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25 mai 2018

CARTON ROUGE - Quand votre partenaire bloque vos appels et messagerie ou ne donne plus aucun signe de vie

Ca vous est arrivé que votre partenaire se mette à bloquer votre numéro de téléphone et mails pour interdire tout contact ou ne donne plus signe de vie ? Pas facile comme situation, si vous remarquez que vous tombez directement sur le répondeur ou messages refusés à plusieurs reprises : vous allez vous poser des questions !

Une chose est certaine, le fait de filtrer les appels et messages (SMS, mails,....) avec en prime : le blocage totale sur les réseaux sociaux s'appelle le GHOSTING, qui a pour but : rompre en ne donnant aucune nouvelle pour de bon.

Pour définir, le ghosting est une technique de rupture qui consiste à arrêter tout contact avec la personne aimée. C'est cruel et lâche ! Quitter quelqu'un sans prévenir et sans aucune explication. Bannir la personne des contacts sur les réseaux sociaux, filtrer les appels et SMS, changer de numéro de manière volontaire... L'autre devient un fantôme – d'où le terme "ghosting". Et les conséquences de ce type de rupture peuvent être catastrophiques !

Si vous pensez que le fait de bloquer votre numéro et mail signifie que votre partenaire n’en a absolument plus rien à foutre de vous, vous avez sûrement raison. On ressent toujours quelque chose pour une personne avec qui on a été intime, qu’on l’admette ou pas. Une chose est certaine si vous avez été bloqué(e) ou ghosté(e), c'est la rupture qui l'attend au tournant !
Ce phénomène a même été l'objet d'une étude en 2014 : selon un sondage mené sur un millier de personnes par You Gov et le Huffington Post, 11% des personnes ont déjà utilisé cette technique pour mettre fin à une relation devenue indésirable et 13% ont été "ghostés" (soit 1 rupture sur 4 si on additionne les deux chiffres). Et même les people s'y mettent. Charlize Theron avait, selon certains magazines, cessé de répondre aux appels et aux SMS de Sean Penn pour lui signifier la rupture – allégations que l'actrice a toutefois démenti depuis.
La personne plaquée attendra peut-être toute sa vie votre retour. Si la torture est votre domaine de prédilection, vous pouvez agir ainsi. Mais cette action dépasse de loin la lâcheté. Elle nie parfaitement l’autre, que vous avez pourtant aimée, comme si elle n’avait jamais existé. Pas très fair-play comme méthode.

Le fait que votre partenaire bloque votre numéro et mail est bien loin d’être aussi négatif qu’il n’y parait. Sur l’instant, c’est toujours difficile à appréhender, mais à terme, on s’en rend très facilement compte.

Vous avez été bloqué par votre partenaire ? ROMPEZ !

Il a bloqué mon numéro… Comment savoir si mon numéro est bloqué ?

Vous vous demandez comment appeler quelqu’un qui nous a bloqué ? Et bien vous ne pourrez pas ! La seule manière de contacter la personne qui vous a bloqué est d’utiliser un autre numéro de téléphone.

Votre partenaire vous bloque car il a besoin de faire une pause, de ne plus avoir de vos nouvelles pendant un moment. En revanche, si vous avez plus de nouvelles sur plusieurs jours consécutifs : il y a "ghosting" et vous pouvez tout arrêter !

Numéro bloqué ? Comment savoir ? Faites une SEULE et DERNIERE tentative pour ne pas harceler votre partenaire avant de mettre un terme à ce petit jeu.

Fastoche ! Prenez votre téléphone et celui d’un(e) ami(e) ou avec une Mobicarte et appelez. Si vous tombez directement sur la messagerie avec votre numéro, réessayez immédiatement avec le téléphone de votre ami(e) ou la Mobicarte. Ça sonne ? Dans ce cas, votre partenaire vous a bloqué ! Si ça ne sonne toujours pas, cela signifie que votre partenaire a coupé son téléphone ou qu’il est dans une zone blanche, vous devrez donc retenter une seconde fois ! Dans le cas contraire, votre partenaire a changé volontairement de numéro pour vous dépister mais si vous avez encore son adresse postale ou mail sous la main : ROMPEZ en écrivant un message de rupture et l'autre aura tout gagné.

Si vous avez votre partenaire au téléphone, ROMPEZ immédiatement et sans hésiter ! Au moins, vous êtes débarrassé d'une personne qui a bien caché son jeu.

Comment savoir si votre adresse mail est bloqué ? Le but du jeu est simple, envoyez un message et si il revient en erreur : c'est que votre partenaire vous a bloqué. Toutefois, si aucune réponse d'ici quelques jours : votre mail a fini sa course dans le dossier "Spam".

Le fait de filtrer les appels et messages (SMS, mails,...), de changer volontairement de numéro ou de ne plus donner signe de vie sur plusieurs jours consécutifs entraînera d'office le bannissement immédiat pour négligence totale.

Votre partenaire vous a bloqué sur les réseaux sociaux

Sur les réseaux sociaux, si le profil de votre partenaire a disparu ou que vous avez un message d'erreur bloquant : c'est que vous avez été bloqué et vous ferez la même chose. Autrement dit, c'est l'arroseur arrosé ! En gros, votre partenaire a perdu à ce petit jeu donc c'est ECHEC ET MAT d'office !

