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3 avril 2014

Quel âge ont les étoiles ?

Pourquoi les étoiles sont-elles créées là où nous les trouvons ? Dans quelles conditions sont-elles formées et comment vieillissent-elles ? Ces questions sont fréquemment posées aussi bien par des astronomes que par des philosophes. Si les étoiles naissent et meurent en fonction de certains paramètres, alors nous devons pouvoir créer une sorte d'horloge qui sera capable de déterminer les événements stellaires et établir un calendrier.

Le 6 mars 2009, la NASA lançait la mission Kepler, avec à bord un équipement scientifique de recherche des planètes semblables à la Terre. Jusqu'ici, la plupart des planètes détectées en orbite autour d'autres étoiles sont des géantes gazeuses, semblables à Jupiter et Saturne. Toutefois, quelques-unes des tout dernières découvertes semblent montrer des planètes faisant environ sept fois la masse de la Terre. On pense banales les planètes dont la masse est inférieure à ce seuil, mais elles ont échappé jusqu’ici à la détection. C’est pourquoi, Kepler examinera les étoiles dans une sphère de 1950 années-lumière, à la recherche de planètes aussi petites que la Terre.

Les astronomes utiliseront aussi Kepler pour mesurer la luminosité de diverses étoiles, ce qui permettra d’analyser les oscillations stellaires. Ils élaboreront en outre un catalogue des variations de luminosité, qui suggèrent des changements dans les réactions de fusion au sein de l'étoile. Connue sous le nom d’astérosismologie, ce procédé est censé permettre aux chercheurs de voir l'intérieur des étoiles éloignées. Ce nom est dérivé d’héliosismologie, ou étude de la propagation des ondes de choc dans le Soleil.

Actuellement, selon les scientifiques, nous sommes capables de définir l'âge précis de notre Soleil, mais pas des autres étoiles, parce que les matériaux du Système solaire peuvent être ramenés sur Terre et analysés. Comme l’indique le point de vue consensuel, cela rend possible d’utiliser le Soleil comme moyen d’étalonnage des relevés provenant des autres étoiles. Depuis que des scientifiques étudient le Soleil, ils observent des ondes qu’ils ont baptisées vagues héliosismiques, qui traversent ses entrailles comme de gigantesques impulsions sismiques, similaires à celles observées sur Terre lors d’un tremblement de terre.

On pense que les événements héliosismiques sur le Soleil révèlent une activité profondément enfouie. Les variations de fréquence et d'amplitude manifestées par les ondes, sont censées indiquer les variations de l'intensité de la fusion ou des changements d’éléments participant aux processus de fusion à l’intérieur du Soleil. Les éléments contribuant à la fusion thermonucléaire sont différents à chaque phase de la vie stellaire. En comparant ces oscillations avec les relevés de luminosité de milliers d'autres étoiles, les astronomes en sont à espérer que Kepler fournira des indications sur l'âge des étoiles de la Voie Lactée et des autres galaxies.

Comme le font remarquer les partisans de la théorie de l'Univers électrique, les astronomes reprennent les données terrestres et extrapolent leurs conclusions sur des objets spatiaux. Établir des modèles solaires comptant sur des ondes acoustiques et des profondeurs si denses que ces ondes les traversent comme s’il s’agissait d’un corps solide, ne servira qu’à obscurcir le problème. Les chercheurs de la NASA et de l'ESO sont en train de construire une impasse en entassant un tombereau de données. Il sera impossible de prendre en compte les nouvelles données dans le cadre d’une théorie basée sur les ondes sonores et les tremblements de terre.

Selon l’Hypothèse de l’électricité cosmique, "il n'y a aucune raison de prêter plus de jeunesse à un type spectral plutôt qu’à un autre. Nous concluons que la position d'une étoile sur le diagramme HR ne dépend que de sa taille et de la densité du courant électrique qui l’alimente à ce moment... son âge reste indéterminé, quels que soient sa masse et son type spectral. Ceci est troublant dans le sens où nous affrontons à présent la notion selon laquelle l'avenir du Soleil n'est pas aussi déterminé que prédit par le courant dominant de l'astronomie. Il nous est impossible de savoir si l’électricité du courant de Birkeland qui active actuellement le Soleil va s’intensifier ou s’affaiblir, ni à quel moment elle va le faire, si elle doit le faire."

Article traduit sur Thunderbolts

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