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30 juillet 2017
Les mystères de l'Univers - Etranges phénomènes
29 juillet 2017
CARTON ROUGE - Quand les burn-out explosent au sein des entreprises !

Suicides, harcèlement, dépressions, surcharge de travail, explosions de colère, violences, pétage de plombs,..... Un coup de gueule qui risque de pas plaire aux patrons sans scrupules qui exploitent au maximum leurs salariés à la limite du raisonnable quitte à franchir la ligne rouge n'est-ce pas La Poste !
Les patrons qui ont la main lourde sur les salariés mettent la pression au détriment de leur santé et sécurité favorisant les accidents de travail, erreurs, stress et malaises pouvant aboutir à des arrêts maladie en rafale voire démissions ou vague de départs (CDD, intérim,...). Certains n'hésitent pas à aller à l'extrême en faisant du manque de respect total et harcèlement envers leurs salariés. Quand ça pète au sein de l'entreprise, les salariés se mettent spontanément en grève, débrayent ou exercent le droit de retrait car leur santé et sécurité est en jeu.
Aussi, des entreprises n'hésitent pas à bypasser les lois françaises en matière de surveillance pour installer des caméras aux 4 coins du site y compris dans les vestiaires, chiottes et salles de pause pour fliquer le personnel mais aussi, surveillance total du système informatique (emails, internet, logiciels de travail,....). Même si il y pas faute, l'employeur peut virer le salarié sans raison valable qui s'appelle le licenciement abusif passible de prud'hommes.
Le burn-out ou syndrôme d’épuisement professionnel, les dénominations sont nombreuses mais revêtent la même forme. Ce mal être naît au travail. Mais la définition et les symptômes restent encore à définir. A ce jour, plus de 3 millions d’actifs pourraient être touchés par ce syndrome d’épuisement professionnel. Pourtant, le burn-out ne sera pas reconnu comme une maladie professionnelle. Alors, faut-il reconnaître le burn out comme maladie professionnelle ?
28 juillet 2017
L'urgence de ralentir

Nous sommes entrés dans l’ère de l’accélération globalisée. Vitesse et immédiateté sont devenues la norme de la société. Faisant naître un monde où l’humain perd ses repères et s’épuise. Nous avançons comme des somnambules vers une catastrophe écologique, économique et sociale, pourtant annoncée. Certains d’entre nous ont décidé de s’opposer – individuellement ou collectivement – à l’accélération de la marche du monde, en basculant dans la lenteur, pour réoccuper le temps, afin de « bien vivre ». En dehors du modèle dominant – à la marge et hors champ médiatique – ils contribuent peut-être déjà au nouveau monde de demain...
"Course suicidaire et inconsciente", selon Edgar Morin, l'accélération financière et technologique, déconnectée du rythme de l’homme, mène notre système à l'épuisement et vers des catastrophes tout à la fois écologiques, économiques et sociales. Mais alors que des algorithmes accentuent de manière exponentielle la spéculation financière hors de tout contrôle, aux quatre coins de la planète des citoyens refusent de se soumettre au diktat de l'urgence et de l’immédiateté, pour redonner sens au temps. En Europe, aux États-Unis, en Amérique Latine ou encore en Inde, Philippe Borrel (Un monde sans humains ?) est allé à la découverte de ces initiatives, individuelles et collectives, qui proposent des alternatives basées sur d’autres paradigmes.
Reprendre le contrôle
Au Rajasthan, le Barefoot College fondé par Bunker Roy recrute des femmes de milieux ruraux pour les former à l'ingénierie solaire ; les villes de Romans-sur-Isère et de Bristol ont mis en place une monnaie locale pour résister à la toute-puissance des banques ; à Ithaca, au nord de New York, des coopératives font leur preuve pour relocaliser l'économie... À rebours du "train fou" du modèle dominant, ces alternatives citoyennes, qui rejoignent les analyses de philosophes, sociologues, économistes et scientifiques, pourraient bien être les pionnières du monde de demain. Autant de gestes qui remettent l’homme au cœur du système.
26 juillet 2017
Du devoir de la désobéissance civile
24 juillet 2017
Quand les patrons mettent la pression !
