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29 juin 2020

Le dessous des cartes des forêts

Si nous surexploitons nos forêts depuis des siècles, quatre productions sont responsables aujourd’hui de 40 % de la déforestation mondiale : l’huile de palme, le bois et les produits à base de papier, le soja et l’élevage bovin. Mais l’Humanité a aussi pris conscience que les forêts constituent un bien précieux à protéger. Alors que la déforestation continue dans certaines régions du monde, dans d’autres, on protège et on replante des arbres, notamment pour favoriser la biodiversité et les "puits de carbone". Un bol d’air planétaire dans les forêts du monde.


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27 juin 2020

6 huiles essentielles pour stimuler le système immunitaire

Le corps rencontre quotidiennement d'innombrables polluants et substances nocives qui peuvent vraiment mettre sa fonction immunitaire à rude épreuve. Des produits chimiques nocifs trouvés dans les nettoyants ménagers aux agents cancérigènes trouvés dans la viande transformée, les toxines peuvent se présenter sous toutes les formes et tailles.

En plus de manger des aliments plus sains et de dormir suffisamment, les professionnels de la santé recommandent d'utiliser des huiles essentielles pour renforcer la santé immunitaire. En dehors de leur odeur agréable, les huiles essentielles contiennent de puissants composés organiques et des produits chimiques naturels qui peuvent aider à renforcer l'immunité contre les infections et les maladies.

Huiles essentielles pour la santé immunitaire

L'inhalation est la méthode la plus efficace d'utilisation des huiles essentielles pour la santé immunitaire. Cela peut être fait en reniflant directement la bouteille, en diffusant l'huile ou en ajoutant quelques gouttes à une compresse chaude ou froide.

Voici quelques-unes des meilleures huiles essentielles pour une meilleure santé immunitaire:

Huiles essentielles d'agrumes - Les huiles essentielles d'agrumes, comme le citron , l'orange et la bergamote possèdent de puissantes propriétés antibactériennes. Pour cette raison, ces huiles sont souvent parmi les ingrédients les plus courants des nettoyants faits maison.

Les huiles essentielles d'agrumes agissent également comme antioxydants qui aident à combattre les agents pathogènes et à protéger contre les dommages des radicaux libres. De plus, l'arôme apaisant des huiles peut aider à stimuler l'humeur et à dynamiser le corps.

Huile essentielle de gingembre - De nombreuses études ont montré que l' huile essentielle de gingembre peut aider à renforcer l'immunité. En fait, une étude préclinique a révélé que l'huile essentielle de gingembre  améliorait la réponse immunitaire chez les souris immunodéprimées.

Dans une autre étude, les patients atteints de cancer colorectal ont connu une réduction de la fatigue, de la douleur et du stress après une intervention de massage utilisant de l'huile essentielle de gingembre dans de l'huile de noix de coco. (Connexes: les patients arthritiques peuvent réduire les douleurs articulaires chroniques avec de l'huile essentielle de gingembre .)

Huile essentielle d'eucalyptus - L'huile essentielle d' eucalyptus est utilisée depuis longtemps comme remède naturel contre le rhume . Il a également des effets antibactériens naturels qui sont particulièrement puissants contre certaines souches pathogènes de bactéries et de champignons, comme Escherichia coli  (E. coli) et  Candida albicans .

Huile essentielle d'Hinoki - L'arôme frais et terreux du cyprès Hinoki calme non seulement le corps mais aide également à traiter les nez bouchés et la congestion des sinus. L'huile essentielle d'Hinoki contient également des phytoncides, un produit chimique végétal qui possède des propriétés antimicrobiennes.

Huile essentielle de lavande - Cette huile est mieux utilisée pour améliorer la qualité du sommeil. Le sommeil est crucial pour un système immunitaire fort, car un sommeil suffisant garantit que le corps est capable de se restaurer correctement.

Huile de rose musquée - L'huile de rose musquée est riche en antioxydants et en acides gras bénéfiques qui aident à maintenir des cellules cutanées fortes et saines. Ces cellules agissent comme une barrière pour empêcher les bactéries de pénétrer à travers la peau, protégeant ainsi le corps contre les infections et les maladies potentielles.

Quelques précautions pour l'utilisation des huiles essentielles

Parce que les huiles essentielles contiennent des doses concentrées de composés végétaux très puissants, il est important de garder à l'esprit certaines précautions de sécurité lors de leur manipulation. Voici quelques-uns des avantages et des inconvénients de l'utilisation des huiles essentielles:
  • Diluer les huiles essentielles
Toutes les huiles essentielles ne peuvent pas être utilisées telles quelles. Dans la plupart des cas, l'huile doit être diluée pour réduire la concentration de ses composés. La dilution est également particulièrement importante si l'huile doit être utilisée par voie topique, car certaines huiles peuvent brûler la peau si elles sont appliquées non diluées.
  • Faites un test de patch avant d'utiliser des huiles
Certaines personnes peuvent être allergiques aux plantes dont proviennent les huiles essentielles. Pour cette raison, un patch test est crucial. Pour effectuer un test de patch, appliquez quelques gouttes d'huile essentielle diluée sur un petit patch de peau sur le bras et laissez reposer pendant 24 heures, puis vérifiez les signes d'inflammation.
  • Gardez les huiles essentielles hors de portée des enfants et des animaux
Certaines huiles peuvent ne pas être sûres à utiliser autour des enfants et des animaux domestiques. En plus de les garder hors de portée des mains curieuses, les huiles essentielles doivent également être stockées dans un endroit frais et sécurisé car certaines d'entre elles sont inflammables.
  • Ne diffusez pas d'huiles pendant plus de 60 minutes
Ne diffusez les huiles essentielles que pendant 10 à 15 minutes à la fois. Ne les diffusez pas pendant plus de 60 minutes car il n'y a aucune preuve que leur diffusion sur des périodes plus longues amplifie leurs bienfaits pour la santé ou leurs propriétés médicinales.
  • Ne diffuser les huiles que dans des zones bien ventilées
Il est important d'assurer une bonne ventilation avant de diffuser les huiles essentielles pour éviter les problèmes respiratoires. Une bonne ventilation garantit également que l'air ne devient pas si épais qu'il stresse le corps et affecte le système nerveux.
  • Pratiquez une bonne hygiène après avoir manipulé des huiles essentielles
Ne touchez pas les yeux, le nez ou la bouche après avoir manipulé des huiles essentielles pour éviter les brûlures ou les empoisonnements. Utilisez du papier de soie ou des chiffons en tissu pour éliminer les résidus laissés sur les mains.

