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24 juin 2017

FLASH - Quand les soirées télé commencent de plus en plus tard !

Vous avez remarqué depuis quelques temps que les films, documentaires, séries,.... démarrent largement après 21 heures. A qui la faute ? La publicité en pagaille et certains émissions en direct qui finissent tard, n'est-ce pas C8 et TMC mais aussi TF1 ! Marre de louper le début ? Passez aux DVD, VOD ou services Replay.

Les téléspectateurs s'en plaignent souvent. Les primes télé, programme phare des chaînes de télévision en début de soirée, commencent de plus en plus tard. Annoncés à 20h50 dans les programmes télé, beaucoup commencent en fait à 21 heures, voire au-delà. C'est notamment le cas de C8 et TMC, dont les primes peuvent débuter après 21h15.

Oui mais 15 minutes de retard, c’est 15 minutes de fin de programmes regardées en dormant, 15 minutes d’ego écorné, 15 minutes où l’on sent méchamment peser le poids des années. Sans parler de ces fameuses « deuxièmes parties de soirée » qui existaient sûrement quand on était petit à la télé, mais que là, plus personne ne regarde pour de vrai.
  • La faute à Cyril Hanouna et Yann Barthès, dont les émissions dites d’access prime time finissent toujours un peu plus tard, et qui bloquent à elles seules 3 millions de téléspectateurs que les autres chaînes vont gentiment attendre avant de démarrer leur soirée.
  • Autre coupable, la pub. 25 millions de personnes regardent la télé à 21 heures. Sur les chaînes privées, après le JT, on saupoudre une pub, la météo, une pub, un programme court, une pub, une bande-annonce, une pub. Et on s’en rajoute une petite lichette juste après 21 heures, le passage dans une nouvelle heure permettant un nouveau décompte du temps accordé à la réclame.
Cela fait déjà quelques années que les chaînes reculent l'horaire de démarrage des premières parties de soirée. Le but : multiplier les écrans publicitaires en les plaçant entre divers programmes courts ou bandes-annonces, mais aussi en allongeant le journal de 20 heures, comme l'a fait France 2. La chaîne publique espérait récupérer quelques téléspectateurs de TF1 et "remplacer son tunnel de pub (elle n'a plus le droit d'en diffuser après 20h) par une suite de programmes sponsorisés", explique Laurent Fonnet, consultant et ancien responsable de chaînes.

L'heure de début du prime-time est stratégique. "Démarrer trop tôt est préjudiciable. Les téléspectateurs commençant à regarder la télévision à 21 h, ils ne voudront pas prendre un programme en cours de diffusion – un film, par exemple. À l'inverse, commencer trop tard, c'est risquer de perdre le téléspectateur, qui aura déjà fait son choix sur une autre chaîne", note un programmateur. Les chaînes de la TNT, qui se sont longtemps démarquées en commençant plus tôt, ont fini par s'aligner sur les chaînes historiques. "Le public est disponible pour consommer un programme de soirée après avoir vu les bulletins météo qui suivent les JT de 20 heures," poursuit Laurent Fonnet. "Comme ceux-ci sont majoritairement suivis sur les chaînes historiques, celles de la TNT risquaient de ne pas récupérer les téléspectateurs en commençant trop tôt."

Mais la stratégie d'horaire des prime-times est avant tout économique. Car c'est entre 21 h et 21h15 que les téléspectateurs sont les plus nombreux devant leur écran, avec un total d'environ 25 millions de personnes. D'où l'intérêt pour les chaînes privées de placer quelques spots publicitaires dans ce créneau, qu'elles vendent au prix fort. Mais la loi impose des contraintes : un maximum de douze minutes par "heure d'horloge" (20h-21h, 21h-22h, etc.), avec des écrans n'excédant pas six minutes chacun, et pas plus de deux coupures par programme. "Comme le compteur est remis à zéro à 21 h, une chaîne a donc intérêt à placer trois ou quatre minutes de pub à ce moment-là, puis à démarrer son prime, qu'elle pourra encore couper deux fois", explique Laurent Fonnet.

Le CSA impuissant

Les téléspectateurs peuvent bien s’agacer de la diffusion tardive de leur soirée télé. Et ils n’ont pas le choix. Le conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) ne peut agir puisque de nombreuses exceptions existent (émissions en direct, circonstances exceptionnelles liées à l’actualité...) et permettent aux chaînes de s’affranchir de leur obligation de respect des horaires.