Camaieu et son taux de transformation. Les portes des magasins sont équipées d’un compteur d’entrées. Et toutes les heures le nombre de tickets de caisse s’affiche en temps réel sur l’ordinateur du patron. On appelle taux de transformation le pourcentage tickets/entrées. Inférieur à 15% il déclenche immanquablement l’appel du boss à la responsable de la boutique… qui déclenche une descente de la responsable sur ses vendeuses… Ah au fait vous saviez que pour réduire les couts les vendeuses font aussi le ménage, les cartons, les vitres… ? Bref, gros malaise dans les équipes alors que l’entreprise est leader sur son marché.
Conforama et la stratégie d’alliés. Les salariés de Confo sont classés en 3 catégories : les Alliés, ceux qui bossent bien et font du chiffre avec une couleur verte, les Hésitants, couleur orange… pas mal mais bof… et les Opposants, marqués d’une couleur rouge. La stratégie managériale consiste à accompagner et passer du temps avec les Verts et laisser tomber les rouges. Des listes terribles ont été montrées : les noms des collaborateurs sont marqués d’un smiley avec une balle dans la tête (ci dessus) et affichés au mur quand ils ne font pas leur chiffre du jour. Le tableau est mis à jour quotidiennement ! Le manager craint-il pour ses équipes ? Pas du tout. Il assume ! « S’ils ont honte ils vont se bouger… c’est leur problème la honte ! » Et pour renforcer la chose, les vendeurs Confo sont en concurrence donc les uns avec les autres pour le chiffre sans avoir de « zone » de magasin établie. Alors le matin, c’est à qui « prendra » la zone Ecrans Plats ou celle des machines à laver… puisque c’est le chiffre qui prime il vaut mieux vendre une pièce chère… Bref, encore un bel exemple générant de la souffrance.
Caisse d’Epargne Rhone Alpes et le benchmark en agence. La CERA a mis en place un système d’évaluation concurrentielle des agences. Les agences se mettent elles-même en concurrence les unes avec les autres et l’ensemble des collaborateurs met la pression sur les autres… pour vendre plus de produits Livret machin ou crédit truc !!! Si l’agence A fait le meilleur chiffre, alors la B va chercher à faire mieux… et ce n’est pas le patron qui demande !!! C’est un système d’une perversion absolue dénoncée depuis 2009 par les médecins du travail. Un résultat : un suicide d’une collaboratrice de 40 ans, mère de famille… reconnu comme accident du travail.
En résumé, une émission qui laisse un grand sentiment de malaise parce que non seulement ces situations décrites son terribles mais en plus les 2 managers (Confo et CERA) interviewés ont assumé avec fierté ces comportements managériaux et celui de Camaieu n’a pas souhaité répondre aux questions !!!
Message cadeau pour les patrons qui n'hésitent pas à franchir la ligne rouge :
ALLEZ TOUS VOUS FAIRE ENCULER !!!
23 juillet 2017
Métro, boulot, chrono : merci patron !
Jamais les taux de dépression, de burn out et de suicides en entreprise n'ont été aussi élevés mais avec la Loi Travail 2, ce n'est pas prêt de s'arranger ! Non, l'esclavage n'est pas mort mais revient en force !
Un film satirique bien explosif ! Pour Jocelyne et Serge Klur, rien ne va plus : leur usine fabriquait des costumes Kenzo (Groupe LVMH), à Poix-du-Nord, près de Valenciennes, mais elle a été délocalisée en Pologne. Voilà le couple au chômage, criblé de dettes, risquant désormais de perdre sa maison. C'est alors que François Ruffin, fondateur du journal Fakir, frappe à leur porte. Il est confiant : il va les sauver. Entouré d'un inspecteur des impôts belge, d'une bonne soeur rouge, de la déléguée CGT, et d'ex-vendeurs à la Samaritaine, il ira porter le cas Klur à l'assemblée générale de LVMH, bien décidé à toucher le coeur de son PDG, Bernard Arnault. Mais ces David frondeurs pourront-ils l'emporter contre un Goliath milliardaire ? Du suspense, de l'émotion, et de la franche rigolade. Nos pieds nickelés picards réussiront-ils à duper le premier groupe de luxe au monde, et l'homme le plus riche de France ?
Vidéo complète sur OK.RU
22 juillet 2017
CARTON ROUGE - Quand votre partenaire vous quitte pour une autre personne

Si vous avez été quitté pour un(e) autre : rendez-lui la monnaie de leur pièce ! Si votre ex revient à la charge pour revenir avec vous : barrez-lui la route, soyez ferme et ne fléchissez pas ! Malheureusement, cette méthode de rupture est fréquente et ça fait beaucoup souffrir la personne qui s'est fait plaquer pour un(e) autre. Quand votre partenaire va voir ailleurs, c'est un acte volontaire donc ceci est impardonnable et c'est direct le bannissement définitif !