Toutefois, si vous avez ouvert un second compte et que vous voyez le profil de votre partenaire : ROMPEZ et fermez votre second compte

Aussi, pour éviter de se faire espionner par votre partenaire sur les réseaux sociaux : BLOQUEZ ou fermez votre compte sur le site en question





24 mai 2018

Les 10 citations qui vous feront tout remettre en question sur notre société

Luther Standing Bear était un chef Sioux Oglala Lakota qui, parmi quelques rares autres tels que Charles Eastman, Élan Noir, et Gertrude Bonnin à avoir occupé le clivage entre le mode de vie des autochtones des Grandes plaines avant et pendant l’arrivée et la propagation ultérieure des pionniers européens. Élevé dans les traditions de son peuple jusqu’à l’âge de onze ans, il a ensuite étudié à l’école de Carlisle en Pennsylvanie, où il a appris la langue et le mode de vie anglais. Carlisle reste un lieu de controverse dans les milieux autochtones.

Ses racines indigènes le laissent dans la position unique d’intermédiaire entre les cultures. Bien que son mouvement à travers le monde de l’homme blanc n’était pas sans succès, il a eu de nombreux rôles au cinéma à Hollywood, son héritage durable était la protection du mode de vie de son peuple.

Au moment de sa mort, il avait publié quatre livres et était devenu le chef du mouvement progressiste visant à préserver le patrimoine et la souveraineté des Amérindiens, c’était une voix forte dans l’éducation de l’homme blanc sur le mode de vie des Amérindiens. Voici donc 10 citations du grand chef indien Sioux connu sous le nom de Ours Debout qui perturberont une grande partie de ce que vous pensez savoir sur la culture moderne.

1. Les louanges, les flatteries, les manières exagérées, et les belles paroles ne faisaient pas partie de la politesse Lakota. Les manières exagérées étaient considérées comme de la mauvaise foi, et ceux qui parlaient constamment étaient considérés comme impolis et irréfléchis. La conversation n’a jamais commencé tout de suite, ou précipitamment.

2. On enseignait aux enfants que la vraie politesse devait être définie par des actions plutôt que des mots. Ils n’ont jamais été autorisés à passer entre le feu et la personne âgée ou un visiteur, à parler alors que d’autres parlaient, ou à se moquer d’une personne infirme ou défigurée. Si un enfant essayait de le faire sans réfléchir, un parent le remettait immédiatement dans le droit chemin avec une voix calme.

3. Le silence était significatif pour le Lakota, et l’accord d’un moment de silence avant de parler était fait dans la pratique de la vraie politesse et tenait compte de la règle selon laquelle la pensée vient avant la parole… et au milieu de la douleur, la maladie, la mort ou le malheur de quelque nature que ce soit, le silence était la marque de respect… le strict respect de ce principe de bonne conduite a été la raison, sans doute, pour laquelle l’homme blanc l’a faussement qualifié de stoïque. On l’a jugé bête, stupide, indifférent et insensible.

4. Les vastes plaines ouvertes, les belles collines qui ondulent et les ruisseaux qui serpentent n’étaient pas sauvages à nos yeux. C’est seulement pour l’homme blanc que la nature était sauvage, seulement pour lui que la terre était infestée d’animaux sauvages et de peuplades sauvages. Pour nous, la terre était douce, et nous vivions comblés des bienfaits du Grand Mystère.

5. Le sentiment de fraternité pour toutes les créatures de la terre, du ciel et de l’eau était un principe réel et actif. Les Lakotas éprouvaient pour le monde des animaux et des oiseaux un sentiment fraternel qui écartait tout danger - en fait, certains d’entre eux étaient devenus si proches de leurs amis à plumes ou à poils qu’ils parlaient en véritables frères une langue commune.

6. Cette conception de la vie et de ses relations consistait à humaniser et à donner au Lakota un amour respectueux. Elle a rempli son être avec la joie et le mystère de la vie - elle lui a donné le respect pour toute la vie - elle lui a fait une place pour toutes les choses dans le système de l’existence avec la même importance pour tous.

7. C’était bon pour leur peau de toucher la terre et les personnes âgées aimaient retirer leurs mocassins pour fouler la terre sacrée avec leurs pieds nus. Leurs tipis étaient bâtis sur la terre et leurs autels étaient faits de terre. Les oiseaux qui volaient dans l’air venaient se reposer sur la terre, qui est le lieu de repos final de toutes les choses qui vivent et croissent. Le sol apaisait, fortifiait, purifiait et guérissait. C’est pourquoi le vieil Indien continue à s’asseoir sur la terre au lieu de se redresser et de s’éloigner de ce qui lui donne la force vitale. Le fait d’être assis ou couché sur le sol lui permet de penser plus profondément et de sentir avec plus d’intensité. Il entrevoit plus clairement les mystères de la vie et se rapproche fraternellement des autres existences qui l’entourent.