Les magazines de télé, eux, se tiennent aux grilles communiquées par les chaînes. Mais alors pourquoi s’obstinent-elles à annoncer leurs programmes à 21 heures, ou 20h55 comme pour TF1, si elles choisissent au final de les faire débuter au-delà de 21h05 ? Pour ne pas décourager ses téléspectateurs et profiter des EPG, ces petits synthés qui affichent le programme en cours lorsque vous changez de chaîne. Une petite astuce qui permet de capter des téléspectateurs qui étaient alors en train de zapper en quête d’un programme susceptible de les intéresser.

Bientôt des programmes débutant à 21h30 ?

Verra-t-on prochainement des programmes de soirée débuter vers 21h30 ? Pas sûr... Les chaînes de télévision risqueraient alors de sacrifier les émissions de deuxième partie de soirée. Autre risque: « Le renforcement du replay et l’accélération du changement des comportements des téléspectateurs », ajoute Laurent Fonnet. Une nouvelle habitude qui aura au moins un mérite pour le public : choisir lui-même l’heure du début de son programme favori.

Carton rouge pour C8 !

Touche pas à mon poste diffusé sur C8 se termine de plus en plus tard et les téléspectateurs qui souhaitent suivre le programme suivant s'impatientent et ne sont pas tendres avec l'animateur vedette Cyril Hanouna ! Florilège de vos réactions.

Touche pas à mon poste rassemble chaque soir sur C8 près de 2 millions d'inconditionnels. Entouré de ses chroniqueurs Cyril Hanouna fait de ce rendez-vous, un moment de détente incontournable. Sauf que quand on s'amuse on ne voit pas le temps passé et c'est bien cela dont il s'agit. Quand la joyeuse bande prend l'antenne à 18h50, nul ne sait à quelle heure elle va s'arrêter ! Le programme suivant s'en trouve décalé de 10, 15, 20, voire 30 minutes. Et ce retard commence à excéder certains téléspectateurs.
"Nous ne comprenons pas que les dirigeants de C8 ne disent rien à leur animateur vedette. Cyril Hanouna monopolise l'antenne et lorsque nous voulons regarder les films initialement prévus à 21h nous sommes obligés d'attendre sagement que ce Monsieur rende l'antenne ! C'est vraiment agaçant !"
E. Par email
"Et si on lançait une pétition contre le non-respect des horaires de Monsieur Hanouna ? Je ne pense pas être la seule à être "fumasse", j'en ai assez d'être à la merci de cet animateur tous les soirs, les programmes ne commencent jamais à l'heure prévue !"
Antoinette Moreau. 91 Juvisy-sur-Orge
"Quand on s'amuse Monsieur Hanouna on ne voit pas le temps passé n'est-ce pas ? Mais moi je commence à être franchement excédé que vous ne respectiez pas la plage horaire qui vous est impartie. Quand le programme suivant nous intéresse nous devons prendre notre mal en patience et attendre que vous daigniez envoyer votre générique de fin."
Yvonne et Philippe. 14 Douvres-La-Délivrande
"C'est de pire en pire, pas une seule soirée ne passe où Touche pas mon poste respecte les horaires. Nous avons droit à 10 minutes de "au revoir mes chéris, à demain mes petites beautés, bonne soirée mes chéris..." Tous les soirs c'est la même chanson ! Et pendant ce temps-là nous attendons notre film et nous commençons à bouillir, nous avons un petit boulot le lendemain, si vous voulez tout savoir !"
Anita Michel. 41 Romorantin-Lanthenay
"J'aimerai bien que Cyril Hanouna lise cette lettre et s'en inspire surtout : J'en ai ras le bol de vos émissions qui s'éternisent, je travaille le lendemain et j'aimerai bien de temps en temps suivre un film qui commence à l'heure prévue et pas me coucher a des heures indues ! Merci d'en prendre note."
M. 70 Mélisey
"J'aime regarder Touche pas à mon poste, je passe un bon moment mais ces débordements d'horaire m'empêchent de suivre les programmes des autres chaînes. Quand Cyril Hanouna rend l'antenne toutes les émissions sont commencées. Je ne peux rien suivre, ainsi je suis cantonnée à suivre les émissions de C8, c'est malin comme démarche !
Anthony. 77 Sancy-Lès-Provins
"Touche pas à mon poste traîne de plus en plus en longueur et nous si le programme suivant nous intéresse nous n'avons qu'à attendre. Ce comportement est irrespectueux !"
Babeth J. Par email
"Je sais que mon coup de sang ne changera rien mais j'en ai après Cyril Hanouna, sous prétexte qu'il fait de très bonnes audiences il se croit tout permis, il ne respecte pas les horaires. Son émission se termine de plus en plus tard. Pourquoi les dirigeants de C8 ne lui disent rien ?"
Thierry Faucher. 75 Paris
"De qui se moque-t-on sur C8 ? Le film Tango & Cash était programmé à 21h le 08 février, il a fallu regarder l'autre idiot de Touche pas à mon poste jusqu'à 21h17, ensuite il a eu la publicité jusqu'à 21h27 et enfin nous avons accédé à notre programme."
Denis. 28 Nogent le Rotrou