Si vous regrettez votre décision d'avoir quitté votre partenaire pour un(e) autre et que vous revenez vers lui / elle, c'est ECHEC ET MAT garanti car vous risquez fort de vous heurter à un mur car il / elle ne pourrait pas pardonner votre choix en raison de sa souffrance douloureuse alors n'espérez pas de le / la reconquérir vu que le mal est fait ! En gros : Tu as joué, TU AS PERDU !
Message "hardcore" pour les trous-du-culs qui pensent qu'au physique et qu'à leurs gueules : voilà ce qui se passe quand quelqu'un en couple va voir ailleurs alors que le retour de flamme est garanti ! A ce petit jeu, vous êtes perdant(e) alors vous êtes prévenu(e) !
Mission sur Mars, le programme spatial européen entre rêves et réalité
Y a-t-il ou y a-t-il eu de la vie sur Mars ? La mission européenne "ExoMars", menée en coopération avec l'Agence spatiale russe Roscosmos, ambitionne de résoudre ce grand mystère. Après le lancement de l'atterrisseur Schiaparelli le 14 mars 2016, le programme compte envoyer en 2020 un robot capable de forer jusqu'à deux mètres de profondeur pour prélever des échantillons sur la planète. Objet de tous les fantasmes, Mars ne cesse d'attiser la curiosité des scientifiques de l'Agence spatiale européenne (ESA) avides de découvertes géologiques, mais aussi celle d'entreprises privées comme Space X. La société américaine, fondée par le milliardaire Elon Musk, repousse les limites de la technologie spatiale dans l'espoir d'installer des colonies sur la planète rouge.
Science-fiction
Tourné pendant la première phase cruciale de la mission ExoMars, ce documentaire dresse un état des lieux instructif des différents dispositifs techniques mis en œuvre pour assurer l'exploration humaine de Mars dans le futur. À la lumière du film de Ridley Scott, "Seul sur Mars," dans lequel un astronaute de la Nasa, Mark Watney (Matt Damon), est laissé pour mort sur le sol martien, les chercheurs examinent le réalisme de certaines des solutions imaginées par le héros pour survivre. Sans détours, "Mission Mars" revient aussi sur les difficultés financières qui ont sérieusement menacé la poursuite du programme russo-européen.
Le sable, enquête sur une disparition foudroyante
On le trouve dans le béton, qui alimente, au rythme de deux tonnes par an et par être humain, un boom immobilier ininterrompu. Mais aussi dans les puces électroniques, le papier, le plastique, les peintures, les détergents, les cosmétiques… Ce sable que nous aimons fouler du pied ou laisser filer entre nos doigts s’est glissé à notre insu dans tous les interstices de notre quotidien. L’industrie le consomme en quantités croissantes, plus encore que le pétrole. Peut-être parce que, contrairement à l’or noir, cette matière première perçue comme inépuisable est restée à ce jour pratiquement gratuite. Alors que le sable des déserts est impropre à la construction, les groupes du bâtiment ont longtemps exploité les rivières et les carrières. Puis ils se sont tournés vers la mer, provoquant ce qui est en train de devenir une véritable catastrophe écologique.
Car le sable joue un rôle essentiel dans la protection des côtes et l’équilibre des écosystèmes marins. Les conséquences de cette surexploitation apparaissent peu à peu au grand jour. Petit à petit, les appétits économiques ont grignoté au moins 75 % des plages du monde et englouti des îles entières, en Indonésie et aux Maldives, tandis que Singapour ou Dubaï ne cessaient d’étendre leur territoire en important, parfois frauduleusement, du sable. Disparition des poissons, impact aggravé de l’érosion et des tempêtes, bords de mer devenus lunaires … : face aux timides régulations adoptées pour tenter de limiter le pillage, la "ruée vers le sable" (sand-run) s’est accélérée, sous l’égide d'entreprises multinationales et de mafias locales.
