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5 novembre 2019

FLASH - Quand les guet-apens contre la police explosent !

PRIS AU PIEGE - Cibles d’attaques récurrentes, les policiers payent un lourd tribut. Le dernier épisode de guérilla urbaine remonte à la nuit de samedi à dimanche dernier aux Yvelines.

À l'origine, un défi lancé sur les réseaux sociaux - c'est le "Cop Trapping" - qui fera le "meilleur guet-apens" aux policiers et pompiers. Attention à l'embrasement généralisé ou guerre civile ! L'avertissement de janvier 2018 est toujours d'actualité.

Quand les réseaux sociaux dérapent ! Vous vous rappelez de l'appel à la purge lors de Halloween 2018 qui consistait à s'en prendre aux forces de l'ordre lancé sur les réseaux sociaux qui s'est répandu comme une traînée de poudre.

En octobre 2019, les réseaux sociaux s'emballent à nouveau mais avec la multiplication de guet-apens contre les pompiers et la police quand ils interviennent dans les quartiers sensibles. Le prochain coup, ce sera quoi ? Les armes de guerre tel que les AK47 et lance-roquettes pour faire un putain de carnage ?

Récemment, la police a été piégée et attaqué à Goussainville et les secours à Champigny pris pour cible mais la liste est longue ! Ceci dit, les jeunes de cités attaquent tout se qui bouge et brûlent tout ce qui ont sous la main tel que les écoles, bagnoles, bennes et bâtiments publics mais aussi, les chapitaux. Selon le Parisien, on appelle le "Fire Calling" lorsque les réseaux sociaux multiplient les appels aux émeutes provoquant la réaction en chaîne à travers le pays.

Ceci est un avertissement pour le gouvernement français qui se mûre dans son silence assourdissant avant que la guerre civile éclate en France ! Si ça pète, c'est l'armée qui viendra dans les quartiers sensibles qui sont de véritables bombes à retardement alors vous voilà prévenus ! Faites attention, des attentats de grande ampleur lors des carnages de Madrid (2004) et de Paris (2015) sont à redouter sérieusement !

  • Guérilla urbaine, guet-apens contre la police : prochaine étape, les armes de guerre ?

Projectiles et mortiers de feux d’artifice. Le mois d’octobre a été marqué par des guets-apens contre la police, dont un très médiatisé à Mantes-la-Jolie (78), dans la nuit du 24 au 25 octobre. Quelles sont les causes de cette banalisation des violences anti-policières ? Plongée dans les explosions sauvages des cités.

« Tuez-les ! » entend-on dans la vidéo, suivi d’un rire hilare. Nuit du 24 au 25 octobre, à 22h00: une équipe de la BAC part en repérage après le signalement d’un véhicule en flammes dans la cité du Val-Fourré de Mantes-la-Jolie (78). Les trois policiers le trouvent consumé ; ils s’apprêtent à repartir quand le déluge s’abat sur eux, à 22h20. Autour d’eux, une quarantaine d’individus hostiles, tirant au mortier d’artifice et jetant des projectiles. Un véritable guet-apens, gagnant en ampleur à chaque minute : les cris rameutent des complices, Snapchat aussi semble-t-il : sur les réseaux sociaux, les agresseurs publient en direct les vidéos de l’embuscade contre les forces de l’ordre. Les policiers ripostent au flashball, à la grenade de décencerclement. Mais ils sont pris au piège et il faudra l’arrivée de renforts conséquents pour les extraire de la nasse où une centaine de délinquants les maintenaient. Un policier est atteint d’un feu d’artifice à la cuisse. En face, un jeune individu perd un œil.

« Il n’y a pas [eu] de guet-apens ici, jamais. [Les policiers] ont mal fait les choses ! », affirmait le jeune Alassane sur BFMTV. Et son comparse Alahou d’ajouter : « mon ami [rentrait] tranquillement chez lui, il s’est mangé une balle dans l’œil et voilà, ils ont gâché sa vie ». « Rétablir la vérité », disent-ils : « nous ne sommes pas des délinquants, il ne faut pas mettre tout le monde dans le même sac. Nous, on est ambitieux, on veut s’en sortir, on travaille. On n’est pas l’image qu’ils veulent nous coller ». L’IGPN a ouvert une enquête sur les circonstances du tir de LBD.

​Cette embuscade est-elle le fruit d’une rivalité entre cités d’Île-de-France? C’est en tout cas l’hypothèse avancée par certains policiers. Les nuits de guérilla urbaine se sont en effet accumulées au mois d’octobre: le 13 à Grigny (91), les 15 et 18 à Étampes (91) et le même soir aux Mureaux (78), le 21 à Emerainville (94) et Champigny-sur-Marne (94) et les 12 et 24 à Mantes-la-Jolie (78).

