadre de vie et sécurité (CVS), sont considérés comme reflétant plus fidèlement la réalité que le nombre de crimes signalés à la police.

Le graphique montre le nombre d'agressions violentes contre les plus de 15 ans en France de 2014 à avril 2021. La ligne bleue correspond aux incidents enregistrés par la police, la ligne rouge reflète les chiffres rapportés dans les enquêtes CVS.

Depuis 2014, la tendance est à l'augmentation constante de cette forme de violence, interrompue par une chute brutale lors du confinement du printemps 2020. Toutefois, cette hausse pourrait également refléter une augmentation du nombre de personnes qui signalent ces crimes.

Si l'on considère les vols de voitures et les cambriolages - les deux types de crimes qui, avec les homicides, constituent les statistiques les plus crédibles - tous deux sont en baisse.

Ce graphique montre le nombre de vols de voitures enregistrés depuis 2014 et jusqu'en avril 2021. 

Ce graphique montre la même chose pour les cambriolages entre 2014 et 2021

Les violences sexuelles, quant à elles, ont connu une hausse assez importante depuis 2014 selon ce graphique. Cette hausse est, au moins en partie, due au fait que davantage de victimes signalent des violences sexuelles.

Alors pourquoi tout le monde parle-t-il de violence et de criminalité ?

Mais même si la tendance générale est relativement stable, cela ne signifie pas que la France n'a pas de problèmes de criminalité ou de peur de la criminalité.

Lorsque Macron s'est rendu à Montpellier cette semaine pour montrer qu'il sévissait contre le trafic de drogue, c'était en réponse aux habitants qui ont tiré la sonnette d'alarme sur le fait que la ville du sud était devenue infestée de crimes liés à la drogue depuis le premier confinement du printemps dernier.

D'autres villes, comme Dijon, ont été confrontées à des rivalités brutales entre gangs qui ont traumatisé les habitants.

Cependant, l'écart entre la réalité et la perception qu'en ont les gens est saisissant.

"Presque 3 quarts de la population française considère que l'activité criminelle a beaucoup augmenté ces derniers mois", a déclaré lundi à France Info Jérôme Forquet, politologue à l'institut de sondage IFOP.

Il a ajouté que "70 % considèrent que la criminalité est aussi importante que la pandémie de coronavirus. Elle est perçue comme plus urgente que le changement climatique, au même niveau que le chômage".

Sachant que ses principaux challengers viendront de la droite politique, Macron veut faire taire les critiques selon lesquelles il serait trop tendre avec la criminalité. C'est une stratégie politique courante en France, a expliqué le criminologue Roché, adoptée par les prétendants à la présidence lors de plusieurs élections précédentes.

"Il y a une tendance à dramatiser la situation, puis à se présenter comme celui qui va venir à la rescousse", a-t-il dit. "Comme un chevalier blanc".

  • ANALYSE 2 - La délinquance chez les jeunes en France est-elle vraiment "hors de contrôle" ?

Tous les clichés habituels sur la violence et la "jeunesse sauvage" des banlieues multiraciales se déversent sur les réseaux sociaux et les sites internet de droite. Il fera partie de la litanie d'accusations de la droite et de l'extrême droite selon lesquelles "la violence est hors de contrôle et les jeunes générations des banlieues sont devenues ensauvagées par la mollesse du gouvernement, la négligence des familles et - selon Marine Le Pen - l'immigration de masse".

Peu importe si les faits ne confirment pas réellement les accusations. Il existe certainement une guerre des gangs endémique et une faible valeur accordée à la vie dans certaines parties des banlieues et des centres-villes français.

Mais les suggestions selon lesquelles il y a une grande vague de crimes violents et de meurtres, basées sur un certain nombre d'incidents très médiatisés, ne tiennent pas la route. Les véritables pics de meurtres dans l'histoire récente de la France se situent à la fin des années 1940, puis entre les années 1970 et le milieu des années 1990.

Jusque dans les années 1990, la France comptait plus de 1 600 meurtres par an. Ces dernières années, il y en a eu environ 850, pour atteindre 970 en 2019.  Ces dernières années - depuis que Le Pen a commencé son mantra - la criminalité violente (en laissant de côté les agressions sexuelles) a chuté de 647 000 incidents en 2012 à 579 000 en 2018.

Malgré toutes les revendications et accusations politiques inévitables, il me semble que ce n'est pas vraiment une histoire sur la France ou les banlieues françaises.

Il s'agit d'une histoire sur l'ère des réseaux sociaux et de l'internet, où les jeunes sont invités à en savoir beaucoup mais à en comprendre très peu ; à devenir adultes très jeunes sans, dans certains cas, grandir du tout.

Il s'agit de l'acceptation désinvolte de la violence chez certains jeunes, qui est présente en France, mais pas seulement en France. En soi, c'est inquiétant, quoi qu'en disent les chiffres de la criminalité.

  • AVERTISSEMENT 1- Les jeunes sont de plus en plus armés : Macron met en garde contre la flambée de violence

La police française a mis en garde le président Emmanuel Macron contre la montée de la violence dans les rues, alors qu'il visitait lundi les lieux les plus dangereux après une série d'agressions violentes.