Marchands de sable
Par le biais d’une investigation méticuleuse, Denis Delestrac parvient à montrer une réalité connue alors uniquement des scientifiques et des défenseurs de l’environnement, mais aussi des professionnels des travaux publics – dont les explications accompagnent de saisissantes séquences tournées dans le monde entier. Ici, ce sont les "petites mains" des trafiquants de sable qui prélèvent leur butin, au vu et au su de tous, sur les plages de Tanger ou en plongeant dans l’eau transparente des Maldives, tandis que des marchands de sable réunis en congrès spéculent sur les juteux profits qu’ils vont engranger grâce à une ressource qui appartient à tous. Là, c’est l’État de Floride, qui, à grand renfort de dragueuses offshore et de bulldozers, renfloue ses plages en voie de disparition, contribuant ainsi à déséquilibrer davantage l’écosystème maritime qui a fait sa renommée touristique. De leur côté, les élus et la population des Côtes-d’Armor, en Bretagne, se mobilisent contre un nouveau projet de dragage. Une exception. S’il n’est pas trop tard pour agir, plaident les chercheurs et les militants écologistes, l'opinion publique, dont le soutien est indispensable pour infléchir la tendance, reste, en grande partie, largement inconsciente du phénomène.
20 juillet 2017
Pompiers de Marseille : des héros au coeur de l'incendie du siècle

"L'apocalypse !". C'est ainsi que les pompiers ont qualifié "l'incendie du siècle" qui a ravagé le Nord de Marseille l'été dernier.
Pendant plus d'une semaine, près de 1800 pompiers ont lutté sans relâche contre un incendie gigantesque : des flammes jusqu'à 30 mètres de haut, de véritables murs de feu, des vents tourbillonnants et des départs d'incendie à plusieurs endroits simultanément...
Les soldats du feu ont parfois dû prendre tous les risques, au milieu d'une véritable fournaise, pour tenter de sauver certaines maisons isolées au coeur de la garrigue prises au piège entre les flammes. Surtout, certains pompiers ont dû risquer leur vie pour empêcher l'incendie de fondre sur la ville.
Face au brasier, ils se sont posés comme l'ultime rempart entre les premiers quartiers de Marseille et les flammes. Tous étaient avec les pompiers lorsque l'incendie s'est déclaré. Exceptionnellement, tous ont donc pu suivre de l'intérieur leur combat contre cet incendie hors-norme. Un combat jusqu'à l'épuisement pour des héros prêts à donner leur vie pour sauver celles des autres..
Vidéo complète sur Youtube
17 juillet 2017
FLASH - Pourquoi La Poste ne livre plus les recommandés et colis à domicile ?

- Le délai J+1 plutôt respecté mais sur la sellette
Interrogée par Le Figaro, La Poste rétorque que 70% des timbres vendus en 2012 étaient des timbres rouges. « Les clients ont toujours le choix de l'affranchissement en fonction de l'urgence de leur lettre », fait-on valoir au siège du groupe. Mais de plus en plus de personnes optent pour le timbre vert car moins cher.
- Des colis toujours plus chers
« Nos guichetiers ont en tête plus de 400 références de produits, en incluant notre offre bancaire », tempère La Poste. Selon le groupe, « les agents ont pour habitude d'interroger les clients sur le contenu des colis afin de mieux les conseiller, une pratique que beaucoup trouvent intrusive et à laquelle ils refusent de se plier ». Résultat, les guichetiers n'ont d'autre choix que de les orienter vers un tarif milieu de gamme qui ne correspond pas toujours au contenu du paquet.
- Ces facteurs qui ne sonnent plus aux portes pour livrer des colis et lettres recommandées
Et en plus d'être mal conseillé, le consommateur n'est pas certain d'être livré sans accroc. D'autres dysfonctionnements sont pointés du doigt : colis ou recommandés non remis en mains propres, mais simplement déposés en boîte aux lettres sans vérifier si la personne est chez elle, voire perte du paquet.
- Déposer une réclamation, un parcours du combattant
- Du mieux sur les délais d'attente aux guichets
Au milieu de toutes ces critiques, l'UFC Que choisir note toutefois une amélioration significative dans les bureaux de poste. Les délais d'attente y ont été considérablement réduits. Le temps d'attente moyen était de 7 minutes, selon un rapport du Conseil économique et social daté de 2008. Les enquêteurs de l'association ont été reçus en moins de 5 minutes dans 66% des cas, quand ce ne fut pas immédiatement. Seuls 25% d'entre eux ont dû patienter entre 5 et 10 minutes.
La Poste, interrogée par l'AFP, a dit "regretter la tonalité de cette enquête qui ne rend pas justice à l'engagement quotidien des agents pour un service public postal de qualité".
- De plus en plus de "Colissimo" bloqués !