Une chose est sûre: la confrontation du Val-Fourré a davantage attiré les caméras. « Pour une fois », regrettent, las, les policiers. « Notre administration ne s’intéresse aux cas des policiers qu’en fonction de la médiatisation qui est portée à l’affaire… alors, est-ce la vie des policiers qui intéresse notre ministre ou l’opinion publique quand c’est médiatisé ? », s’insurge Linda Kebbab, déléguée nationale d’Unité CGP Police FO. « Soyons honnêtes, quand il n’y a pas d’images, ça n’existe pas dans l’esprit des gens, » regrette-t-elle : « il y a un mois et demi, des collègues ont été pris à partie à Noisy-Le-Grand, avec des mortiers, c’est passé inaperçu ».
Banalisation du mode opératoire

Indifférence de la hiérarchie, violences extrêmes sur le terrain: la situation est d’autant plus dramatique que Linda Kebbab refuse de voir là le franchissement d’un nouveau cap dans la violence. L’affaire semble presque banale. Et la policière de rappeler l’attaque sauvage de Viry-Châtillon: en 2016, des policiers étaient attaqués au cocktail Molotov dans la cité de la Grande Borne. Les quatre agents furent coincés dans leur voiture en flammes et lynchés à la barre de fer dès qu’ils parvinrent à s’en extraire. Le procès de 13 jeunes individus s’est ouvert mi-octobre, à Évry et à l’abri des regards : « c’est aux assises, avec tentative d’homicide, avec un collègue qui est gravement brûlé au visage et qui porte une casquette pour ne pas être regardé comme une bête de foire », rapporte Linda Kebbab, qui a assisté à l’audience. Dans le box, les jeunes barbares n’ont montré aucun signe de regret.

Ainsi l’attaque de Viry fut-elle « bien pire en termes de gravité, mais celle de Mantes effroyable, du fait du nombre de personnes. Une chasse en meute qui suppose une organisation morbide », ajoute-t-elle : « on met le feu à une voiture, on attend en embuscade ». La policière attend beaucoup de l’enquête: « certains éléments du mobilier urbain étaient éteints. L’enquête dira si c’est une preuve supplémentaire de préméditation et de criminalité en bande organisée. » En tout cas, la déléguée syndicale espère que les juges abandonneront tout laxisme :

« Ce serait hypocrite de penser qu’il n’y avait pas l’intention de blesser, ou pire, quand on se rue à 40 contre 3. Quand on voit les règlements de compte [dans les cités], à dix contre un, il faut comprendre qu’ils sont capables de tuer un jeune homme à coups de pied dans la tête. »

Quartiers perdus, quartiers criminogènes

Banalisation de la violence? Pour Linda Kebbab, les ressorts sont profonds. Les cités ont produit « une culture de haine des forces de l’ordre, qui se confond naturellement avec l’obsession d’une défense de territoire » :

« De même que les gangs qui font du trafic de stups ou du recel d’objets volés vont s’attaquer les uns les autres pour défendre leur territoire, les jeunes individus vont aussi se lancer dans une guerre contre les forces de l’ordre, qu’ils estiment être leur ennemi, mais surtout comme leurs égaux. »
Est-il possible de renverser cette vision ? « On est en train de dire aux jeunes que la police c’est l’ennemi, alors qu’elle est supposée être l’agent de la paix ». Et Linda Kebbab de pointer les « militants idéologiques et extrémistes, cachés derrière une carte de presse, qui manipulent les quartiers populaires, qui disent même qu’il s’agit d’une action de résistance ». À qui pense-t-elle ? « Entre autres, à Noman Cadoret ou Taha Bouhafs, qui utilisent la souffrance des quartiers pour faire croire que la police est un corps hostile aux libertés ».

