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26 août 2014

Qaund le chaos s'empare du monde - Tout va péter !

Le chaos règne et se propage, tandis que les dirigeants enragés des États-Unis, de l’Europe et de leurs clients et alliés poursuivent des guerres sanglantes.

Des guerres de mercenaires en Syrie, les bombardements terroristes israéliens à Gaza, des guerres par procuration en Ukraine, au Pakistan, en Irak, en Afghanistan, en Libye et en Somalie.

Des dizaines de millions de réfugiés fuient des scènes apocalyptiques. Plus rien n’est sacré. Il n’y a pas de sanctuaires. Maisons, écoles, hôpitaux et familles entières sont pris pour cibles pour la destruction. L'économie mondiale dominée par le dollar.

Le chaos délibérément

Au centre du chaos, l’oeil sauvage, le président Obama frappe aveuglément, inconscient des conséquences, prêt à risquer une débâcle financière ou une guerre nucléaire. Il applique des sanctions à l’encontre de l’Iran, il impose des sanctions à l’encontre de la Russie, il déploie des bases de lancement de missiles à cinq minutes de vol de Moscou, il envoie des drones tueurs contre le Pakistan, le Yémen et l’Afghanistan, arme des mercenaires en Syrie, entraîne et équipe les Kurdes en Irak et paye pour la sauvagerie d’Israël contre Gaza.

Rien ne fonctionne

Le président du chaos est aveugle au fait qu’affamer son adversaire n’assure pas sa soumission : cela renforce son unité pour résister. Changer le régime, imposer des fondés de pouvoir par force et subterfuge, cela peut détruire le tissu social de sociétés complexes : des millions de paysans et de travailleurs deviennent des réfugiés déracinés. Des mouvements sociaux populaires sont remplacés par des bandes organisées criminelles et par des armées de bandits.

L’Amérique centrale, produit de décennies d’interventions militaires américaines, directes ou par procuration, qui ont empêché les changements structurels les plus élémentaires, est devenue un enfer chaotique invivable pour des millions de personnes. Des dizaines de milliers d’enfants fuient leur pauvreté de masse, induite par leur état de marché libre, leur État militarisé et la violence des gangsters. Des enfants réfugiés sont arrêtés en grand nombre à la frontière américaine, puis emprisonnés dans des camps de détention de fortune, soumis à des abus psychologiques, physiques et sexuels par les fonctionnaires et les gardiens des camps. Voilà pour l’intérieur. A l’extérieur, ces enfants pitoyables sont exposés à la haine raciste d’un public américain apeuré et inconscient des dangers que ces enfants essaient de fuir, comme du rôle joué par le gouvernement américain dans la création de ces enfers.

Les autorités de l’aviation civile de Kiev, aidées par les États-Unis, ont redirigé un avion de ligne international pour qu’il vole au-dessus d’une zone de guerre, bourrée de défenses antiaériennes, tandis que Kiev bombardait les villes et villages rebelles. Un vol a été touché, puis quelque 300 civils sont morts. Immédiatement, un flot d’accusations venant de Kiev a jailli pour accuser le président Russe Poutine et a submergé les médias occidentaux, sans faits réels expliquant la tragédie et le crime. Le Président fou de guerre Obama et les premiers ministres esclaves de l’Union européenne ont éjaculé des ultimatums, menaçant de tourner la Russie en un État de parias. "Sanctions, des sanctions partout… mais avant tout… la France devra achever sa vente d’une valeur d’un milliard et demi de dollars à la marine Russe". Et Londres exempte les oligarchies russes de sanctions, ancrés comme ils sont dans le système économique parasite de blanchissement d’argent londoniens FIRE (Fire, Insurance and Real Estate - Incendie, assurance et immobilier). La guerre froide est de retour, mais elle pris une forme laide avec des exceptions pour le commerce.