Article traduit sur Natural News

25 juin 2020

Les bases de la survie : 7 façons alternatives de cuisiner sans électricité

De nombreux appareils de cuisson fonctionnent actuellement à l'électricité, mais apprendre à cuisiner vos aliments sans dépendre de l'alimentation électrique est une compétence de survie essentielle. Voici sept méthodes de cuisson alternatives que vous pouvez apprendre pour la prochaine fois que vous allez camper ou lorsque le réseau électrique disjoncte.

Poêle au gaz naturel - Si votre maison est raccordée à une ligne de gaz naturel, la cuisson sans électricité ne devrait pas être un problème, à condition que la cuisinière à gaz de votre cuisine soit toujours fonctionnelle. Certains scénarios catastrophiques n'interrompent même pas l'approvisionnement en gaz naturel de votre maison. Néanmoins, c'est une bonne idée pour les pré-préparateurs d'avoir un plan de sauvegarde.

Gril ou barbecue - Cela peut être l'une des solutions les plus courantes pour cuisiner sans électricité. Qu'il soit alimenté au charbon de bois ou au propane, le steak n'est pas la seule chose que vous pouvez faire cuire sur un gril. Il existe une variété d' options de repas sains que vous pouvez faire griller.

Réchaud à gaz propane liquide - Si votre maison n'est pas raccordée à une ligne de gaz naturel, envisagez d'investir dans une cuisinière à gaz alimentée au propane liquide (LP). Ces cuisinières à gaz sont alimentées par de grands réservoirs de gaz propane qui peuvent être ravitaillés dans une station-service locale. Les barbecues au propane ont déjà été mentionnés, mais les poêles à gaz propane peuvent être conçus pour une cuisson intérieure sécuritaire.

Réchaud - Un réchaud portable, ou réchaud de camping, fonctionnant au gaz en bouteille est un excellent appareil que les approvisionneurs peuvent posséder. Certains réchauds de camping peuvent même être utilisés à l'intérieur en toute sécurité . Mais pour être prudent, vous devez faire votre cuisine à l'extérieur.

Les réchauds de camping sont uniquement destinés à fonctionner comme une solution à court terme, car ils dépendent des bouteilles de gaz pour fonctionner. Donc, à moins que vous n'ayez des dizaines de bouteilles de sauvegarde, recherchez d'autres alternatives (connexe : faites cuire vos aliments lors de vos déplacements avec ce réchaud portable acheté en magasin)

Foyers et feux ouverts - Cuisiner avec un foyer ou un feu ouvert nécessite certaines compétences. Vous devez apprendre non seulement à allumer un feu, mais aussi à le maintenir assez longtemps pour cuisiner votre repas. De plus, sans une certaine habileté, il vous sera difficile de configurer votre batterie de cuisine et d'ajuster la température. Si vous ne faites pas attention, vous brûlerez vos aliments ou les cuisinerez mal.

Four solaire - Un four solaire et d'autres types de gamelles solaires utilisent la puissance de la lumière directe du soleil pour chauffer et cuire les aliments, généralement à l'aide de réflecteurs. Le four lui-même agit alors comme une serre qui peut absorber et retenir la chaleur. Une gamelle solaire peut être très utile, surtout en été, si vous habitez dans une zone très ensoleillée. Certains cuiseurs solaires peuvent même atteindre des températures allant jusqu'à 200 degrés voire plus.

De nombreux fours solaires sont faciles à utiliser, sûrs et portables, ce qui signifie que vous pouvez en apporter un lors d'un voyage de camping et apprendre à vos enfants à cuisiner avec eux.

Cheminée ou poêle à bois - Ceci est particulièrement utile si votre maison a une cheminée ou si vous vivez dans une région qui connaît des hivers très froids qui sont surmontés à l'aide de poêles à bois. Vous pouvez faire rôtir une belle brochette, envelopper des pommes de terre et d'autres légumes dans du papier d'aluminium et les placer juste à côté de votre cheminée ou placer un four ou une casserole sur le poêle à bois.

La seule chose dont vous devez vous souvenir avec la cuisine de survie est que vous avez besoin d'un plan de secours pour la façon dont vous cuisinez actuellement vos repas. Cela est particulièrement vrai si vous utilisez principalement des cuisinières électriques. Considérez les sept alternatives énumérées ci-dessus et déterminez celles que vous pouvez essayer.

