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31 décembre 2016

A la conquête de l’espace

Revivez de l'intérieur la grande aventure spatiale ! Ingénieux entrelacement de fiction et d'images d'archive inédites récemment levées du secret défense, ce feuilleton passionnant dévoile les dessous confidentiels d'une des plus folles batailles de la guerre froide.

Passez de l'autre côté du miroir de la propagande officielle pour entrer dans les coulisses ultrasecrètes des agences spatiales américaines et soviétiques ! Ou comment, en pleine guerre froide, le rêve le plus fou de l'humanité a été possible grâce a deux brillants, ambitieux et impitoyables ingénieurs : le charismatique Wernher von Braun, ex-ingénieur du régime nazi à l'origine de l'invention des fameux missiles V2, devenu responsable du programme spatial américain, et l'énigmatique Sergei Korolev, prisonnier du goulag libéré par Staline pour prendre la tête des recherches soviétiques dont l'identité restera secrète jusqu'à sa mort. Deux hommes au parcours troublant, interprétés ici par des acteurs criants de vérité, qui se menèrent une terrible bataille à distance pour réaliser leur rêve : voyager dans l'espace.

Grâce à un ingénieux entrelacement de fiction et d'archives américaines et soviétiques inédites venant à peine d'être rendues publiques, cette passionnante série revient sur les moments forts de cette grande bataille spatiale : du premier et émouvant voyage en orbite de Yuri Gagarine au petit pas historique d'Amstrong sur la Lune, en passant par les cuisants échecs – soigneusement dissimulés à l'époque par les gouvernements – où plusieurs scientifiques et astronautes ont perdu vie. Tenant autant du film d'espionnage et de science-fiction que du documentaire, cette série révèle sans jamais déflorer le suspense, ni l'émotion en prise directe sur l'action, les secrets d'une guerre historique et inédite : où là où la fabuleuse conquête de l'espace avait des buts bien moins plaisants : le développement des missiles nucléaires. Là où les stratégies militaires ont paradoxalement permis de faire rêver des milliers de gens.

L'Univers invisible

L'Univers ne serait formé qu'à 4 % d'atomes, le reste relevant d'une mystérieuse "matière noire" échappant aux lois physiques connues. Des témoignages de scientifiques à donner le vertige.

Il n'y a pas si longtemps, les scientifiques expliquaient le fonctionnement de l'univers par l'atome. Tout, disaient-ils (la Terre, les étoiles, les êtres vivants) est constitué d'atomes formés au moment du big bang. Newton et Einstein en avaient identifié les lois fondamentales : gravitation, relativité et vitesse de la lumière. Or, depuis une trentaine d'années, les certitudes se dérobent progressivement, mises à mal par les travaux des astrophysiciens et des cosmologistes. Le monde connu ne formerait en réalité qu'une infime partie de l'univers réel - 4 % tout au plus, estime-t-on. Quid des 96 % "qui manquent" (missing), comme on les a baptisés en anglais ?

Aujourd'hui, les scientifiques supposent l'existence d'une mystérieuse "matière noire" conjuguée à une "énergie noire" tout aussi indéchiffrable. Objet de théories concordantes mais contestées, elles engloutissent chaque année des milliards de dollars de recherches, sans que nul ait encore pu les observer. Pas plus que l'on n'a réussi à identifier la particule hypothétique qui composerait la "matière noire", baptisée neutralino. Ce vertigineux tour d'horizon donne la parole aux représentants des différentes théories en vigueur : Jim Peebles et Jeremiah Ostriker, les vétérans de l'université de Princeton qui, les premiers, ont émis l'hypothèse de la "matière noire", il y a trente ans ; l'astronome britannique Martin Rees, autre spécialiste de la "matière noire" ; Mordechai Millgrom, tenant de la théorie révolutionnaire d'une "gravité variable" ; et le cosmologiste Joao Magueijo, qui soutient l'idée d'une "vitesse variable" de la lumière.

Voyage aux confins de l'Univers

Embarquement pour l'exploration d'un monde où se côtoient les phénomènes les plus violents comme les collisions d'étoiles, des orages d'une dimension inouïe qui se déchaînent sur certaines planètes ou des spectacles les plus majestueux et les plus paisibles comme des nébuleuses.