La confrontation entre des puissances nucléaires est imminente. Puis les maniaques, les pays Baltes et la Pologne, mugissent le plus fort possible pour obtenir une guerre avec la Russie, inconscients de leur position sur la frontière d’incinération…

Tous les jours la machine de guerre Israélienne mâche plus de corps d’enfants de Gaza, tout en crachant plus de mensonges. Des juifs enthousiastes sont perchés sur leurs collines fortifiées pour célébrer chaque attaque par missile sur les appartements et écoles dans le quartier fortement peuplé de Shejaiya au sein de Gaza assiégée. Un groupe d’entrepreneurs orthodoxes et séculiers de Brooklyn ont monté un circuit touristique consistant à visiter les sites saints la journée et à contempler les effets du feu la nuit… Moyennant un supplément, des lunettes de nuit sont disponibles pour observer les mères fuir avec leurs enfants qui brûlent.

De nouveau le Sénat des États-Unis vote de façon unanime son soutien à la dernière campagne d’Israël de meurtre de masse : aucun crime n’est assez dépravé pour troubler les scrupules des chefs américains. Ils suivent précisément un script écrit par les 52 présidents des principales organisations juives américaines. Ils embrassent ensemble la bête de l’apocalypse, mordant la chair et les os de la Palestine.

Mais, non de dieu ! Les sionistes français ont pris le dessus sur le président socialiste Hollande. Paris interdit toutes les démonstrations anti-Israël, malgré les rapports clairs d’un génocide en cours. Les démonstrateurs qui soutiennent la résistance de Gaza sont gazés et assaillis par des forces spéciales anti-émeutes (le socialiste Hollande satisfait les demandes de puissantes organisations sionistes, tout en saccageant les traditions républicaines et ces sacrés droits de l’homme.

Les jeunes protestataires parisiens ont répondu à l’attaque avec des barricades et des pavés, dans la meilleure tradition de la Commune de Paris, tout en brandissant le drapeau de la Palestine. Pas un seul drapeau rouge n’a été signalé : la soi-disant gauche française se trouvait sous son lit ou était en vacances.

Des signes sinistres se voient loin des champs de la mort. La valeur boursière flambe, tandis que la production stagne. Des spéculateurs sauvages sont de retour dans toute leur splendeur et élargissent le fossé entre l’économie réelle et l’économie fictive, avant le déferlement, le chaos ou un autre crash inévitable.

Dans l’Amérique industrielle d’antan, dans la ville de Détroit, l’eau potable est coupée pour des dizaines de milliers de citoyens, qui sont dans l’incapacité de payer ces services de base. En plein été, des familles urbaines entières doivent se reloger dans des couloirs, des ruelles et des stationnements vides. Sans eau, les toilettes se bouchent, les enfants ne sont pas lavés. Roscoe, le maître plombier, dit que son job dépasse l’entendement.

Selon nos fameux économistes, l’économie de Detroit est en voie de rétablissement, les gains augmentent, il n’y a que le peuple qui souffre. La productivité à doublé, les spéculateurs sont satisfaits : les pensions ont été coupées et les salaires baissent, mais les Tigres de Detroit sont en première position !

Les hôpitaux publics ferment partout. Dans le Bronx et Brooklyn, les services des urgences sont dépassés. Chaos total ! Les internes travaillent 36 heures non-stop et les malades et défavorisés tentent leur chance avec un médecin en manque de sommeil. En même temps, à Manhattan, les cliniques privées et les praticiens chevronnés pour l’élite prolifèrent.

Les Scandinaves se sont mis de coté des putschistes qui ont pris le pouvoir à Kiev. Le ministre des Affaires étrangères suédois beugle pour une nouvelle guerre froide avec la Russie. L’émissaire danois, puis chef de l’Otan, Rasmussen, salive de façon obscène dans la perspective de bombarder et de détruire la Syrie dans une sorte de match rejoué de la victoire sur la Libye.

