Aujourd'hui, nous nous déplaçons de plus en plus vite, de plus en plus loin et de plus en plus nombreux. Cela contribue à accroître la demande mondiale de transport et cette tendance va se poursuivre. Le dessous des cartes cherche à mieux comprendre les facteurs de cette augmentation, liée aux mobilités individuelles mais aussi au commerce de marchandises.
Recherche
30 septembre 2019
29 septembre 2019
Le dessous des cartes du transport maritime

Le transport maritime est un marché gigantesque et un pilier indispensable au fonctionnement de l’économie mondiale puisqu’environ 80 % du commerce mondial en volume est assuré par le transport maritime, ce qui signifie qu’une grande partie de ce que nous consommons a transité par la mer. Ainsi, en 2013, 9 milliards et demi de tonnes de marchandises ont été transportées par navire. Mais comment expliquer cette domination de la voie maritime sur le transport de marchandises alors qu’il ne s’agit pas du mode de transport le plus rapide ?
Catégorie :
DOCUMENTAIRE
,
GEOGRAPHIE
,
HISTOIRE
,
ROUTE ET TRANSPORT
28 septembre 2019
FLASH - Misons sur les Low-Tech


Sobriété, frugalité, durabilité… bienvenus dans l’âge des « basses technologies » ou Low Tech ! Véritable courant qui prône l’innovation frugale, la Low Tech se définit par des techniques qui se veulent simples, accessibles et durables et qui sont développées à échelle locale pour répondre à des problématiques vitales, économiques ou environnementales. Objectif : avoir le moins possible d’impact sur l’environnement.
Le low-tech ou basse technologie est un ensemble de techniques simples, pratiques, économiques et populaires. Elles peuvent faire appel au recyclage de machines récemment tombées en désuétude. Ce sont des solutions techniques qui cherchent à être simples, bien pensées, bien dimensionnées et réparables.
Appliqué à l’IT, le courant se traduit par des démarches d’écoconception, de ré-émploi matériel ou encore de de sobriété logicielle. « En technicolor ou en noir et blanc, en morse ou en JSON, peu importe la techno tant que nous sommes capables de stocker et diffuser des informations vitales pour la survie de notre espèce. Exit le superflu, le gras informationnel et numérique, les fake news, etc. », revendique Frédéric Bordage, fondateur de GreenIT.fr sur IT for Business.
Les innovations low tech : Rien ne se jette, tout se transforme !
Sources : Agoravox, Le Monde, IT, Green IT, RFI
Catégorie :
CONSOMMATION
,
FLASH INFO
,
NATURE ET CLIMAT
,
TECHNOLOGIE
24 septembre 2019
FLASH - Quand les conflits sociaux se radicalisent et ça pète !


Pour obtenir quelque chose, il faut toujours employer la manière forte et les gros moyens ! Bloquer, casser et tout faire péter !!! Il n'y a que ça qui fonctionne de nos jours !
Si votre patron décide un plan social, licencier ou de fermer le site sans vouloir négocier, il y a rien de plus simple de se mettre en grève direct et de débarquer à plusieurs dans son bureau de direction et d'avoir envie de saccager les locaux de l'entreprise pour se faire entendre qui est un bon moyen de lui mettre la pression et de le faire flipper pour qu'il recule. Octobre risque d'être rouge pour les patrons voyous !
Le fait que les salariés en colère séquestrent le personnel de la direction ou patron de l'entreprise s'appelle : le "Boss-Snapping" (terme anglo-saxon selon Challenges)
Message cadeau pour les patrons voyous qui n'hésitent plus à fermer les sites et licencier en masse :
ALLEZ TOUS VOUS FAIRE ENCULER !!!
Catégorie :
EMPLOI ET SOCIAL
,
FLASH INFO
,
HISTOIRE
,
REVOLUTION ET RESISTANCE
21 septembre 2019
TGV, la réussite française
Entré en service en septembre 1981, le TGV fait la fierté de la France. Il a transporté plus de deux milliards de passagers. Des spécialistes livrent leur expertise sur ce train qui a failli ne jamais exister. L'occasion de revenir sur la conception du prototype, mais aussi sur ses secrets de fabrication. Zoom sur les chantiers hors norme permettant la construction de lignes à grande vitesse capables de résister à des séismes ainsi que sur les techniques modernes assurant la sécurité des voyageurs.
VIDEO 1 - VIDEO 2
16 septembre 2019
Plastique, la grande invasion
A terre et en mer, ce plastique est partout : il tue les animaux marins, passe dans la chaîne alimentaire, et finit dans nos assiettes sous forme de microparticules ! Face à cette invasion insidieuse, chacun s’emploie, tout autour de la Méditerranée, à trouver des solutions.
Un rapport de WWF tire la sonnette d'alarme concernant les 100 millions de tonnes de plastiques qui se retrouvent chaque année dans la nature.