Article traduit sur Natural News

22 juin 2020

Quand un navire sert de refuge pour échapper au virus

Croisière autour du monde : l'incroyable destin d'un navire en pleine épidémie. Cela rappelle la fin du film 'Resident Evil 4' lorsque les survivants trouvaient refuge sur un tanker pour fuir les zombies à leurs trousses. Les passagers du "Magnifica" n'ont pu quitter le navire placé en quarantaine vu que la compagnie de croisière et le capitaine ont pris la décision radicale de confiner tout le monde en raison de la progression foudroyante du virus infectant plusieurs dizaines de milliers de personnes par jour. Confinement oblige, le navire n'a pas pu accoster en raison de la fermeture des ports et frontières.
En exclusivité, les caméras de Zone Interdite ont suivi cette incroyable aventure épargnée par le coronavirus. Une odyssée qu'il y a quelques mois encore, personne n'aurait pu imaginer. Le 6 janvier 2020, au départ de Marseille (Bouches-du-Rhône), 2 200 passagers dont 900 Français embarquent à bord du "Magnifica" pour une croisière extraordinaire de 4 mois autour du monde. Des plages brésiliennes aux glaciers argentins d'Ushuaïa, des monolithes de l'Île de Pâques, aux plages de rêve de Tahiti, des fjords de Nouvelle-Zélande au canal de Suez, ce sont plus de 40 escales dans 23 pays différents que s'apprêtent à découvrir les heureux passagers. Cette croisière va être exceptionnelle à plus d'un titre : lorsque le monde entier va se trouver confiné à cause du coronavirus, le navire ne pourra plus faire escale, 42 jours sans voir la terre pour les passagers. Par chance : aucun malade sur le navire, alors entre spectacles, cinémas, piscines et restaurants, la croisière va continuer à s'amuser.

Pour Christophe, policier et sa femme Odile, directrice d'une association sociale, cette croisière était l'occasion de faire découvrir le monde à leurs deux enfants, Soliane, 5 ans, et Eoghan, 6 ans. Ils avaient réservé plus d'un an à l'avance. Mais Keegan, le petit dernier est né peu avant le départ. C'est donc finalement à cinq, dans une cabine de 22 m2 et avec une toute autre organisation qu'ils vont vivre cette aventure hors du commun.

Cette croisière est plus que la réalisation d'un rêve pour Corinne et son mari Laurent, compagnon frigoriste. Leur vie bascule il y a cinq ans, lorsque Corinne contracte une maladie grave au cerveau. Désormais handicapée, elle se bat chaque jour pour continuer à marcher et à parler. Ce voyage, c'est son idée. Avec Laurent, elle est bien décidée à profiter de toutes les escales pour faire de ce tour du monde, une revanche sur la vie.

Stéphan et Jessica vivent ensemble depuis 19 ans. Ces deux coiffeurs marseillais, passionnés de croisière, rêvaient de ce tour du monde depuis dix ans. Choix de la cabine, organisation des excursions, valises entières de médicaments, ils pensaient avoir tout prévu, mais comme pour les autres passagers, l'annonce de l'épidémie a d'abord été un choc.

C'est à Sydney, en Australie, aux deux tiers de la croisière, que le rêve a failli basculer. En raison de la pandémie mondiale liée au coronavirus, la compagnie décide de placer le navire en quarantaine. Le "Magnifica" entame dès lors une traversée d'un mois et demi sans escale pour revenir à Marseille, son point de départ. Changements d'itinéraire, ravitaillement en haute mer, la croisière va connaître bien des rebondissements. Mais surtout, comme aucun passager n'est touché par le virus – alors que la planète entière se confine – les passagers du "Magnifica" seront les derniers au monde à vivre normalement. Aller au cinéma, dîner au restaurant, faire la fête... à bord tout reste possible. Entre les passagers va naître une incroyable solidarité et la croisière va se révéler encore plus extraordinaire que prévu !
Le navire était autorisé à accoster à Hobart, mais le capitaine Leotta ne prenait aucun risque.

"Nous avons décidé qu'il était bien préférable pour nos passagers de rester en sécurité à bord", a-t-il déclaré. "Et certains de mes passagers de mon navire se sont dits que c'était presque la fin du monde vu qu'on était tous seuls en mer, isolé du reste du monde et à l'abri du virus qui faisait rage sur terre. L'apocalypse !"

À ce moment-là, le monde était devenu un endroit beaucoup plus petit.

"Il était clair qu'il n'y avait pratiquement nulle part où aller", a déclaré le capitaine Leotta.

"Lorsque le navire est arrivé à Sydney", a déclaré le capitaine aux passagers, "la croisière mondiale était terminée - ils rentraient chez eux. Devant eux, cinq semaines de jours de mer, remontant 19 000 km vers l'Europe."

Andy Gerber n'a pas pu fêter ses 70 ans au Steak House comme prévu. Au lieu de cela, il l'a célébré à bord du navire en regardant les lumières alléchantes de Sydney. Alors, comment se sentait-il?

"Au début, c'est terrible", a-t-il dit. "Mais après le choc, nous étions reconnaissants au capitaine d'avoir décidé de ne pas nous laisser descendre à terre, car cela signifiait que nous étions à 99,9% non-infectés par le coronavirus."

La vie à bord du Magnifica pour Andy Gerber a été agréable, malgré le manque d'excursions à terre.

"Il y a encore beaucoup à faire si vous le souhaitez. Gym, jeux, spectacles, cours de danse, discothèque, cinéma,.... Nous avons deux piscines et un temps parfait, beaucoup à manger et à boire et nous nous sommes fait beaucoup d'amis - surtout pendant toutes ces journées en mer", a-t-il déclaré.

Alors que le Magnifica s'approchait de Fremantle en Australie-Occidentale, il a navigué dans une tempête politique. Le navire avait prévu de ne faire le plein et le ravitaillement qu'à Fremantle - pas de débarquement possible.

Comme l'a dit le capitaine Leotta : "Nous nous sommes retrouvés dans une situation (mondiale) où le coronavirus a fait confiner plusieurs centaines de milliers de personnes aux 4 coins du globe."

"C'était le contraire. Nous sommes devenus comme une famille - nos invités et notre équipe ensemble. L'esprit a été magnifique."

Article traduit sur Cruise Passengers

17 juin 2020

Policiers et citoyens, une relation sous tension

FACE A FACE EXPLOSIF ! Depuis 2018 en France, les manifestations des Gilets jaunes et depuis 2017 en Allemagne, lors du sommet du G20 à Hambourg, la défiance est montée d'un cran entre la population et les forces de l'ordre. Des affrontements brutaux ont causé de nombreux blessés de part et d'autre et de spectaculaires dégradations à Paris comme à Berlin. La parole est donnée à une large variété d'intervenants : policiers, représentants syndicaux, sociologues, avocats, journalistes et aussi victimes de violences policières.

Une enquête fouillée sur les causes d’une crise inquiétante. Ces dernières années, en France et en Allemagne, la défiance est montée d’un cran entre la population et les forces de l’ordre. En France, depuis 2018, les manifestations des "Gilets Jaunes", auxquelles ont succédé celles contre la réforme des retraites, se sont accompagnées d’affrontements brutaux avec les forces de l’ordre, qui ont causé de nombreux blessés de part et d’autre et de spectaculaires dégradations. En Allemagne, les mobilisations d’ampleur en faveur du climat, en particulier lors du sommet du G20 à Hambourg en 2017, tout autant que l’inquiétude grandissante face à la montée de l’AfD, le parti d’extrême droite, ont été, elles aussi, l’occasion d’explosions de violence.

Des deux côtés du Rhin, le constat est le même : les conflits entre la population et les forces de l'ordre augmentent de façon significative. Désormais, pour de nombreux citoyens, la police est devenue un ennemi... Comment, à Paris et à Berlin, les autorités réagissent-elles à la défiance citoyenne qui monte à l’encontre de leur police ? Quelles en sont les causes et les conséquences ? Donnant la parole à une large variété d’intervenants (policiers, représentants syndicaux, sociologues, avocats, journalistes et consultants, mais aussi victimes de violences policières), cette enquête fouillée dépeint une crise qui s'aggrave.

Au fil des témoignages sont pointées les baisses de crédits et d’effectifs dédiés à l’institution policière ainsi que les conditions de travail de plus en plus difficiles, qui ont poussé nombre de policiers au suicide ces dernières années. Sont également soulignés le poids de l’esprit de corps conjugué à une droitisation parfois extrême d’une partie des forces de l'ordre, le choix politique de tactiques répressives, mais aussi le buzz, via les réseaux sociaux, des bavures et, surtout, les carences judiciaires qui laissent souvent ces dernières impunies. Élargissant la focale au Royaume-Uni, Sebastian Bellwinkel montre comment, en confiant le contrôle de la police à un organisme indépendant (Independent Office for Police Conduct), le gouvernement a fait le pari de regagner la confiance des citoyens. Un exemple à suivre ?



Vidéo complète sur Odysee

14 juin 2020

FLASH - Violences policières : quelle justice ? Quand la police nous envoie au tapis !

L'ETAT ASSASSINE !!! On aurait dit des chiens enragés, des flics chauffés à blanc prêts à tout pour nous défoncer la gueule et envoyer au tapis ! Plus d'an et demi après le début du mouvement des "Gilets Jaunes", où en sont les enquêtes sur les violences policières ? Comment la justice gère-t-elle ces dossiers ? 

Retour sur l’affaire du Burger King. Le 1er décembre 2018, Paris était en feu, des fonctionnaires de police pénètrent dans le fast-food et frappent à coups de matraque des "Gilets Jaunes" à terre. A l’époque, ces images, filmées et diffusées sur les réseaux sociaux, ont choqué la France. Derrière les violences policières, la défaillance de la justice !

Plainte classée sans suite... Manon et Maxime, présents ce jour-là, ont porté plainte et attendent toujours justice. Mélanie, elle, allait rejoindre son mari à une manifestation parisienne lorsqu’elle a reçu un violent coup dans la nuque avant de perdre connaissance. Elle explique qu’elle marchait tranquillement, dos aux policiers, quand l’un deux l’aurait frappée sans raison. Pourtant, sa plainte contre X a été classée sans suite… Ceci dit, l’indépendance de l’IGPN est très, très faible et Coluche a dénoncé les violences policières en 1980




Violences policières : quand l'État ne tient plus ses flics et AI tire la sonnette d'alarme !


IGPN : Plongée dans la fabrique de l’impunité

Pendant six mois, nous avons épluché des milliers de pages et analysé un par un 65 dossiers de l’IGPN. L’analyse globale met au jour des techniques récurrentes permettant à la police des polices de blanchir massivement les forces de l’ordre.

Dans son dernier rapport annuel, l’inspection générale de la police nationale se défend fermement d’être « la police des polices », mission qui « reste dans l’imaginaire populaire ». Sa directrice fait même assaut de transparence : son « ambition première » n’est pas de contrôler mais de « valoriser l’institution et ses agents ».

- Identification laborieuse des policiers
- Exploitation tardive des preuves
- Salir la victime pour légitimer l'acte

1 - L’Omerta : « Les enquêteurs se contentent des déclarations des policiers sans aller plus loin. Il n’y a pas d’investigations complémentaires pour les vérifier ». Ce fut le cas pour Mélanie, Gilet Jaune dont nous parlions ce matin qui s’est faite défoncer la tête par un CRS le 20 avril 2019. L’IGPN a entendu le matraqueur assermenté, mais pas Mélanie. Classement sans suite.