De nombreux commentaires négatifs ont pullulé sur les forums rapportant ce message avec une croix rouge :
L'adresse de livraison est incomplète et nous ne pouvons pas vous livrer votre colis. Nous sommes à la recherche d'informations complémentaires nous permettant d'assurer la bonne livraison de votre colis. Vous pouvez contacter notre service clients pour apporter les compléments nécessaires.
Sources : Le Figaro et Le Point
08 juillet 2017
FLASH - Un échantillon de peste retrouvé à l’extérieur d’un laboratoire du Pentagone
La peste fait de nouveau parler d’elle outre-Atlantique. Peu après la contamination de deux touristes en août dernier, un échantillon de bacille de peste a été retrouvé dans une enceinte non confinée du laboratoire militaire chimique et biologique d’Edgewood (Maryland, Est) a-t-on appris jeudi du Pentagone. En cause, un problème d’étiquetage.
Pas de risque pour la santé des civils selon les experts
Selon un porte-parole, les inspecteurs des Centres de contrôle et de prévention (CDC), organisme fédéral de santé publique ont retrouvé cet échantillon dans un réfrigérateur.
« Le CDC a soulevé la question de savoir s’il s’agissait d’une substance infectieuse ou non infectieuse », a déclaré le porte-parole qui souligne que d’après des tests pratiqués par l’armée de terre américaine [propriétaire du laboratoire], la substance ne l’était pas. Ce dernier précise également qu’un « test supplémentaire est en cours » pour vérifier l’information.
Par ailleurs, le porte-parole a fait part des doutes existants sur la gestion d’autres échantillons d’encéphalite équine. Pour autant, les experts du CDC estiment, selon lui, qu’il n’y a pas de risque pour la santé des employés du laboratoire ou pour le public en général.
Etats-Unis : Une bactérie mortelle « s’échappe » d’un laboratoire de Louisiane
Selon USA Today, l'incident serait survenu au plus tard, en novembre 2014 au National Primate Research Center de Tulane, situé à 80 kilomètres de La Nouvelle-Orléans. Selon le quotidien, c'est à cette époque qu'une dangereuse bactérie, souvent mortelle, se serait, en effet, « retrouvée à l'extérieur du laboratoire du centre de recherche de haute sécurité ».
Les autorités, qui cherchent aujourd'hui encore à savoir comment cette bactérie a pu «s'échapper», ont affirmé que la population ne courait aucun risque bien que l'étendue de la contamination reste inconnue.
La bactérie en question est appelée Burkholderia pseudomallei ou bacille de Whitmore. On la trouve principalement en Asie du sud-est et dans le nord de l'Australie.
Classée dans la catégorie des agents pouvant être utilisés pour le bioterrorisme, la bactérie peut se transmettre à l'homme et à l'animal par contact avec un sol ou de l'eau contaminé. Centre de haute sécurité, le laboratoire de Tulane travaillait sur un vaccin.
Quatre singes et une inspectrice contaminés
Bien que le bacille n'ait pas été détecté sur les terrains appartenant au centre, les autorités rapportent que quatre singes rhésus, gardés dans des enclos extérieurs, sont tombés malades. Une inspectrice fédérale aurait également été contaminée après avoir visité le centre, mais il est possible qu'elle ait été exposée à la bactérie lors de précédents voyages à l'étranger.
Andrew Lackner, directeur du centre de recherche, a indiqué que 39 échantillons de sol et 13 échantillons d'eau provenant des terrains de l'établissement avaient été testés, sans qu'aucune trace de la bactérie ne soit détectée. Selon USA Today, trop peu d'échantillons ont été testés pour que cette dernière, difficile à détecter, puisse être trouvée.
De précédentes défaillances en matière de sécurité mises au jour
Pour rappel, les inspections récentes faisaient suite à la découverte au printemps d’échantillons de bacilles de la maladie du charbon mal inactivés expédiés par le laboratoire militaire de Dugway (Utah, Ouest). Une affaire qui a conduit le Pentagone à décréter un moratoire sur la production et l’expédition des substances biologiques sur ces sites, et une révision générale des procédures de sécurité dans ses laboratoires.
Le laboratoire de Dugway (Utah) a expédié pendant près de 10 ans, dans 194 laboratoires des Etats-Unis et de neuf pays étrangers, des échantillons de bacilles du charbon mal inactivés. Aucune contamination humaine n’a été décelée. Un nouveau rapport sur cette affaire doit être publié en octobre, a rappelé Peter Cook.