Les chefs allemands appuient le génocide en cours d’Israël contre Gaza, ils sont confortablement protégés d’une conscience morale par leur drap nostalgique de culpabilité couvrant les crimes nazis d’il y a 70 ans.

Les jihadistes en Irak, financés par l’Arabie saoudite, ont montré leur infinie pitié en chassant simplement des milliers de chrétiens de l’ancien Mosoul.

Pratiquement 2000 années de présence suffisent largement ! La plupart ont quand-même réussi à s’enfuir avec leur tête encore sur les épaules.

Du chaos partout

Près de 100 000 agents de la NSA sont payés pour espionner environ deux millions de musulmans, citoyens et résidents américains. Mais malgré ces dizaines de milliards de dollars dépensés et des millions de conversations écoutées, les œuvres de charité musulmanes sont poursuivies puis des individus se font piéger dans des opérations montées de toute pièce.

Personne ne sait ou les bombes tombent, mais le peuple s’enfuit. Des millions fuient le chaos.

Mais il n ‘y a nulle part où aller ! Les Français envahissent une demi-douzaine de pays africains mais les réfugiés sont interdits de refuge en France. Des milliers meurent dans le désert ou se noient en essayant de passer la Méditerranée. Ceux qui réussissent sont affichés comme des criminels ou conduits dans des camps ou des ghettos.

Le chaos règne en Afrique, au Moyen-Orient, en Amérique centrale et à Detroit. Toute la frontière américano-mexicain est devenue un gigantesque camp de détention militarisé, un camp de détention multinational. La frontière est devenue méconnaissable pour quelqu’un de ma génération.

Le chaos règne sur les marchés. Le chaos est une mascarade déguisée en sanctions de commerce : l’Iran hier, la Russie aujourd’hui et la Chine demain. Washington : faites très attention ! Vos adversaires se trouvent des points communs, dans le commerce, en passant des accords, en bâtissant des défenses : leurs liens se renforcent de plus en plus.

Le chaos règne en Israël. Des Israéliens obsédés par la guerre découvrent que même le peuple choisi par Dieu peut aussi saigner puis mourir, perdre des membres et des yeux dans les allées de Gaza où des garçons et hommes pauvrement armées tiennent bon. Quand les acclamations se changeront en hurlements, éliront-ils encore Bibi, leur actuel assassin sans scrupule ? Les frères d’outre-mer, les collecteurs de fonds, les lobbyistes et les assassins en fauteuils adopteront automatiquement un nouveau visage, sans se poser des questions, sans éprouver de regrets ou Dieu nous en garde ! sans faire preuve d’autocritique si c’est bon pour Israël et les juifs, cela doit être bien !

Le chaos règne à New York. Des jugements de la justice favorisent les pirates et leurs fonds vautours, qui demandent 100 fois de retours sur leurs obligations argentines. Si l’Argentine rejette ce chantage financier et fait défaut, les ondes de choc auront des répercussions à travers les marchés financiers du monde entier. Les créditeurs trembleront dans l’incertitude : la peur grandira de peur d’un nouveau crash. Pourront-ils à nouveau renflouer les banques à hauteur de milliers de milliards de dollars ?

Mais ou est le pognon ? Les presses travaillent 24 h / 24. Il y a seulement quelques roues de secours... juste assez pour les banquiers et Wall Street, le restant, les 99%, devront nager ou alors alimenter les requins et crocodiles.

La presse financière corrompue conseille maintenant les chefs de guerre sur les pays à bombarder et mes politiciens sur les nouvelles sanctions à imposer ; elle ne donne plus de conseils économiques fiables ou de conseils aux investisseurs sur les marchés. Ses diatribes éditoriales vont inciter les investisseurs à fuir pour aller acheter des matelas "maxi-format" pour adoucir leur chute le jour où les banques se pèteront la gueule !