8. Tout possédait une personnalité, seule la forme différait de nous. La connaissance était inhérente à toutes choses. Le monde était une bibliothèque et ses livres étaient les pierres, les feuilles, l’herbe, les ruisseaux, et les oiseaux et les animaux qui ont partagé, aussi bien avec nous, les tempêtes et les bénédictions de la terre. Nous avons appris à faire ce que l’élève apprend seulement de la nature, et c’était pour sentir la beauté. Nous n’avons jamais déblatéré contre les tempêtes, les vents furieux, les gelées et les neiges . Donc tout ce qui vient, nous devons le régler nous-mêmes avec plus d’efforts et d’énergie, mais sans se plaindre.

9. Le vieux Lakota était un sage. Il savait que le cœur de l’homme éloigné de la nature devient dur. Il savait que l’oubli du respect dû à tout ce qui pousse et à ce qui vit amène également à ne plus respecter l’homme. Aussi maintenait-il les jeunes sous la douce influence de la nature.

10. On m’a imposé la civilisation…et cela n’a pas ajouté de connaissance à mon amour incorruptible de la vérité, de l’honnêteté et de la générosité.

Article traduit sur WP

22 mai 2018

Quand la 3e guerre mondiale démarrera

"La propagande à propos de l’agression russe et chinoise camoufle la réalité d’un mouvement agressif des États-Unis et de l’Occident pour encercler ces deux pays, le début d’une guerre mondiale," déclare John Pilger.

J’ai filmé les îles Marshall, qui se situent au nord de l’Australie, au milieu de l’océan Pacifique. A chaque fois que je dis aux gens où je suis allé, ils demandent "Où est-ce ?" Si je donne un indice en parlant de "Bikini", ils répondent "Tu veux dire le maillot de bain."

Certains semblent au courant que le maillot de bain "bikini" a été nommé en hommage aux explosions nucléaires qui ont détruit l’île de Bikini. Les États-Unis ont fait exploser soixante-six engins nucléaires dans les îles Marshall entre 1946 et 1958 – l’équivalent de 1,6 bombe Hiroshima chaque jour pendant 12 ans.

Le président Barack Obama accepte inconfortablement le prix Nobel de la paix de la part du président du comité Thorbjorn Jagland à Oslo, Norvège, le 10 décembre 2009.

Bikini est silencieuse aujourd’hui, mutée et contaminée. Les palmiers poussent avec une étrange forme de grille. Rien ne bouge. Il n’y a pas d’oiseaux. Les pierres tombales du vieux cimetière sont vivantes avec les radiations. Mes chaussures affichent dangereux sur le compteur Geiger.

Debout sur la plage, je regardais le vert émeraude du Pacifique tomber dans un vaste trou noir. C’était le cratère laissé par la bombe à hydrogène qu’ils ont appelée "Bravo". L’explosion a empoisonné les personnes et leur environnement sur des centaines de kilomètres à la ronde, peut-être pour toujours.

Le jour de mon retour, je me suis arrêté à l’aéroport d’Honolulu et j’ai remarqué un magazine américain appelé Women’s Health. Sur la couverture il y avait une femme souriante en bikini avec le titre : "Vous aussi vous pouvez avoir un corps à bikini." Quelques jours plus tôt, sur les îles Marshall, j’avais interviewé des femmes qui avaient des "corps à bikini" très différents ; chacune avait souffert d’un cancer de la thyroïde et d’autres cancers mortels.

Contrairement à la femme souriante du magazine, toutes étaient pauvres : les victimes et cobayes d’une superpuissance avide qui est aujourd’hui plus dangereuse que jamais.

J’ai relaté cette expérience comme un avertissement et pour interrompre une diversion qui a consumé tant d’entre nous. Le fondateur de la propagande moderne, Edward Bernays, décrivait ce phénomène comme "la manipulation consciente et intelligente des habitudes et opinions des sociétés démocratiques. Il appelait cela un gouvernement invisible."

Combien de personnes sont-elles au courant qu’une guerre mondiale a commencé ? Pour l’instant, c’est une guerre de propagande, de mensonges et de diversions, mais cela peut changer instantanément avec la première erreur de commandement, le premier missile.

En 2009, le président Obama se tenait devant une foule en adoration dans le centre de Prague, au cœur de l’Europe. Il s’est engagé à faire un monde sans armes nucléaires. Les gens l’ont applaudi et certains ont pleuré. Un torrent de platitudes fleurirent dans les médias. Obama était consécutivement nommé prix Nobel de la paix. Tout était faux. Il mentait.

L’administration d’Obama a fabriqué plus d’armes nucléaires, plus d’ogives nucléaires, plus de systèmes de vecteurs nucléaires, plus d’usines nucléaires. Les ogives nucléaires ont coûté à elles seules plus sous Obama que sous tous les présidents américains. Le coût sur 30 ans est de plus de 1 trillon de dollars.

Une mini bombe nucléaire est prévue. Elle est connue sous le nom de B61 Modèle 12. Il n’y a rien eu de tel jusqu’ici. Le général James Cartwright, un ancien vice-président du comité des chefs d’état-major interarmées, a dit : "Faire plus petit rend l’usage de l’arme nucléaire plus concevable."

Durant les derniers 18 mois, la plus importante accumulation de forces armées depuis la Seconde Guerre mondiale – menée par les États-Unis – est installée le long de la frontière occidentale de la Russie. Aucune troupe étrangère, depuis l’invasion d’Hitler de l’Union soviétique, n’a représenté une telle menace concrète pour la Russie.

