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28 février 2021

L'ancien général français redoute la guerre civile en France

UNE ETINCELLE ET CA PETE ! Le général français, Pierre de Villiers, ancien chef d’état-major des forces armées françaises, a prévenu que la France pourrait se diriger vers un conflit civil armé, en raison des islamistes radicaux et de la violence urbaine croissante.

Le général De Villiers, qui a fait les gros titres en quittant son poste de chef d’état-major des forces armées en 2017 à la suite d’affrontements sur les coupes budgétaires de l’armée avec le président Emmanuel Macron, a mis en garde contre une série de facteurs qui pourraient voir la France se diriger vers un conflit civil potentiel.

Selon le général, le climat social en France a été tendu bien avant la pandémie du coronavirus de Wuhan et les blocages imposés par le gouvernement français.

« Ne nous leurrons pas avec des illusions sur l’enfermement, qui est comme un couvercle sur le pot : le climat actuel est sombre au mieux, éruptif au pire, en tout cas très instable. Partout, la pauvreté et la colère augmentent », a déclaré M. De Villiers au journal Le Parisien.

« Et six crises se chevauchent : la santé, la sécurité, l’économie, la finance, la géostratégie et évidemment politique, ce que j’appelle la crise d’autorité », a-t-il dit, avant d’ajouter que la France pourrait atteindre un point de basculement.

« Il peut changer lentement, ou très rapidement s’il y a une étincelle comme en 1789 ou 1914. La France est une vieille démocratie, un pays mature, mais elle a toujours eu du mal à se réformer. C’est souvent par des explosions, par des ruptures », a-t-il dit.

« La France est en paix depuis 75 ans. Nous, les soldats, ne voulons pas la guerre. On sait ce que c’est. Ma peur, c’est la guerre civile. Quand nous décapitons un enseignant devant un collège ou quand nous assassinons trois personnes qui viennent prier dans une église », a-t-il ajouté en référence aux récents attentats terroristes dans les Yvelines et à Nice.  

L’homme de 64 ans a également évoqué le problème des extrémistes islamistes radicaux et d’autres qui haïssent la France, notant qu’il pourrait prendre des générations pour les intégrer.

« Retrouver des jeunes de 20 ans qui détestent la France, qui sont proches de [...] salafistes, cela ne peut être ni simple ni rapide. La tâche est gigantesque. Mais avons-nous d’autres choix? La politique devrait être l’art de placer son action à long terme », a-t-il déclaré.

Selon un rapport de renseignement révélé en début d’année, au moins 150 quartiers et zones à travers la France sont tenus par des islamistes radicaux.

Le frère du général de Villers, l’ancien secrétaire d’Etat de Français Philippe de Villiers, notait en 2018 que le général avait mis en garde le président Macron contre l’instabilité croissante dans certaines parties du pays.

« Si les banlieues donnent lieu à d’autres soulèvements encore plus violents, nous n’aurons aucun moyen d’y faire face : nous n’en avons pas les moyens, nous manquons d’hommes. C’est la réalité de la situation politique en France », aurait déclaré le général de Villiers au Français dirigeant, selon son frère.

Article traduit sur Breith Bart

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