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17 février 2019

FLASH - Physique quantique : entre science et conscience

Les découvertes les plus récentes de la physique ont donnés lieu à des débats dont on est moins conscient, d’ordre intellectuel, culturel et même spirituel, autrement dit dans le domaine des concepts, des idées, des philosophies…

La théorie quantique révèle l’unicité de l’univers. Elle montre que nous ne pouvons décomposer le monde en ses plus petites unités existantes.

LA MATIERE ET L’ENERGIE

En physique quantique, Les particules subatomiques ne sont pas des grains de matière solide mais des quanta, des paquets d’énergie en perpétuelle transformation. La matière nous apparaît comme stable et solide alors qu’en fait les particules forment des systèmes dynamiques qui subissent perpétuellement des transformations ou transmutations avec des phénomènes de création et d’annihilation, et ce flux dynamique est créateur d’énergie. La matière est en fait constituée d’espace vide traversé par quelques particules.

Par ailleurs, il a été démontré qu’au niveau subatomique, la matière n’existe pas avec certitude à des places définies, mais manifeste plutôt une “tendance à exister”, et les événements atomiques ne surviennent pas avec certitude, mais manifestent plutôt des “tendances à survenir”. Dans la formulation de la théorie quantique, ces tendances sont exprimées comme des probabilités et sont associées aux quantités mathématiques qui prennent la forme d’ondes.

INTERCONNECTION

Quand on veut analyser un objet, la méthode scientifique consiste à décomposer cet objet en petites parties qu’il s’agit ensuite d’étudier séparément pour en chercher les caractéristiques. C’est ainsi que la physique a réussi à décomposer la matière et à déterminer, dans un premier temps, le plus petit élément qui la compose, c’est-à-dire l’atome. Ensuite on a découvert que l’atome était composé d’un noyau et d’électrons qui gravitent autour. Enfin le noyau a pu être décomposé à son tour en « particules élémentaires » qu’on appelle aussi les « particules sub-atomiques ». C’est le domaine de recherche de la physique quantique.

La difficulté réside dans le fait que toutes ces particules évoluent dans un espace invisible. Par contre, la grande avancée scientifique a été de découvrir que les atomes sont les constituants de tout ce qui existe dans l’univers : minéraux, végétaux, animaux et humains. C’est donc grâce aux atomes et aux « particules subatomiques » que des relations s’établissent entre tous les constituants de l’univers.

Force et matière, particules et ondes, mouvement et repos, existence et non-existence. Voici quelques-uns des concepts opposés ou contradictoires qui sont dépassés en physique moderne. On peut expliquer de multiples phénomènes en fonction de quelques-uns, et, par conséquent, comprendre divers aspects de la nature d’une façon approximative sans avoir à les comprendre tous à la fois. Telle est la méthode scientifique ; toutes les théories et tous les modèles scientifiques sont des approximations de la vraie nature des choses…

Dans la vision chinoise du monde, la coopération harmonieuse de tous les êtres provient non des ordres d’une autorité supérieure extérieure à eux, mais du fait qu’ils sont tous les éléments d’une hiérarchie d’ensembles formant une structure cosmique, et obéissant aux exigences internes de leur propre nature.

La vision du monde impliquée par la physique moderne est incompatible avec notre société actuelle, qui ne reflète aucunement l’interdépendance harmonieuse que nous observons dans la nature. Afin de réaliser un tel état d’équilibre dynamique, une structure économique et sociale radicalement différente sera nécessaire : une révolution culturelle au vrai sens du mot. La survie de notre civilisation entière dépend peut-être de notre possibilité de réaliser une telle transformation. Cela dépendra, en dernière instance, de notre capacité à adopter quelques-unes des attitudes yin de la spiritualité orientale ; à faire l’expérience de la totalité de la nature, et de l’art de vivre en harmonie avec elle.

Lorsque les physiciens se rendirent compte que l’univers pourrait, en fait, être interconnecté d’une manière plus subtile qu’on l’avait jusque-là pensé. Le nouveau genre d’interconnexion apparu récemment, renforce non seulement les similitudes entre les conceptions des physiciens et celles des mystiques, mais ouvre également la possibilité mystérieuse de relier la physique subatomique à la psychologie de Jung et, peut-être même, à la parapsychologie. Cela éclaire d’une manière nouvelle le rôle fondamental de la probabilité dans la physique des quanta.