La pollution plastique gagne encore et toujours du terrain. 100 millions de tonnes sont déversées chaque année dans la nature, avec des conséquences dramatiques pour la planète. Le plastique est partout, comme le constatent ces clients d'un supermarché. "On prend ce qu'il y a à portée de main. S'il n'y en avait pas, on n'en prendrait pas", assure l'un d'entre eux. Car ce plastique finit souvent dans les océans. Selon un rapport de WWF, 240 espèces de poissons et crustacés ingèrent du plastique, avant de se retrouver dans notre assiette.
Des alternatives existent
D'ici 2030 la production mondiale pourrait augmenter de 40%, si rien n'est fait. Pourtant, il y a des alternatives. "Il existe par exemple les bioplastiques. On peut les retrouver lorsqu'on fait nos courses, ce sont ces sacs à la texture particulière. Ils sont fabriqués avec de la matière végétale. Des composants naturels, renouvelables, comme du maïs ou de l'amidon de pomme de terre", explique en plateau le journaliste Anthony Joly.
"C'est intéressant, mais attention, bioplastique ne veut pas forcément dire biodégradable", prévient-il. D'autant que "c'est une goutte d'eau au milieu de la production de plastique classique. Seulement 0,75% du marché. Mais le secteur progresse", explique-t-il.
Un rapport de WWF tire la sonnette d'alarme concernant les 100 millions de tonnes de plastiques qui se retrouvent chaque année dans la nature.
La pollution plastique gagne encore et toujours du terrain. 100 millions de tonnes sont déversées chaque année dans la nature, avec des conséquences dramatiques pour la planète. Le plastique est partout, comme le constatent ces clients d'un supermarché. "On prend ce qu'il y a à portée de main. S'il n'y en avait pas, on n'en prendrait pas", assure l'un d'entre eux. Car ce plastique finit souvent dans les océans. Selon un rapport de WWF, 240 espèces de poissons et crustacés ingèrent du plastique, avant de se retrouver dans notre assiette.
Des alternatives existent
D'ici 2030 la production mondiale pourrait augmenter de 40%, si rien n'est fait. Pourtant, il y a des alternatives. "Il existe par exemple les bioplastiques. On peut les retrouver lorsqu'on fait nos courses, ce sont ces sacs à la texture particulière. Ils sont fabriqués avec de la matière végétale. Des composants naturels, renouvelables, comme du maïs ou de l'amidon de pomme de terre", explique en plateau le journaliste Anthony Joly.
"C'est intéressant, mais attention, bioplastique ne veut pas forcément dire biodégradable", prévient-il. D'autant que "c'est une goutte d'eau au milieu de la production de plastique classique. Seulement 0,75% du marché. Mais le secteur progresse", explique-t-il.
Catégorie :
DOCUMENTAIRE
,
ENERGIE ET MATIERES PREMIERES
,
FLASH INFO
,
NATURE ET CLIMAT
,
SANTE ET VIE
15 septembre 2019
DOCU - Et si on en finissait avec le plastique une fois pour toute ?
Triste réalité d'une époque formidable 🗯️😔 pic.twitter.com/co75g9ybU8— Hutin Corentin 🌟🌟 (@HutinCorentin) 3 avril 2019
Le plastique, une matière polluante voire très polluante et non-biodégradable qui envahit les océans faisant de gros dégâts dans le monde marin avec à la clef, la crise mondiale de déchets. Les objets en plastique jetables, à priori les plus faciles à remplacer, sont partout dans notre cuisine, notre salle de bain, notre vie quotidienne. Le plastique présent presque partout. De nombreux consommateurs ont déjà renoncé aux bouteilles d'eau en plastique, par exemple, mais peut-on vraiment s’en passer ?
Catégorie :
DOCUMENTAIRE
,
ENERGIE ET MATIERES PREMIERES
,
NATURE ET CLIMAT
,
SANTE ET VIE
14 septembre 2019
Légion Etrangère, un recrutement inhumain !
Chaque année, 10 000 jeunes venus du monde entier se présentent au Centre de sélection et d'incorporation de la Légion étrangère d'Aubagne. Seulement 10% réussiront les tests d'entrée. L'américain Lim, le Malgache Vaifana, les Français Liénart et Revel espèrent faire partie de cette troupe d'élite. Au même moment, à quelques kilomètres de Sper Kunday, en Afghanistan, 250 légionnaires tiennent un poste de combat avancé entourés par des insurgés. Le harcèlement est quotidien...
13 septembre 2019
Qui fait la loi en prison ?
Prisons surpeuplées, violences, trafics en tout genre : les établissements pénitentiaires français sont devenus de véritables passoires. Chaque jour, des dizaines de paquets atterrissent dans les cours ou transitent par les parloirs, des paquets qui contiennent de la drogue, des téléphones portables ou, tout simplement, de la nourriture. Face à cette économie parallèle et à ces violences, les surveillants sont dépassés. Crachats, insultes, menaces et humiliations : nous avons suivi le quotidien éprouvant de ces équipes qui tentent de maintenir l'ordre au sein des prisons.
10 septembre 2019
Le mur de Berlin, une histoire allemande
1989-2019 : trente ans après la chute du mur de Berlin, que reste-t-il derrière de cette politique de la honte ?
