CARTON ROUGE POUR LES EMPLOYEURS SUPER-EXIGEANTS ! UNE BANDE D'ENCULERS QUI PAYENT AU LANCE-PIERRES !!
Voilà un message qui va certainement vous paraître fort intéressant, où on va parler non pas du chômage en général, qui engloberait aussi les glandeurs qui ne font aucun effort pour avoir du travail, mais ceux qui cherchent du travail, et qui n'y arrive pas, et surtout, des raisons qui font qu'ils n'y arrivent pas, malgré tous les efforts qu'ils fournissent... J'aimerais donc recueillir vos avis et théories en ce qui concerne le monde du travail et la difficulté d'y entrer...
Perso, je pense et j'en suis même persuadé que les patrons sont en grande partie responsables de la faillite économique de la France. Rien n'est fait de leur part pour favoriser l'embauche. Outre les critères sociaux beaucoup trop exigeants, demandant des CV parfait, qui ne doivent être ni trop léger, ni trop plein, ce qui est totalement absurde mais j'y reviendrais dans quelques instants, rien n'est fait de leur part. Par exemple, quand un chômeur se présente à l'accueil de l'entreprise pour demander à prendre rendez-vous en laissant un CV et une lettre, ou bien en demandant directement le DRH ou autre responsable de recrutement, très souvent on nous oblige à appeler un numéro de téléphone ou à envoyer par courrier, ce qui ne facilite pas la tâche, quand on sait que la plupart des patrons ne prennent pas la peine de lire un CV "mal présenté" ! De plus, les patrons qui refusent de lire les CV et lettres de motivation par mails (quand on sait que pour intégrer France 3 il faut avant tout envoyer un mail...)... Tant de choses qui ralentissent et au final conduisent à une véritable perte de temps, accompagnés de faux espoirs, tant de "procédures" complètement inutiles, alors qu'il serait plus simple de donner un rendez-vous direct avec le DRH ou autre responsable du recrutement. Le vrai problème des entreprises c'est l'inaccessibilité du patronat ! Du coup on perd un temps fou avec des tonnes d'institutions d'entreprises... Et si le chômeur parcourt tant bien que mal les institutions pour au final finir par rencontrer le DRH... pour essuyer un refus, ça ne peut que dégoûter le chômeur, qui au final est dégoûté de chercher, et ira se tourner vers les institutions nationales comme l'ANPE et les ASSEDIC ! Seulement, ces institutions sont tellements mal foutues qu'elles aussi se comportent comme des entreprises avec des tonnes de procédures complètement INUTILES et obsolètes, alors que, croyez moi, il est parfaitement possible de faire plus simple ! Rien qu'à voir pour l'ANPE, il faut téléphoner aux ASSEDIC pour avoir une semaine après un rendez-vous, puis aller à l'ANPE, même procédure... Rien que pour un job ! Des institutions qui font perdre du temps alors que coordonner les bases de données de l'ANPE et ASSEDIC, qui feraient en sorte que la personne inscrite aux ASSEDIC soit AUTOMATIQUEMENT inscrite à l'ANPE, que l'inscription soit possible sur place, et non au téléphone, quand ils peuvent répondre... Car on se demande à quoi bon payer ces fonctionnaires si ce n'est pour rien branler de leur journée, car incapable d'inscrire quelqu'un sur les listes de demandeurs d'emploi !!!
Autre raison déjà évoqué rapidement : la super-exigeance en terme de CV de la part des patrons qui il faut le dire ne sont JAMAIS contents !!! Par exemple, un patron va demander pour un poste de secrétaire un bac pro Secrétariat ! Demandez vous pourquoi il demanderait un tel diplôme, alors que le poste à pourvoir ne s'adresse pas à un bachelier en secrétariat, mais à une personne qui maîtrise tous les outils (informatique bureautique, capacité de gestions des documents, etc...) nécessaires pour être une excellente secrétaire. Admettons maintenant qu'une personne qui n'a plus d'emploi depuis un an mais possède une intelligence supérieure et s'est formée à ce métier tout seul, a appris tout seul à utiliser ces outils de bureautique et de gestion... (bref est aussi compétente qu'une personne en bac pro), se voit refuser le poste, faute qu'elle n'ait pas passé de diplôme alors qu'elle a les capacités à assumer ce poste ??? De même, les CV trop chargés : pourquoi un BAC+6 devrait se voir refuser un poste parce que le CV est trop chargé ??? Est-ce normal ??? D'abord, dans l'ordre du mérite, celui qui a fait plus d'étude devrait logiquement se voir récompenser son effort d'étudiant en premier !!! Mais ça n'est pas le cas !