INCERTITUDE & PROBABILITE

En physique quantique, le dévoilement du réel (le rêve du matérialisme) est impossible. On ne peut connaître simultanément, et avec la même précision, la position et la vitesse d’une particule. La physique quantique se trouve aujourd’hui devant un phénomène encore inexpliqué : les systèmes observés en physique quantique sont décrits en termes de « probabilités ». On ne peut jamais prédire avec certitude où se trouvera une particule subatomique à un moment donné (principe d’incertitude d’Heisenberg énoncé en 1927), ou, sous quelle forme se produira un processus atomique car, la plupart des particules connues aujourd’hui sont instables, c’est-à-dire qu’elles se désagrègent ou disparaissent par transmutation en d’autres particules après un certain temps. (Fritjof Capra - Le Tao de la physique).

Pour exemple; prenez une pièce de monnaie. Posez-la sur la tranche, faites-la tourner sur elle-même puis rameutez un compère à qui vous demandez, l’œil fier-de-votre-astuce : « Alors, pile ou face ? » Ni l’un ni l’autre, rétorquera le camarade inculte en mécanique quantique. Car s’il était averti, il vous cinglerait la réponse officielle du physicien : « Les deux à la fois ! »

Voilà un des principes fondateurs de la mécanique quantique, science qui étudie les composants intimes de la matière à partir d’idées tellement folles que personne ne les comprend vraiment. Et pourtant elles marchent… Ce principe, donc, exige que chaque particule n’existe pas sous la forme d’un état unique mais d’une multitude d’états, existant tous à la fois et avec la même probabilité. Comme la pièce de monnaie en mouvement perpétuel, ni pile ni face mais « 50% pile - 50% face ».

NOUVELLE PERCEPTION DU MONDE

La théorie quantique a aboli la notion d’objets séparés et introduit la notion de participant pour remplacer celle d’observateur ; il est désormais nécessaire d’inclure la conscience humaine dans sa description du monde. On en est venu à percevoir le monde comme un tissu de relations mentales et physiques, dont les éléments sont définissables seulement dans leur rapport à l’ensemble. En Physique Quantique rien n’existe séparément et indépendamment. Nous inversons la notion traditionnelle selon laquelle les “parties élémentaires” du monde en constituent la réalité fondamentale, et les divers systèmes sont seulement des figures et des combinaisons particulières et contingentes de ces parties. Nous dirons plutôt que l’interconnexion quantique de l’univers dans son ensemble est la réalité fondamentale et que les parties fonctionnant de façon relativement interdépendante sont simplement des formes particulières et fortuites à l’intérieur de cet ensemble.

La nuance est fondamentale car elle modifie l’image, la représentation que nous pouvons avoir de notre « monde cérébral » à partir du « monde sensible ». Parce que, au lieu d’y être soumis, qui peut être interprété comme une condition irréversible, nous serions sous condition de la connaissance de l’organisation de ces forces, de cette information. Nous serions un être « conditionnel », conditionné à ce qu’il est capable d’en comprendre.

Qu’est ce que nous appellons la “Réalité” si ce n’est notre propre perception du monde ?

Cela rejoindrait la conception orientale de la réalité…

Dans l’hindouisme la Réalité est nommée Brahman , dans le bouddhism Dharmakana et dans le taoïsme on l’appelle Tao. Parce qu’elle transcende tous les concepts et les catégories, les bouddhistes l’appellent aussi Tathata, ou “réalité telle qu’elle est” . Ce que la Spiritualité désigne comme réalité est l’Essence, l’Existence, l’Unité de toutes choses, le “Grand Tout”.

Selon Tchouang-tseu sage Taoïste, la perception de ce qu’est la Réalité débute lorsqu’on commence à tout oublier : “La relation avec le corps et ses éléments disparaît. Les organes des sens sont laissés de côté. Ainsi, quittant la forme matérielle et disant adieu à mon savoir, je deviens uni à l’omniprésent. Cela je l’appelle s’asseoir pour oublier tout.”