L’Ukraine – autrefois partie de l’Union soviétique – est devenue un parc d’attraction de la CIA. Ayant orchestré un coup d’État à Kiev, Washington contrôle effectivement le régime qui est à la porte de la Russie et très hostile : un régime littéralement pourri de nazis. Les principales figures parlementaires sont les descendants politiques des célèbres groupes fascistes OUN (Organisation des nationalistes ukrainiens) et UPA (Armée insurrectionnelle ukrainienne). Ils glorifient ouvertement Hitler et appellent à la persécution et à l’expulsion des minorités russophones.

Ce sont des informations rarement données en Occident, ou elles sont inversées pour dissimuler la vérité.

En Lettonie, Lituanie et Estonie – voisines de la Russie – l’armée américaine déploie des troupes de combat, des tanks, des armes lourdes. Cette provocation extrême de la deuxième plus grande puissance nucléaire ne suscite pas l’intérêt en Occident.

Ce qui rend la perspective d’une guerre nucléaire encore plus dangereuse est la campagne parallèle contre la Chine. Rares sont les jours où la Chine n’est pas élevée au statut de menace. Selon l’amiral Harry Harris, le commandant de la région Pacifique américain, la Chine "construit un grand mur de sable dans la mer de Chine méridionale."

Ce à quoi il se réfère sont les pistes d’atterrissage que la Chine construit sur les îles Spratly, qui font l’objet d’un conflit avec les Philippines – un conflit de peu d’ampleur avant que Washington ne mette la pression et soudoie le gouvernement de Manille et que le Pentagone ne mène une campagne de propagande appelée "liberté de navigation".

Que cela signifie-t-il réellement ? Cela signifie liberté pour les vaisseaux américains de patrouiller et d’avoir la mainmise sur les eaux côtières chinoises. Essayez d’imaginer la réaction américaine si les vaisseaux chinois faisaient la même chose le long des côtes californiennes.

J’ai fait un film appelé "La guerre que vous ne voyez pas", dans lequel j’interviewais d’éminents journalistes en Amérique et en Grande-Bretagne : des reporters tels que Dan Rather de CBS, Rageh Omar de la BBC, David Rose de The Observer.

Tous me dirent que si les journalistes et les chaînes avaient fait leur job et remis en question la propagande sur la possession d’armes de destruction massive par Saddam Hussein ; si les journalistes n’avaient pas fait écho et amplifié les mensonges de George W. Bush et de Tony Blair, l’invasion de 2003 en Irak aurait pu ne pas survenir et des centaines de milliers d’hommes, femmes et enfants seraient en vie aujourd’hui.

La propagande qui est en train de paver le chemin pour une guerre contre la Russie et/ou la Chine n’est pas différente dans son principe. A ma connaissance, aucun journaliste "grand public" en Occident – l’équivalent d’un Dan Rather, disons – ne demande pourquoi la Chine construit des pistes d’atterrissage en mer de Chine méridionale.

La réponse devrait être absolument flagrante. Les États-Unis encerclent la Chine avec un réseau de bases, avec des missiles balistiques, des groupes de combat, des bombardiers avec des armes nucléaires.

Cet arc létal qui s’étend de l’Australie aux îles du Pacifique, les Mariannes, Marshall et Guam jusqu’aux Philippines, en Thaïlande, Okinawa, en Corée et à travers l’Eurasie jusqu’en Afghanistan et en Inde. L’Amérique a accroché un nœud coulant autour du cou de la Chine. Ce n’est pas nouveau. Silence dans les médias ; guerre par les médias.

En 2015, en grand secret les États-Unis et l’Australie ont organisé le plus grand exercice militaire aérien et naval de l’histoire récente, connu sous le nom de Talisman Sabre. Son objectif était de répéter le Plan de bataille air-mer pour bloquer des voies maritimes comme le Détroit de Malacca et le détroit de Lombrok, qui coupent l’accès de la Chine au pétrole, gaz et autres matériaux naturels vitaux en provenance du Moyen-Orient ou de l’Afrique.

Dans le cirque connu sous le nom de campagne présidentielle américaine, Donald Trump est présenté comme un aliéné, un fasciste. Il est certainement odieux ; mais il est aussi une figure détestée des médias. Ce seul point devrait éveiller notre scepticisme. Les points de vue de Trump sur l’immigration sont grotesques, mais pas plus grotesques que ceux du Premier ministre David Cameron. Ce n’est pas Trump le Grand Déporteur des États-Unis, mais le gagnant du prix Nobel, Barack Obama.

Selon un chroniqueur libéral prodigieux, Trump est "en train de déchaîner les sombres forces de la violence" aux États-Unis. Les déchaîner ?

C’est le pays où les nourrissons tirent sur leur mère et la police mène une guerre meurtrière contre les Afro-Américains. C’est le pays qui a attaqué et cherché à renverser plus de 50 gouvernements, pour la plupart des démocraties, et bombardé de l’Asie au Moyen-Orient, causant la mort et la spoliation de millions de personnes.

Aucun pays ne peut égaler ce record systémique de violence. La plupart des guerres de l’Amérique (presque toutes contre des pays sans défense) ont été menées non par des présidents républicains mais par des démocrates libéraux : Truman, Kennedy, Johnson, Carter, Clinton, Obama.

