Recherche

2 décembre 2017

Le coton dans tous ses états

Dans le monde, le business du coton pèse près de 37 milliards d’euros de chiffre d’affaires chaque année. En Asie, au Bangladesh, en Inde, ce document explosif enquête sur la face sombre de cet or blanc. Dans les filatures du Bangladesh notamment, des ouvrières - souvent très jeunes - vivent et travaillent dans les usines comme des prisonnières jusqu'à 100 heures par semaine. En 2013, la tragédie de l’effondrement de Rana Plaza (qui a fait plus d'un millier de victimes) avait mis en lumière les conditions effroyables des ouvrières du textile dans le pays. Des situations sur lesquelles de grandes enseignes françaises semblent fermer les yeux. Un nouveau label promet aussi un coton plus équitable et respectueux de l’environnement. Mais il n'y a aucune traçabilité. Plus grave, il est en train de mettre en péril la filière du coton bio qui propose une fibre textile sans pesticides. Enquête sur une industrie textile qui file un mauvais coton...

Le coton, c’est doux, chaleureux, naturel… Cette matière première présente partout dans notre quotidien est devenue l’un des produits les plus utilisés de la planète. Et son business affiche aujourd’hui un chiffre d’affaires mondial de 37 milliards d’euros par an. Sur les routes du coton, en Asie centrale, au Bangladesh, en Inde… pour enquêter et mettre au jour la face sombre de cet or blanc.

Ce document a notamment remonté la chaîne d'approvisionnement des tee-shirts jusqu’en Ouzbékistan, l’un des plus gros producteurs dans le monde. Un régime autoritaire très secret qui envoie tous les ans un million de personnes dans les champs au moment de la récolte. La piste de ce coton est suivie jusqu’aux filatures du Bangladesh, où des ouvrières, souvent très jeunes, vivent et travaillent dans les usines, comme des prisonnières ! Et de grandes enseignes françaises semblent fermer les yeux…

Un nouveau label plus équitable ?

A découvrir également, un nouveau label qui promet un coton plus équitable et plus respectueux de l’environnement. Celui-là, les grandes marques l’adorent. Pourtant, derrière le marketing, aucune garantie de traçabilité. Plus grave encore, il est en train de mettre en péril la filière du coton bio, qui propose vraiment un coton sans pesticides, non agressif pour la planète.

Des champs de coton jusqu’aux armoires, c’est la longue et parfois noire saga du coton. Ce document vous révèle ce qui se cache derrière l’étiquette des vêtements.

Aucun commentaire :