La matière et l’esprit sont composés des mêmes « forces, flux, énergies et informations ». La réalité “matérielle” et la réalité “spirituelle” peuvent être définies par les mêmes forces, énergie, flux, informations…

Il n’y a pas de “substance”, il n’y a que des « particules », qui en s’associant véhiculent aussi bien la lumière, l’énergie, l’information, et … notre propre corps.

Si nous considérons que l’univers est la circulation d’une information depuis son origine, nous sommes cette information dans l’information, et produisant de l’information, et non pas seulement soumis à l’information. Récemment des scientifiques on démontré que la téléportation d’information entre deux atomes étaient maîtrisable et exploitable…

LA TELEPORTATION QUANTIQUE (par NOLAN ROMY LES GRANDES CONSPIRATIONS DE NOTRE TEMPS)

La téléportation a longtemps relevé de la pure science – fiction. Jusqu’à ce qu’une équipe de physiciens et d’informaticiens, en 1992, invente un moyen pour fabriquer l’exacte copie d’une particule à un endroit cible.

En 1997, usant d’une somme d’astuces remarquables, des physiciens parviennent à téléporter l’état quantique d’un grain de lumière, un photon.

En juin 2004, un nouveau pas très important est franchi. Deux équipes réussissent à téléporter l’état quantique d’un atome, une particule massive.

Ces chercheurs qui se sont servis du phénomène d’intrication quantique sont en effet parvenus cette année à téléporter un état quantique entre deux atomes séparés par une distance de un mètre. Cette expérience avait déjà été réalisée à l’échelle macroscopique entre des photons, mais c’est la première fois qu’elle réussit entre deux atomes.

Comment ça marche ?

Les expériences de téléportation quantiques utilisent le phénomène d’intrication. Deux paires de particules, comme par exemple des photons provenant de la désintégration d’une particule de matière ou émis simultanément lors d’une transition atomique particulière, peuvent se retrouver dans une situation physique étrange : l’intrication.

Ils forment alors un seul système physique non séparable et toute mesure de l’état d’une des particules influence instantanément l’état de sa partenaire, quelle que soit la distance les séparant.

Les implications sont profondes car tout se passe comme si fondamentalement la réalité était en fait un tout inséparable au-delà des catégories intuitives de l’espace et du temps.

Cette téléportation repose sur un autre effet quantique absolument fascinant qui, à première vue, semble violer une des lois les plus fermement établies de la physique à savoir qu’aucune forme de matière ou d’énergie ne peut dépasser la vitesse de la lumière. Ainsi, ce phénomène, appelé effet EPR, permet que, dans certaines conditions, une influence mystérieuse de nature typiquement quantique puisse se propager instantanément d’un point à un autre. Comment cela est-il possible ? Tout simplement parce que cette influence n’est ni matérielle, ni énergétique ! Un exemple ? Imaginons deux boules de billard qui se frappent puis s’éloignent l’une de l’autre. Après l’impact, les deux boules sont complètement indépendantes : une action sur une des boules (l’arrêter avec une main, par exemple) n’a aucune influence sur l’autre. Mais tel n’est pas le cas dans le monde microscopique. Dans certaines circonstances, après avoir interagi et s’être éloignées l’une de l’autre, deux particules peuvent rester unies par un lien mystérieux, même si elles sont à des milliards de kilomètres. Rappelez-vous aussi que, dans le monde quantique, une mesure sur une particule perturbe son état. Lorsque deux particules sont unies par ce lien mystérieux, une mesure sur une particule perturbe aussi l’autre particule ! Et cette influence se propage instantanément, quelle que soit la distance entre les deux. On dit alors que les deux particules forment une paire EPR. Ironie du sort, cette influence prédite par la théorie quantique a été mise à jour par Einstein (dans un célèbre article publié avec Podolsky et Rosen en 1935, d’où le nom d’effet EPR) dans le but de démontrer le non-sens de cette théorie alors naissante. En effet, Einstein n’acceptait pas les fondements de la théorie quantique (son caractère aléatoire, en particulier). Même si elle utilise un effet EPR, la téléportation est quand même assujettie à la vitesse de la lumière. Pourquoi ? Parce qu’elle est effectuée en deux étapes : une première partie de l’information est envoyée par voie typiquement quantique et instantanée (effet EPR), mais la deuxième partie du « plan » doit être acheminée de façon plus traditionnelle (par ondes radio, par exemple).