A noter que la peste est une maladie rare et dangereuse qui peut être mortelle si elle n’est pas traitée
Faut-il s'inquiéter du retour de la peste ?
Elle a déjà causé la mort de trois personnes. Si la peste n’a jamais été éradiquée des Etats-Unis, elle fait en ce moment un nombre élevé de victimes. 20 Minutes fait le point.
- Que se passe-t-il ?
- La peste, c’est quoi ?
- Quels sont les symptômes ?
- Pourquoi la peste revient-elle ?
- La peste peut-elle se propager en France ?
- Peut-on se prémunir de la peste ?
Source : 20 Minutes via Le Libre Penseur (2015)
06 juillet 2017
FLASH - Basculer de Mac OS X à Ubuntu, c'est un jeu d'enfant !

Aujourd’hui, pour changer, c’est un article un petit peu atypique que j’avais envie d’écrire, puisqu’il ne s’agira ni de livres, ni de cuisine, mais purement et simplement de mon outil de travail, à savoir mon iMac.
J’ai depuis maintenant 5 ans un iMac 27 pouces dont j’étais, jusqu’il y a peu, très satisfait : j’avais mis pour l’acheter toutes mes économies, et j’étais plutôt fier, à l’époque, de me débarrasser de ma vieille tourelle sous Windows pour cet ordinateur qui, en plus d’être beau, était particulièrement performant.
Mon iMac, c’est un peu le compagnon de route sur lequel j’ai développé toute la restructuration de toute ma vie professionnelle, vous voyez... C’est sur lui que j’ai créé L’Ivre de Lire, mon tout premier blog devenu aujourd’hui une des plus importantes plateformes littéraires ! C’est aussi avec lui que j’ai créé mon entreprise, Storytelling.fr, et que, pour finir, j’ai pensé l’architecture du blog que vous êtes en train de lire, In Wonderland.
Oui, 5 ans de bons et loyaux services... Sauf que depuis quelques mois, je me suis progressivement rendu compte qu’il y avait quelque-chose de pourri dans ce tableau si idyllique...
Pour commencer, depuis maintenant quelques années, le rythme des mises à jour s’est considérablement accéléré chez Apple, pour se caler sur le rythme de mises à jour d’iOS.
Bien entendu, au départ, j’ai applaudi, comme tout le monde, des deux mains ! Je n’allais plus avoir à acheter la prochaine mise à jour : celle-ci me serait livrée gratuitement, avec tout son lot de nouvelles fonctionnalités, directement sur mon précieux ordinateur ! Pourquoi s’en plaindre ?
Sauf que ce que je ne réalisais pas, c’est que je venais d’entrer sans le savoir dans le monde de l’obsolescence programmée à la Apple. En effet, si chaque nouvelle mise à jour apporte son lot de nouveautés, chacune apporte aussi son lot de nouvelles ressources nécessaires pour permettre son exécution. Car chacune de ces nouvelles fonctionnalités est pensée pour peser plus lourd, toujours plus lourd... La où mon iMac tournait comme une horloge, il a commencé, depuis deux ans, à devenir de plus en plus lent, inexorablement... Au point que pour ouvrir un simple dossier, ou encore son navigateur internet, là où tout cela se réalisait de manière instantanée, le temps de latence s’était porté à près de deux secondes. Ça peut sembler n’être rien, mais c’est suffisant pour être désagréable, notamment dans le cadre d’un usage professionnel, au point de commencer à vous donner des envies de changement...
Car c’est là qu’est tout le business d’Apple : vous donner l’impression que c’est votre matériel qui est défectueux alors que ce sont ces mises à jour pas nécessairement indispensables (cosmétiques, ou de l’ordre des fonctionnalités, mais pas forcément liées à la sécurité) qui mettent le matériel à la peine.
De même, j’ai réalisé progressivement qu’Apple m’avait enfermé dans son système pour que je consomme toujours plus de ses produits, exclusivement.
Ma relation depuis 5 ans avec Apple ne s’est pas arrêtée qu’à cet iMac ! Je me suis parallèlement équipé d’un iPhone, parce que c’est tellement cool de pouvoir synchroniser tous ses contenus de manière transparente entre son téléphone et son ordinateur ! Puis, d’un MacBook Pro, parce que j’avais besoin d’un ordinateur pour mes déplacements, et que, bien entendu, il m’était impensable de ne pas rester dans le même écosystème...
