Série de documentaires sur les erreurs commises par les armées - Les erreurs de Généraux.
Le maréchal Montgomery, considéré comme l'un des cerveaux les plus brillants du camp allié pendant la Seconde Guerre mondiale, était un homme peu apprécié de ses pairs. Après le débarquement du 6 juin 1944, l'opération Market-Garden se solde par un bain de sang : les parachutistes qui sautent sur Arnhem tombent en effet sur le général allemand Model qui était au repos dans cette région avec ses divisions. Autre héros de la Seconde Guerre mondiale, le général américain MacArthur, malgré ses succès sur le front Pacifique, fut finalement démis de ses fonctions comme commandant en chef des armées américaines après sa rébellion contre le président Harry Truman au cours de la guerre de Corée.
De la chair à canon
En 1916, la bataille de la Somme donna lieu à l'un des plus sanglants désastres qu'ait connu une armée dans toute l'Histoire. Afin de relâcher la pression allemande sur Verdun, où leurs troupes subissaient une véritable hécatombe, les Français pressèrent sir Douglas Haig, le nouveau commandant des forces armées du Royaume-Uni, de déclencher au plus vite l'offensive de la Somme. Malheureusement pour lui, l'armée allemande l'attendait de pied ferme. Le 1er juillet 1916, cent-mille soldats britanniques et canadiens montent à l'assaut et tombent sous le feu nourri des canons allemands. Le bilan est terrible pour l'armée britannique : cinquante-sept mille pertes, dont dix-neuf mille morts en une matinée.
Des plans infaillibles
L'opération Fuller fait partie de ces opérations militaires si mal conçues qu'elles furent abandonnées avant même de livrer bataille. Ce plan, imaginé par la Royal Air Force et la Royal Navy pour mettre en échec les redoutables navires de guerre allemands Schamhorst et Gneisenau, était si secret que personne ou presque ne connaissait le code pour l'activer. Au moment où les Britanniques voulurent lancer l'opération, l'officier qui gardait les instructions à suivre dans son bureau était en vacances et il n'avait pas laissé les clés. En conséquence, le 12 février 1942, la RAF décida d'envoyer six vénérables et vulnérables Swordfish , bombardiers torpilleurs biplan , attaquer les navires allemands, une mission parfaitement suicidaire. Il y eut seulement cinq survivants sur les dix-huit membres d'équipage des Swordfish.
Tel est pris qui croyait prendre
Au début de la Seconde Guerre mondiale, les Britanniques étaient persuadés que Singapour était une forteresse imprenable de leur empire colonial et que l'armée japonaise était faible. Leur défaite, en 1941, n'en fut que plus cuisante. Dans leur hâte de fuir les troupes de l'empire du Soleil Levant, les soldats britanniques débarquèrent des femmes et des enfants pour prendre leur place à bord des bateaux d'évacuation. Douze ans plus tard, l'armée française connut la même déroute à Dien Bien Phu pendant la guerre d'Indochine, mais la leçon ne servit pas plus qu'aux Américains.
La politique par d'autres moyens
De la chair à canon
En 1916, la bataille de la Somme donna lieu à l'un des plus sanglants désastres qu'ait connu une armée dans toute l'Histoire. Afin de relâcher la pression allemande sur Verdun, où leurs troupes subissaient une véritable hécatombe, les Français pressèrent sir Douglas Haig, le nouveau commandant des forces armées du Royaume-Uni, de déclencher au plus vite l'offensive de la Somme. Malheureusement pour lui, l'armée allemande l'attendait de pied ferme. Le 1er juillet 1916, cent-mille soldats britanniques et canadiens montent à l'assaut et tombent sous le feu nourri des canons allemands. Le bilan est terrible pour l'armée britannique : cinquante-sept mille pertes, dont dix-neuf mille morts en une matinée.
Des plans infaillibles
L'opération Fuller fait partie de ces opérations militaires si mal conçues qu'elles furent abandonnées avant même de livrer bataille. Ce plan, imaginé par la Royal Air Force et la Royal Navy pour mettre en échec les redoutables navires de guerre allemands Schamhorst et Gneisenau, était si secret que personne ou presque ne connaissait le code pour l'activer. Au moment où les Britanniques voulurent lancer l'opération, l'officier qui gardait les instructions à suivre dans son bureau était en vacances et il n'avait pas laissé les clés. En conséquence, le 12 février 1942, la RAF décida d'envoyer six vénérables et vulnérables Swordfish , bombardiers torpilleurs biplan , attaquer les navires allemands, une mission parfaitement suicidaire. Il y eut seulement cinq survivants sur les dix-huit membres d'équipage des Swordfish.
Tel est pris qui croyait prendre
Au début de la Seconde Guerre mondiale, les Britanniques étaient persuadés que Singapour était une forteresse imprenable de leur empire colonial et que l'armée japonaise était faible. Leur défaite, en 1941, n'en fut que plus cuisante. Dans leur hâte de fuir les troupes de l'empire du Soleil Levant, les soldats britanniques débarquèrent des femmes et des enfants pour prendre leur place à bord des bateaux d'évacuation. Douze ans plus tard, l'armée française connut la même déroute à Dien Bien Phu pendant la guerre d'Indochine, mais la leçon ne servit pas plus qu'aux Américains.
La politique par d'autres moyens
Les impératifs politiques qui ont conduit à des défaites militaires, et tout d'abord sur la bataille de Hattin : le 4 juillet 1187, les armées de Saladin profitèrent des dissensions entre les chefs des croisés francs pour les chasser de la Terre Sainte. Autre époque, autre erreur, celle du dictateur italien Mussolini qui, en 1942, donne l'ordre d'envahir l'Egypte et subit une cuisante défaite face aux Britanniques : cent-cinquante-mille soldats italiens sont faits prisonniers. Le Duce avait surévalué la puissance de son armée, dotée d'un nombre insuffisant de tanks et de fusils, mais réputée pour la qualité de sa cantine.
Des chefs incompétents
En 1841, à Kaboul, les Afghans mettent en déroute les Britanniques, commandés par Elphinstone, vieux général désemparé qui démoralise ses troupes en leur donnant des ordres contradictoires. Il mourra en captivité, échappant ainsi à la cour martiale. Quant au Reichsmarschall Hermann Goering, il assure à Hitler en janvier 1943, au coeur de la bataille de Stalingrad, que sa Luftwaffe peut continuer à approvisionner par la voie des airs l'armée allemande assiégée. Sa vantardise aura des conséquences désastreuses pour l'Allemagne. La victoire des Soviétiques le 2 février, trois mois après celle des Britanniques à El Alamein, soulève un immense espoir dans les pays soumis à l'occupation nazie.
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