Le Président des États-Unis est sur le point de faire une dépression nerveuse : c’est un imposteur, un menteur de la même veine que Münchhausen, avec un grave cas de paranoïa politique, d’hystérie de guerre et de mégalomanie. Il perd le nord en gueulant ceci : "Je dirige le monde, soit les États-Unis dominent, soit ça pète !" Mais de plus en plus, le monde perçoit un autre message : "Les États-Unis dominent et ça pète".

Wall street l’abandonne. Les Russes l’ont doublé. Les commerçants chinois font maintenant des affaires partout où nous étions avant et où nous devrions être. Ils jouent avec des dés pipés. Les Somaliens têtus refusent de se rendre à un président noir, ils rejettent ce ML King  avec des drones. Les Allemands sucent leurs doigts en complète stupeur, voyant que les Américains supervisent et enregistrent chacune de leurs conversations… pour leur propre sécurité ! "Nos entreprises sont ingrates, malgré tout ce que nous avons fait pour elles !", gémit le premier Président noir. "Elles fuient nos impôts, tandis que nous subventionnons leurs opérations !"

Les solutions finales : la fin du chaos

La seule solution est d’avancer : le chaos engendre le chaos. Le Président lutte pour pouvoir projeter son aptitude à diriger. Il pose des questions très difficiles à ses proches conseillers : "Pourquoi ne pouvons-nous pas bombarder la Russie, exactement comme Israël bombarde Gaza ? Pourquoi ne pas construire un dôme d’acier par dessus l’Europe et abattre les missiles nucléaires russes ? Et en même temps, nous tirerions sur Moscou depuis nos nouvelles bases en Ukraine ? Quels pays veulent notre dôme de protection ?"

Je suis sûr que les peuples de l’est de l’Europe et les États baltes seront ravis de faire le sacrifice ultime. Après tout, leurs chefs sont dans l’avant-garde pour faire mousser une guerre avec la Russie. Leur récompense, un champ de ruine nucléaire, sera un petit prix pour assurer notre succès !

Le lobby sioniste affirmera que notre dôme d’acier couvre Israël. Mais les Saoudiens pourraient essayer d’acheter les Russes pour épargner leurs champs de pétrole, pendant que Moscou ciblera les bases de missiles amércaines près de La Mecque. Nos alliés radio-actifs dans le Moyen-Orient auront simplement à se relocaliser dans un nouveau pays saint.

Est-ce que Obama et ses conseillers imaginent réduire la population asiatique d’un ou deux millions d’habitants ? Est-ce qu’ils planifient des centaines de fois Hiroshima parce que la direction chinoise aura dépassé la ligne rouge du Président ? L’économie de la Chine grandit trop vite, s’étend trop loin, est vraiment trop compétitive, trop compétente, a trop de succès à gagner des parts de marché et a ignoré nos avertissements et notre puissance militaire inégalée. Je suis certain que la majorité de l’Asie va inhaler de la poussière nucléaire, que des millions d’Indonésiens et d’Indiens périront comme des dégâts collatéraux. Leur survivants feront la fête avec du poisson irradié dans une mer radioactive.

Au delà du chaos : La nouvelle voie américaine

Parce que notre dôme d’acier ne nous aura pas protégé, nous allons devoir ré-apparaître de nos cendres toxiques et grimper de nos bunkers, tout en rêvant d’une nouvelle Amérique libre de guerres et de la pauvreté. Le régime du chaos aura trouvé sa fin. La paix et l’ordre des cimetières régnera sans partage.

Les empereurs seront oubliés

Et nous n’aurons jamais trouvé qui a tiré un missile sur l’avion malaisien condamné avec ses 300 passagers et l’équipage. Nous aurons perdu le compte des milliers de parents et d’enfants palestiniens massacrés à Gaza par le Peuple choisi d’Israël. Nous ne saurons pas comment les sanctions contre la Russie n’ont pu aboutir.

Cela n’aura plus d’importance dans l’après-nucléaire, après le chaos...

Article traduit sur Global Reseach

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