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2 septembre 2020

FLASH - Chronique de 72 heures de violence ordinaire en France : le document choc faisant l'effet d'une bombe ! CA VA PETER !


EXCLUSIF – Le Figaro s’est procuré un édifiant état des lieux dressé par les services de police et de gendarmerie. Clinique, il détaille la chronique de trois jours de haine au cœur de l’été.

Théâtre d’un déferlement de violence quotidienne, la France semble au bord de l’implosion et de la guerre civile. Les indicibles bouffées qui s’emparent du pays s’enchaînent à un rythme devenu vertigineux. Témoins ou victimes de scènes insupportables empoisonnant leur quotidien et allant parfois jusqu’à la barbarie, nos concitoyens, livrés à eux-mêmes, sont au bord de l’asphyxie quitte à péter les plombs. Loin de vouloir euphémiser une situation qui vire au tragique, comme l’ont jadis fait certains de ses prédécesseurs à la Place Beauvau, Gérald Darmanin dégaine un discours cash et sans fard.

A savoir : un refus d’obtempérer en France toutes les 30 minutes et les chauffards n'hésitent pas à foncer sur les forces de l'ordre avec leurs véhicules (= Strike ou Hit & Run)

Cette recrudescence entraîne des tragédies comme il y a eu au Mans ou encore dans le Lot-et-Garonne lorsqu’une gendarme a été tuée par un chauffard.

Les voitures deviennent de plus en plus des armes contre les forces de l’ordre. Les refus d'obtempérer se multiplient et poussent les forces de l'ordre à encore plus de vigilance.

La gendarme tuée dans le Lot-et-Garonne, comme le chauffeur de bus, en état de mort cérébral à la suite de son agression à Bayonne (décédé), ont été victimes de voyous exemptés du savoir-vivre, au profit du “vivre-ensemble”. Derrière l’émotion nationale, un échec décennal, celui de l’assimilation. ##


Yann Moix : “En France, il y a une gratuité de la violence […] la prochaine étape c’est la guerre civile !”


AVERTISSEMENT : Si la flambée de violence se poursuit, ça va péter très fort et la France sombrera dans la guerre civile !


Une fille se fait péter la gueule pour avoir refusé de filer son numéro de portable à un mec en scooter et personne n'a bougé. La peur voire la terreur gagne du terrain alors que la France est une bombe à retardement en puissance prête à nous péter à la gueule ! Vous voilà prévenus !

N’hésitant pas à nommer les choses au risque de provoquer la polémique, le nouveau ministre de l’Intérieur, dans un entretien au Figaro, s’est inquiété dès le 24 juillet dernier de l’ensauvagement d’une partie de la société. Levée de boucliers et bronca dans la classe politique.

Devant la commission des lois de l’Assemblée nationale, le nouveau locataire de Beauvau a enfoncé le clou cinq jours plus tard : « La France est malade de son insécurité. On ne peut pas toujours trouver des excuses à tout. » Le Figaro s’est procuré un édifiant état de lieux dressé par les services de police et de gendarmerie. Clinique, il détaille la chronique de 72 heures de haine ordinaire au cœur de l’été.

- Lundi 27 juillet, une demandeuse d’asile ukrainienne tente de décimer une association humanitaire et un maire est roué de coups.

La litanie commence dès 1 h 40 du matin : alors qu’un cambrioleur s’attaquant au domicile d’un retraité de 86 ans avec deux complices n’hésite pas à ouvrir le feu sur une patrouille de police à Avermes (Allier), des incendiaires livrent aux flammes trois véhicules de gendarmerie et endommagent un bâtiment de la compagnie départementale de Pornic (Loire-Atlantique). À 10 heures, à Lingolsheim (Bas-Rhin), la police intercepte une femme de 22 ans qui vient de poignarder quatre personnes, dont l’une se trouve dans un état grave, au sein d’une association d’entraide humanitaire. L’agresseuse, une demandeuse d’asile ukrainienne de 22 ans, souffrirait de « troubles psychiatriques ».

Des membres du groupe de sécurité de proximité territorialisée (GSPT) patrouillent dans la cité des Merisiers de Trappes (Yvelines), quartier de reconquête républicaine.