La chute du Mur de Berlin le 9 novembre 1989 marque la fin du XXe siècle. Pendant trois décennies, le Mur a été l’emblème douloureux d’une ville mutilée, d’un pays déchiré, d’une Europe fracturée, d’un monde divisé. Un mur à Berlin, avec des images d’archives exceptionnelles et en couleur, avec des témoignages d’une bouleversante humanité, mêle, de la chute du nazisme à la chute du communisme, les histoires individuelles à la grande Histoire.
Quand on arrivait de l'autre côté du rideau de fer, on se retrouvait dans un autre monde. Très triste il est vrai, mais calme et vivable, Maintenant il n'y a qu'un seul monde de fou. M'enfin, malgré tout, comme disait Coluche, le communisme, c'est l'exploitation de l'homme par l'homme, et le capitalisme, c'est le contraire.
VIDEO 1 - VIDEO 2 - VIDEO 3 - VIDEO 4 - VIDEO 5 - VIDEO 6
La chute du Mur de Berlin le 9 novembre 1989 marque la fin du XXe siècle. Pendant trois décennies, le Mur a été l’emblème douloureux d’une ville mutilée, d’un pays déchiré, d’une Europe fracturée, d’un monde divisé. Un mur à Berlin, avec des images d’archives exceptionnelles et en couleur, avec des témoignages d’une bouleversante humanité, mêle, de la chute du nazisme à la chute du communisme, les histoires individuelles à la grande Histoire.
Quand on arrivait de l'autre côté du rideau de fer, on se retrouvait dans un autre monde. Très triste il est vrai, mais calme et vivable, Maintenant il n'y a qu'un seul monde de fou. M'enfin, malgré tout, comme disait Coluche, le communisme, c'est l'exploitation de l'homme par l'homme, et le capitalisme, c'est le contraire.
09 septembre 2019
AVERTISSEMENT - Risque d'attentats majeurs selon les Nations Unies !

Les Nations Unies ont averti qu'une récente pause dans la violence terroriste internationale pourrait bientôt prendre fin, avec une nouvelle vague d'attaques possible avant la fin de l'année voire au-delà.

Les auteurs s'inquiètent de près de 30 000 étrangers qui se sont rendus dans le califat pour se battre et qui sont peut-être encore en vie.

Le rapport est basé sur des informations fournies par les agences de renseignement des États membres des Nations Unies et donne un aperçu de la réflexion collective des services de sécurité du monde entier.
Il note que, bien que le califat géographique de l’Etat islamique a cessé d'exister, les États membres s'accordent pour dire que bon nombre des facteurs sous-jacents à l'origine de [l'État islamique] existent toujours, ce qui suggère que la menace émanant d'Al-Qaida ou de groupes similaires ne risque pas de diminuer davantage.
Même s'il y a eu moins d'attaques réussies depuis 2015 et 2016, lorsque les extrémistes ont tué des centaines de personnes en France, en Belgique et en Allemagne, la menace pour l'Europe reste élevée.
"La radicalisation en prison des détenus frappés par la pauvreté, la marginalisation, la frustration, le manque d'estime de soi et la violence est une préoccupation majeure. Un autre défi est la libération imminente de la première vague de rapatriés emprisonnés après le retour du califat de l'État islamique, qui avait été établi sur une bande de terres en Irak et en Syrie en 2014."
"Les programmes de déradicalisation ne se sont pas révélés pleinement efficaces…. Les combattants les plus endurcis au combat qui purgent des peines plus longues ne sont pas encore sur le point de sortir de prison. Ils restent dangereux et continuent de poser un défi à la fois à l'intérieur et à l'extérieur du système pénal", note le rapport.
Les États européens estiment que près de 6 000 de leurs citoyens se sont rendus en Irak et en Syrie pour rejoindre Isis ou d'autres groupes extrémistes. Environ un tiers ont été tués, un autre tiers est toujours détenu dans la région ou a voyagé ailleurs.
"Deux mille ou plus pourraient être rentrés en Europe", indique le rapport.
Le défi posé par les personnes à la charge des combattants terroristes étrangers vivant dans des camps de déplacés surpeuplés en Syrie, où des milices soutenues par les États-Unis détiennent des milliers de militants et des membres de leur famille est également important.
Les membres de l'Etat islamique ont amené un grand nombre d'enfants dans des territoires gérés par le groupe ou ayant mis au monde des bébés maintenant orphelins, démunis ou même apatrides et dont l'avenir est incertain.
Jusqu'à présent, les pays occidentaux ont refusé de reprendre les citoyens qui sont allés en Syrie pour rejoindre l'Etat islamique - les considérant comme un risque pour la sécurité s'ils rentrent chez eux, mais sachant qu'ils risquent de ne pas pouvoir les poursuivre.
Selon le rapport, "l'Etat islamique dispose de 50 à 300 millions de dollars de recettes provenant du califat et utilise la propagande pour maintenir la réputation du groupe en tant que première marque terroriste mondiale" - le "califat virtuel".