Sources : Le Figaro, France Inter, Europe 1, Teleloisirs, Telestar


22 juin 2017

FLASH - Les "street-poolings" se multiplient lors des vagues de chaleur

Pour définir ce que c'est un "street-pooling", c'est le fait d'ouvrir les bouches à incendies pour former des geysers de plusieurs mètres de haut pour se rafraîchir lorsqu'il fait très chaud. Cela entraîne une chute de pression dans les canalisations d'eau et une forte hausse des impôts locaux. En cas d'incendie, les pompiers se retrouvent désarmés par ce manque d'eau provoqués par les street-poolings et ça les met en pétard. Carton rouge pour ces personnes inconscientes des risques qui prennent

Mai 2017 avec AFP - Avec l'augmentation des températures, cette pratique appelée « street pooling » s'est multipliée partout en France. Des « douches de rue » illégales qui excèdent aussi bien les pompiers que les fournisseurs d'eau et les autorités.

Des enfants sautant à pieds joints dans un geyser d'eau en pleine rue: si l'image ne paraît a priori pas grave, c'est pourtant une activité interdite par la loi. Et qui ne cesse de s'amplifier avec les récentes fortes chaleurs. Ce week-end, les pompiers de Paris ont déploré plus de 300 ouvertures intempestives de bouches à incendie et mis en garde contre les conséquences dramatiques qui peuvent en découler.

Le capitaine Guillaume Fresse, porte-parole des pompiers de Paris, a précisé à l'AFP que ces incidents se sont déroulés principalement en Seine-Saint-Denis et dans le Val-de-Marne. Mais de nombreuses inondations de caves et parkings ont été signalées dans toute l'Ile-de-France. C'est également le cas dans le département du Nord, où l'on a recensé plus de 1300 appels.

D'où vient cette pratique ?

D'après le Guardian, ce loisir rafraîchissant est une véritable tradition aux États-Unis, et plus précisément dans certains quartiers new-yorkais. Depuis les années 1990, les enfants des quartiers de Brooklyn ou du Bronx jouent avec les bouches à incendie, ces « douches urbaines ». Et cela, durant des journées entières lors d'épisodes de canicule particulièrement étouffants dans les grandes villes américaines.

Quels sont les risques ?

En France, cette activité, qui se développe depuis quelques années, n'est pas observée avec la même légèreté. Les pompiers de Paris précisent que ces agissements font risquer un manque d'eau ou un débit insuffisant si les pompiers doivent éteindre un incendie. Il y a également un risque d'inondation d'équipements électriques et des caténaires de voies ferrées, des risques d'électrocution et d'accidents sur la voie publique.

D'un point de vue sécuritaire, il existe un danger pour les enfants. Alors qu'un adulte n'est pas forcément là pour surveiller, la forte pression des jets d'eau peut causer de sérieux accidents. Le Parisien rapporte qu'en 2015, un garçon de huit ans avait été blessé à la tête à Bobigny. Il avait voulu passer au-dessus de l'arrivée d'eau et avait été violemment projeté en l'air.

Combien cela coûte-t-il aux gestionnaires d'eau ?

À la suite de ce week-end de l'Ascension particulièrement chaud, le Syndicat des Eaux d'Île-de-France (SEDIF) a publié un communiqué concernant ces ouvertures intempestives. Il évoque de graves conséquences pour le réseau d'eau potable mais surtout des centaines de millions de litres d'eau perdus. Un gâchis pour la commune qui peut se répercuter, in fine, sur la facture du consommateur.