Transfert informationnel du “plan”

Contrairement à ce qu’on a pu voir dans Star Trek, la téléportation d’un objet d’un point A à un point B n’est pas le déplacement physique de l’objet de A vers B sous forme de faisceau d’atomes. C’est plutôt la « dématérialisation » de l’objet en A, l’envoi d’un signal de A vers B contenant les « plans » de l’objet, puis la « reconstruction » de l’objet au point B à partir d’atomes qui s’y trouvent déjà. Par conséquent, aucune matière ne voyage, seulement de l’information. L’objet en B n’est pas le même que l’objet en A (il n’est pas fait des mêmes atomes), mais plutôt une copie parfaite. Autre différence avec la téléportation à la Star Trek : on doit préparer le lieu d’arrivée, c’est-à-dire installer des particules spéciales qui serviront de réceptacles aux entités téléportées. Mais pourquoi envoyer seulement le plan et pas l’objet lui-même ? Notamment pour une question d’énergie. Ainsi, pour accélérer une masse comparable à celle d’un humain à 99 % de la vitesse de la lumière, il faudrait fournir une énergie égale à celle consommée en un mois sur toute la Terre ! Par contre, on peut facilement envoyer un message à la vitesse de la lumière au moyen d’ondes radio, ce qui ne requiert que très peu d’énergie. Une question se pose alors : si on n’envoie que le plan de l’objet, n’est-il pas possible d’en faire plusieurs copies ? Et de réaliser du véritable clonage ? Non, car un tel raisonnement s’appuie sur une vision erronée de l’Univers. En effet, un objet n’est pas construit comme un jeu de Lego. Les atomes et les particules qui le composent ne sont pas l’équivalent de petites briques manipulables à loisir puisqu’on ne peut pas observer une particule ou un atome (mesurer son état interne par exemple, c’est-à-dire son état quantique) sans le perturber. Ainsi, ce que les instruments enregistrent ne nous renseigne pas sur l’état original de la particule ou de l’atome, mais bien sur son état après l’observation, c’est-à-dire sur son état perturbé par la mesure. Alors, s’il est impossible de lire fidèlement la structure atomique d’un objet (le fameux plan), comment peut-on effectuer sa téléportation ? En transmettant le plan sans le lire ! C’est ce que les chercheurs ont découvert en 1993 et qui empêche tout clonage. D’une part, pour extraire le plan, il faut absolument détruire l’original. D’autre part, l’utilisation du plan pour réaliser une copie le détruit automatiquement : il n’existe donc plus de plan pour faire une deuxième copie !

Téléportation et ordinateurs quantiques

La maîtrise de l’intrication des particules au niveau quantique pourrait bientôt nous donner la clé d’ordinateurs beaucoup plus puissants que ceux dont nous disposons actuellement. Le même phénomène d’intrication est à la base de la téléportation quantique qui là aussi pourrait bien bouleverser la technologie de la télécommunication dans un futur proche.

Grâce à ce phénomène, il est possible de téléporter de l’information quantique d’un système physique à un autre. Cette information se présente sous la forme non pas de bits classiques mais de qubits. (qui contiendra un incroyable 151 billions de gigaoctets de capacité de traitement – environ 2,3 billions de fois plus rapide qu’aujourd’hui actuellement…) Ces recherches ouvrent la voie à une forme innovante de technologie qui devrait révolutionner le domaine des télécommunications dans les années à venir, et permettre, entre autre la mise en place d’un Internet quantique…

ORDRE IMPLICITE ET EXPLICITE

Un courant à part de la physique quantique, en particulier représenté par David Bohm, suppose la présence d’une réalité plus profonde et inconnaissable dont la matière et l’esprit ne seraient que deux manifestations complémentaires. David Bohm considère que l’esprit et la matière sont interdépendants et reliés, mais non pas causalement connectés.

L’ordre implicite est au-delà de l’espace-temps. C’est un vide plein de toutes les potentialités. C’est le monde comme il est.

L’ordre explicite, manifeste, déployé, est l’univers tel qu’il nous apparaît, articulé autour de l’espace-temps, mais créant une réalité qui nous semble séparée et indépendante.