En 1947, une série de directives du Conseil pour la sécurité nationale décrivait le but ultime de la politique étrangère américaine comme "un monde essentiellement façonné selon sa propre image américaine." L’idéologie était un américanisme messianique. Nous étions tous américains. Ou autre. Les hérétiques seraient convertis, renversés, soudoyés, calomniés, écrasés.

Donald Trump en est un symptôme, mais il est aussi franc-tireur. Il dit que l’invasion de l’Irak était un crime ; il ne veut pas faire la guerre avec la Russie et la Chine. Le danger pour nous n’est pas Trump mais Clinton. Elle n’est pas un franc-tireur. Elle incarne la résistance et la violence d’un système dont le tant vanté exceptionnalisme est un totalitarisme avec un apparent visage libéral.

Alors que le jour de l’élection présidentielle approche, Clinton sera saluée comme la première femme présidente, malgré ses crimes et mensonges – tout comme Barack Obama a été encensé en tant que premier président noir et les libéraux ont avalé son absurdité de "espoir". Et le cirque continue.

Décrit par le chroniqueur du Guardian, Owen Jones, comme "marrant, charmant, avec une attitude cool qui manque quasiment à tout autre politicien," Obama l’autre jour a envoyé des drones tuer 150 personnes en Somalie. Il tue des personnes généralement les mardis, selon le New York Times, lorsqu’on lui donne une liste de candidats à la mort par drone. Vraiment cool.

Durant la campagne présidentielle de 2008, Hillary Clinton a menacé de totalement anéantir l’Iran avec des armes nucléaires. En tant que secrétaire d’État d’Obama, elle a participé au renversement du gouvernement démocratique du Honduras. Sa contribution à la destruction de la Libye en 2011 était presque jubilatoire. Lorsque le dirigeant libyen, le colonel Mouammar Kadhafi, a été publiquement sodomisé avec un couteau – un meurtre rendu possible par les logistiques américaines – Clinton s’est vantée de sa mort : "Nous sommes venus, nous avons vu, il est mort."

L’une des alliées les plus proches de Clinton est Madeleine Albright, ancienne secrétaire d’État, qui a attaqué des jeunes femmes parce qu’elles ne supportaient pas Hillary. C’est la même Madeleine Albright tristement célèbre pour avoir célébré à la télévision la mort d’un demi-million d’enfants irakiens comme valant le coup.

Parmi les plus grands soutiens de Clinton, il y a le lobby israélien et les compagnies d’armement qui alimentent la violence au Moyen-Orient. Elle et son mari ont reçu une fortune de Wall Street. Et pourtant, elle est sur le point d’être décrétée la candidate des femmes, pour voir échouer le maléfique Trump, démon officiel. Ses supporters comprennent des féministes de renom telles que Gloria Steinem aux États-Unis et Anne Summer en Australie.

Il y a une génération, un culte post-moderne maintenant connu comme la politique identitaire a empêché beaucoup de gens ouverts d’esprit et intelligents d’examiner les causes et les personnes qu’ils soutenaient – tout comme les impostures d’Obama et de Clinton ; comme les mouvements progressistes tel Syriza en Grèce, qui a trahi le peuple de ce pays et s’est allié avec ses ennemis.

Le repli sur soi, une sorte de chacun pour soi, est devenu le nouvel esprit du temps Zeitgeist des sociétés privilégiées de l’Occident et signale la disparition des grands mouvements contre la guerre, l’injustice sociale, l’inégalité, le racisme et le sexisme.

Aujourd’hui, le long sommeil est peut-être terminé. La jeunesse s’agite à nouveau. Petit à petit. Les milliers en Grande-Bretagne qui soutiennent Jeremy Corbyn comme leader du parti Travailliste font partie de ce réveil – comme ceux qui se sont ralliés au sénateur Bernie Sanders.

En Grande-Bretagne la semaine dernière, le plus proche allié de Jeremy Corbyn, son trésorier John McDonnell, a engagé un gouvernement travailliste à acquitter les dettes des banques pirates et, de continuer la prétendue austérité.

Aux États-Unis, Bernie Sanders a promis de soutenir Clinton si elle est nominée ou lorsqu’elle le sera. Lui aussi a voté l’usage de la violence en Amérique contre des pays, lorsqu’il pensait que c’était juste. Il dit qu’Obama a fait du bon boulot.

En Australie, il y a une sorte de politique mortuaire, où des jeux parlementaires assommants sont joués dans les médias, alors que les réfugiés et les indigènes sont persécutés et que l’inégalité grandit, de même que le danger de guerre. Le gouvernement de Malcom Turnbull vient d’annoncer un prétendu budget de défense de 195 milliards de dollars qui est le chemin vers la guerre. Il n’y a pas eu de débat. Silence.

Qu’est-il arrivé à la grande tradition d’action populaire directe, non affiliée à des partis ? Où sont le courage, l’imagination et l’engagement nécessaires pour débuter une longue journée vers un monde meilleur, juste et pacifique ? Où sont les dissidents dans l’art, le cinéma, le théâtre, la littérature ?

Où sont ceux qui briseront le silence ? Ou attendons-nous que le premier missile nucléaire soit lancé ?