Le SEDIF pointe par ailleurs du doigt un climat d'hostilité à l'encontre de ses agents chargés de la fermeture des bouches à incendie.

Que risquent les auteurs de ces ouvertures sauvages ?

D'après le Code pénal, le street pooling est une infraction puisqu'il s'agit d'une détérioration d'un « bien destiné à l'utilité publique et qui appartient à une personne publique ». En témoigne la ville de Roubaix, qui d'après La Voix du Nord, va porter plainte contre deux adolescents pour « destruction de bien public » après l'utilisation de bouches à incendie. Un jeu dangereux puisque les deux adolescents de 15 et 16 ans risquent des travaux d'intérêt général, 75.000 euros d'amende et jusqu'à cinq ans d'emprisonnement.

Source : AFP via le Figaro

15 juin 2017

C'est l’esclavage des temps modernes chez Amazon !

Avec le lancement de la Voix Internationale des Travailleurs d’Amazon (VITA), nous avons été inondés de messages des travailleurs d’Amazon exposant les conditions extrêmement difficiles imposées par la société dans ses milieux de travail à travers le monde.

Le PDG d’Amazon Jeff Bezos est capable de faire plus de 25 000 dollars chaque minute par l’exploitation des travailleurs d’Amazon dans tous les pays, les forçant à travailler dur sous une constante supervision et à travailler de longues heures payés au lance-pierres, les soumettant à une constante surveillance par la direction, et les virant au moindre signe d’opposition.

Une travailleuse d’Amazon aux États-Unis a dit à la Voix internationale des travailleurs d’Amazon qu’elle avait été renvoyée pour avoir porté un t-shirt d’un ancien emploi qui arborait le logo d'un syndicat. La direction de l’entreprise l’a questionnée, menacée puis l’a virée pour insubordination.

Elle a dit qu'elle devait marcher de nombreux kilomètres tous les jours : "Mes mains étaient enflées après les quarts de travail. Je devais scotcher mes pieds pour prévenir les ampoules."

Un autre travailleur a qualifié le travail d'esclavage des temps modernes.

Un jeune travailleur aux États-Unis a dit qu’il y a quelques années, un travailleur perdu la vie dans une chute. "Quelqu’un est tombé du 2e étage d’une tour et cela a pris 4 heures à Amazon pour le chercher, juste pour trouver qu’il était mort. Je ne sais pas si cette histoire a même été couverte par les nouvelles."

Ce travailleur a expliqué : "c’est le chaos dans ces entrepôts. À ma dernière année, je me suis blessé au dos et ils m’ont quand même fait travailler et je ne pouvais presque plus marcher. J’ai pris un congé juste pour prendre soin de moi et ils étaient en colère que j’aie été voir mon propre médecin."

Un travailleur au Royaume-Uni a dit que la compagnie pénalise les travailleurs qui se blessent.

"Quelqu’un se blesse au travail ? Un chef est averti et il contacte les premiers secours. Ils prennent ensuite une déclaration et demandent à la personne si elle retourne au travail ou à la maison. Retourner à la maison entraîne une pénalité d’un demi-point."

À travers le monde, la compagnie force ses employés à travailler à un rythme très rapide, épuisant et souvent dangereux. Le travailleur britannique a dit : "Il m'arrive encore d'entrer en collision avec des gens qui se dépêchent… maintenant c’est plus vite, plus vite, plus vite. Il faut être constamment en mouvement pour respecter les objectifs."

Une troisième travailleuse, immigrante au Royaume-Uni, a dit qu’elle s’était fait crier après pour avoir parlé à un travailleur pendant que les deux continuaient de travailler. "Nous ne sommes pas des robots qui ne font que regarder des étagères", a-t-elle dit. "Nous n’allons pas en prison, nous allons au travail et je crois que nous avons le droit de parler au travail !"

Les camionneurs qui travaillent pour des compagnies associées à Amazon se plaignent également des conditions de travail brutales et l’humiliation que leur fait subir la société.

Un camionneur du Royaume-Uni a expliqué comment Amazon lui a dit sans l'avertir qu'il ne pourrait pas entrer dans l’usine en portant un sweat à capuche. Puisqu’il en portait deux ce jour-là sans t-shirt en dessous, la société l'a forcé à se déplacer dans l’usine sans chandail pour le punir.