"Nous sommes confrontés à des jeunes qui sont plus organisés et plus lourdement armés", a déclaré une policière nommée Ludivine à M. Macron à Montpellier.

Macron a été emmené dans un quartier pauvre du sud de la ville dans une voiture de police, où il a parlé à des officiers et observé des lieux de vente de drogue.

"Nous avons affaire à des criminels de carrière, toujours les mêmes, une cinquantaine à Montpellier", a déclaré l'officier de police.

Dans une interview accordée au journal de droite Le Figaro dimanche, Macron a reconnu que les agressions physiques avaient augmenté.

"Depuis 2017, même si la France a connu une baisse de 18 à 25 % des vols avec violence, des cambriolages et des vols de véhicules, elle a connu une augmentation importante des agressions physiques", a-t-il déclaré.

Macron a pointé du doigt la hausse de la violence contre les policiers, les pompiers et les médecins comme étant particulièrement préoccupante.

Il a promis d'honorer l'objectif de recruter 10 000 policiers supplémentaires d'ici 2022 et son gouvernement a rédigé une nouvelle législation controversée visant à protéger et à renforcer la police.

  • AVERTISSEMENT 2 - L'ancien chef du renseignement français met en garde contre une guerre civile due à l'immigration massive

Selon l'ancien chef du renseignement français : "Toutes les sociétés multiculturelles sont condamnées".

L'ancien chef des services de renseignement français Pierre Brochand prévient que si l'Europe et la France ne changent pas radicalement leurs politiques en matière d'immigration massive, une guerre civile pourrait éclater, affirmant que "toutes les sociétés multiculturelles sont condamnées".

Brochand, qui a été directeur de la DGSE française de 2002 à 2008, a fait ces commentaires lors d'une interview accordée au journal français Le Figaro.

"Toutes les sociétés 'multiculturelles' sont vouées à des déchirements plus ou moins profonds", a averti Brochand, ajoutant : "Dans une telle situation, il arrive que les minorités soient des gagnants violents, et les majorités des perdants placides."

L'impact négatif de l'immigration de masse sur la France ne peut plus être écarté car il est "de plus en plus difficile d'empêcher les Français de voir ce qu'ils voient, et aussi parce qu'une personnalité de rupture est soudainement apparue dans le monde formel de la politique, qui les a incités à ouvrir les yeux", a déclaré Brochand.

L'ex-chef des services secrets prédit que si Emmanuel Macron remporte l'élection présidentielle et ne modifie pas massivement son approche de l'immigration, une guerre civile pourrait s'ensuivre.

"Ce bouleversement progressif de la population française, s'il n'est pas le seul défi auquel nous sommes confrontés, est le seul qui menace directement la paix civile sur notre territoire", a déclaré Brochand, avertissant que les migrants musulmans et d'autres personnes venant de l'extérieur de l'Europe ont développé un "esprit de revanche post-coloniale."

    L'ancien chef des services de renseignement français met en garde contre une éventuelle guerre civile due à l'immigration de masse.

    "La France et l'Europe doivent abandonner l'immigration de masse et changer radicalement leurs politiques d'immigration, a averti Pierre Brochand..." https://t.co/xLGAmOELeJ

    - Ann (@BannedAnn) Le 4 avril 2022

Il a également averti que le taux de natalité nettement plus élevé de la population migrante et le fait que les jeunes générations nées d'immigrants sont "encore moins intégrées à la société française que leurs parents", menacent le tissu de la société française.

Selon M. Brochand, la seule solution est celle proposée par le candidat à la présidence française Eric Zemmour, à savoir la "remigration", c'est-à-dire l'incitation ou l'obligation pour des millions de migrants de retourner dans leur pays d'origine.

À la question de savoir s'il est trop tard, Brochand répond : "En tout cas, il est très tard. Regardons les choses en face : Nous n'avons plus affaire à des individus dispersés, c'est-à-dire à autant de 'cas particuliers', chacun à la recherche d'un avenir meilleur, mais à des diasporas."

"Une diaspora est une entité, formée par des immigrés et leurs descendants - dont, de manière cruciale, des Français - qui se regroupent et dont le nombre atteint une masse critique suffisante pour que la pression sociale favorise la perpétuation des croyances et des modes de vie des pays d'origine, avec lesquels les relations restent tendues", explique Brochand. "Ainsi se forment spontanément des enclaves étrangères plus ou moins fermées qui tournent le dos au pays d'accueil et à ses coutumes."

La conclusion de Brochand est à la fois dégrisante et sombre...

"Toutes les expériences accumulées me font entrevoir un avenir sombre, et même très sombre, pour nos enfants et petits-enfants. Au mieux, ils vont vers un effondrement insoupçonné de leur qualité de vie (une implosion) ; au pire, nous les conduisons vers de terribles affrontements (une explosion). Le plus probable est qu'il y aura une combinaison des deux dans une confusion croissante".
Comme le rapporte RemixNews, Brochand a fait ces remarques au milieu d'une nouvelle vague d'émeutes de migrants affligeant les zones métropolitaines de France.

Et à quand le retour de la peine de mort en France ?

Article traduit sur The Local (3 articles parus en 2021 fusionnés en 1 billet) et Your News

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