La souffrance et la réalité des quartiers, elle en a profondément conscience: manque cruel d’effectifs au sein de la Police, absence d’éducateurs, parents démissionnaires, Linda Kebbab égrène, la gorge nouée, les maux qui touchent les quartiers criminogènes :
« Un gamin de 12 ans ne peut pas prétendre être victime du système, de racisme, de discrimination à l’embauche, parce qu’à 12 ans on n’est pas victime de tout ça! Comment se fait-il que ces gamins parviennent à intégrer des discours idéologiques qui les dépassent ? »
Et Linda Kebbab d’écarter l’explication matérialiste, trop facile : « la pauvreté ne justifie pas cela… être pauvre, ce n’est pas une excuse pour abandonner son gosse. Heureusement qu’il y a des gens pauvres qui se battent pour donner une bonne éducation à leurs enfants ! » La déléguée syndicale ne veut rien lâcher et appelle à un renversement de perspective au sein de l’institution judiciaire : « si les parents ne jouent pas leur rôle éducatif, c’est à la Justice de le faire ». Celle-ci a en effet le pouvoir de prononcer des mesures éducatives, sans pour autant les appliquer efficacement.

Justice nulle part !
 
Un vœu pieux ? Car pour l’instant, face au pouvoir judiciaire, les policiers semblent autant jugés que les délinquants. Voire peut-être davantage que ces derniers, tant le laxisme et l’impunité semblent subvertir les tribunaux, comme si les quartiers et les juges s’entendaient dans la haine du flic : « le premier sentiment, c’est celui d’injustice: on peut nous caillasser, mais derrière rien ne bouge, la justice ne fait rien. [Les délinquants] savent qu’ils ne craignent pas grand-chose », nous résume un policier anonyme. Notre source nous raconte qu’un de ses collègues a reçu une plaque d’égout, jetée d’un immeuble sur sa voiture à Roubaix. Ainsi, les nuits d’émeutes s’ajoutent-elles aux 200 violences enregistrées chaque jour contre la police, dont 115 agressions physiques. Derrière les statistiques, la sauvagerie. Or, « les remontées régulières de violences sur les collègues qui finissent non-lieu, c’est devenu une habitude ».

Notre témoin, qui s’est vu intimer le silence par sa hiérarchie, nous explique: si tous les magistrats n’agissent pas à l’encontre des forces de l’ordre, « certains n’apprécient pas la police ». Une minorité donc, mais une minorité visible et particulièrement nocive. Certains accusent même les policiers de provoquer les outrages dont ils se disent victimes pour toucher des dédommagements. « Mais quand on voit le temps qu’on met à être indemnisé, et que c’est minime, faut arrêter avec cette histoire “ça nous permet d’arrondir nos fins de mois” ! »

Un engrenage mortifère, où le sentiment d’impunité vient aggraver les choses, ou plus précisément valider l’état d’esprit des délinquants :
« Une infraction volontaire envers une personne des forces publiques, c’est logiquement cinq ans de prison, nous dit Linda Kebbab. Je ne demande pas que tout le monde fasse cinq ans, mais quand le prévenu s’en sort avec deux rappels à la loi et un mois avec sursis, elle a évidemment le sentiment que la justice lui donne raison. »

La spirale de la violence, jusqu’où ?
 
Après les guets-apens, la spirale de la violence va-t-elle s’accentuer ? Entre eux, les flics en parlent : « on la craint depuis des années, cette prochaine étape ! », à demi-mot, celle de voir débouler des armes de guerre. 15.000 Kalachnikovs circuleraient en France selon la rumeur, forcément impossible à vérifier. Dans les rangs de la police, on se rassure cependant : les AK-47 sont circonscrites pour l’instant aux règlements de compte entre gangs de stupéfiants et ces derniers n’auraient pour l’instant aucun intérêt à tirer sur les « Bleus », au risque d’attirer sur eux une répression véritable.

Linda Kebbab ne peut cependant pas totalement écarter l’hypothèse, rappelant que des policiers avaient été blessés par des tirs au plomb lors des émeutes de 2005. La policière dresse un parallèle inquiétant avec les États-Unis, dont les problèmes « arrivent en France avec dix ans de retard ». En effet, à Dallas en 2016, cinq policiers furent abattus et neuf autres blessés dans un guet-apens. Et bien que les conflits soient moins ethnicisés dans l’hexagone, et le rapport à l’arme à feu différent, « on peut penser que ça peut arriver ».

Mais dans l’immédiat, Linda Kebbab, estime que les commissaires de Mantes-la-Jolie ont « très bien réagi » en envoyant immédiatement des policiers en nombre. Malgré les sous-effectifs, une centaine de fonctionnaires des forces de l’ordre furent déployés –soit autant, en l’occurrence, que le nombre de délinquants. Si ces derniers avaient disparu, la manœuvre reste d’ordre psychologique : « c’est toujours comme ça: on se réapproprie le terrain, on montre notre présence ». Et de penser qu’il s’agirait d’une opération de contre-guérilla analogue à celles des militaires en OPEX, il n’y aurait qu’un pas. « Dans certaines cités sensibles, les collègues n’interviennent que casqués », rapportent les policiers. Les deux camps semblent s’observer en chiens de faïence.