2 - Faire traîner en longueur : L’enquête sur la mort de Zineb Redouane est un cas d’école vu le temps qu’il a fallu pour identifier le tireur. Les CRS en plus de ne pas se désigner ont carrément refusé de donner les armes du crime à la justice. L’IGPN n’a pas bronché. Ou alors ce sont les caméras de surveillance (dont les fichiers sont écrasés au bout de 28 jours) qui ne sont pas exploitées quand c’est en défaveur de la police.

3 - Justifier l’injustifiable : Une des techniques les plus rodées de la police quand elle a commis un crime sur une personne qui ne présentait pas de danger est de lui dresser le portrait d’un ennemi d’Etat qui serait une menace ambulante pour la société.

« J’ai découvert que lorsqu’on se fait taper par la police, on se retrouve finalement accusé soi-même. ». Cette citation de Maria, dont les journalistes de Médiapart ont pu consulter le dossier de plainte à l’IGPN, résume ce à quoi s’exposent tous ceux qui osent porter plainte après avoir été victime de violences policières. A Marseille, le samedi 8 décembre 2018, jour de l’acte IV des Gilets Jaunes, la jeune femme et son compagnon rentrent chez eux après une journée de travail. Maria est soudainement victime d’un tir de LBD à la cuisse et, prise de panique, tente de s’enfuir. Elle est alors rouée de coups par un groupe de policiers, qui lui fracturent le crâne.

C’est à sa sortie de l’hôpital, une dizaine de jours plus tard, que commence le calvaire judiciaire raconté dans l’article de Médiapart : « L’autoprotection des policiers a commencé par une obstruction. La jeune femme de 19 ans se serait d’abord vu opposer deux refus de dépôt de plainte dans deux commissariats en décembre […]. Elle n’a pu le faire qu’en avril. […] Le procureur de la République de Marseille [ouvre alors] une enquête préliminaire pour « violences aggravées » par trois circonstances : elles auraient été commises par des personnes dépositaires de l’autorité publique, en réunion et armées. ».

Or, cette première obstruction a laissé le temps de faire disparaître une partie des éléments qui auraient pu dénoncer la culpabilité des policiers. Le délai légal ayant été dépassé, les images de vidéosurveillance et les écoutes des échanges radio de la police ont été supprimées. De même, une partie des rapports informatiques faisant état des mouvements et des interventions des policiers lors de la journée du 8 décembre ont eu le temps de disparaître, sans que personne ne puisse justifier de cette disparition aux journalistes de Médiapart.

Tout au long de leur enquête, les journalistes révèlent ainsi d’autres dysfonctionnements majeurs, qui permettent d’éviter à tout prix que la culpabilité des policiers soit reconnue. Bien que des témoignages et vidéos permettent, par recoupement ou par des indices bien visibles, d’identifier des groupes d’intervention et des agents en particulier, la commissaire de l’IGPN chargée de l’affaire demande explicitement à un chef de brigade qu’il envoie des photos de ses agents (non datées, avec visages floutés) « pour les disculper ».

De même, deux policiers, identifiés grâce à une atèle et un prénom, ne sont jamais auditionnés. Pire, l’enquêtrice laisse à l’un d’entre eux le temps de disparaître avant l’ouverture de l’enquête grâce à un congé maladie et des vacances prolongées. L’inspectrice ferme aussi les yeux sur des éléments qui montrent d’importants manquements à la loi chez les policiers : tirs sur des cibles en mouvement, tenues non réglementaires, absence de signes indiquant l’appartenance à la police…

Cette enquête approfondie des journalistes de Médiapart renforce ainsi la longue liste de situations où l’État, ordonnateur de ces violences policières, couvre ses agents pour continuer la répression et maintenir son pouvoir, au détriment des vies non seulement de ceux qui osent le remettre en cause, mais aussi de ceux qui ont le tort de se trouver au mauvais endroit au mauvais moment. Le journaliste de Médiapart rappelle à raison qu’une semaine avant que Maria ne soit violemment agressée par la police à Marseille, c’est Zineb Redouane, une octogénaire, qui, dans la même ville, perdait la vie, tuée par des policiers. Et que dire du cas de Steve, jeune homme mort noyé dans la Loire suite à une charge de la police lors de la fête de la musique, ou de Lilian, adolescent blessé en janvier par des CRS, alors qu’il sortait en ville avec des amis ?

En mettant en lumière l’impunité totale des coupables, ces affaires continuent de mettre en lumière la réalité des violences perpétrées par l’État et sa stratégie de protection judiciaire de ses agents. Suite aux déclarations du procureur de la République, qui n’a vu aucun lien entre les blessures infligées à Zineb Redouane et sa mort, Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, a ainsi pu déclarer sur France Inter en mars 2019 : « Je ne voudrais pas qu’on laisse penser que les forces de l’ordre ont tué Zineb Redouane. Parce que c’est faux. ». Dans le cas de Steve, l’IGPN a d’abord nié l’existence d’une charge de police, avant que le gouvernement, face aux mobilisations massives, n’accepte de reconnaître timidement le « manque de discernement » de la police. Quant à Lilian, sa plainte a tout simplement été classée sans suite par l’IGPN….

AVERTISSEMENT - Si la police ne change pas de cap et continue ses violences policières, ça finira par péter très fort !

Source : Mediapart

06 juin 2020

FLASH - Le racisme nous étouffe !

