Le 8 janvier 2017, un car transportant 32 passagers portugais fait une embardée sur une nationale de Saône-et-Loire. Bilan : 4 morts et une vingtaine de blessés. Quelques mois plus tôt, 12 personnes décèdent dans un tragique accident de minibus sur cette même nationale. Depuis des années, la RCEA, la Route Centre-Europe Atlantique, est surnommée "la route de la mort" : c’est l’un des axes les plus fréquentés et les plus meurtriers de France.
En cause, des infrastructures inadaptées : de longues portions ne comportant qu’une seule voie de circulation dans chaque sens malgré la fréquentation, pas de glissière de sécurité, peu d’aires d’arrêt d’urgence.
Pourquoi les travaux décidés depuis des années avancent-ils si lentement, malgré des accidents à répétition ? Pourquoi les investissements de l’Etat tardent-ils ? Comment vit-on le long de l’une des routes les plus dangereuses de France ? Les familles de victimes, les riverains et les politiques locaux se mobilisent. Ils ne comprennent pas la lenteur des pouvoirs publics alors que des vies sont en jeu.
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire