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13 décembre 2018

La planète est-elle vraiment foutue ?


Ouragans, sécheresses, inondations, feux gigantesques, fonte des glaces, la planète est attaquée de toutes parts. Depuis le mercredi 2 août 2018, l'humanité vit à crédit. A cette date, elle a consommé en seulement 7 mois toutes les ressources que la Terre pouvait produire en une année. Depuis quelques mois à peine, le discours des scientifiques s'est durci. Sous l'effet du changement climatique, de la croissance démographique et de la consommation accrue des ressources naturelles, la planète a atteint son point de rupture. Les prédictions de plus en plus alarmistes sont-elles exagérées ? L'Homme peut-il encore sauver son propre avenir et la planète Terre ? Alors que la COP24 se tient à Katowice, un état des lieux de la planète est dressé.

« C’est la fin du monde, l’apocalypse ! » Claire Nouvian, présidente de l’ONG Bloom, n’y va pas par 4 chemins. La lauréate 2018 du prix Goldman pour l’environnement partage avec d’autres intervenants (scientifiques, journalistes et militants écologistes de renom) un constat sombre : la mise en péril des équilibres du monde du fait de l’accélération du réchauffement climatique. En clair, la planète a atteint un point de rupture et l’humanité est menacée.

Tel un thriller à la fois haletant et oppressant, le film fait défiler des images de catas­trophes récentes, afin d’expliquer comment on en est arrivé là. Ouragans, tempêtes, incendies… Au total, 84 événements extrêmes sont survenus en 2017 avec des pertes humai­nes colossales. Un record !

Le documentaire rend plus fluide la compréhension des chiffres, souvent vertigineux, avancés pour alerter les responsables politiques et l’opinion. Face à ce ­tableau sombre, existe-t-il une solution ? « Il faudrait radicalement changer nos habitudes. La pérennité des espèces est l’objectif numéro un », rappelle une intervenante, même si elle avoue une forme de lassitude, voire de désespoir. « On ne sait plus comment en parler. Chaque année, ce sont les mêmes promesses non tenues. Parce qu’il y a des choix politiques qui protègent les intérêts de certaines industries avant l’intérêt général. »


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