Gardienne de la paix publique, la police dit la vérité d’un État. Quand le racisme la gangrène, c’est que le pouvoir, ses sommets et ses élites, sont eux-mêmes malades, gagnés par une haine sourde de la démocratie, du peuple, de l’égalité. Le constat vaut pour la France, pas seulement pour les États-Unis. Ce qui suit à pour but, dénoncer le racisme, les violences policières et la dictature. Une application mobile a été lancé pour dénoncer les dérives de la police qui part en couille ! Des manifestations contre le racisme ont eu lieu aux 4 coins de la planète dont certains manifestants se sont retrouvés face à face avec la police

« I can’t breathe » (« Je ne peux pas respirer ») : cette phrase est devenue le cri de ralliement de manifestations aussi massives que spontanées contre les violences policières dont les premières et principales victimes, dans la vie quotidienne, sont les personnes "racisées".

Elle fut prononcée par Eric Garner, le 17 juillet 2014, avant de mourir d’une immobilisation par étranglement opérée par un policier new-yorkais. Elle fut aussi dite par George Floyd, le 25 mai 2020, avant de mourir étouffé par un policier de Minneapolis dont le genou écrasait son cou. « Je n’arrive plus à respirer » : ce furent aussi les derniers mots d’Adama Traoré, le 19 juillet 2016, à Beaumont-sur-Oise, avant de mourir des suites d’un plaquage ventral effectué par des gendarmes. Américains ou Français, tous trois avaient en commun d’être noirs de peau.

Oui, le racisme nous étouffe, empêchant la société de respirer, de s’épanouir, d’avancer. Sa diffusion, sa contagion, son expression nous concernent toutes et tous, que nous en soyons victimes ou non. Car le racisme est une machine de guerre contre l’affirmation autonome de la vitalité populaire, le cheval de Troie de sa dépossession et de sa soumission. En jetant en pâture des boucs émissaires, en accoutumant aux discriminations, en autorisant des violences, il répand le poison d’une inégalité naturelle, liée à l’apparence ou à l’origine. Et, dès lors, il légitime une remise en cause générale de l’égalité des droits.

Toute l’histoire européenne en témoigne, tant le racisme fut consubstantiel de la projection de notre continent sur le monde, de son accumulation de richesses, de ses appétits de domination, jusqu’à enfanter la monstruosité du crime contre l’humanité. C’est en affrontant cette vérité, et donc en soldant son héritage, que l’on évitera le retour, inévitablement meurtrier, d’une hiérarchie des humanités. Oui, le chemin vers nos modernités est indissociable des idéologies de nations et de civilisations supérieures à d’autres, donc de peuples et de cultures inférieurs.

Il fut pavé par l’esclavage (mise en servitude et exploitation forcenée des populations africaines), la conquête (prise de possession et annexion violente de territoires sur tous les continents), l’extermination (annihilation de peuples premiers, notamment les Indiens d’Amérique), le colonialisme (refus de l’égalité des droits aux indigènes), l’impérialisme (course à la puissance mondiale dont la xénophobie et le nationalisme furent les leviers), l’antisémitisme (cristallisation du racisme impérialiste en haine de l’humanité via la diabolisation du Juif – autre, différent, cosmopolite, diasporique, etc.).

Le nazisme est en effet au bout de la chaîne, comme le rappelait Aimé Césaire dans son Discours sur le colonialisme : « C’est là le grand reproche que j’adresse au pseudo-humanisme : d’avoir trop longtemps rapetissé les droits de l’homme, d’en avoir eu, d’en avoir encore une conception étroite et parcellaire, partielle et partiale et, tout compte fait, sordidement raciste. […] Au bout du capitalisme, désireux de se survivre, il y a Hitler. Au bout de l’humanisme formel et du renoncement philosophique, il y a Hitler. »

Toute tolérance envers le racisme est un pas de plus vers la catastrophe. Toute acceptation, silence, indifférence, minimisation, négation des crimes racistes, et d’autant plus quand ils sont commis par des représentants de la loi et de l’ordre, précipite l’avènement de pouvoirs autoritaires, remettant en cause les libertés et les droits fondamentaux. Loin d’être un combat annexe des enjeux démocratiques, sociaux ou écologiques, l’antiracisme en est le ressort universel car il proclame le refus intraitable des idéologies inégalitaires.

Terreau des dominations économiques, le darwinisme social des gagnants, vainqueurs, puissants et autres « premiers de cordée » est cousin des idéologies racistes. Il fait l’éloge de la compétition, de la concurrence, de la rivalité quand l’antiracisme défend la solidarité, la fraternité et l’entraide. Comment, de ce point de vue, ne pas être frappé que le formidable sursaut autour de l’affaire Adama Traoré, ce rassemblement immense du mardi 2 juin, ait été précédé, le samedi 30 mai, par le succès de la « Marche des solidarités », elle aussi interdite ?

À la protestation contre l’invisibilité officielle des crimes racistes, ce déni qui en redouble la violence, faisait écho le défilé des invisibles, ces travailleurs sans papiers qui font tourner la machine économique, ces sans-droits dont nombre d’entre eux ont assuré le quotidien d’une nation confinée par le coronavirus, ces exilés, migrants et demandeurs de refuge qui nous rappellent au respect de ce dont la France aime se glorifier sans le respecter, à savoir : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune » (article 1er de la Déclaration de 1789).

Combattre sans relâche le racisme, c’est être du côté des « premiers de corvée », en défendant une exigence sociale sans frontières, sans guerre fratricide des opprimés entre eux, dans l’union face à des adversaires communs. De par le monde, la mobilisation contre les violences policières est le chemin de cette convergence, exprimant la conscience aiguë que ces répressions étatiques cherchent à congédier, museler, étouffer les protestations, révoltes et colères populaires. En France, ce fut l’épreuve traversée par les « Gilets Jaunes », yeux crevés et mains arrachées, subissant le même sort que les jeunesses "racisées" des quartiers populaires.

Que ces surgissements interviennent alors que l’humanité est confrontée à une pandémie universelle ne tient pas au hasard. Car la maladie est aussi un révélateur social. « Selon que vous serez puissant ou misérable - Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir » : que la morale des Animaux malades de la peste, cette fable de La Fontaine sur une épidémie (« Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés »), soit précisément la question de l’injustice et l’inégalité sociales n’est pas sans à-propos. La négation du racisme systémique en France a ainsi permis d’invisibiliser les inégalités et injustices liées à l’origine ethnique. Et, dès lors, de ne pas prendre conscience du tribut payé au coronavirus, au sein des classes populaires (la Seine-Saint-Denis, département le plus pauvre de France, fut le plus touché), par les minorités.

Il est temps d’en finir, de dire « STOP » haut et fort, de mettre un coup d’arrêt définitif à cette course à l’abîme dont le racisme, en actes et en paroles, est l’accélérateur. Encourager, tolérer ou nier le racisme revient au même : à le laisser proliférer. Il n’y a qu’une différence de degré entre un président américain explicitement suprémaciste blanc, incendiaire soufflant sur les braises de la haine raciale, et un président français indifférent au sort des nombreuses victimes de violences policières, sans un mot de compassion ou d’indignation, mais en revanche extrêmement soucieux de celui d’un idéologue raciste patenté en la personne d’Éric Zemmour, définitivement condamné à ce titre par la justice mais néanmoins toujours promu par des médias qui poussent au crime.

La France n’a aucune leçon à donner aux États-Unis, sinon de se lever pour en finir avec le racisme ici même, chez elle. En pleine émotion mondiale provoquée par le meurtre de George Floyd, le préfet de police de Paris, déjà devenu le symbole d’un État en guerre contre la société, s’est empressé de nier l’évidence de pratiques, comportements et violences racistes dans l’institution policière, tout en interdisant et calomniant les manifestations de solidarité. Les révélations successives de Mediapart, Arte et de Streetpress sur l’effroyable banalisation du racisme au sein de la police devraient suffire à le disqualifier.

S’il fallait un énième symbole disant combien, à travers le combat antiraciste, se joue notre sort commun, on le trouverait dans ce rôle d’une presse libre et indépendante, celle-là même que les pouvoirs tolérants vis-à-vis du racisme mettent en cause, suspectent ou répriment. C’est par elle que les récits mensongers sur les violences policières sont démasqués, ainsi de nos révélations sur l’affaire Legay à Nice. C’est par elle que les discriminations quotidiennes et ordinaires sont documentées, par exemple nos enquêtes inaugurales sur les contrôles au faciès ou les quotas dans le football. C’est par ses informations que le public prend progressivement conscience des liens entre toutes les discriminations, qu’elles soient racistes, antisémites, sexistes, homophobes, comme le prouvent abondamment les enregistrements des policiers de Rouen que nous avons révélés.

Nous faisons ce travail parce que c’est notre métier, au nom d’un droit fondamental, le droit de savoir tout ce qui est d’intérêt public, qui garantit l’exercice de la souveraineté populaire. Mais nous le faisons aussi parce que toute tolérance vis-à-vis du racisme nous est insupportable. Parce que c’est le combat de notre vie : comment pourrions-nous continuer à respirer si le racisme nous étouffe ?

Si ça continue, il y a des chances que ça pète !

Source : Mediapart

04 juin 2020

Cela devrait être un grand réveil pour chaque personne vivant sur la planète

Parfois, nous avons besoin de quelque chose pour nous secouer afin de nous réveiller du fantasme dans lequel nous vivons. Avec un peu de chance, cette pandémie de coronavirus de 2020 servira de réveil pour les peuples partout dans le monde, car elle nous a aperçu clair de ce à quoi nous pouvons nous attendre au cours des prochaines années.

Cette pandémie nous a montré que nos systèmes économiques et financiers ne sont pas aussi stables que la plupart des gens le pensaient, beaucoup de nos politiciens ont été très désireux d'embrasser le socialisme et la tyrannie pendant cette pandémie, et des pénuries aiguës de produits de base ont commencé à se produire très rapidement une fois la peur du coronavirus a commencé à envahir la nation. Si les choses ont autant dégénéré au cours d'une crise relativement mineure comme cette pandémie de coronavirus, à quoi ressemblera notre société une fois qu'une crise majeure nous frappera ?

Si vous ne l'avez pas encore compris, ce coronavirus n'est certainement pas un scénario de fin du monde. Oui, plus de 300 000 personnes dans le monde sont mortes jusqu'à présent, et le bilan final sera encore plus élevé, mais ce n'est pas comme la pandémie de grippe espagnole de 1918 - 1920 qui a fait 50 à 100 millions de victimes dans le monde entier.

C'est donc une bonne nouvelle, mais la mauvaise est que les blocages institués par nos dirigeants politiques ont éclaté toutes nos bulles économiques et ont complètement détruit l'économie mondiale.

Ici aux États-Unis, plus de 38 millions d'Américains ont perdu leur emploi jusqu'à présent, plus de 100000 entreprises ont été définitivement perdues, et il est prévu que le PIB américain chutera d'environ 40% au cours du deuxième trimestre.