"Lorsqu'il aura le temps et l'espace nécessaires pour réinvestir dans une capacité opérationnelle externe, l'Etat islamique dirigera et facilitera les attaques internationales en plus des attaques inspirées par l'Etat islamique qui continuent de se produire dans de nombreux endroits dans le monde…. Par conséquent, l'abattement actuel de telles attaques pourrait ne pas durer très longtemps, voire même jusqu'à la fin de 2019 voire au-delà."
Le rapport indique que les dirigeants d'Isis n'avaient pas une connaissance approfondie des attaques sanglantes perpétrées contre des églises et des hôtels au Sri Lanka.
"Il s’agissait d’une attaque menée localement et inspirée par l’idéologie de l'Etat islamique. Les attentats avaient pour objectif de renforcer l'image globale de l'Etat islamique après sa défaite militaire en Irak et en République arabe syrienne."
Le rapport note "qu'Al-Qaida reste résilient, mais souligne que la santé de son dirigeant âgé de 68 ans, Ayman al-Zawahiri, est mauvaise."
Aux Etats-Unis, des responsables américains ont confirmé cette semaine que Hamza ben Laden, fils d'Oussama Ben Laden, fondateur de l'organisation, avait été tué au cours des deux dernières années. Hamza, 30 ans, était en train de devenir un dirigeant possible d'Al-Qaida.
Une grande partie du rapport est consacrée à l’Afrique de l’Ouest, qui a connu une forte augmentation de la violence motivée par des militants islamistes.
Les services de renseignement semblent divisés sur le point de savoir si le nouvel affilié Isis en Afrique centrale, basé à l'est de la République démocratique du Congo, constituait une menace réelle ou entretenait des liens étroits avec le groupe principal.
Certains États d'Afrique centrale ont déclaré craindre que le groupe évolue, attire des combattants terroristes étrangers rapatriés et relocalisés et établisse des liens avec d'autres affiliés d'Isis opérant en Afrique. Mais d'autres services ont déclaré que les revendications étaient "opportunistes".
Article traduit sur Guardian
Catégorie :
ATTENTATS
,
ATTENTION
,
FLASH INFO
,
GEOPOLITIQUE ET GUERRE
06 septembre 2019
Les enragés de la route - Quand les automobilistes pètent les plombs !


Des morts violentes pour des motifs futiles, des insultes au volant qui tournent au drame… Les Français seraient-ils de plus en plus agressifs ? Y aurait-il de plus en plus de "violence gratuite" ? Voyage sur la route dans un monde de brutes...
Au volant d’une voiture, qui n’a jamais lancé une injure un peu salée ? Le problème, c’est quand la dispute finit en course-poursuite, en bagarre, voire pire… Les Anglo-Saxons appellent ça la "road-rage" et, on s’en doute, c’est un syndrome qui concerne à 96% des hommes. France 2 a essayé de suivre ces enragés de la route qui roulent parfois armés de battes de base-ball, bâtons,... mais aussi, des armes à feu tel que les fusils de chasse. Faudrait-il rouler avec un flingue dans la boite à gants et s'en servir en cas d'attaque ?
Le document commence sur le parking d'un centre commercial, dans la banlieue de Tours. Au milieu des voitures, un autel est improvisé à la mémoire d'Ali, tué... pour une place de parking. Ce père de famille de 43 ans s'est effondré ici en septembre 2018, sous les yeux de sa femme et de ses trois enfants, roué de coups par deux frères qui convoitaient la même place.
Autre accident dramatique, en région parisienne : en octobre 2014, un motard est mort écrasé par un automobiliste en colère, qui l'a rattrapé et percuté pour un rétroviseur cassé...
Johann, lui, est vivant, mais cet étudiant a vécu un cauchemar à son retour de vacances, le 27 août 2017. A la sortie de l'aéroport, sur le périphérique nantais, il est pris en chasse par un conducteur rendu furieux par un simple coup de frein, qui appelle son frère en renfort avec ses copains armés. Après une course-poursuite sur 30 kilomètres, ses poursuivants en BMW envoient sa voiture au fossé. Ses trois passagers prennent la fuite, mais le conducteur est passé à tabac à coups de batte de base-ball mais ils auraient pu l'achever.
Un coup de frein un peu brusque qui dégénère en échange d'insultes, voire en empoignade... Autrefois, on s'en tenait à une bordée d'injures. Mais aujourd'hui, le spectacle d'automobilistes qui en viennent aux mains est devenu tristement banal, et, de plus en plus fréquent selon les policiers et les gendarmes, la violence routière ne cesse d'augmenter. L'été dernier, un fait divers a frappé les esprits : à la suite d'un accrochage sur l'autoroute, les passagers d'une voiture agressent ceux de l'autre véhicule et frappent à mort le conducteur. Comment les automobilistes, parfois de bons pères de famille, en viennent-ils à "péter les plombs" au volant ? Enquête sur la montée des incivilités au volant.
Catégorie :
DOCUMENTAIRE
,
ROUTE ET TRANSPORT
,
VIOLENCES URBAINES
05 septembre 2019
CARTON ROUGE - Quand les entreprises de transport font bosser les chauffeurs en flux tendu !