Mais là aussi, la médaille a son revers, puisque bien entendu, ces différents périphériques non seulement n’évoluent pas au même rythme, mais subissent également le même effet d’obsolescence ! Sous prétexte de te simplifier la vie, Apple ne fait qu’une chose : te faire passer régulièrement à la caisse, le plus souvent possible !
Linux, une évidence pour sortir enfin de ce carcan !
Sauf qu’il y a quelques mois, lorsque j’ai eu besoin de changer de téléphone, j’ai décidé que ça suffisait : me dire que j’allais devoir dépenser plus de 1000 Euros pour un iPhone 6S, désolé, mais je n’ai pas pu m’y résoudre... J’ai opté pour un Nexus 6P qui m’a coûté, parce qu’en promotion, plus de deux fois moins cher, et je ne l’ai pas regretté ! Sauf que d’un seul coup, parce que je venais de mettre un coup de canif dans le contrat de mariage, j’allais commencer à rencontrer mes premières vraies difficultés d’utilisation depuis 5 ans : plus de synchronisation des contacts, en tous cas, pas de manière simple, avec mon iMac, nouvelles applications avec leurs lots de nouveaux usages, etc... Bref, comme tout le monde, j’ai commencé par pester contre mon nouveau téléphone, puis, j’ai réalisé qu’il n’y était pour rien. J’avais tellement pris l’habitude que mes appareils fassent les choses à ma place que j’avais, en 5 ans, et contrairement à ce que je pensais, perdu la volonté d’aller chercher par moi-même des solutions.
Enfin, il y a quelques semaines, s’est posée la question du destin de mon iMac : allais-je racheter un ordinateur, ce qui aurait été en soi un gaspillage effarant sachant que ce n’était pas la machine qui était en cause, mais l’OS trop gourmand pour elle, ou allais-je chercher une autre solution ?
C’est là que j’ai pensé à passer la bête sous Ubuntu, une distribution Linux que j’avais déjà utilisé par le passé. En effet, il y a huit ans, j’ai eu l’opportunité de diriger un réseau de librairies ou l’ensemble du parc informatique était sous Debian, une distribution Linux particulièrement intéressante, notamment pour sa convivialité et sa stabilité. J’avais ainsi installé sur mon propre ordinateur Ubuntu, une distribution dérivée et particulièrement populaire, que j’ai utilisée durant trois ans, en même temps que Windows. À l’époque, c’était justement l’achat de mon iMac qui m’avait fait changer : c’était un choix plus lié au matériel que lié à une insatisfaction car j’avais pris énormément de plaisir à utiliser Ubuntu !
Il faut savoir, même si la plupart des distributions Linux et des logiciels libres sont gratuits, que je ne suis pas nécessairement un aficionado de la gratuité : je suis tout à fait prêt à acheter un logiciel, ce que je fais régulièrement, s’il est vraiment fonctionnel. Mais il faut savoir aussi que la plupart des logiciels libres fournis avec Ubuntu et la plupart des distributions Linux couvrent LARGEMENT la majorité de mes besoins informatiques, y compris professionnels, de monsieur tout le monde !
Libre Office, Gimp, Firefox ou VLC, pour ne citer qu’eux, me suffisent amplement : et vous allez vous rendre compte qu’ils sont beaucoup plus simples à utiliser que leurs homologues payants. De même, les dernières années ont vu littéralement exploser l’offre de logiciels en ligne : aujourd’hui, je n’ai besoin que de TRÈS PEU de logiciels installés sur mon ordinateur. Pour être franc, le seul logiciel pour lequel, pour le moment, je ne vois pas d’équivalent, c’est Camtasia, que j’utilise pour réaliser des tutos, par exemple, ou des formations online : mais je ne doute pas que je vais trouver rapidement une solution, ou que l’éditeur du logiciel va, au vu du nombre de demandes, sortir une version pour Linux.
Bref, je me suis lancé dans l’installation d’Ubuntu sur mon iMac...
En préambule, je dois vous dire, même si je ne vais pas entrer dans le détail de la procédure que j’ai réalisé seul, que je vous conseille vivement d’être accompagné pour cela : sur un Mac, il va vous falloir en effet passer par un partitionnement manuel particulier de votre disque dur, a fortiori si, comme moi, vous décidez de virer purement et simplement OS X. Sauf à avoir un minimum de connaissances en la matière, vous risquez vraiment de gros problèmes à vous lancer la fleur au fusil, d’autant plus que vous perdrez la garantie sur votre appareil, même si vous avez souscrit au prix fort à Apple Care !