Derrière le ras-le-bol policier, la peur ? « Pas vraiment », nous répond l’agent anonyme. Si ce n’est peut-être la crainte du lynchage : « ce qui nous fait peur, c’est l’hypothèse d’un collègue qui serait isolé [du groupe]. Quand on voit comment ils agissent sans scrupule, on peut craindre le pire », nous confie-t-il. Ont-ils dès lors des consignes de non-intervention, consignes qui refléteraient l’abandon définitif des quartiers par la République ? « Non, en revanche, de faire attention. Si on est pris à partie, et même pour un équipage BAC bien équipé, quand on se retrouve pris en embuscade, la meilleure solution, ça reste de partir ».

Force est de constater que les incursions en nombre et en force dans les quartiers « ne sont pas tenables sur le long terme » pour Linda Kebbab. Elle qui tâche de voir le problème dans son ensemble perçoit une conséquence discrète : « ce sont des missions que vous n’exercez pas ailleurs… alors, les populations sont les victimes collatérales de ces embuscades. »
  • Flambée de violence et guets-apens contre la police dans les cités sensibles

Au moment où l’État tente de réinvestir les zones de non-droit dans les quartiers de reconquête républicaine, rarement les banlieues n’ont paru autant inflammables. Derniers signes inquiétants émanant de ce front dégradé, les pièges visant les policiers et les pompiers se multiplient en région parisienne. Le dernier épisode remonte à la nuit de jeudi à vendredi, dans le quartier du Val-Fourré, à Mantes-la-Jolie.

Selon un scénario bien rodé, des voitures de patrouilles ont été appelées pour un véhicule en feu avant de tomber dans une véritable embuscade. Encerclés par une centaine d’inconnus qui ont tiré aux mortiers et lancé une pluie de projectiles, une trentaine de policiers ont fait usage de lanceurs de balles de défense (LBD) et de grenades lacrymogènes pour se dégager et rétablir le calme. À l’issue des heurts qui ont duré près d’une demi-heure, deux jeunes ont été admis à l’hôpital, selon la police, « le premier avec une blessure à l’oeil et le deuxième avec des douleurs aux testicules ».

Du côté des forces de l’ordre, un policier a été blessé à la cuisse par un tir de mortier. Ces affrontements, « violents par le nombre de personnes qu’on avait en face de nous, sont assez inhabituels », a précisé à l’Agence France Presse le patron de la direction départementale de la sécurité publique, Ludovic Kauffman.
Le terrible souvenir de l’agression de Viry-Châtillon en octobre 2016
Sur le terrain, cette stratégie de l’embuscade semble faire tache d’huile. Dans les Yvelines, des attaques analogues ont ainsi été recensées à Trappes, aux Mureaux. À Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne), des soldats du feu et agents de police sont quant à eux tombés dans un traquenard dans la nuit de lundi à mardi dernier.

A 2h55, six sapeurs-pompiers de Paris intervenant pour éteindre un feu de poubelles sont devenus la cible d’une quinzaine de voyous, « masqués et cagoulés », selon une source syndicale de police persuadée que « les individus avaient une réelle volonté d’allumer les feux ». Appelés à la rescousse, les policiers ont essuyé là encore des jets d’engins incendiaires et n’ont pu se tirer d’affaire qu’en faisant usage de leur lanceur de grenades de type « cougar » pour éviter le pire.

Dans les rangs des forces de l’ordre, l’agression barbare de Viry-Châtillon, où quatre policiers ont failli périr brûlés vifs dans leur voiture le 8 octobre 2016, hante encore tous les esprits. Le procès des treize accusés soupçonnés d’avoir participé aux jets de cocktails molotov s’est ouvert le 15 octobre et pour huit semaines à Évry, à huis clos devant la cour d’assises des mineurs de l’Essonne. Soupçonnés de « tentatives d’homicides aggravés en bande organisée sur personnes dépositaires de l’ordre public », ils sont passibles de la réclusion criminelle à perpétuité (RCP).
16 policiers blessés par jour
Selon un dernier bilan porté vendredi à la connaissance du Figaro, 5 policiers ont trouvé la mort et 4886 ont été blessés en mission depuis le début de l’année. Soit une moyenne de 16 par jour !