Stéphane, dit Popeye, est chauffeur poids-lourd depuis 15 ans, mais ce métier : il ne le supporte plus car le secteur est rongé par la concurrence des pays de l'Est ! Il vient de passer un week-end avec ses deux enfants, mais comme tous les lundis matin, il doit les quitter pour une semaine sur la route et déjà il est anxieux. Stéphane récupère son camion à 100 mètres de chez lui. Il doit charger à Rouen dans 4 heures 30 et son temps est compté. Pourtant son patron lui interdit de prendre l'autoroute, cela coûterait trop cher à l'entreprise. En traversant de petits villages, Stéphane perd du temps, alors pas de pause-déjeuner. Bien loin de ses rêves de jeunesse et de trajet au long cours.
Une course à la rentabilité et rendement maximal impliquant un grand nombre de chauffeurs étrangers tel que les Polonais (PL) et Roumains (RO) mais aussi des conducteurs VL qui pullulent sur les routes françaises en défiant la loi, qui chargent à bloc leurs fourgons et camionnettes au détriment de la sécurité et roulent sans limites vu que les véhicules font partie de la catégorie B donc non soumis à la RSE et pas besoin de passer le permis poids-lourd. De plus, les conducteurs VL travaillent sans relâche à des cadences infernales et sont payés au lance-pierres et même constat chez les chauffeurs poids-lourd dont certains n'hésitent pas à trafiquer leurs camions pour aller + vite et rouler + longtemps sous la pression permanente des patrons qui veulent un max de fric !

Catégorie :
COUP DE GUEULE
,
DOCUMENTAIRE
,
EMPLOI ET SOCIAL
,
ROUTE ET TRANSPORT
04 septembre 2019
La paix mondiale est menacée et la 3e Guerre mondiale pourrait littéralement commencer à tout moment !
Après l'annonce vendredi de la saisie de deux pétroliers britanniques par l'Iran, le président Trump a déclaré à la presse que l'Iran avait de gros problèmes…
Le président Donald Trump a déclaré vendredi que la République islamique d'Iran s'était mise en danger en saisissant deux pétroliers britanniques dans le golfe Persique.Cela ne signifie pas que les frappes aériennes sont imminentes, mais cela signifie que nous sommes beaucoup plus proches du conflit militaire que par le passé.
"L'Iran montre ses vraies couleurs", a-t-il déclaré aux journalistes sur la pelouse sud de la Maison-Blanche. Il est parti pour un week-end dans le New Jersey.
"L'Iran a de gros problèmes."
Personnellement, je n'ai aucune idée de ce que pense l'Iran. Lorsque les Iraniens ont saisi vendredi un pétrolier britannique appelé "Stena Impero", cela a fait les gros titres dans le monde entier...
La Stena Impero, pavillon britannique, qui compte 23 membres d'équipage à son bord, "a été approchée par de petites embarcations non identifiées et un hélicoptère lors du transit du détroit d'Hormuz alors que le navire se trouvait dans les eaux internationales", Stena Bulk, la compagnie maritime propriétaire du navire. navire, a déclaré dans un communiqué. "Nous ne sommes actuellement pas en mesure de contacter le navire qui se dirige maintenant vers le nord en direction de l'Iran".Bien entendu, il est également possible que les Iraniens soient mis en place. Selon les médias iraniens, le Stena Impero "avait éteint son localisateur GPS" et " avait essayé d'entrer dans le détroit d'Ormuz dans une zone où la plupart des navires sortaient" .
Les forces des gardes de la révolution iraniens, dans un communiqué publié sur leur site internet, ont déclaré que le navire avait été saisi pour "non-respect des lois et réglementations maritimes internationales" et conduit dans un port iranien non identifié, selon l'agence Associated Press. Les sites Web qui suivaient la trajectoire du navire montraient qu'il tournait brusquement dans la direction de l'île iranienne de Qeshm, au lieu de sa destination prévue en Arabie saoudite.
Si ces affirmations sont vraies, cela donne certainement une tournure bien différente à l’histoire.
Presque une heure plus tard, les Iraniens ont brièvement saisi un second pétrolier, mais après avoir averti les Iraniens de l'avoir laissé faire …
Environ une heure plus tard, un pétrolier battant pavillon libérien exploité par une compagnie britannique a également été saisi par le Corps des gardes de la révolution islamique iranien (IRGC) et a été aperçu par des services de repérage maritime effectuant un virage vers l'Iran. L’agence de presse semi-officielle iranienne Fars a par la suite affirmé que le deuxième navire, le Mesdar, avait été averti de se conformer à la réglementation environnementale avant d’être autorisé à poursuivre sa route.Inutile de dire que le gouvernement britannique est profondément préoccupé par ces développements et que les autorités iraniennes sont mises en garde contre de «graves conséquences» si le Stena Impero n'est pas immédiatement libéré…
Le ministre britannique des Affaires étrangères, Jeremy Hunt, a averti l'Iran de "graves conséquences" si son armée ne rendait pas le contrôle du pétrolier battant pavillon britannique Stena Impero, selon Sky News . Il a déclaré que l'action britannique serait "robuste", mais a également souligné "à ce stade précoce, nous ne cherchons pas d'options militaires"Bien sûr, ce n’est que le dernier d’une longue série d’incidents qui nous ont rapprochés de la guerre. J'ai couvert les développements auxquels nous avons assisté mercredi et jeudi dans cet article , et voici une chronologie des événements que le Daily Mail a rassemblés…
Hunt a déclaré qu'il cherchait à parler de toute urgence au ministre iranien des Affaires étrangères, actuellement inaccessible puisqu'il est dans un avion au retour d'une réunion de l'ONU à New York, et espère que la crise sera résolue de manière diplomatique.