Le voyage commence sur la Terre puis nous décollons en direction de la Lune, le point le plus éloigné que l'homme n'ait jamais atteint. Nous survolons Vénus et Mercure et nous attardons près du Soleil... Si cela était possible, un voyage en avion durerait vingt ans !

Nous faisons également des étapes sur les autres planètes : Mars, parsemée de volcans énormes : la géante Jupiter entourée de 61 satellites, et Uranus, Neptune et Pluton, les plus éloignées du Soleil. Nous quittons ensuite le système solaire pour partir à la découverte du monde des exoplanètes qui gravitent autour d'une autre toile que le Soleil.

Tout au long du voyage, nous croiseront des sondes toujours en orbitre, comme Cassini ou Voyager, et rencontrerons des comètes, des astéroïdes et surtout les trous noirs, ces phénomènes qui posent encore de nombreuses questions aux astrophysiciens, astres d'une telle densité qu'ils aspirent tout ce qui les entoure, y compris la lumière...

30 décembre 2016

L'aventure spatiale : poussières d'étoiles

Quand une étoile meurt, ses débris et gaz se répandent dans l'Univers. Puis, ces déchets fusionnent avec d'autres et créent ainsi de nouvelles étoiles. Les 90 éléments terrestres, aussi, ont tous été créés à partir de cette matière. Il y a des milliards d'années, en effet, notre système solaire commençait à former d'énormes quantités de poussières et de gaz. De gros morceaux de différentes matières de nombreuses étoiles mortes voyageaient dans les vastes étendues de l'espace et se sont assemblés ici. Puis, le Soleil et la Terre se sont constitués. Les éléments qui sont à la base de tout être vivant ont ainsi été créés dans la chaleur des étoiles mourantes. Cette matière nous est arrivée de tous les millions d'étoiles à travers une distance et un temps inimaginables. Si nous sommes vivants, aujourd'hui, c'est donc grâce à cet héritage légué par l'Univers...

Ce très bon documentaire nous emmène dans la réalité des poussières d'étoiles, dont l'humain et le tout, sont constitués matériellement.

l'histoire de notre univers et de notre généalogie, font parties des mêmes forces qui organisent l’infiniment grand et l’infiniment petit, les cellules de notre corps, comme les gigantesques amas de galaxies.

En partant du Big Bang, le jeu subtil des lois de la nature tire une succession de structures toujours plus délicates et complexes : Particules, atomes, molécules, cellules, êtres vivants..., tous les fruits de la gestation cosmique.

La science moderne ainsi que les grands télescopes, observent la naissance des étoiles au sein des nuages galactiques multicolores, leurs morts lentes ou cataclysmiques, qui sèment dans l'espace les poussières dont sont faites les planètes. La variété surprenante de ces planètes et de leurs satellites nous est révélée par les sondes spatiales.
Puis, notre regard plonge dans l'univers primitif, pour assister dans l'explosion de ses formes, à l'émergence de la vie depuis plusieurs milliards d'années.

La vision de "poussières d'étoiles" d'Hubert Reeves, astrophysicien, auteur..., ne se limite pas aux équations de la physique, elle donne toute sa signification à la grande idée qui émerge de la cosmologie contemporaine. L'unicité de la matière, fait que le moindre de nos atomes a un jour été créé au sein d'une étoile, et qu'il y retournera un jour.

C'est en ce sens que nous humains, sommes tous des poussières d'étoiles, doués de cette faculté mystérieuse qu'est la conscience.

12 décembre 2016

CARTON ROUGE - Pourquoi les bouchons explosent en région parisienne ?

Autoroutes saturées, départementales surchargées, voies sur berge définitivement fermées, vignette auto bientôt obligatoire pour circuler dans la capitale, Sytadin qui affiche des kilomètres de bouchons monstres.... Circuler en voiture en région parisienne devient un parcours du combattant.

Régulièrement, Sytadin affiche au compteur 400 kms de bouchons cumulés en moyenne matin et soir pouvant monter au-delà des 500 kms voire 600 ! Avec l'arrivée de la vignette, les voitures vont contourner la capitale via le périphérique ou les autoroutes pour éviter la prune mais les bouchons vont encore monter et les banlieues vont tousser avec la pollution. La mairie de Paris persiste et signe malgré la colère et la polémique

Quelques exemples de routes où sa sature rapidement ou constamment saturé : Périph, Francilienne, A86, A1, A3, A4, A13, A6, N118, A10, N2, D212, D34, D934,.... la liste des principales routes est longue

Il faudra privilégier le télétravail ou de travailler en horaires décalés afin d'éviter les bouchons parfois records ou de prendre les transports en communs quand il y a pas grève et que toutes les lignes fonctionnent mais quand il y a grève, Sytadin peut afficher 300 km de bouchons à 7 heures !

