Focus sur les travaux des scientifiques évoquant les différentes possibilités de la fin de l'univers. Deux options s'opposent : y aura-t-il un événement soudain ou une évolution progressive ? Les avis des spécialistes ne cessent de diverger. Même si plusieurs hypothèses prouvent, en effet, depuis les découvertes des années 1920, l'expansion continue de l'univers, il existe de nombreuses incertitudes. Selon la théorie du grand écrasement, l'univers pourrait revenir à sa taille originelle comme un ballon qui se dégonfle très vite. Alors que la théorie du grand refroidissement penche pour une extension jusqu'à l'épuisement de l'énergie nucléaire qui donne leur pouvoir aux étoiles.
Plusieurs astrophysiciens américains et japonais remettent en question la théorie acceptée par la plupart des cosmologistes d'une expansion éternelle de l'espace-temps et prédisent la fin des temps.
Nous, pauvres Humains, avons souvent tendance à dire "Tout a une fin". Et nous ne sommes pas si loin de la vérité, si l'on en croit certains scientifiques. L'univers et tout ce qu'il contient pourrait connaître une fin d'ici 3,7 milliards d'années, selon des astrophysiciens américains et japonais qui remettent en question la théorie acceptée par la plupart des cosmologistes d'une expansion éternelle de l'espace-temps. "Il est improbable que l'univers s'arrête durant notre durée de vie mais il y a 50% de chance que le temps connaisse une fin dans les 3,7 milliards d'années", estiment ces chercheurs dans leur communication.
Ils font savoir que certaines méthodes et hypothèses utilisées de longue date par les astrophysiciens, et surtout une limite arbitraire du temps afin de calculer les probabilités d'un univers s'étendant à l'infini, conduit en fait à la conclusion que le temps aura une fin. "En d'autres termes, cette limite du temps, considérée seulement comme un outil de calcul statistique, se comporte en fait comme un événement physique réel qu'on le veuille ou non", explique Raphael Bousso, astrophysicien à l'Université de Californie, Berkeley, principal co-auteur de ces travaux publiés sur le site internet arXiv.org.
"Un événement tout à fait fou"
Selon la théorie communément admise, l'univers est né du "Big Bang", il y a environ 13,7 milliards d'années et continue de s'étendre à une vitesse qui s'accélère exponentiellement, poussée par l'énergie du vide, et ce à l'infini. "Il est très important de comprendre que nous ne disons pas être certains de cette conclusion que le temps aura une fin mais ne pouvons pas exclure que cela puisse vraiment arriver", souligne l'astrophysicien.
"Si cette conclusion n'est pas vraie cela veut dire qu'une des hypothèses retenue dans le modèle mathématique est fausse, ce qui serait aussi extrêmement intéressant pour les astrophysiciens qui durant de nombreuses années la jugeaient très raisonnable", poursuit-il. En science cette sorte de raisonnement est souvent très utile, souligne le chercheur. "On réalise qu'une théorie qui paraissait tout à fait logique prédit un événement tout à fait fou, faisant qu'il faut soit l'abandonner ou comprendre pourquoi elle n'est peut-être pas aussi absurde", souligne-t-il.
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