Ils sont mutuellement des projections enveloppantes d’une réalité élevées qui n’est ni la matière ni la conscience. selon David Bohm, « nous nous accrochons dans une large mesure au monde manifeste considéré comme la réalité fondamentale où l’important consiste à disposer d’unités séparées, relativement tout au moins, mais en interaction. Dans la réalité non manifeste tout s’interpénètre, tout est interrelié ». Dans l’ordre implicite, tous les événements sont repliés dans une totalité dont on ne peut rien dire et qui sous-tend l’ordre explicite. Selon David Bohm, cette totalité inconnaissable (comme le savoir absolu de Jung, ou le Réel de Lacan) en perpétuel mouvement se manifeste à la manière d’un hologramme : c’est ce qu’il définit par Holomouvement. Il y a continuellement un processus de projection et d’introjection entre l’ordre implicite et l’ordre explicite. Les particules sont continuellement en déploiement dans l’ordre explicite ou en involution dans l’ordre implicite.

ESPACE-TEMPS ET PERCEPTION QUANTIQUE

Selon Rovelli, un physicien quantique, le temps pourrait ne pas exister. Il le décrit de manière imagée : “Le temps pourrait être un concept émergeant à grandes échelles – un peu comme le concept de la ‘surface de l’eau’, qui n’a de sens qu’au niveau macroscopique mais qui perd son sens précis quand on l’examine au niveau atomique.”

“Au lieu d’introduire cette variable fictive qu’est le temps, qui n’est pas observable en soi, nous devrions simplement décrire les relations entre les variables. La question est : le Temps est-il une propriété fondamentale de la réalité ou juste l’apparence macroscopique des choses ? Je dirais qu’il s’agit uniquement d’un effet macroscopique. C’est quelque chose qui émerge uniquement pour les gros objets“,

Les objets en mouvement apparaissent dans l’ordre explicite, dans un référentiel espace temps, mais ce qui nous apparaît est sous tendu par un ordre implicite voilé. Puisque nous sommes immergés dans l’espace-temps, nous ne pouvons dévoiler le réel. Le réel nous est voilé (d’Espagnat), il est connaissable seulement en certaines de ses structures, et on ne peut que partiellement l’appréhender.

Le réel voilé se situe au-delà des phénomènes. Le réel en soi, ou l’ordre implicite, est différent de notre monde quotidien. Le concept de la vitesse n’a plus de sens. C’est un espace multidimentionnel où le temps ne s’écoule plus : il y a instantanéité de tous les événements, il n’y a ni passé, ni présent, ni futur. Il n’y a plus de causalité mais information pure et synchronicité. Ce réel voilé se projette dans notre univers que nous expérimentons quotidiennement et notre cortex construirait une apparence structurée sur l’espace-temps et le principe de causalité. Cependant, parfois, notre inconscient serait le canal récepteur de l’intuition de l’unité de notre univers par le biais par exemple des expériences de synchronicité qui représentent un temps acausal où il n’y a ni passé ni futur…

En physique quantique, les quanta constitueraient les briques de l’espace et du temps. Comprenez bien le sens de cette découverte. Bien que la taille de ces quanta d’espace-temps soit insignifiante et ne change en rien notre réalité, du point de vue mathématique, cette progression discontinue de la métrique de l’univers à très petite échelle constitue une révolution intellectuelle. Elle signifie notamment qu’il existe un seuil quantifiable en dessous duquel il n’existe pas de quanta d’espace et de temps, comme il existe un niveau d’énergie précis au-dessus duquel les quatre interactions fondamentales sont unies.

Cette époque primordiale, où se développait une théorie unifiée, supersymétrique, est aujourd’hui à notre portée. Mais si la situation actuelle est éclairante, les chercheurs ignorent encore à quelle distance se trouve la fin du tunnel…

THEORIE DES MULTIVERS

En juillet 1957, un étudiant américain en physique nommé Hugh Everett publiait, dans la plus grande discrétion, une théorie des particules quantiques dont la conséquence peut être résumée ainsi : tout ce qui peut se produire… se produit! À chaque fraction de seconde, l’univers se divise en une infinité d’autres univers, en fonction des décisions prises par des gens ou par des animaux, en fonction des variations du vent ou des changements de position des électrons. En d’autres termes, notre vie ne serait qu’une parmi une infinité d’autres.