FLASH du 29 octobre 2020 - Plus de 700 kms de bouchons enregistrés en région parisienne la veille du confinement selon BFM - soit la distance "Paris - Nîmes" par la route - et avec les travaux du Grand Paris et les JO de 2024, les bouchons vont exploser et la barre des 600 kms pourrait être franchie (A1, A86 et périph : à éviter car risque fort de saturation totale aux heures de pointe surtout le secteur du Stade de France)

04 décembre 2016

L'obsolescence programmée et ses conséquences inquiétantes - Produire pour jeter et flinguer la planète !

Lave-linges, ordinateurs, téléviseurs, smartphones, la durée de vie de ces objets du quotidien ne cesse de diminuer. Suivre la mode, les avancées technologiques ou simplement se défaire d'un objet qui ne fonctionne plus (ou s'auto-détruit) et dont la garantie est échue : les raisons sont nombreuses pour changer sans cesse son matériel.

Cela vous est certainement déjà arrivé plus d’une fois : un appareil qui tombe en panne sans raison, juste après le délai de garantie. Dans ces cas-là, on ne peut s’empêcher de pester contre le fabricant. Un mouvement de mauvaise humeur qui peut se transformer en grosse colère si l’appareil en question est impossible à réparer, faute de pouvoir l’ouvrir ou parce qu’il n’y a pas de pièces de rechange !

L'obsolescence programmée et ses conséquences inquiétantes

Lave-linges, ordinateurs, téléviseurs, smartphones... combien de fois ces appareils nous ont-ils lâchés juste après leur date d’expiration de garantie. Et très souvent tout est fait pour que la réparation soit impossible. Du coup, on change presque d’appareils comme de chemise. On appelle cela l'obsolescence induite ou programmée. Un terme qui désigne une stratégie industrielle nous poussant à consommer toujours plus et toujours plus vite en rendant les objets obsolètes par la mode ou la technologie.

Pour tenter d'endiguer cette surconsommation provoquée, certains politiques helvétiques, à l’image d’Adèle Thorens Goumaz, co-présidente Les Verts suisses, demandent des mesures concrètes.

Le cas des appareils numériques

Réservé à une élite, le téléphone portable est devenu un objet de consommation de masse. Aujourd'hui, en Suisse, on en compte plus de 10 millions en fonction pour 8 millions d'habitants. Soit près d'un portable et demi par habitant, bébé compris... En moyenne, on en change tous les 18 mois. Un délai qui risque bien de se raccourcir.

Nouveaux modèles sortant à un rythme effréné, changement de connectique et démultiplication des fonctionnalités ne sont pas les seules armes pour inciter au remplacement d'un appareil. Car lorsque ce dernier s’abîme, la réparation est volontairement rendue difficile. Rares sont les smartphones, baladeurs numériques et autres tablettes tactiles qui s'ouvrent sans un outillage spécial.

Par ailleurs, les conséquences environnemental et social de cette surconsommation sont inquiétantes: l’extraction des métaux nécessaires à nos appareils se fait dans des conditions déplorables; les cadences imposées aux ouvriers qui les fabriquent sont infernales. En Suisse, qui est pourtant le pays champion en matière de recyclage notamment en raison de l’existence d’une taxe anticipée de recyclage (TAR), 20 % des produits électroniques finissent tout de même par des voies détournées dans l’océan des déchets électroniques.

Le bon sens et les nouvelles technologies contre la surconsommation

La surconsommation à laquelle nous poussent le marketing et les stratagèmes conduit à l'épuisement des ressources telles que le lithium, qui compose nos batteries de portables ou d'ordinateur. Sa demande est en train d'exploser. Selon certains spécialistes, au vu des réserves actuellement connues, il en resterait pour un peu plus de dix ans. C'est dire l'urgence à allonger la durée de vie de nos objets pour économiser nos ressources. C'est là que le bon sens et les nouvelles technologies pourraient nous être d'un grand secours: exemples d’une cordonnerie qui bannit la notion d’obsolescence, et d’une imprimante 3D qui permet de re-modeliser un objet cassé.