Il a dit : "Ces compagnies se moquent de leurs camionneurs et nous travaillons comme des chiens pour presque rien. Après avoir travaillé une semaine de cinq longues journées, après les déductions et l’essence nous ramenons à la maison moins de 200 livres sterlings (250 dollars) par semaine."

Un camionneur américain a exprimé des sentiments similaires : "Ne me parlez pas de leurs emplois en livraison. Nous ne sommes même pas considérés comme des employés d’Amazon alors nous ne recevons AUCUN des avantages sociaux, mais toute l’expérience de longues journées avec des salaires trop bas."

Des contractuels d’Amazon trient des colis dans la rue au milieu de Manhattan.

Ces abus ne sont pas simplement le produit de l’avarice d’Amazon, ils sont le produit du système capitaliste, lequel assure aux sociétés le droit de soumettre leurs travailleurs à une rude exploitation.

Plus les travailleurs travaillent fort et moins ils ont de libertés au travail, plus les profits d’Amazon seront élevés.

Plusieurs travailleurs ont dit appuyer le lancement de la Voix internationale des travailleurs d’Amazon, laquelle sera un centre d’opposition pour les travailleurs d’Amazon de partout et un lieu pour ces travailleurs servant à partager leurs histoires et exposer la société et l'exploitation de ses travailleurs.

"Ce que vous faites est merveilleux", a écrit un travailleur du Royaume-Uni. "Je crois que c’est une vidéo super", a dit un autre aux États-Unis, en faisant référence à la vidéo d’une minute publiée par la Voix qui a été vue par des dizaines de milliers de travailleurs d’Amazon dans le monde entier. Un autre a écrit : "Je crois que tous ceux qui ont vu cette vidéo l'ont trouvé très bien."

"J’étais au bord du coup de chaleur et Amazon m’a forcé à continuer de travailler"

"J’ai travaillé là, pour Amazon, pendant un an et j’étais traité comme un vulgaire déchet", a dit le jeune travailleur. "Un jour, j’ai souffert d'un très gros coup de chaleur et j'essayais de rester hydraté. J’étais à ma 7e bouteille d'eau à l’heure du repas et ça ne suffisait pas. Tout le monde disait à mon centre de traitement des commandes que c’était plus chaud que d’habitude et les gérants ne faisaient rien à propos de cela."

La seule préoccupation de la société était de livrer ses marchandises et de faire un max de profits.

Le travailleur a ensuite ajouté : "Je me suis presque évanoui en triant. J’ai été amené à Amcare, l’équipe médicale de la société, et on m'a dit que je ne pouvais être là que 20 minutes puisque je devais retourner travailler, même s'ils savaient que j’étais sur le bord d’un coup de chaleur. Ils ont même dit que j’étais sur le point de subir un coup de chaleur. J’ai donc quitté Amazon cette nuit-là et je n’y suis jamais retourné, car j’ai senti que ma vie était plus importante que de mourir à l’ouvrage. Si j'étais mort à ce moment, j’aurais été la quatrième personne à mourir à ce centre de traitement, et disons que je ne voulais pas cela."

"Pourquoi ne pas partager les bénéfices du progrès industriel, au lieu d’accepter notre sort comme esclaves pour les riches ?"

Un ancien travailleur d’entrepôt au Royaume-Uni a expliqué : "J’ai travaillé dans un entrepôt à Manchester comme manutentionnaire pour XPO/Missguided dans des conditions très similaires à celles que décrivent les travailleurs d’Amazon. Les travailleurs étaient dénigrés par un tas de politiques dictatoriales et poussés à la limite de leur endurance physique et mentale. Quelques travailleurs se sont évanouis à cause du surmenage et burn out."

Il a ajouté : "Pourquoi la société ne partage pas également les bénéfices du développement de la production ? Après tout, ce sont les travailleurs qui ont construit les entrepôts, et les moyens de production et d’opérations, pas Bezos. Pourquoi ne pas partager les bénéfices du progrès industriel, au lieu d’accepter notre sort comme esclaves pour les riches ? La condition sociale aujourd’hui est épouvantable et étant donné les forces productives disponibles, entièrement médiévale."

Non au nationalisme! Travailleurs d’Amazon unissez-vous internationalement!