De même que certains patrons arrivent à être exigeants sur la présentation du CV ! Un CV trop standard parfois n'est pas lu ! Un CV par mail ne vaut même pas la peine... Les patrons sont beaucoup TROP exigeants, et ça mène souvent à un découragement ou à une perte de temps colossale (donc 8 millions de chômeurs) !!!
Dernière chose : le poids des institutions nationales qui font que les PME ne peuvent embaucher (je pense aux charges sociales beaucoup trop lourdes) empêche aussi certains patrons plus honnêtes à embaucher quelqu'un !!! Qu'attend-on pour leur baisser leur charges ??? Mais il aurait fallu aussi que ça soit donnant-donnant comme le disait Ségolène Royal !
En bref, les patrons sont les uniques responsables du taux de chômages élevés en France, entre institutions et pertes de temps inutiles, demandes trop exigeantes... etc... etc...
Eh oui parce que le vrai problème vient d'eux, et pas de l'Etat !!! L'Etat ne va pas inventer les emplois, il faut que les gens arrêtent de croire ça quand ils votent et se plaignent. Ce sont les patrons qui créent les emplois !!! La seule responsabilité de l'état c'est d'être un escargot avec ses institutions débiles !!! Mais ce sont les patrons qui embauchent ! Ils n'ont qu'à être moins cons !!!
Voilà c'est bien ce que je dis : Français : on vous MENT délibérément : on vous demande de travailler + pour payer + non pas vous mais les ACTIONNAIRES !
Tout est CALCULE POUR EUX : les employés ne SONT RIEN eux et + on liciencie les employés et + les entreprises voient leurs actions grimper : c'est ça la VERITE !
Alors doit-on éternellement cautionner un système aussi pervers et suicidaire : telle est la question ?
Car dans l'affaire : c'est le peuple qui trinque avec une destruction massive de l'emploi en général et l'aggravation de fait de la pauvreté...pour de + en + de Français...
Avec bien sûr une hypocrisie phénoménale sur les chiffres du chômage qui sont en fait le double de ce qui est affiché et une espèce de sado-masochisme français qui consiste à cautionner les politiques qui traitent ces pauvres chômeurs de fainéants !
OUVRONS LES YEUX ET REFUSONS EN MASSE CE SYSTEME SUICIDAIRE QUI FAIT LE BONHEUR D'UNE MINORITE ET LE MALHEUR DE LA MAJORITE !
Mise à jour du 16 octobre 2011 : Dans le documentaire hautement explosif, La gueule de l'emploi, malheureusement censuré par les hébergeurs, a été diffusé sur France 2 et a déclenché une grosse polémique mettant le Web français en feu à propos des méthodes inhumaines de recrutement de Gan (et d'autres entreprises).
Mise à jour du 16 octobre 2011 : Dans le documentaire hautement explosif, La gueule de l'emploi, malheureusement censuré par les hébergeurs, a été diffusé sur France 2 et a déclenché une grosse polémique mettant le Web français en feu à propos des méthodes inhumaines de recrutement de Gan (et d'autres entreprises).
Quand France 2 grille les recruteurs qui se croient tout permis dans son documentaire choc et hautement explosif sur le recrutement et sur le marché du travail. Les patrons qui font de l'abus de pouvoir, manquent de respect, harcèlent, discriminent, agressent,.... sont des connards et meritent le carton rouge ! Lors de l'entretien d'embauche, le recruteur peut stresser le candidat au maximum histoire de le déstabiliser pour voir s'il tient la route. Quoi qu'il en soit, si le recruteur dérape : FUYEZ !
Qu'on leur pisse dessus ! Même Blueman leur crache à la gueule à cette bande de connards de recruteurs dans son article au vitriol [#] alors on achève bien les chevaux.
Qu'on leur pisse dessus ! Même Blueman leur crache à la gueule à cette bande de connards de recruteurs dans son article au vitriol [#] alors on achève bien les chevaux.
Les Inrocks mettent à nu le documentaire et le monde du travail. [#]
Dans une banale salle de réunion, assis face à une brochette de recruteurs qui les toisent comme des prédateurs leur gibier, une dizaine de chômeurs gonflés à bloc sont prêts au combat. Sous l’oeil des caméras de Didier Cros, l’un d’entre eux sera recruté par le GAN pour vendre des produits d’assurance, au terme de deux journées de tests de personnalité censés sonder leur motivation et leurs compétences. Cette épreuve de force, où sont malmenés les nerfs des uns autant que la dignité des autres, a l’allure d’un jeu un peu idiot : sauf que la dimension ludique du dispositif révèle d’entrée la violence symbolique du monde du travail auquel chacun aspire, parfois à n’importe quel prix, y compris celui de l’humiliation et du bas salaire (le SMIC).