Et tout ce qu'il fallait pour le faire, c'était la peur d'un virus.

Si des millions de personnes tombaient mortes sur toute la planète, le niveau de peur auquel nous assistons serait compréhensible. Mais des millions de personnes ne sont pas mortes, et cette crise s'est révélée être principalement de la peur.

En fin de compte, nous y reviendrons comme un événement relativement mineur par rapport aux horribles pandémies qui, selon les experts, nous parviendront éventuellement.

Veuillez donc ne pas vous débarrasser de tout équipement de protection que vous avez acquis. Un jour, vous en aurez besoin.

Mais pour l'instant, il n'y a absolument aucune raison pour qu'un État américain ait encore des restrictions en place, et nous avons désespérément besoin d'essayer de redémarrer notre économie parce qu'elle meurt sous nos yeux.

En fait, le conseiller économique de la Maison Blanche, Kevin Hasslett, dit que nous pourrions voir le taux de chômage officiel atteindre 22 ou 23% en mai …
Kevin Hasslett, qui est président du conseil des conseillers économiques, a averti que le taux de chômage, qui avait atteint 14,7% en avril, pourrait augmenter de 22 à 23% en mai et augmenter légèrement en juin avant de retomber.

"Nous verrons un très mauvais chiffre pour mai, puis je pense qu'en juin, il commencera à aller dans la bonne direction", a-t-il déclaré à CNN, ajoutant qu'il pensait qu'un quatrième projet de loi de relance destiné à endiguer la douleur économique induite par le coronavirus était à venir "le plus tôt possible".
Lors de cette même interview, il a même admis qu'il est probable que nous serons toujours confrontés à un chômage à deux chiffres lorsque nous irons voter en novembre …
Lorsqu'on lui a demandé s'il était possible que le chômage soit à deux chiffres en novembre lorsque les élections présidentielles auront lieu, Hassett a répondu : "Oui, je le pense."
Pour mettre cela en perspective, le taux de chômage aux États-Unis a culminé à environ 10% au cours de la dernière récession.

Donc, ce à quoi nous sommes confrontés en ce moment est bien pire que tout ce que nous avons connu au cours de la dernière récession, et nous continuerons d'avoir un taux de chômage très élevé dans un avenir prévisible.

Plus préoccupante encore est la tyrannie à laquelle nous avons assisté dans tout le pays au cours de cette pandémie.

Je n'aurais jamais imaginé que tant de gouverneurs seraient si désireux d'embrasser pleinement la tyrannie pendant une crise. Certains d'entre eux semblent même se complaire à fouler aux pieds les droits des autres, et cela a été extrêmement alarmant à regarder.

Pendant des années, de nombreux candidats épris de liberté ont tenté de se présenter à des fonctions publiques dans tout le pays, mais le peuple américain a continué à les rejeter et à élire des politiciens de carrière ultra-corrompus à la place.

En conséquence, nous avons le gouvernement que nous méritons, et ce n'est pas joli. Je suis une amie personnelle d'une mère qui a été arrêtée pour avoir simplement emmené ses enfants jouer au parc. À New York, une jeune mère a été battue au sol par la police pour ne pas avoir porté un masque correctement . Et partout aux États-Unis, nous avons vu des pasteurs arrêtés simplement pour avoir essayé de célébrer des services religieux.

Non, nous ne sommes définitivement plus la terre du libre.

Bien sûr, ce ne sont pas seulement les autorités qui ont hâte de faire appliquer les nouvelles règles de distanciation sociale. Un exemple parfait de cela vient de se produire à New York …
Une vidéo virale a enregistré le moment où les New-Yorkais étaient furieux ont chassé un client sans masque d'une épicerie à Staten Island.

Dans le clip de 21 secondes, qui a accumulé plus d'un million de vues, au moins cinq clients accusent une femme de ne pas porter de masque à l'intérieur du magasin bondé malgré l'état exigeant que tout le monde le fasse.
C'est ce que la peur fait aux gens.

Et si nous voyons autant de peur maintenant, comment les gens réagiront-ils lorsque quelque chose de bien pire se produira ?

En plus de tout ce que j'ai déjà partagé, cette crise devrait également nous motiver tous à préparer les jours à venir comme jamais auparavant.

Au cours de cette pandémie, il y a eu pénurie de PQ, de désinfectant pour les mains, de masques, de viande, de pizzas surgelées et de toutes sortes d'autres choses.

Comme l'ont démontré les derniers mois, si vous attendez que tout le monde se rende compte qu'une crise à part entière se produit, il est peut-être trop tard pour obtenir ce dont vous avez besoin.

Bien sûr, les pénuries temporaires dont nous avons été témoins en 2020 ne sont rien comparées à ce qui finira par arriver. J'ai beaucoup écrit sur les famines qui commencent à émerger dans le monde, et l'ONU avertit ouvertement que des centaines de millions de personnes pourraient être confrontées à des pénuries alimentaires majeures d' ici la fin de cette année civile…
L'ONU avertit le monde d'une pénurie alimentaire imminente en raison de la pandémie de coronavirus en cours. On s'attend à ce que 265 millions de personnes soient confrontées à des pénuries alimentaires majeures d'ici la fin de l'année.
Beaucoup d'Américains ne s'en rendent peut-être pas compte, mais le reste de 2020 est en fait une fenêtre d'opportunité pour se préparer aux événements de 2021 et au-delà.

Profitez de ce présent.

Parce que même si cette pandémie s'est avérée être surtout de la peur, il ne faudra pas trop de temps pour que nous soyons confrontés à des problèmes beaucoup plus graves.

Article traduit sur TEC