Article traduit sur CNC

12 mai 2018

La police : ne quittez pas !

Vite c’est urgent ! Une angoisse, une peur panique, un danger, un péril, une requête, une grande solitude ? Sur votre téléphone, composez le 17 et il y aura toujours une voix, une personne pour vous répondre. Les appels au 17 ne cessent d’augmenter. On frôle parfois l’implosion. Pourtant, les appels ne sont pas tous des « missions de Police Secours » . Ces appels passés au 17 en disent long sur la société. En prise directe avec la réalité et l’instantané, ils livrent des petits bouts de vie chargés d’émotion, de détresse ou d’anxiété. Ils révèlent parfois de vraies situations d’urgence, mais le plus souvent, et notamment à travers les appels « polluants », ils témoignent des sentiments d’insécurité qui traversent notre société. La police, on ne l’aime pas forcément quand elle vient à nous, car bien souvent c’est pour sanctionner une infraction ou un délit. Mais quand on va à elle, on en attend tout et l’impossible, estimant bien souvent qu’elle n’en fait pas assez….

10 mai 2018

FLASH - Pourquoi la police ne se déplace plus quand nous appelons ?

Carton rouge pour la police pour LAXISME qui n'intervient plus dans les quartiers laissés pour compte aux mains des dealers (tapage nocturne, agressions, menaces de mort, violences urbaines, AK47, trafics de drogue,...) et il ne faut pas s'étonner que les personnes excédés se font justice eux-mêmes ou voteront Front National aux prochaines élections.

Forces de l'ordre, magistrats, politiques,... vous êtes prévenus comme quoi la guerre civile en France peut éclater d'une minute à l'autre ! Dernier avertissement avant que ça pète !

..... Mais ce sont les plus âgés qui animaient surtout le bureau de vote dans la matinée. Et le débat s’invitait souvent dans les conversations à la sortie. « Paraît que vous vous êtes fait agresser ? » lance Pierre, 81 ans, à l’un de ses voisins de la Tour, de six ans son cadet. « Oui, au mois de décembre, à six heures du soir. Ils m’ont roué de coups et personne n’a bougé ! Le vieil homme s’emporte, il parle fort, en brandissant sa canne : « Les gardiens ont appelé la police, elle n’est pas venue ! La police ne fait rien ici ! » Il hausse encore le ton. « Mais on a droit à la sécurité, bon dieu !
» dit-il presqu’en criant. Il est en colère, exaspéré. Fragile. Ses agresseurs ont également rossé son chien, qui n’a pas survécu, confie son fils qui l’accompagne. « Ils nous ont fait un poste de police, juste à côté, mais il n’y a jamais personne. Y’a peut-être eu des flics 8 jours et puis ils ne sont plus venus » explique Pierre d’un ton calme. Il fait allusion au poste de police crée dans le quartier en 2005, après la mort du petit Sid Ahmed puis la visite de Nicolas Sarkozy qui avait annoncé des renforts policiers. Située sur la place de la Fraternité, il est aisé de constater que l’endroit est en effet toujours vide. Au point que La Poste y a été transférée temporairement l’été dernier, lorsque son agence était en travaux. « Mais c’est un vrai bunker ce truc, ça a coûté une fortune, et pour quoi ? » s’emporte derechef l’homme en colère.

Qu’ils aient dit « oui » ou « non », s’interroger sur l’arrivée de la police municipale est pour tous, ici, une façon de s’interroger sur l’efficacité de la police nationale dans la ville. A la sortie du bureau de vote, les histoires se suivent et se ressemblent tristement. Plusieurs récits d’agressions survenues cette année, et une remarque qui revient à chaque fois : « Nous avons appelé la police, mais ils ne sont pas venus. Ils ne viennent plus ». « Comment voulez-vous qu’ils fassent ? Ils ne sont pas assez nombreux pour s’occuper des 37 000 Courneuviens, plus de Dugny, plus du Bourget ! Ça ne va pas, ça ! » lance l’homme à la canne. Comme beaucoup d’autres commissariats français, celui de La Courneuve, qui ne compte, selon la mairie, que trois officiers de police judiciaire, est en effet en charge de plusieurs communes. Pour évoquer ces questions, nous avions demandé à l’automne à rencontrer le commissaire Jérôme Clément. Malgré son accord, sa hiérarchie a refusé. Contentons nous alors d’une interview donnée ce mois-ci au journal municipal. Il y reconnaît bien un problème de réactivité : « compte tenu de la multiplicité de nos missions, nous n’avons malheureusement pas toujours assez de véhicules disponibles, car on s’occupe aussi de Dugny et du Bourget. (…) On gère vingt interventions quotidiennes sur notre ville uniquement. Par conséquent, on est parfois obligé de faire des choix. »

« COMMENT EN EST-ON ARRIVÉ LÁ ? »

Les habitants des 4 000, eux, s’interrogent sur les choix politiques qui mènent à de telles situations et poussent aujourd’hui les municipalités à chercher localement des réponses au manque d’effectif : « La police doit dépendre de l’Etat, pas des collectivités locales, lance Marianne, 60 ans. Plutôt que de faire des sous-marins nucléaires, il vaudrait mieux mettre des policiers formés ! Mais se demande-t-on aussi comment on en est arrivé à ces dérives dans ce quartier ? Pendant des années, on a laissé se dégrader les logements. Longtemps, ils ont appartenu à l’office HLM de la ville de Paris qui y envoyaient tous ses laissés pour compte : ils n’en voulaient pas dans la capitale ! Mais le résultat c’est qu’évidemment, l’accumulation de gens en difficulté dans un même endroit donne encore plus de difficultés ! »