Lors des deux journées, les recruteurs intimident, agressent, méprisent les candidats au nom de leur petit pouvoir et de leur foi aveugle dans l’entreprise.
Plusieurs caméras consignent les échanges. Au plus près des candidats et des recruteurs, Cros observe leurs joutes verbales, leur pseudo complicité tournant parfois au conflit, et même la résistance de certains face à ce jeu de dupes. Comme au théâtre (boulevard ou tragédie ? : c’est toute la question), les masques tombent, les portes claquent, les aigreurs affleurent, les vertueux sombrent, les prédateurs triomphent et déchantent… Le tour de force de La Gueule de l’emploi tient à la vitalité des images enregistrant une mise à mort, à l’énergie d’un filmage captant la platitude d’une supercherie. L’unité de temps et de lieu renforce la théâtralité du dispositif, elle-même nourrie par la riche variété de "personnages".
Chaque candidat déploie un caractère particulier, entre acceptation enthousiaste du jeu et refus de la soumission : il y a ceux qui intègrent les règles et les formatages imposés et ceux qui s’en méfient, au point de ne pas porter la cravate, d’assumer les écarts avec la norme. Les plus rétifs au jeu de massacre quittent vite le dispositif quand les plus carrés traversent les épreuves.
Héritier du cinéma direct, Didier Cros filme tout avec délectation, comme si sa vision du réel, dénuée de tout commentaire, à froid, suffisait à dévoiler son projet : approcher, à défaut de la comprendre, la folie managériale, débusquer les visages de la déshumanisation qui gagne le monde du travail. De nombreux documentaires (La Mise à mort du travail) et essais ont analysé ces dernières années les modes opératoires de la souffrance au travail. Avec La Gueule de l’emploi, ce territoire de la décomposition s’élargit en amont : la souffrance débute dans l’antichambre de l’entreprise, dans l’espace même qui précède son entrée triomphale, un espace mental conditionné par ces managers des temps actuels, que le philosophe Miguel Benasayag (cf. De l’engagement dans une époque obscure, le Passager clandestin) compare à une "petite armée d’hommes sans qualités" qui "prépare le terrain d’une société brutale et obscure".
Sans cesse infantilisés, mis en concurrence, inquiets à mesure qu’avance la journée, les derniers candidats ressemblent un peu à ces candidats en surchauffe de jeux de téléréalité, dont on a appris à suivre les futiles mésaventures. En interrogeant, après coup, face caméra, comme dans un confessionnal, chacun des protagonistes, Didier Cros s’autorise un écart avec l’héritage brut du cinéma direct. Comme si son film n’avait d’autre recours possible que la parole distanciée de ses personnages pour rendre intelligible la froide mécanique qu’il met à nu.
Pour autant, la lecture politique qu’autorise le film échappe à un cadre prédéterminé. Par sa forme ouverte, La Gueule de l’emploi ne revendique pas le statut de film militant. A chacun de projeter ce qu’il veut dans le dispositif de ce huis clos étouffant où, sous le vernis des rituels d’embauche, on peut déceler soit un appareil idéologique sournois, soit la forme échevelée d’un principe de réalité intégré par tous.
Autant qu’une interrogation sur la culture de l’entreprise et des injonctions à la performance dans le monde du travail, Didier Cros réalise un film sur la parole, oscillant entre force de manipulation et outil de résistance et d’analyse. La Gueule de l’emploi a la gueule d’un grand film sur notre époque.
Vidéo complète sur Peertube
Conseil pour les salariés : n'hésitez pas à attaquer votre patron en justice s'il y a harcèlement, manque de respect et violences volontaires. Résistance et ne vous vous laissez pas faire ! Montrez-leur de quel bois vous vous chauffez !
Patrons violents, agressifs et harceleurs sans scrupules : ALLEZ TOUS VOUS FAIRE ENCULER ! On est des humains, pas des animaux ni des esclaves !
En filmant le recrutement d’un poste de commercial dans une entreprise d’assurances, Didier Cros met à nu la violence, parfois extrême, du monde du travail.
Lors des deux journées, les recruteurs intimident, agressent, méprisent les candidats au nom de leur petit pouvoir et de leur foi aveugle dans l’entreprise.
"Avez-vous été vous-même ?", "Pourquoi avez-vous les mains moites ?", "Vous avez de la chance d’être avec nous"… : les interpellations constantes et les sourires hypocrites des recruteurs glacent le téléspectateur de bout en bout.Chacun doit prouver son aptitude à maîtriser la pression, prouver sa combativité, écraser la concurrence… Présent dans la salle tout au long du processus, le documentariste Didier Cros filme le recrutement, comme s’il filmait un spectacle vivant ou un match de boxe.
