Jamais la grande distribution française n’avait connu une telle onde de choc. Au moment de l’annonce du confinement, les 23 000 grandes surfaces alimentaires de France ont du faire face à un assaut inédit des consommateurs. Sous le coup de la panique et d’une crainte de pénurie, les ventes ont bondi d’environ 35% ! Les achats de pâtes ont été multipliés par deux, ceux de conserves par deux et demi, les essuie-touts et le papier toilette par deux également.Selon Le Progrès, d'après les chiffres du cabinet Nielsen, qui a étudié les ventes en moyennes et grandes surfaces durant la semaine du 9 au 15 mars, c'est-à-dire avant même le début du confinement, les volailles (+112%) et poissons surgelés (+110%) ont atteint des sommets de ventes, à l'instar des gants de ménage (+362%), des savons de toilette (+176%) et du papier toilette (+117%). Les consommateurs avaient en outre d'ores et déjà fait des stocks de farine (+206%), de pâtes et de riz (+196% chacun).Une fois cette vague d’achats compulsifs passée, les supermarchés ont dû s’organiser avec des salariés absents et un manque criant de masques et de gel hydroalcoolique pour protéger ceux qui ont continué de venir travailler.
Dans ce document qui a suivi de l’intérieur les heures difficiles d’un supermarché de Saint-Laurent-du-Var dans la banlieue de Nice. Rayons vidés, journées à rallonge, angoisse de ne pas arriver à faire face, nos caméras ont accompagné sur plusieurs semaines cette période hors normes. Avec une question en tête : la filière de l’alimentation va-t-elle tenir ou existe-t-il un risque de pénurie alimentaire ?
Pour cela, ce document a également enquêté du côté des centres logistiques et du transport routier eux aussi soumis à rude épreuve. Décryptage sur le fonctionnement et l’histoire d’un mode de consommation qui s’impose dans cette période : le drive dont l’activité a augmenté de 65% depuis le début de la crise sanitaire.
Le pain, c’est le symbole par excellence de la nourriture essentielle à notre survie. En ces temps troublés, quels sont les stocks de farine disponibles en Suisse romande ? Reportage à Grange-Marnand, où le groupe Minoteries stocke des quantités phénoménales de farine, dont une partie des réserves stratégiques de la Confédération. Le constat est catégorique : quoi qu’il arrive, cette farine permettra de fabriquer du pain en suffisance. Même constat chez Aligro : on craint de manquer de pâtes italiennes si les usines transalpines devaient fermer pour cause d’épidémie, mais les autres secteurs alimentaires sont approvisionnés. Aucune inquiétude non plus du côté des produits frais ! Le discounter Aldi a annoncé que toutes les caisses de ses magasins étaient désormais équipées d’une protection en plexiglas. L’entreprise a aussi dû réorganiser son entrepôt romand géant de Domdidier.
Pour éviter de sortir de chez soi, les shops en lignes sont-ils LA bonne solution pour faire ses courses ? Des éléments de réponse dans cette émission. Une fois vos courses faites ou votre commande livrée, comment s’y prendre pour conserver les aliments dans de bonnes conditions ? Voici des conseils pour réorganiser votre frigo, même bien rempli.
Par le passé, la France a vécu des paniques alimentaires (= food-run) dans la crainte d'une pénurie (grèves, crises,...). Cette pénurie est provoquée par des personnes qui cèdent à la panique. Dans les supermarchés, les rayons sont toujours autant dévalisés même si le gouvernement l’a assuré, aucun risque de pénurie alimentaire dans le pays. Les “achats de panique” sont fréquents chez le consommateur. Un réflexe observé à d’autres moments de l’Histoire.
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