12 mai: Quatre pétroliers commerciaux attaquent au large des Émirats arabes unis. Washington accuse Téhéran, qui nie toute implication.Avant de terminer cet article, je voudrais faire quelques observations sur l’Iran.
13 juin: Un pétrolier japonais et norvégien est touché par de mystérieuses explosions alors qu'il traversait le détroit d'Ormuz. Encore une fois, l’Iran nie toute implication.
14 juin: l'armée américaine publie une vidéo "prouvant" l'implication de l'Iran dans les attentats précédents.
20 juin: L'Iran abaisse un drone de surveillance américain de 130 millions de dollars au dessus du détroit d'Ormuz
4 juillet: Les Royal Marines Commandos arrêtent le pétrolier iranien Grace 1 à Gibraltar accusé d'avoir violé les sanctions syriennes imposées par l'UE
11 juillet: l'Iran tente d'interférer avec un pétrolier immatriculé au Royaume-Uni mais est averti par la Royal Navy.
14 juillet: l'Iran s'empare du "Riah" battant pavillon du Panama.
18 juillet: le USS Boxer abat un drone iranien au-dessus du détroit d'Hormuz qui, selon lui, mettait en danger le navire.
19 juillet: l'Iran s'empare de "Stena Impero" battant pavillon britannique.
19 juillet: l'Iran s'empare d'un deuxième navire de liaison britannique, le Mesdar.
Premièrement, les Iraniens ne craignent manifestement pas une guerre avec les puissances occidentales, car sinon ils n'oseraient pas s'emparer de pétroliers.
Qu'est-ce qui rend les Iraniens si confiants? Pourrait-il être possible qu'ils aient des armes que nous ignorons ?
Deuxièmement, les Iraniens peuvent avoir le sentiment d'avoir été poussés si loin dans un coin qu'ils n'ont d'autre choix que de reculer.
Laissez-moi vous donner un exemple de ce dont je parle. Deux cargos iraniens sont arrivés au Brésil plus tôt cette année, mais ils sont maintenant pris au piège car les Brésiliens ne leur vendront pas assez de carburant pour rentrer chez eux …
Reuters a expliqué vendredi que les cargos Bavand et Termeh sont arrivés au Brésil il y a quelques mois pour livrer une cargaison d'engrais pétrochimique et ramasser des cargaisons de maïs. La Bavand a été chargée de 50 000 tonnes de maïs et la Termeh devrait en absorber 66 000 autres.La politique américaine de pression maximale vis-à-vis de l'Iran avait pour but de les amener à se replier, mais cela pourrait plutôt les rendre tellement frustrés qu'ils se déchaîneraient dans la colère et déclencheraient l'étincelle à l'origine de la Seconde Guerre mondiale.
Le transport de vivres en Iran est légal sous les sanctions américaines et l'Iran achète une grande quantité de maïs au Brésil, mais malheureusement pour les capitaines iraniens, la filiale de Petrobras qui vend du carburant maritime dans les ports brésiliens a invoqué les sanctions américaines et refusé de ravitailler les navires. Le gouvernement iranien pourrait avoir besoin d'envoyer un pétrolier chargé de carburant jusqu'au Brésil pour récupérer les cargos et leurs cargaisons de maïs.
Et l’armée américaine se prépare depuis longtemps à une guerre avec l’Iran. Le mois dernier, les troupes américaines ont commencé à arriver à la base aérienne Prince Sultan en Arabie saoudite. Des avions de combat américains devraient arriver en août …
En juin, l'armée américaine a commencé à transporter du matériel et des centaines de soldats dans une base militaire en Arabie Saoudite désertée par les États-Unis il y a plus de 15 ans, selon deux responsables américains au courant du déploiement.Dès que les missiles commenceront à voler, le prix du pétrole ira dans la stratosphère et le système financier mondial sera plongé dans le chaos.
Au cours des prochaines semaines, le déploiement dans la base aérienne de Prince Sultan, destiné à contrer la menace iranienne, inclura des avions de combat et des systèmes de défense antimissile longue portée Patriot, ont indiqué des responsables. Les Patriots sont déjà arrivés à la base et devraient être opérationnels à la mi-juillet, tandis que les avions devraient arriver en août.
Et lorsque des attaques terroristes commenceront sur le sol occidental, les gens voudront désespérément que la violence cesse, mais il sera alors trop tard.
Il semble que nous sommes sur le point d’obtenir une guerre dont nous n’avons pas besoin et que nous ne voulons pas, et cela intervient à un moment où tant d’autres éléments de la tempête parfaite se réunissent.
Malheureusement, je ne vois pas beaucoup d’urgence chez le peuple américain d’essayer d’empêcher cette guerre de se dérouler. Je pense que beaucoup de gens ne croient tout simplement pas que cela se produira réellement, et beaucoup d’autres semblent présumer que nous irons à l’abri des Iraniens sans causer beaucoup de dégâts. Bien sûr, une grande partie de la population est tellement accro au divertissement qu’elle n’a absolument aucune idée de ce qui se passe dans le reste du monde.
Oui, quelques voix se sont prononcées contre une guerre avec l'Iran, et c'est une bonne chose.
Mais pour la plupart, nous somnambulons vers la 3e guerre mondiale et, une fois que cela aura commencé, il ne sera plus possible de revenir en arrière.
Article traduit sur TEC
03 septembre 2019
L'insurrection qui vient
Grandes grèves de 1995, révolte étudiante de 2006 contre le CPE, "Bonnets rouges" en 2013 : pour ce document, des acteurs de ces mouvements racontent le moment crucial où le pouvoir a cédé face à la pression populaire. Ces dates historiques qui ont secoué la France.
Radars vandalisés, préfecture incendiée, centres des impôts murés, insultes ou menaces de mort reçus par des parlementaires : la haine contre l’Etat et ses représentants n’a jamais atteint un tel niveau en France. Comment l’Etat fait-il face à la colère qui gronde ? Jusqu’où un ministre ou un chef d’Etat peut-il rester "droit dans ses bottes" ?
Radars vandalisés, préfecture incendiée, centres des impôts murés, insultes ou menaces de mort reçus par des parlementaires : la haine contre l’Etat et ses représentants n’a jamais atteint un tel niveau en France. Comment l’Etat fait-il face à la colère qui gronde ? Jusqu’où un ministre ou un chef d’Etat peut-il rester "droit dans ses bottes" ?
Catégorie :
DOCUMENTAIRE
,
EMPLOI ET SOCIAL
,
HISTOIRE
,
POLITIQUE
,
VIOLENCES URBAINES
01 septembre 2019
AVERTISSEMENT - Risque d'insurrection générale en France !

En France, La Coordination Nationale du Renseignement et de la Lutte contre le Terrorisme, (CNRLT) a discrètement publié lundi la première mise à jour de son document publique de stratégie quinquennale. Le rapport, mis en ligne sur un site web ministériel, n’était accompagné d’aucun communiqué de presse présidentiel. Il affirme que le rôle des agences antiterroristes françaises est de lutter contre les mouvements subversifs et la menace de violence insurrectionnelle au sein du peuple français.
La CNRLT est une agence du Palais présidentiel de l’Élysée. Elle conseille le Président et elle rend compte directement au Premier ministre. Rédigé en collaboration directe avec le Premier ministre, le rapport intitulé : "La Stratégie nationale du renseignement" a été écrit en collaboration directe avec, et approuvé personnellement par, le Président, Emmanuel Macron.
Ce document de stratégie constitue la feuille de route du Renseignement, dit-on dans la préface. Une comparaison avec la première feuille de route quinquennale montre clairement les objectifs de l’actualisation. La version 2014 identifie ses cinq domaines d’opérations comme le terrorisme, l’espionnage et l’ingérence économique, la prolifération des armes de destruction massive, ainsi que les cyberattaques et le crime organisé.
Le rapport actuel établit une nouvelle catégorie : l’anticipation des crises et des risques de ruptures majeures. Sous le titre "Subversion violente", il est écrit: "La montée en puissance des mouvements et réseaux à caractère subversif constitue un facteur de crise d’autant plus préoccupant qu’ils visent directement à affaiblir voire à ruiner les fondements de notre démocratie et les institutions républicaines par la violence insurrectionnelle."
Le document explique que par mouvements subversifs, "il faut entendre non seulement des actions violentes contre les personnes ou contre les biens, mais aussi l’ensemble des revendications traditionnelles que ces mouvements s’emploient à infiltrer afin de les radicaliser."
Il s’agit d’une formule de criminalisation et de répression violente de toute expression d’opposition sociale au sein de la population. Dans ce cadre, les prétendues revendications traditionnelles, c’est-à-dire contre les licenciements, pour des salaires plus élevés, un meilleur niveau de vie, contre la guerre et pour l’égalité sociale, ne représentent pas les revendications légitimes de la population. Ils sont simplement «employés» par des forces subversives dont le but est la destruction de la démocratie. C’est l’argument d’un État policier fasciste.
"La radicalisation de ces modes d’action appelle à une vigilance accrue des services de Renseignement dans leur fonction d’anticipation et de défense de l’État pour prévenir les violences de toute nature et la déstabilisation de nos institutions," poursuit le rapport.
Sous le titre "Les crises de l’ordre public", le rapport décrit la réponse des agences de renseignement à la croissance de l’opposition sociale dans la classe ouvrière. "L’anticipation, l’analyse et le suivi des mouvements sociaux et crises de société par les services de Renseignement constituent une priorité à double titre", affirme-t-il. "La connaissance de la vie locale et le lien à entretenir avec ses acteurs (élus, relais associatifs, médias…) sont des enjeux importants pour les services de renseignement compétents."