Le raisonnement qui a conduit Hugh Everett vers ses «multi-univers» vient de l’obstacle majeur de la physique quantique : la superposition. C’est l’idée suivant laquelle une particule élémentaire, comme un électron, peut être, littéralement, en deux endroits à la fois. Ou dans deux états à la fois (positif et négatif).

Werner Heisenberg, l’homme du « principe d’incertitude », a postulé que nous ne voyons pas cette « superposition » d’états parce qu’elle « s’effondre » dès que nous mesurons la particule.

Everett a suggéré une autre piste : nous voyons bel et bien cette superposition, sauf qu’elle nous entraîne en quelque sorte avec elle. Il se crée un univers où nous voyons la particule chargée positivement et un autre univers où nous voyons la particule chargée négativement.

L’idée est intrigante, mais le problème, c’est qu’elle est indémontrable. Comment diable pourrait-on «voir» le «nous-mêmes» de l’autre univers ?

Curieusement, si la théorie d’Everett gagne de plus en plus d’adhérents, ce n’est donc pas parce qu’on l’a démontrée, mais parce que de nouvelles théories dont l’effet de décohérence, qu’il serait trop long d’expliquer ici permettent de bâtir des modèles mathématiques où les multi-univers peuvent trouver place.

« Après 50 ans, résume le physicien Max Tegmark, du Massachusetts Institute of Technology, nous pouvons célébrer le fait que l’interprétation d’Everett est toujours compatible avec les observations quantiques, mais nous faisons face à une autre importante question : est-ce de la science ou de la philosophie? L’élément-clé, c’est que les univers parallèles ne sont pas une théorie en soi, mais une prédiction faite par certaines théories. »

UNE NOUVELLE APPROCHE DE LA MEDECINE

La physique quantique nous aide a retrouver la dimension énergétique du coprs. Dans la médecine chinoise qui existe depuis des temps immémoriaux, les Anciens savaient que l’Énergie est le grand principe de la Vie.Agir sur l’énergie du corps permet de rétablir la circulation de l’énergie dans le corps afin que chaque cellule soit alimentée correctement pour lui permettre d’accomplir le travail pour lequel elle a été conçue.

Sur la base des théories quantiques s’est développé récemment la “médecine quantique” avec ses théories très novatrices et parfois déroutantes dont il est peut être encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives.

La médecine quantique va beaucoup plus loin qu’une simple méthode d’énergétique. Elle consiste à mettre en application les lois de la physique quantique dans l’étude de l’humain.

Le concept à été mis en place en 1979 par le Professeur Christian Daniel ASSOUN et par le Docteur Lambin DAUSTREMONT.

Réinformer le corps au niveau cellulaire, tel est le but que s’est donné la médecine quantique

LE RÔLE DE L’OBSERVATEUR ET LA NOTION DE “CONSCIENCE”

En physique quantique, l’homme ne peut pas jouer un simple rôle d’observateur objectif et détaché de son environnement ; il est au contraire impliqué dans le monde qu’il observe, au point d’influencer les caractéristiques des phénomènes examinés. Dans un tel contexte, l’homme n’est plus seulement un « observateur », il devient donc un « participant ». La physique quantique décrit l’interaction de l’observateur avec le monde mais le réel n’est pas accessible. On ne peut que prédire une probabilité d’existence. Toute mesure modifie la grandeur mesurée. L’observation n’est pas “neutre”. Il n’y a pas de moi isolé indépendant, tout est interdépendant.

Reporté à l’échelle macroscopique, on pourrait presque dire qu’observer, c’est perturber. Le battement des ailles d’un papillon peut perturber climat à l’autre bout de la planète. Pourtant le moi se prend pour le centre du monde. Il pense en particulier que son concept de temps est le même pour tous les observateurs. Mais il n’y a pas de temps universel commun à tous les observateurs. L’espace est différent pour tous les observateurs, le temps également, mais l’espace-temps est le même pour tous.

La théorie quantique abolit la notion d’objets séparés et introduit la notion de « participant » pour remplacer celle d’observateur. En physique atomique, nous ne pouvons jamais parler de la nature sans, simultanément, parler de nous-mêmes. Il est désormais indispensable d’inclure la « conscience humaine » dans la compréhension du monde…

Source : NTT (2009)

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