Un travailleur du Royaume-Uni a envoyé un message à la VITA pour rapporter les conditions stressantes et dangereuses à son lieu de travail. Le travailleur a remercié la VITA d'avoir exposé la richesse de Bezos, mais a dit qu’une partie du problème est que les travailleurs anglais sont maltraités pendant que les travailleurs polonais sont privilégiés.

La VITA a répondu :
"Les riches veulent que vous fassiez concurrence aux travailleurs d’origines nationales différentes pour empêcher que les travailleurs ne s’unissent et combattent les vrais ennemis: les riches. Nous sommes socialistes, ce qui veut dire que nous sommes pour l’unité internationale de la classe ouvrière, indépendamment de l’origine nationale. Les travailleurs anglais ont beaucoup plus en commun avec les travailleurs de la Pologne qu’ils en ont avec David Cameron et les travailleurs polonais ont beaucoup plus en commun avec vous qu’ils en ont avec les oligarques polonais, également. Imaginez la puissance que pourraient avoir les travailleurs d’Amazon s’ils s’unissaient aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Pologne, en Allemagne, au Mexique, en Chine, en Inde et partout, dans une lutte commune pour l’égalité sociale. Divisés par la nationalité, les travailleurs sont impuissants. Mais unie à travers le monde, la classe ouvrière est une puissante force qui peut changer le cours de l’histoire."
Le travailleur a répondu avec un signe d'approbation.

05 juin 2017

Au coeur des tornades

Lorsque les cumulo-nimbus, les plus menaçants des nuages, deviennent tournoyants, les éclairs et les tornades se rencontrent, souvent de manière inexpliquée. Aux États-Unis, "l'allée des tornades", qui traverse plusieurs États au pied des Rocheuses, essuie plus d'un millier de tornades par an. Grâce à de nouveaux outils, les météorologues peuvent aujourd'hui mieux comprendre les phénomènes qui sont à l'origine des tornades. A travers les témoignages d'experts et à l'aide d'images numériques, découverte des dégâts engendrés par le passage d'une tornade de type F5 sur une grande ville des États-Unis.

04 juin 2017

Les plus grandes catastrophes naturelles

Une catastrophe naturelle est un événement d'origine naturelle, subi et brutal, qui provoque des bouleversements importants pouvant engendrer de grands dégâts matériels et humains.

Si les catastrophes naturelles sont provoquées par des causes météorologiques, sismiques ou autres sur lesquelles l'homme n'a pas de prise, leurs bilans dépendent fortement du facteur humain.

En effet, l'implantation de populations, d'infrastructures ou d'activités dans des zones soumises aux aléas naturels conditionne les conséquences économiques et humaines de ces catastrophes. De même, la modification du milieu accroît les dégâts engendrés par les catastrophes (destruction des mangroves, déforestations, etc.) ou au contraire les réduit (création de digues, d'écluses, de pare-feu...).

La lutte contre les catastrophes naturelles passe par la prévention (zonage, normes de sécurité, sensibilisation), les systèmes d'alertes (sirène, bulletin météo) et les secours et interventions pendant et après les événements (évacuation, soins médicaux, aide psychologique, reconstruction).


02 juin 2017

FLASH - L'Humanité sera détruite en moins de 100 jours après une apocalypse zombie !

Catastrophe nucléaire ou naturelle majeur, virus, crash économique, apocalypse zombie,... quelle que soit la cause d'une épidémie de zombie, le résultat serait le même : l'humanité ne tiendrait pas le coup. Selon une étude de l'université de Leicester, l'humanité ne compterait plus que 300 survivants sur une centaine de jours après que le premier cas d'infection soit déclaré. De quoi foutre les jetons !!!

Des étudiants britanniques ont utilisé un modèle mathématique pour évaluer la vitesse à laquelle une horde de zombies serait capable de faire disparaître l’humanité.

Dans la bande dessinée et série The Walking Dead, un groupe d'humains tente de survivre à une épidémie qui a transformé (l'on suppose) la quasi-totalité de la population en "rodeurs", depuis plus de deux ans. Un script réaliste ? Pas si sûr, selon deux petites études réalisées par des étudiants de l'université de Leicester (Grande-Bretagne). Selon le pire scénario envisagé dans leurs travaux, il ne faudrait guère plus d'une centaine de jours aux zombies pour anéantir l'humanité !