Ces politiques, esquissées par une agence antiterroriste de premier plan en France, soulignent la vaste expansion des pouvoirs policiers durant les quinze dernières années. Mais cela souligne aussi le fait qu'en vidant les droits démocratiques de leur contenu au motif de la guerre contre le terrorisme on a toujours visé l’opposition sociale et politique de la classe ouvrière. En même temps l’État a mené les opérations néocoloniales de l’impérialisme français au Moyen-Orient et en Afrique.
En France, la construction d’un État policier s’est faite à la fois sous l’égide du parti Les Républicains et du Parti socialiste. Avec le soutien de l’ensemble de la classe politique, c’est de ce milieu qu'est issu le parti au pouvoir, la République en marche (LREM) de Macron. Avec le soutien du Front de gauche de Jean-Luc Mélenchon, le Président François Hollande (Parti socialiste) s’est emparé des attentats terroristes de 2015 afin de les utiliser comme prétexte pour déclarer un état d’urgence qui a duré près de deux ans.
Le rapport constitue une mise en garde contre les préparatifs très avancés d’un régime autoritaire en France et dans toute l’Europe. La source objective de ce processus universel est la croissance vertigineuse des inégalités sociales dans tous les pays et la concentration de la richesse entre les mains d’une petite élite financière et d’entreprises, qui est déterminée à s’enrichir encore plus en anéantissant les acquis de la classe ouvrière dans les luttes acharnées du XXe siècle.
La classe dirigeante se tourne vers des mesures policières étatiques et la promotion des forces fascistes et d’extrême droite pour réprimer l’opposition croissante de la classe ouvrière au capitalisme et le soutien croissant au socialisme.
En Allemagne, l’agence Étatique, la Verfassungschutz (protection de la constitution), a placé le Sozialistische Gleichheitspartei (SGP — Parti de l’égalité socialiste), la section allemande du Comité international de la Quatrième Internationale, sur une liste d’organisations «d’extrême gauche». Les organisations sur cette liste sont censées subir une surveillance. Afin de justifier l’ajout du SGP la Verfassungschutz cite son opposition au militarisme et au capitalisme, et son appel pour la construction d’un mouvement socialiste de masse dans la classe ouvrière. En même temps, l’élite politique promeut l’Alternative pour l’Allemagne ouvertement néonazie et couvre les réseaux terroristes d’extrême droite au sein de l’appareil d’État.
Aux États-Unis, le président Donald Trump, avec ses déclarations presque quotidiennes selon lesquelles l’Amérique ne sera jamais un pays socialo, parle et agit toujours plus ouvertement en tant que fasciste cherchant à construire un mouvement extra-parlementaire s'appuyant sur l’anticommunisme et de violentes attaques contre les immigrants.
En France même, l’Administration Macron a réagi aux protestations massives contre les inégalités sociales au cours des six derniers mois, non par des concessions, mais par l’escalade de la violence policière quitte à mettre le feu au poudres ! Cela s’est fait notamment par des arrestations massives, des tirs de flashball, des gaz lacrymogènes et le déploiement de l’armée.
Les préparatifs en vue de l’avènement d’un régime autoritaire en France ont été soulignés par les actions du gouvernement le 14 juillet, jour de la fête nationale.
L’Administration était terrifiée par la possibilité une éruption des protestations au moment où des milliers de soldats défilent à Paris pour les célébrations du 14 juillet, qui aura été un revers humiliant pour Macron. Les forces de sécurité ont interdit à tous ceux qui avaient une sympathie politique pour les gilets jaunes d’entrer dans de grandes zones de Paris autour de la zone de défilé sur l’avenue des Champs-Élysées.
Avant le défilé, la police a rassemblé des centaines de personnes identifiées comme des leaders potentiels de la protestation. Des gilets jaunes connus, dont Éric Drouet, Maxime Nicolle et Jérôme Rodrigues, ont été rassemblés et détenus jusqu’à la fin de la cérémonie. La police a ensuite transporté les détenus dans un camp du 18e arrondissement de Paris, près d’un poste de police entouré de barbelés dans une zone d’entrepôts abandonnés.
Néanmoins, une foule de gens ont hué et se sont moqués de Macron alors que son cortège de voitures descend les Champs-Élysées pendant le défilé du 14 juillet.
Le gouvernement français donne maintenant son feu vert à une nouvelle escalade de la violence policière. Cette semaine, le site Médiapart a révélé que le gouvernement Macron avait décerné le mois dernier à plus de 9000 policiers, un gilet jaune en reconnaissance de leur rôle dans la répression violente de ces manifestations.
Article traduit sur WSWS
Catégorie :
ATTENTION
,
DICTATURE
,
GEOPOLITIQUE ET GUERRE
,
POLITIQUE
,
REVOLUTION ET RESISTANCE
,
VIOLENCES URBAINES
Inscription à :
Articles
(
Atom
)