Au fur et à mesure de la matinée, les électeurs arrivent un peu plus nombreux. Et plus jeunes. Et alors, doucement, le débat se déplace. « Ici ce n’est pas de policiers municipaux dont on a besoin. S’ils ne sont pas armés, de toute façon, ils n’arriveront pas à se faire respecter. Ce qu’il faut surtout ici c’est plus de travail pour les jeunes, affirme Alexandre, 28 ans, au chômage depuis deux ans. J’ai fait des études de comptabilité mais je ne trouve rien. Aujourd’hui, je ne fais plus le difficile, je cherche dans n’importe quelle branche. Mais pour l’instant rien. Alors je suis revenu vivre chez mes parents. » Derrière lui, une femme acquiesce : « J’ai 58 ans. Cela fait un an que je cherche du travail comme femme de ménage, je vais au Pôle emploi tous les jours, j’ai envoyé des C.V, des lettres de motivation, on ne me répond même pas. J’avais les Assedic [allocation de retour à l’emploi] mais ma conseillère m’a dit qu’à partir du mois de juin, je n’allais plus toucher que 400 euros… Avec un loyer de 300 euros, comment je vais faire… » Et le débat glisse encore. « Qui ici à les moyens de voir encore augmenter les impôts locaux pour s’offrir une police municipale ? » dit une jeune femme qui va bientôt voir s’arrêter son contrat à temps partiel. « Moi je voudrais bien plus de policiers. Mais si c’est de cette façon, je ne peux pas me le permettre… » .....


" On entend des coups de feu, on subit !"
 
Dans ce grand ensemble, les allées serpentent entre une dizaine de barres d'immeubles ne dépassant pas six étages. « C'est un quartier qui a été laissé à l'abandon », soupire une trentenaire, venue rendre visite à sa mère. « La police ne vient plus, c'est l'anarchie. » Depuis son déménagement il y a dix ans, « tous les gardiens d'immeubles sont partis, personne ne les a remplacés », ajoute-t-elle, précisant avoir vu un camion de CRS et une voiture de la brigade anticriminalité sillonner le secteur en fin d'après-midi.

Un autre habitant, tenant en laisse son gros chien muselé, peste contre « la guerre des gangs entre quartiers qui soulève le ras-le-bol des habitants ». Le même s'inquiète des réactions de ses sœurs et cousins.


« C'est pas étonnant puisque la semaine dernière, il y a déjà eu une fusillade. Ça fait un petit moment que je suis là, c'est tout le temps comme ça », renchérit Alain, qui habite le quartier depuis 25 ans. Mais Patrick, père de famille, est très préoccupé par la circulation des armes en banlieue. « On entend des coups de feu, on subit ! », confie-t-il ulcéré.

« Mais non, ça s'est super-calmé depuis dix ans », oppose un résident d'une vingtaine d'années, en costume cravate, accompagné de son père. Ils assurent « vivre tranquillement ici
mais confessent devoir supporter le bruit des scooters tous les dimanches soirs et avoir déjà retrouvé leur voiture avec  les pneus crevés et les vitres cassées ». « Ce n'est rien, ce n'est que matériel, là, il y a eu un mort… » 


Des émeutes urbaines comparables à celles survenues aux États-Unis dans les années 1960 - ou récemment à Los Angeles et en Grande-Bretagne dans les années 1980 sont-elles possibles en France ? Chercher à répondre à cette question suppose de repérer les logiques à l'oeuvre et les processus conduisant de l'accumulation de frustrations individuelles à une mobilisation et à des violences collectives. Un examen attentif montre que la police est au coeur de ces processus ; par les pratiques qu'elle met en oeuvre dans la répression de la criminalité ; en raison des attitudes racistes et des brutalités de certains de ses agents ; en raison, enfin, de son importance symbolique dans les sociétés modernes : elle est ce grâce à quoi et contre quoi se construisent et se développent les violences collectives. Les émeutes urbaines sont donc d'abord des émeutes anti-policières.



Source : Le Monde (2011)

4 mai 2018

NO COMMENT - Quand les zombies attaquent !

Rassurez-vous, ce n'est qu'une pure fiction ! Et comment réagir quand vous voyez ce genre d'images en direct à la télé à vous foutre les jetons ?

FICTION - Un jeune Britannique regarde son film a la télé et tout à coup, un flash spécial coupe le programme en alertant qu'une apocalypse de zombies vient de se déclarer et les militaires se déploient en masse pour mettre les survivants à l'abri. La zone infectée est mise en quarantaine et clôturée avec des murs en béton. Le réflexe sera de barricader la maison ayant le plein de provisions ou de tracer la route et apprendre à survivre à l'apocalypse

Rappelez-vous que la catastrophe en elle-même n’est pas le seul danger : blessures, maladies, infections, manque de denrées alimentaires et carburants,.... et survivants hostiles vont, en plus, vous compliquer la tâche !

