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18 avril 2016

FLASH - Le smartphone synonyme de destruction sociale surtout pour les personnes accros !

L’arrivée du smartphone dans notre quotidien a incontestablement changé nos vies. Qui aurait imaginé avant son apparition sur le marché grand public qu’il allait devenir notre compagnon de route au quotidien ? Il nous permet de tout faire, à tout instant, n’importe où. C’est une révolution technologique qui nous a sans aucun doute apporté énormément.

Seulement voilà, le smartphone a pris une telle place dans notre quotidien que beaucoup d’utilisateurs ont du mal à s’en passer. Aucun produit technologique n’avait autant influé sur notre façon d’être, notre façon de faire, de penser.

Selon un sondage de Pew Internet Project, 67% des personnes interrogées possédant un téléphone portable avouent regarder leur smartphone pour vérifier si elles n’ont pas de messages, appels ou textos même quand aucun signal n’a retenti.

44% disent dormir avec leur téléphone portable à côté du lit ou sous l’oreiller pour ne rien râter. Pire, 29% disent « ne pas pouvoir s’imaginer sans leur téléphone ». Le smartphone a eu un tel impact sur nos vies que beaucoup d’entre nous en sont devenus esclaves.

A tel point que pour certains, c’est devenu une addiction. Impossible de s’en séparer. Son absence provoque chez certains des angoisses, du stress. Une réaction totalement invraisemblable, impossible à imaginer il y a quelques années.

Une maladie spécifique a même été inventée pour définir ce phénomène : la nomophobie.
La nomophobie provoque des troubles psychologiques entraînant un besoin excessif, incontrôlable voir obsessionnel d’utiliser un téléphone au point d’y consacrer tant de temps et d’énergie, que l’objet et son utilisation finissent par interférer négativement avec la vie quotidienne, professionnelle ou affective du sujet qui peut développer une anxiété, parfois phobique et/ou une dépression qui vont indirectement aussi affecter son entourage
Au delà de son impact psychologique sur son utilisateur, le smartphone a aussi tristement affecté les rapports humains, sociaux. Alors qu’à l’origine, le téléphone portable est un outils permettant de favoriser la communication, aujourd’hui, il la tue.

Il n’est pas rare de voir des amoureux au restaurant, les yeux rivés sur leurs smartphones, chacun dans son univers, ne partageant aucun moment. Les repas de famille sont décousus, chacun consultant son portable dans son coin dès qu’un bip retentit.

D’ailleurs, on assiste parfois à des scènes complètement surréalistes. Car aujourd’hui, c’est celui qui a encore des règles de savoir-vivre qui passe pour un aliéné. Demander à quelqu’un de ranger son smartphone à table alors que tout le monde est en pleine discussion ? Inadmissible. C’est passer pour un vieux con, désolé du terme.

Les smartphones ont pris une telle place qu’ils ont détruit les rapports sociaux. C’est ce que confirme une étude menée par KBPC qui révèle que les utilisateurs de smartphones consultent leur appareil en moyenne toutes les 7 minutes 30 ! Comment prendre le temps de réfléchir, d’entamer une discussion, de faire quoi que ce soit si nous détournons notre attention toutes les sept minutes ?

On ne prend plus le temps de se parler vraiment, de se voir, de se retrouver pour boire un verre, un café. Non. Un sms ça va plus vite, avec Snapchat on peut même envoyer des vidéos alors à quoi bon se déplacer. En fait le virtuel offre de telles possibilités que certains trouvent presque la vie réelle fade.

C’est aussi un moyen de se créer une identité différente de ce qui l’on est vraiment. Souvent les plus addicts aux smartphones sont des individus qui manquent de confiance en eux disent les psychologues. Se mettre en scène sur les réseaux sociaux, ce narcissisme exacerbé, leur permettait de se donner de l’importance. Ou en tout cas, de se voir comme quelqu’un de plus important.

Exemple tout bête, et drôle de surcroît (expérience personnelle). Ce week-end, en bon addict que je suis, je fais un tour (le 58ème de la journée) sur mes réseaux aux alentours de 19h. Là, je vois un statut de ma nièce, 15 ans, qui affirme « Go en soirée ! Ça va être trop bon ! ». En effet, elle allait en soirée, chez moi, manger un boeuf bourguignon. Et elle m’a dit que c’était bon. Tout est dit.

Loin de nous l’idée de sortir le discours du « c’était mieux avant » mais les faits sont là. Les smartphones nous envahissent et il est bien difficile pour beaucoup de s’en séparer. Etant un produit relativement jeune, il a remplacé pour beaucoup l’écran de télévision.

Dans les premières années de mise sur le marché des télévisions, les ménages passaient leur journée devant l’écran (il y en a encore aujourd’hui). Puis avec les années, nous avons appris à adopter cette technologie en se limitant, en prenant en compte aussi ses défauts.

Pour les smartphones, il faudra une remise en question importante des utilisateurs pour revoir leur façon d’appréhender leur compagnon. Le smartphone est avant tout un outil, il faut donc l’utiliser en tant que tel.

Même si techniquement il le permet, l’idéal serait qu’il ne se substitue pas à un bouquin par exemple, à une bonne soirée entre amis, à des rencontres physiques et non virtuelles. Sans compter que se détacher un peu de cette technologie permet à l’esprit de se réapproprier son environnement, de penser, de réfléchir, de contempler, bref de vivre.

Source : Phonandroid

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