Plusieurs caméras consignent les échanges. Au plus près des candidats et des recruteurs, Cros observe leurs joutes verbales, leur pseudo complicité tournant parfois au conflit, et même la résistance de certains face à ce jeu de dupes. Comme au théâtre (boulevard ou tragédie ? : c’est toute la question), les masques tombent, les portes claquent, les aigreurs affleurent, les vertueux sombrent, les prédateurs triomphent et déchantent… Le tour de force de La Gueule de l’emploi tient à la vitalité des images enregistrant une mise à mort, à l’énergie d’un filmage captant la platitude d’une supercherie. L’unité de temps et de lieu renforce la théâtralité du dispositif, elle-même nourrie par la riche variété de "personnages".
Chaque candidat déploie un caractère particulier, entre acceptation enthousiaste du jeu et refus de la soumission : il y a ceux qui intègrent les règles et les formatages imposés et ceux qui s’en méfient, au point de ne pas porter la cravate, d’assumer les écarts avec la norme. Les plus rétifs au jeu de massacre quittent vite le dispositif quand les plus carrés traversent les épreuves.
Héritier du cinéma direct, Didier Cros filme tout avec délectation, comme si sa vision du réel, dénuée de tout commentaire, à froid, suffisait à dévoiler son projet : approcher, à défaut de la comprendre, la folie managériale, débusquer les visages de la déshumanisation qui gagne le monde du travail. De nombreux documentaires (La Mise à mort du travail) et essais ont analysé ces dernières années les modes opératoires de la souffrance au travail. Avec La Gueule de l’emploi, ce territoire de la décomposition s’élargit en amont : la souffrance débute dans l’antichambre de l’entreprise, dans l’espace même qui précède son entrée triomphale, un espace mental conditionné par ces managers des temps actuels, que le philosophe Miguel Benasayag (cf. De l’engagement dans une époque obscure, le Passager clandestin) compare à une "petite armée d’hommes sans qualités" qui "prépare le terrain d’une société brutale et obscure".
Sans cesse infantilisés, mis en concurrence, inquiets à mesure qu’avance la journée, les derniers candidats ressemblent un peu à ces candidats en surchauffe de jeux de téléréalité, dont on a appris à suivre les futiles mésaventures. En interrogeant, après coup, face caméra, comme dans un confessionnal, chacun des protagonistes, Didier Cros s’autorise un écart avec l’héritage brut du cinéma direct. Comme si son film n’avait d’autre recours possible que la parole distanciée de ses personnages pour rendre intelligible la froide mécanique qu’il met à nu.
"On reste car on n’a pas le courage de partir", "on est obligés d’être soumis", "on vit dans un monde de désenchantés mais on n’a pas envie de se le dire"… : les aveux ultimes des derniers candidats Gérard et Julie témoignent d’une lucidité, à la fois rassurante et inquiétante.Que faire du principe de "servitude volontaire" ? Déjà se poser la question. Chaque candidat s’y essaie, sans pouvoir y répondre, compte tenu de la situation sociale dans laquelle il est piégé. Pour obtenir un emploi, il faut savoir exhiber la gueule appropriée, même si elle vous déplaît. La Gueule de l’emploi démasque autant les visages anxieux des salariés maltraités que ceux des néo-managers pathétiques qui poussent au "culte de la performance", diagnostiqué par le sociologue Alain Ehrenberg. Leurs remontrances agressives, la suffisance de leurs remarques, le mépris qui s’affiche dans leur regard vide, dessinent le visage d’un monde du travail poussant l’individu dans ses retranchements grégaires et dans un conformisme compétitif.
Pour autant, la lecture politique qu’autorise le film échappe à un cadre prédéterminé. Par sa forme ouverte, La Gueule de l’emploi ne revendique pas le statut de film militant. A chacun de projeter ce qu’il veut dans le dispositif de ce huis clos étouffant où, sous le vernis des rituels d’embauche, on peut déceler soit un appareil idéologique sournois, soit la forme échevelée d’un principe de réalité intégré par tous.
Autant qu’une interrogation sur la culture de l’entreprise et des injonctions à la performance dans le monde du travail, Didier Cros réalise un film sur la parole, oscillant entre force de manipulation et outil de résistance et d’analyse. La Gueule de l’emploi a la gueule d’un grand film sur notre époque.
Vidéo complète sur Peertube
Conseil pour les salariés : n'hésitez pas à attaquer votre patron en justice s'il y a harcèlement, manque de respect et violences volontaires. Résistance et ne vous vous laissez pas faire ! Montrez-leur de quel bois vous vous chauffez !
Patrons violents, agressifs et harceleurs sans scrupules : ALLEZ TOUS VOUS FAIRE ENCULER ! On est des humains, pas des animaux ni des esclaves !
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