Voici la marche à suivre comment installer Ubuntu sur votre Mac via une clef USB (Mac OS X et Refit non-requis) :
- Sauvegardez vos données importantes sur un disque dur externe USB
- Avec un ordinateur basé sous Ubuntu (en mode "Essai"/"Live" si possible) ou Windows, installez Etcher, qui est très simple à utiliser par rapport à Unbootin, après avoir téléchargé le fichier ISO de la version 64 bits
- Insérez votre clé USB de 8 Go ou supérieur reformatée en FAT32
- Lancez Etcher. La fenêtre s'ouvre, cliquez sur "Select Image" pour rechercher l'image disque ISO en parcourant le disque dur
- Ensuite, cliquez sur "Select Target" pour sélectionner la clef USB à formater
- Lancez la procédure en cliquant sur "Flash" et entrez mot de passe administrateur (non demandé sous Windows et Mac). Quand le processus est terminé, vous pouvez retirer la clef USB
- Insérez la clef USB sur votre Mac et démarrez-le en restant appuyé sur la touche ALT pour que l'écran de démarrage s'affiche (s'assurer que le câble réseau est bien branché pour que Ubuntu se mette à jour pendant l'installation)
- Sélectionnez USB et suivez les instructions affichées sur l'écran - ATTENTION : Le fait d'installer Ubuntu supprimera définitivement Mac OS X -
- Une fois l'installation finie, redémarrez votre Mac et vous voilà sous Ubuntu qui redonne une seconde vie à votre Mac
Mais une fois l’opération réalisée, environ 30 minutes, j’ai tout simplement récupéré un tout nouvel ordinateur : le bureau d’UBUNTU 16.04 (la toute dernière version LTS : Long Term Support) est simplement magnifique. Si vous n’aimez pas l’interface Unity, vous pourrez très facilement faire en sorte d’avoir un autre environnement via des variantes comme Kubuntu, Xubuntu, Lubuntu ou Ubuntu Mate !
INFO : Le développement de Unity a été arreté pour laisser place à Gnome pour la prochaine version LTS en 2018. Autrement dit, Ubuntu 18.04 LTS aura l'interface Gnome à la place de Unity
Tout mon matériel a été immédiatement reconnu : Wifi, carte son, carte graphique, etc... Je n’ai pas du tout eu besoin d’aller bidouiller quoi que ce soit.
J’ai même pu très simplement installer des logiciels que j’utilise couramment, comme Google Chrome ou encore Slack.
Mais le vrai gain, c’est en termes de performance : là où mon vieux Mac se traînait lamentablement sous « El Capitan », j’ai retrouvé une machine réactive, puissante, comme si je venais tout juste de la sortir du carton. Mon vieux, fidèle, iMac, toujours si beau, mais que beaucoup auraient remplacé sans ménagements, a récupéré une seconde jeunesse !
Et même pour les très anciens ordinateurs, il existe une distribution capable de les booster comme jamais !
Et la suite... Objectif : quitter définitivement OS X
Mais ne croyez pas que les distributions Linux ne soient réservées qu’aux vieilles machines : sur les machines récentes, c’est bien entendu le top du top.
C’est pour cela que je me suis fixé comme objectif de migrer progressivement toutes mes machines pour quitter définitivement OS X. Parce que j’ai décidé de ne plus subir ma vie digitale, mais de la reprendre en mains ! C’est une question de conscience, d’ailleurs, la même prise de conscience qui m’a poussée à devenir végane par exemple. Car de même que je me refuse à subir le diktat de l’industrie agro-alimentaire, je me refuse à vivre sous la férule d’Apple ou de Microsoft, voire même de Google, lorsque je vais sur le web.
Mon objectif est donc de migrer, progressivement, l’ensemble de mon matériel sous Linux : pourquoi pas, même, en allant essayer d’autres distributions comme Fedora par exemple. Cela va prendre du temps, c’est certain, mais j’ai pris la décision de ne plus acheter de produits Apple, de ne plus me montrer complice de ce système qui ne me correspond plus.
Et si je devais, demain, racheter un ordinateur, nul doute que j’opterai pour une distribution Linux préinstallée !
Source : In Wonderland (site fermé)
05 juillet 2017
Jeunes de cités : entre espoir et révolte