Alors qu’un dispositif de maintien de l’ordre renforcé est mis en place à Mantes-la-Jolie depuis vendredi soir avec l’appui d’une compagnie de CRS, le secrétaire d’État Laurent Nuñez était entendu au commissariat de Trappes pour faire le point sur les missions dédiées au quartier de reconquête républicaine (QRR) et « échanger sur les violences urbaines ». Nul doute que les policiers locaux trouveront matière à discuter.
  • LA GUERRE CIVILE SERA ENGAGÉE !

Nous le savons déjà. Les faits ne sont pas nouveaux. Voici quelques semaines, quelques mois, que les incivilités sont de plus en plus nombreuses et que les altercations entre citoyens sont de plus en en plus dangereuses. Longtemps, les disputes sont restées verbales. Les gens s’injuriaient pour un et un non, mais au final, ce n’était que des mots, des injures et des insultes. Cependant, au fil des mois, le ton est monté d’un cran. Aujourd’hui, l’agression est devenue physique,avec parfois des conséquences dramatiques. Ainsi, c’est l’automobiliste qui attaque son prochain pour une place de parking et qui le tue froidement comme on écrase une mouche. C’est encore un automobiliste qui dépasse une voiture pour l’obliger à s’arrêter. Sous prétexte que le véhicule roulait trop lentement, l’agresseur frappe violemment son conducteur. Mais cette violence se retrouve aussi aussi entre voisins, collègues de travail ou membres d’une même famille. Ces faits sont devenus courant et font partie désormais des banalités quotidiennes.

Mais le paroxysme a été atteint le 5 août dernier avec la mort du maire de Signes tué par l’un de ses administrés pour un simple de dépôt de gravats que l’élu voulait empêcher. Jean-Mathieu Michel, maire depuis 36 ans, était un homme simple, serviable, très apprécié de ses concitoyens.

Si pour l’instant, la théorie de l’accident a été retenue par le parquet, il n’en reste pas moins vrai que le comportement de son agresseur est intolérable et qu’il n’est plus possible désormais d’accepter de tels actes. On est à la limite du meurtre et là, on peut se poser des questions surtout quand hier encore, un autre maire a été victime de violences. Jean-Michel Muselier, maire de Saint-Myon (Puy-de-Dôme) a été agressé au couteau, ainsi que son adjoint légèrement blessé.

Que sera demain ? Quel autre maire de France sera attaqué prochainement par un habitant de sa commune ? Et puis, les maires ne sont pas les seuls, ni les premiers : Combien d’enseignants sont agressés chaque semaine dans leur propre établissement ? Combien de médecins et et personnels hospitaliers subissent aujourd’hui le même sort ? Combien de fonctionnaires d’accueil dans les administrations sont insultés, menacés et molestés ?

Il est clair que nous sommes entrés dans un climat délétère qui annonce la guerre civile. Ne nous voilons pas la face. La France est devenue un pays où se heurtent les populations de tous bords. Il existe déjà les confrontations raciales qui attisent les haines et les vengeances. Au-delà, viennent s’ajouter également les hostilités entre le peuple et les élites. Et puis arrivent souvent les affrontements les plus divers, en matière politique ou de religion, comme aussi, tout simplement sans raison solide, dans un même quartier ou dans un même immeuble, entre voisins qui se détestent au point de s’entretuer.

Dans un tel contexte, il serait souhaitable que les pouvoirs publics adoptent une politique d’apaisement. Bien contraire, le gouvernement actuel ne fait que diviser les Français et il semblerait que certaines personnalités de l’État y prennent quelque part un certain plaisir.

Comment se terminera l’année 2019 ? L’explosion aura-t-elle lieu ? La guerre civile prendra-t-elle le chemin de la révolution ?

Incontestablement, nous sommes tous assis sur une poudrière. Et il suffira d’une petite étincelle pour que l’éclatement ait lieu. L’arrivée des migrants est loin d’arranger la situation. Ces derniers, sans accueil réel et sans ressources, devront survivre. Faute de moyens, ils seront contraints de se marginaliser par le vol, le pillage et peut-être le crime. Pour 20 ou 30 euros, une personne pourra être violentée, parfois tuée. Et cette même personne sera peut-être vous ou moi. A quand le port d'arme légal ? En attendant, vous pouvez passer votre permis de chasse...

Notre vie est devenue précaire. La rue est devenue un lieu de danger où la folie furieuse frappe n’importe où. Le partage et la solidarité font place à la haine qui touche toutes les communautés.

Finie la démocratie, finie la République, finie la tranquillité citoyenne. La peur s’installe partout, à la ville ou comme à la campagne et ce n’est pas demain que la nation pourra retrouver sa sérénité.

Sources : Sputnik News, Figaro et LFL

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