Sur le front du banditisme, Toulon enregistre son septième règlement de comptes depuis le début de l’année 2020 quand, à la nuit tombée, la police retrouve le corps d’un garçon de 18 ans, tué en pleine rue de quatre balles dans le dos et plusieurs dans la tête. À Épinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis), berceau de violences urbaines endémiques, une quarantaine d’inconnus tendent une embuscade aux forces de l’ordre en leur jetant une pluie de bouteilles de verre et de pavés. Lors du guet-apens, un garçonnet de 2 ans, qui passait non loin avec sa mère, est blessé à l’œil par un des projectiles sans que personne ne puisse être interpellé. Alors que la Place Beauvau apprend que le cimetière communal de Lézignan-Corbières (Aude) est profané et pillé pour la troisième fois depuis le 14 juillet. Vers 21 heures, la sauvage agression du maire de Miribel-les-Echelles (Isère) provoque un émoi national : pour avoir osé demander à un groupe de jeunes de cesser leurs tirs de mortiers sur la place du village, l’élu est roué de coups de poing au visage et brûlé à la main par un engin incendiaire. Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, condamne alors sur Twitter « avec fermeté des violences inacceptables » avant de prévenir, une fois de plus: « agresser un maire, c’est s’attaquer à la République ».

- Mardi 28 juillet, un gendarme est traîné par une voiture et un dealer se fait couper une main à la machette.

Encore endeuillées par la mort de Mélanie Lemée, gendarme de 25 ans fauchée près d’Agen (Lot-et-Garonne) lors d’un contrôle routier par un voyou roulant sans permis et transportant de la cocaïne, les forces de l’ordre sont sous le choc en apprenant qu’un autre gendarme a été traîné sur plusieurs mètres par un conducteur qui roulait dans une voiture volée avant de prendre la fuite, à Saint-Paul, sur l’île de La Réunion. Le militaire, hospitalisé pour de graves abrasions aux bras et aux jambes, s’en est tiré par miracle. En métropole, la journée commence à peine et la tension est déjà à son comble. À Vaison-la-Romaine, au sortir de la messe de 9 h 30, les fidèles découvrent stupéfaits les murs de la cathédrale Notre-Dame-de-Nazareth souillés par des inscriptions appelant à la sorcellerie tandis que des bâtiments voisins sont tagués par des slogans anarchistes qui scandent « feu aux prisons » et « ACAB », pour « All cops are bastards » (les flics sont des connards).

A noter que les Français se tournent de plus en plus vers l’autodéfense et certains sont tentés de se faire justice soi-même

À Bordeaux, en pleine journée, un différend lié à la drogue tourne à la barbarie dans le quartier de la gare : appliquant la méthode de la « charia », deux « caïds » originaires du Maghreb tranchent la main d’un petit dealer, à la machette. L’expédition punitive s’est déroulée au beau milieu de la rue, tout comme l’assassinat d’une femme de 37 ans à La Mulatière, dans le Rhône. Vers 21 h 30, des cris éclatent de son logement. À l’intérieur, les policiers vont retrouver la victime lardée de coups de couteau. Après l’avoir frappée à l’arme blanche dehors, son ex-compagnon, pourtant condamné à rester à distance, l’a traînée à l’abri des regards pour l’égorger.

À la tombée du jour, la préfecture de police de Paris recense, pour sa part, des épisodes de violences urbaines sur 14 communes ou arrondissements parisiens, dont huit perpétrés dans la marmite du « 9-3 ». « La routine », grince, fataliste, un gradé de la BAC. Côté gendarmes, deux militaires sont blessés par des projectiles, l’un à Villefontaine dans le quartier de reconquête républicaine (QRR) situé en Isère et l’autre à Ouistreham, pourtant pas connue pour figurer parmi les communes plus criminogènes de France.

- Mercredi 29 juillet, les policiers ripostent à plus de 110 reprises pour se tirer d’un guêpier, et Orange mécanique se rejoue dans un village des Deux-Sèvres.

Dès 3 h 30 du matin, une note électrise les états-majors. À Séquedin (Nord), une main criminelle a incendié pas moins de sept voitures sur le parking de la maison d’arrêt, six appartenant à l’Administration pénitentiaire et une à l’un de ses agents. Peu avant, pour raison indéterminée, une déferlante de violences visant une fois encore les forces de l’ordre éclate simultanément dans des quartiers à Nice, Mulhouse, Mantes-la-Jolie et à Rillieux-la-Pape (Rhône), où la veille déjà, les policiers, pris à partie pendant près de deux heures par une trentaine de casseurs, avaient été obligés de riposter à 114 reprises pour sortir du véritable guêpier dans lequel ils se sont retrouvés.

À Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne), la brigade criminelle est saisie d’une énigme, après la macabre découverte d’un couple dénudé et tué par balles au domicile de la jeune femme. C’est la mère de la victime qui a alerté après avoir été avertie de son absence un peu plus tôt par son employeur. Quasiment au même instant, un délinquant de 28 ans blessé à la jambe sur la voie publique est déposé aux urgences hospitalières de Nantes (Loire-Atlantique) par deux inconnus qui prennent la fuite tandis que, à 400 kilomètres de là, à Vert-Saint-Denis (Seine-et-Marne), un homme est blessé par balle lors d’une rixe impliquant une dizaine d’individus.

Il y a une perte des repères, une perte des valeurs

À 22 heures, à Fomperron, village de 270 âmes dans les Deux-Sèvres, un quinquagénaire a vécu quant à lui une agression à domicile digne d’Orange mécanique: quatre malfrats armés et encagoulés ont surgi chez lui à 22 heures avant de tuer l’un de ses chiens et de le molester jusqu’à ce qu’il révèle sa cache de bijoux et de numéraires. Le même jour, devant la commission des lois, Gérald Darmanin prévient que « les Français ne vivent pas toujours dans le monde d’Alice au pays des merveilles », avant de brandir le risque de voir la « population se protéger par communautés, c’est-à-dire en dehors des lois de la République ». Voire tomber dans les affres de l’autodéfense. Sans reprendre le vocable d’ensauvagement, le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, a, quant à lui, renchéri : « Quand j’étais gamin, il y a longtemps, (…) on se levait quand l’instituteur rentrait en classe, on laissait sa place aux dames, on n’insultait pas le policier, le chauffeur de bus ou le juge. Il y a une perte des repères, une perte des valeurs. »

L’un des derniers faits en date remonte à mercredi soir, à L’Étang-la-Ville (Yvelines). Vers 22 h 30, un individu d’origine roumaine, défavorablement connu des services de police, s’est jeté en pleine rue sur une quinquagénaire avant de la frapper puis de la faire chuter dans des bosquets pour la violer. La victime, qui s’est débattue et dont les vêtements ont été arrachés, n’a dû son salut qu’à l’intervention de riverains.

À travers le pays, tous les voyants ont viré au rouge et la mise en place de la police de sécurité du quotidien, qu’Emmanuel Macron a appelée de ses vœux, tarde encore à donner ses fruits.
  • Le risque d’attentats terroristes en France reste extrêmement élevé, selon le ministre de l’Intérieur
La menace « reste extrêmement élevée dans le pays », a déclaré Darmanin dans un discours lors d’une visite au service de sécurité intérieure français, la DGSI.

Rappelant que 61 projets d'attentat ont été déjoués depuis 2013 en France, dont 32 depuis 2017,le ministre a indiqué que plus de 8 000 personnes sont fichées pour radicalisation à caractère terroriste.
Pour lutter contre la menace terroriste, il a ajouté que la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) verra ses effectifs renforcés de 1 200 agents d'ici la fin du quinquennat.

Un "risque terroriste encore très important." Invité de France Info ce matin, le procureur de la République antiterroriste, Jean-François Ricard, a déclaré qu "une demi-douzaine au moins" d'attentats avaient été "déjoués" sur le sol français ces derniers mois. "Le niveau du risque terroriste est encore très important" dans le pays, a-t-il ajouté, évoquant "une menace exportée (...) principalement de la zone irako-syrienne", mais aussi " des anciens de l'État islamique, qui ont pu passer les frontières et rejoindre le territoire français", ainsi qu'une "menace endogène".
« Le risque de terreur d’origine sunnite est la principale menace à laquelle notre pays est confronté », a-t-il ajouté, promettant un combat « sans relâche ».

Il a déclaré que 8 132 personnes avaient été enregistrées dans la base de données française de radicaux islamistes présumés considérés comme une menace potentielle pour la sécurité.