Depuis longtemps, les zombies intriguent les scientifiques

Les étudiants de l'université de Leicester ne sont pas les premiers à s'être intéressés à la question épineuse des zombies. À la fin des années 1980, par exemple, une étude portant sur les zombies haïtiens a été publiée dans le très sérieux magazine Science sous le titre Voodoo Science. Bien sûr, ces zombies n'avaient rien de véritables morts-vivants, tout juste le résultat d'un traitement combiné de tétrodotoxine (TTX) — un poison tiré du poisson-globe, première cause d'intoxication alimentaire mortelle au Japon —, d'atropine et de divers psychotropes.

Autre exemple plus récent, celui du docteur Steven Scholzman, enseignant à la Harvard Medical School. Depuis 2009, il cherche à répondre aux questions des fans de zombies en s'appuyant sur les connaissances de la neurobiologie. Ainsi, selon lui, le lobe frontal des morts-vivants serait défaillant, ce qui expliquerait pourquoi les zombies sont livrés à leurs seules émotions de base.

Quelques centaines de survivants au bout de 100 jours seulement...

Pour aboutir à cette conclusion, les étudiants ont choisi le modèle mathématique SIR, couramment utilisé pour étudier la propagation des épidémies virales. Logique, puisque la transformation d'hommes en morts-vivants, envisagée dans la série américaine mais aussi dans de nombreuses œuvres de science-fiction, se fait généralement par le biais d'un virus. Dans ce modèle, S désigne, au sein de la population concernée, les individus Sains (ou Susceptibles d'être infectés), I désigne ceux qui sont Infectés et R ceux qui sont Rétablis et ne peuvent plus être infectés, sous l'hypothèse, liée à ce premier modèle, qu'un individu guéri est définitivement immunisé. Le pire scénario possible suggéré par l'étude est le suivant: chaque zombie a une durée de vie de 20 jours et 90% de risque d'infecter un humain par jour. "Le virus serait donc deux fois plus contagieux que la peste noire (ndlr : qui a tué 30 à 50% des européens, soit plus de 4 millions de personnes au 14ème siècle)", précisent les étudiants dans leur étude. En seulement 20 jours, la planète serait en situation de pandémie. Ainsi, une population de 7,5 milliards de personnes pourrait être détruite en seulement 100 jours. Les chercheurs ont estimé que seules 181 personnes seraient épargnées. Mais pas longtemps, étant donné le nombre de zombies rodant près d'eux...

Dans un scénario bien plus optimiste, les étudiants ont accordé aux êtres humains des capacités de réaction face à la pandémie mondiale. En imaginant que chaque survivant parvienne à tuer un zombie par jour (en détruisant leur cerveau par exemple, comme dans The Walking Dead), et si les morts-vivants ont une durée de "vie" de 1 000 jours environ, l'humanité pourrait reprendre le dessus et repeupler la planète (si elle trouve du temps pour se reproduire) après 10 000 jours, soit un peu plus de 27 ans… Un scénario certes plus optimiste que le précédent mais qui reste effrayant !

Quand les autorités se prennent au jeu

Même du côté du Pentagone, il existerait un protocole de survie. Baptisé CONOP 8888, ce manuel d'instructions destiné aux hauts gradés de l'armée américaine détaillerait la conduite à suivre afin de contenir une attaque de zombies. Un protocole que l'état-major américain classe parmi les mesures à appliquer en cas d'autres invasions, peut-être plus réalistes...

Et c'est également dans cet état d'esprit que le Centre de contrôle et de prévention des maladies américain a édité, en 2011, un guide anti-zombies intitulé "Get a kit, Make a plan, Be prepared" (comprenez « Obtenez un kit, faites un plan, soyez préparés) et dont l'objectif était de sensibiliser la population aux attitudes à adopter en cas de pandémie. Une initiative qui a eu pour effet secondaire de faire croire à certains Américains qu'une véritable épidémie de morts-vivants était en cours, alors que plusieurs faits sanglants à connotation cannibale frappaient le pays en 2012 !

Il faut donc considérer les 100 jours d'apocalypse en fonction de ces variables. À cela, il faut ajouter la possibilité que les humains comprennent comment se protéger, buter des zombies ou enrayer le phénomène. Ou même qu'ils parviennent à se reproduire durant la pandémie, ce qui pourrait augmenter le nombre de survivants. Mais quel que soit le scénario, la science ne donne pas cher de la peau de l'humanité.

Sources : Futura Sciences et Science Avenir