Les vidéos qui suivent sont des fictions



1 mai 2018

EXPLOSIF - Les travailleurs humanitaires de l'ONU ont violé 60 000 personnes, selon les estimations, employant 3 300 pédophiles

Le dossier affirme que les travailleurs humanitaires des Nations Unies ont violé 60 000 personnes et estiment que l'organisation emploie 3 300 pédophiles

Un lanceur d'alerte prétend que le personnel de l'ONU serait responsable de 60 000 viols au cours de la dernière décennie alors que les travailleurs humanitaires se livraient à des abus sexuels incontrôlés dans le monde entier.

Cette révélation provient d'un dossier explosif que l'ancien haut fonctionnaire des Nations Unies, Andrew Macleod, a remis au secrétaire du Département du Développement International, Priti Patel, l'année dernière.

Dans ce document, le professeur Macleod a également estimé que 3 300 pédophiles travaillaient pour les différentes agences de l'organisme mondial.

Des milliers d'autres prédateurs sexuels ciblent spécifiquement les emplois d'aide caritative pour se rapprocher des femmes et des enfants vulnérables.

Et il y a eu un camouflage endémique de crimes dégueulasses pendant + de 20 ans, avec le renvoi de ceux qui tentaient d'en parler.

Partageant son dossier avec The Sun, le professeur MacLeod a averti la nuit dernière que le scandale des abus était à la même échelle de grandeur que celui de l'Église catholique.

L'universitaire respecté a déclaré: "Il y a des dizaines de milliers de travailleurs humanitaires dans le monde qui ont des tendances pédophiles, mais si vous portez un t-shirt de l'UNICEF, personne ne vous demandera ce que vous faites. Vous avez l'impunité pour faire ce que vous voulez. C'est un problème endémique dans l'ensemble du milieu humanitaire à travers le monde. Le système déraille, et aurait dû s'arrêter il y a quelques années."

Pr MacLeod a travaillé comme chef de l'aide pour l'ONU dans le monde entier, y compris des emplois de haut niveau dans les Balkans, au Rwanda et au Pakistan où il était chef des opérations du Centre de coordination des urgences de l'ONU.

Il fait campagne pour des contrôles bien plus strictes des travailleurs humanitaires sur le terrain, milite pour que les violeurs parmi eux soient traduits en justice, et veut que le Royaume-Uni mène le combat.

Le terrible chiffre de 60 000 du professeur est basé sur l'admission l'année dernière du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, que les casques bleus et le personnel civil des Nations Unies ont abusé de 311 victimes en une seule période de 12 mois en 2016.

L'ONU admet également que le nombre vraisemblablement exact de ca rapportés contre son personnel serait le double car les chiffres en dehors des zones de guerre ne sont pas rassemblés centralement.

Pr MacLeod estime également qu'un seul sur 10 de tous les viols et agressions commis par des membres du personnel des Nations Unies est signalé, car même au Royaume-Uni, le taux de signalement n'est que de 14%.

Sur la base des preuves fournies par le Pr MacLeod, l'ex-ministre Priti Patel - qui a démissionné en novembre dernier - a accusé aujourd'hui des hauts fonctionnaires du DFID de faire partie de la dissimulation .

Mme Patel a dit que le personnel du DFID a essayé de la dissuader de faire un discours critique sur l'abus sexuel des travailleurs humanitaires, arguant que c'était seulement par les soldats de l'ONU et de prétendre que le contraire allait "trop ​​loin".

La Grande-Bretagne est l'un des dix principaux contributeurs au budget de l'ONU, avec plus de 2 milliards de livres sterling par an.

Pr MacLeod a insisté sur le fait que la "dure réalité était que les viols d'enfants sont financés par inadvertance en partie par des contribuables britanniques".

Il a ajouté : "Je sais qu'il y a eu beaucoup de discussions aux échelons supérieurs des Nations Unies du type "quelque chose doit être fait" mais rien d'efficace n'a été fait, et si vous regardez le dossier des lanceurs d'alerte, ils ont été renvoyés.

"L'étendue de ce problème est comparable à celle de l'Église catholique, si ce n'est plus."

Conor Burns, qui est l'aide parlementaire de Boris Johnson, a qualifié la fureur d'Oxfam de "pointe d'un iceberg pour découvrir ce qu'il s'est passé."

M. Burns était un ami universitaire du professeur MacLeod et a demandé qu'il soit écouté très sérieusement.

M. Burns a ajouté: "Je crois qu'il y a eu une activité systématique, organisée et dissimulée pendant de très nombreuses années".

Penny Mordaunt s'est engagée ce soir à "intensifier notre travail pour lutter contre l'exploitation et les abus sexuels à travers l'ONU et d'autres organisations internationales."

En septembre de l'année dernière, la Première ministre, Theresa May, a également menacé de retirer de l'argent à l'ONU et lui a demandé de regagner la confiance des personnes.

Le No 10 a insisté aujourd'hui sur le fait qu'il y aura une "tolérance zéro" envers tout acte d'abus sexuel.

Mais Downing Street s'est abstenu d'ordonner une enquête sur les allégations de Mme Patel, malgré leur gravité.

Article traduit sur The Sun